Reportage

Réunion de hauts responsables à la Maison Blanche à l’occasion de la signature d’une loi historique

01 août 2008

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Le Président George W. Bush est accompagné par Mme Annette Lantos (à droite) et de divers invités, le mercredi 30 juillet 2008 dans la célèbre ‘East Room’ de la Maison Blanche, lors de la signature du projet de loi HR 5501, ‘Loi de reconduction du Plan mondial des Etats-Unis contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme Tom Lantos et Henry J. Hyde de 2008’.
Photo : Maison Blanche par Joyce N. Boghosian.

Le 30 juillet 2008, M. George W. Bush, Président des Etats-Unis, a signé la ‘Loi de reconduction du Plan mondial des Etats-Unis contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme Tom Lantos et Henry J. Hyde de 2008’. Cette loi remplace et prolonge la loi existante de cinq ans et multiplie par trois ses ressources à US$ 48 milliards.

Le Président Bush a été rejoint par un certain nombre d’invités à la Maison Blanche pour cet événement historique. Des hauts responsables de la Chambre des Représentants et du Sénat des Etats-Unis étaient présents, ainsi que des membres du Congrès, des personnels de l’administration et des membres des familles de Tom Lantos et Henry J. Hyde, deux hommes politiques dont la loi honore la mémoire.

Le Président Bush a félicité le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et l’a remercié, ainsi que M. Rajat Gupta, Président du Conseil du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, pour leur présence.

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(de gauche à droite) Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et Mme Michele Moloney-Kitts, Coordonnatrice adjointe de la lutte mondiale contre le sida au Département d’Etat, à la Maison Blanche le jour où le Président des Etats-Unis, M. George W. Bush, a signé la ‘Loi de reconduction du Plan mondial des Etats-Unis contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme Tom Lantos et Henry J. Hyde de 2008’. 30 juillet 2008

Le Dr Peter Piot a félicité le Président et le Congrès des Etats-Unis pour leur leadership : « La générosité du gouvernement américain a contribué à transformer réellement la riposte mondiale au sida et le cours de l’épidémie. Elle nous a permis à tous de faire un bond en avant prodigieux et de qualité ».

Le Président Bush a reconnu que le sida constitue une crise à long terme qui nécessitera des ressources et des engagements significatifs pendant plusieurs décennies : « Mettre le VIH/sida en échec une bonne fois pour toutes requerra un investissement sans précédent sur plusieurs générations. Mais c’est l’investissement le plus payant qui soit en ceci qu’il permet de sauver des vies ».

Le Président Bush avait initialement présenté le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida (PEPFAR) lors de son discours sur l’Etat de l’Union en 2003, et une loi prévoyant de financer le plan à hauteur de US$ 15 milliards avait été votée la même année.

Le Président a été rejoint à l’occasion de la signature de cette loi de reconduction par deux personnes qui bénéficient directement du PEPFAR. Mme Agnes Nyamayarwo, d’origine ougandaise, qui se déplace maintenant beaucoup pour éduquer les personnes sur le VIH, et M. Mohamad Kalyesubula, qui travaille dans un dispensaire qui prend en charge des personnes vivant avec le VIH.

Les chiffres les plus récents révèlent qu’après des décennies d’augmentation de la mortalité, le nombre annuel de décès liés au sida a diminué au niveau mondial au cours des deux dernières années, notamment grâce à un accès plus large aux traitements du VIH.