Reportage

Aux Nations Unies, les États-unis renforcent leur engagement dans la riposte au sida

21 septembre 2011

Barack Obama, Président des États-Unis d'Amérique, lors de son allocution à la soixante-sixième session de l'Assemblée générale.
Photo : Photo ONU/Marco Castro

Le Président des États-unis, Barack Obama, a rappelé l'engagement de son pays de continuer à contribuer à la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme. À l'occasion de son intervention à l'Assemblée générale des Nations Unies, il a également souligné l'engagement américain pour la santé des femmes et des enfants. Le débat de haut niveau annuel se déroule à New York du 21 au 30 septembre.

« Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants », a indiqué le Président Obama.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a déclaré aux dirigeants internationaux assistant à la 66e session de l'Assemblée générale qu'ils étaient confrontés à des choix critiques en matière de questions internationales pour garantir le bien-être des générations futures. « La première et la principale de ces questions est le développement durable — l'impératif du 21e siècle », a déclaré le Secrétaire général. « Nous devons relier les points entre le changement climatique, la rareté de l'eau, les pénuries d'énergie, la santé mondiale, la sécurité alimentaire et l'émancipation des femmes. Les solutions à un problème doivent être des solutions pour tous. »

Pour mettre fin à une maladie qui traverse les frontières, nous devons renforcer nos systèmes de santé publique. Nous continuerons de lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme. Nous concentrerons nos efforts sur la santé des mères et des enfants

Le Président des États-Unis, Barack Obama

En réaction aux engagements pour les questions du sida, de la santé et des femmes, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré : « Lorsque les dirigeants internationaux s'engagent à trouver des solutions en matière de santé et de développement, les responsabilités peuvent être partagées et l'enveloppe pour l'innovation augmentée. J'ai hâte de voir un monde qui s'attaque à des questions urgentes comme l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants d'ici 2015. »

Plus de 120 chefs d'État et de gouvernement devraient intervenir devant l'Assemblée pendant le débat.