Reportage

Le Secrétaire général des Nations Unies fait le point sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l'initiative Every Woman Every Child

26 septembre 2012

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon lors de son intervention à la réception destinée à attirer l'attention sur les progrès accomplis dans le cadre de l'initiative Every Woman Every Child. 25 septembre 2012.
Photo : Fondation des Nations Unies

Le 25 septembre à New York, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a réuni des responsables de gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des organisations internationales à l'occasion d'une réception destinée à attirer l'attention sur les progrès accomplis dans le cadre de l'initiative Every Woman Every Child.

« Si nous voulons prendre au sérieux le droit humain à la santé, nous devons garantir à tous l'accès aux services de base », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon. « Si nous assurons une couverture universelle pour la santé, nous pourrons prévenir davantage de décès évitables. Nous pourrons prévenir la maladie et la malnutrition. Nous pourrons veiller à ce que les femmes et les filles de tous âges puissent choisir si et quand elles veulent avoir un enfant. Ainsi, nous empêcherons les gens de tomber plus profondément encore dans la pauvreté ».

Every Woman Every Child est un mouvement mondial sans précédent, piloté par M. Ban, afin de mobiliser et d'intensifier l'action mondiale en faveur de la santé des femmes et des enfants dans le monde. En collaboration avec toute une série de partenaires, l'initiative vise à sauver les vies de 16 millions de femmes et d'enfants et d'améliorer celles de millions d'autres.

Les efforts ont permis de mettre en œuvre la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant, qui présente une feuille de route sur la manière de consolider les financements, renforcer les politiques et améliorer les services sur le terrain pour les femmes et les enfants les plus vulnérables.

Si nous voulons prendre au sérieux le droit humain à la santé, nous devons garantir à tous l'accès aux services de base

Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies

Plus de 40 milliards de dollars ont été promis lors du lancement de l'initiative en 2010, et de nombreux partenaires ont pris des engagements supplémentaires en matière de financement, de politique et de prestation de services. Toutefois, lors de la réception, le Secrétaire général a insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de poursuivre son soutien et renouveler ses engagements pour que l'initiative Every Woman Every Child parvienne à un tournant. Respecter les engagements pris permettrait de sauver les vies de 16 millions de femmes et d'enfants, de prévenir 33 millions de grossesses non désirées, d'éliminer les retards de croissance pour 88 millions d'enfants, et de protéger 120 millions d'enfants de la pneumonie d'ici 2015.

« Aucun enfant ne devrait naître avec le VIH et toutes les mères vivant avec le VIH devraient avoir accès au traitement anti-VIH pour leur propre santé », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Toutes les femmes et tous les enfants doivent avoir pleinement accès à la santé. Nous le devons aux générations futures ».

La réunion s'est tenue au Musée d'Art moderne (MoMA) et était organisée par la MDG Health Alliance, la Fondation des Nations Unies, le Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant (PMNCH) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.