Reportage

Conclusions sur un virus : santé publique, droits de l'homme et droit pénal

14 novembre 2008

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La Fédération internationale pour la Planification familiale (FIPF) a publié le 13 novembre 2008 un nouveau rapport intitulé Conclusions sur un virus : santé publique, droits de l'homme et droit pénal.

La Fédération internationale pour la Planification familiale (FIPF) a publié le 13 novembre 2008 un nouveau rapport intitulé Conclusions sur un virus : santé publique, droits de l'homme et droit pénal. Cette publication a pour but de fournir des informations sur la criminalisation de la transmission du VIH ou de l'exposition au VIH et sur ce qu'implique cette criminalisation aux plans de la santé, des droits de l'homme et de la législation.

Le rapport rassemble les opinions provenant d'experts juridiques, de groupes de défense des droits de l'homme, de professionnels de la santé et de la médecine, et de militants du VIH/sida. Dix questions entourant la criminalisation de la transmission du VIH sont examinées dans des chapitres distincts. Chaque chapitre apporte des réponses à la question posée, lesquelles sont accompagnées d'un texte explicatif et illustrées par des études de cas.

Conclusions sur un virus lance également un appel d'une part, à des actions de sensibilisation en faveur de « lois et de stratégies appropriées » visant à promouvoir la prévention du VIH et d'autre part, à une collaboration avec les gouvernements afin de décourager et d'empêcher l'adoption de nouvelles lois criminalisant la transmission du VIH.

« Dans le traitement du problème du VIH, le droit peut constituer un outil puissant, s'il est utilisé pour démarginaliser les personnes vulnérables à l'infection par le VIH et aux conséquences de cette infection, en garantissant pour ces personnes un accès aux services appropriés et en les protégeant contre la discrimination et les violences sexuelles, qui tendent à accroître la vulnérabilité au VIH », a déclaré Susan Timberlake, Conseillère de l'ONUSIDA pour le droit et les droits de l'homme. « Nous devons faire travailler les rares ressources juridiques disponibles en faveur de la riposte au sida et non contre elle », a-t-elle ensuite ajouté.