Reportage

L’Université Senghor intègre le SIDA dans son cursus Santé en collaboration avec l’ONUSIDA

21 octobre 2010

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Dr Christian Mésenge, Directeur du département Santé à l’Université Senghor d’Alexandrie. Crédit : ONUSIDA/Chironi

L’ONUSIDA et l’Université Senghor d’Alexandrie ont signé un accord de coopération visant à intégrer un module de 25 heures dédié au SIDA dans le programme universitaire du Master Santé.

Le protocole d’accord a été signé à Genève le 21 octobre 2010 par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et M. Albert Lourde, Recteur de l’Université Senghor.

L’accord prévoit également de permettre à un groupe d’étudiants sélectionnés en seconde année de Master d’effectuer leur stage obligatoire d’une durée de trois mois dans différents bureaux nationaux de l’ONUSIDA, en Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi qu’en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

L’ONUSIDA certifiera également les cours de formation continue organisés par l’Université en Afrique francophone, si ceux-ci ont trait au SIDA.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un accord de coopération plus vaste signé en décembre 2009 entre l’ONUSIDA et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) afin de renforcer le dialogue institutionnel entre les gouvernements, les partenaires, les acteurs de terrain et la société civile. L’OIF et l’ONUSIDA ont renforcé leur collaboration au profit des populations du monde francophone, en particulier les populations les plus vulnérables.

Les principaux domaines de coopération identifiés avec les opérateurs de la Francophonie pourraient se concrétiser à travers de nouveaux accords sur mesure, construits autour des thèmes de la démocratie et des droits de l’homme, incluant les aspects législatifs du VIH ainsi que l’éducation et la recherche, conjointement avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Université Senghor d’Alexandrie.

Ce nouvel accord signé avec l’Université Senghor reflète les liens qui unissent l’ONUSIDA et la Francophonie. Il renforce les moyens des pays francophones en termes de ressources humaines tout en sensibilisant l’opinion à l’épidémie de SIDA et au travail de l’ONUSIDA.