Déclaration à la presse

L'ONUSIDA préoccupé par les conséquences de la crise post-électorale sur la riposte au sida en Côte d’Ivoire


Genève, 22 mars 2011L’ONUSIDA s'est dit préoccupé par les perturbations signalées dans l'accès à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien en matière de VIH en Côte d’Ivoire. Devant l'intensification des hostilités à travers le pays, beaucoup d’établissements de soins de santé ont dû fermer et il y a pénurie de médicaments essentiels, y compris de médicaments pour la thérapie antirétrovirale.

«Même en période d'instabilité politique, les pays et la communauté internationale se doivent d’assurer la continuité des services de santé essentiels à tous ceux qui en ont besoin» a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Nous savons par exemple que l’interruption du traitement antirétroviral peut avoir de graves conséquences pour la santé».

Avec un taux de prévalence du VIH estimé à 3,4 % de la population adulte, la Côte d’Ivoire détient le taux le plus élevé d'Afrique de l'Ouest. À la fin 2009, plus de 72 000 personnes étaient sous traitement antirétroviral dans le pays.

L'ONUSIDA appelle la communauté internationale à faire preuve de solidarité et à assurer la continuité des services de base liés à la santé et au sida.


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