Reportage

Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni annonce une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA

29 novembre 2013

Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni a annoncé une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA, qui passe de 10 à 15 millions de livres sterling pour 2013 et 2014. L'annonce a été faite par Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire britannique, lors d'un événement sur le thème de la riposte internationale au sida du Royaume-Uni. L'événement était organisé par le Groupe parlementaire multipartite sur le VIH et le sida à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Mme Featherstone a mis en avant le leadership de l'ONUSIDA et son rôle critique dans la riposte mondiale au sida. Elle a également insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts afin de lutter contre les stigmatisations et les discriminations de toute nature.

Dans son intervention lors de cet événement, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a félicité le Royaume-Uni pour son engagement envers la riposte au sida et salué le soutien et la confiance de ce pays envers le travail de l'ONUSIDA. Le Dr Loures a mis en avant la nécessité de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté dans la riposte au VIH.

Lors de cet événement, organisé à Londres à la Chambre des Communes et présidé par le député Russell Brown, le document d'orientation du Royaume-Uni sur le VIH dans les pays en développement a été passé en revue, puis un débat a eu lieu avec Anne Aslett, Directrice exécutive de l'Elton John AIDS Foundation, Marijke Wijnroks, Directrice de cabinet du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et Nik Hartley, Président de Restless Development.

Déclarations

« Le gouvernement britannique s'engage pour atteindre l'objectif des Nations Unies de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Assurer une meilleure intégration du VIH dans les systèmes de santé au sens large, soutenir les populations les plus touchées et faire en sorte que les femmes et les filles soient au centre de la riposte au VIH sont des aspects fondamentaux si nous voulons aider les personnes à vivre plus longtemps une vie en bonne santé et plus productive. »

Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire du Royaume-Uni

« Bien que la fin du sida soit en vue, elle ne l'est pas pour tout le monde, et notre travail consiste à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté parce qu'il est homosexuel, parce que c'est un migrant ou parce que c'est un enfant africain. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA