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Financement de la santé après 2015

21 mai 2014

Les ministres de la Santé et les représentants d'institutions multilatérales, bilatérales et philanthropiques ainsi que le secteur privé se sont réunis le 21 mai à Genève, Suisse, lors d'une réunion organisée par le Centre pour la santé et la diplomatie mondiale afin de discuter le financement de la santé après 2015.

Un large éventail de sujets, notamment la bonne gouvernance et la responsabilisation dans le cadre du financement de la santé, l'aide publique au développement, le rôle du secteur privé, les partenariats et la nécessité de partager une vision commune ont été discutés lors de la réunion parrainée par la Banque mondiale, le gouvernement suédois, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l'ONUSIDA.

Dans son discours d'ouverture, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a souligné l'importance de considérer la santé comme un investissement, pas comme un coût. Par ailleurs, il a souligné la nécessité de mettre en avant les résultats et d'unir les partenaires dans une vision commune pour obtenir des résultats avec un impact.

Les participants ont souligné la nécessité de renforcer les gouvernements locaux pour relever les défis de la santé et du développement dans un paysage mondial en pleine évolution ainsi que le rôle de la technologie dans l'optimisation des ressources.

Déclarations

« Ce qui inspire les investisseurs ce sont les résultats. Si le sida nous a appris quelque chose, c'est le pouvoir d'unir autour d'une vision commune pour obtenir des résultats. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous avons besoin de financement basé sur les résultats et d'assurer un retour sur investissement et la responsabilisation. »

Awa Marie Coll-Seck, ministre de la Santé du Sénégal

« Nous avons besoin d'avoir une discussion sérieuse sur la façon d'utiliser l'innovation pour réduire les coûts et la façon d'utiliser la technologie pour optimiser l'utilisation des ressources précieuses. »

Robert Greenhill, Directeur général, Forum économique mondial

« Il est plus important que jamais d'avoir de bonnes données et de bonnes analyses, de faire notre travail et d'avoir des objectifs clairs pour des résultats de santé améliorés et équitables. »

Anders Nordström, ambassadeur pour la Santé mondiale, ministre des Affaires étrangères, Suède