Reportage

Première mission conjointe au Mali pour le PNUD et l’ONUSIDA

01 mai 2010

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, pendant la mission conjointe au Mali. 1 mai 2010. Photo:ONUSIDA

L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, effectuent actuellement une mission de quatre jours au Mali, laquelle est la première mission conjointe au Mali de ces deux organismes de l’ONU. Mme Clark, qui assure aussi la présidence du Groupe des Nations Unies pour le développement et celle du Comité des organismes coparrainants de l’ONUSIDA (COC), lancera un appel en faveur de l’accélération de la riposte nationale au sida d’ici à 2015, date fixée par la communauté internationale pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le Développement.

Cette mission officielle inclut une visite dans un hôpital de Tombouctou. Mme Clark et M. Sidibé rencontreront à cette occasion des soignants, des représentants de la société civile, des personnes vivant avec le VIH et des parties prenantes engagées dans la riposte au VIH.

Il est également prévu que ces deux hauts responsables rencontrent un certain nombre de personnalités du gouvernement comme le Premier ministre, Modibo Sidibé, et le Président Amadou Toumani Touré.

M. Sidibé réitérera son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Seules 12 % des femmes enceintes ont bénéficié d’un dépistage sur le VIH en 2008 au Mali et seuls 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher leur infection au VIH cette année-là.

M. Sidibé réitérera son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Seules 12 % des femmes enceintes ont bénéficié d’un dépistage sur le VIH en 2008 au Mali et seuls 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher leur infection au VIH cette année-là.

Le Mali a réalisé, ces dernières années, des progrès considérables dans l’élargissement des services sur le VIH accessibles aux personnes qui en ont besoin. Selon les estimations gouvernementales, la prévalence du VIH au Mali a reculé pour passer d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006. En 2009, plus de 80 % des personnes qui avaient besoin d’un traitement (environ 27 000 au total) ont bénéficié d’antirétroviraux. L’ONUSIDA estime que 100 000 personnes vivent actuellement avec le VIH au Mali.