Reportage

L’ONUSIDA et le Fonds mondial s’associent pour renforcer la réponse au VIH dans les pays francophones

22 octobre 2010

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, lors du XIIIe Sommet de la francophonie à Montreux. 23 octobre 2010.
Photo: ONUSIDA/Chironi

L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et leurs partenaires se sont associés lors du XIIIe Sommet de la francophonie, à Montreux, en Suisse, afin d’envisager les façons de renforcer la réponse au VIH dans les pays francophones.

Le partage de compétences et de connaissances relatives à la réponse au sida parmi les 70 pays francophones du monde pourrait considérablement réduire les nouvelles infections au VIH et augmenter l’accès aux services VIH pour les personnes en ayant le plus besoin.

« Les dirigeants de pays francophones doivent continuer à faire avancer la réponse, non seulement dans leurs propres pays, mais aussi au-delà, dans l’ensemble du réseau francophone », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « En créant un fonds de connaissances des réponses au sida les plus fonctionnelles, les nations francophones pourront puiser parmi ces ressources, pour les appliquer aux réponses dans leurs propres pays. »

Une meilleure collaboration entre les pays francophones créerait une vaste base de données de compétences et d’expérience qui pourrait être partagée entre les pays pour développer une réponse plus efficace et performante face à l’épidémie.

Les dirigeants de pays francophones doivent continuer à faire avancer la réponse, non seulement dans leurs propres pays, mais aussi au-delà, dans l’ensemble du réseau francophone.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

L’échange d’informations concernant la mobilisation de ressources, l’utilisation efficace de ressources et le développement de sources innovatrices de financement contribuera aussi à garantir une réponse soutenue et continue à l’épidémie en cette époque de difficultés financières mondiales.

« Le Sommet de la francophonie est un forum important permettant d’unir les pays donateurs aux pays receveurs du Fonds mondial », a dit Michel Kazatchkine, le Directeur exécutif du Fonds mondial. « Il s’agit d’un pont essentiel entre le nord et le sud qui renforce les partenariats, non seulement entre les états et les organisations de société civile, mais aussi de plus en plus avec le secteur privé, renforçant la réponse au sida, ainsi qu’à la tuberculose et au paludisme. »

Le fardeau de l’épidémie mondiale du sida pèse de façon considérable sur les pays francophones d’Afrique, d’Asie de l’Est et des Caraïbes. En 2008, plus de 4 millions de personnes vivant avec le VIH se trouvaient dans les pays francophones, dont 340 000 nouvelles infections au VIH, la plupart d’entre elles en Afrique.

Les discussions se sont tenues autour d’une table ronde lors du XIIIe Sommet de la francophonie à Montreux, en Suisse, où 3 000 délégués, comprenant des chefs d’État et des représentants de haut niveau issus de 70 pays francophones, s’étaient réunis pour promouvoir les relations entre pays francophones.