Communiqué de presse

L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains unissent leurs efforts pour promouvoir la riposte au VIH dans les Amériques

GENÈVE/WASHINGTON, 10 janvier 2014 – L’ONUSIDA et l’Organisation des États américains (OEA) ont signé un protocole d’accord pour unir leurs efforts afin de promouvoir la riposte au VIH dans les États Membres de l’OEA.

Grâce à ce protocole, l’ONUSIDA et l’OEA développeront des activités de sensibilisation au VIH, telles que des campagnes d’information et d’éducation, des tables rondes sur les politiques, des forums, des conférences et des programmes de bourses, dans le but de réduire les nouvelles infections à VIH, de développer l’accès au traitement antirétroviral et de soutenir les personnes vivant avec le virus. L’ONUSIDA et l’OEA développeront également une collaboration avec des réseaux régionaux de jeunes séropositifs au VIH afin de renforcer la sensibilisation au virus et l’éducation à la prévention, d’améliorer la protection sociale des jeunes, de lutter contre la violence sexiste et de combattre les normes sexospécifiques préjudiciables parmi la jeunesse.

« Le VIH est plus qu’une simple maladie. C’est un problème de sécurité, de justice sociale et de répartition des opportunités » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons exploiter ce partenariat pour nous assurer que nul ne soit laissé-pour-compte dans la riposte au VIH dans les Amériques et que les personnes les plus affectées par le virus aient accès aux services essentiels de prévention et de traitement du VIH ».

Les populations clés, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les transgenres, demeurent les plus durement touchées par le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes. Bien que l’on ait enregistré une stabilisation des nouvelles infections, le nombre de celles-ci ne diminue toujours pas. L’existence et l’application de lois punitives, de même que la stigmatisation et la discrimination largement répandues à l’encontre des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des transgenres et des professionnel(le)s du sexe, continuent de marginaliser les populations dont les besoins sont les plus importants et de bloquer l’accès à des services vitaux de prise en charge du VIH.

« Nous avons réussi à briser la courbe de progression de l’infection » a déclaré Miguel Jose Insulza, Secrétaire général de l’OEA. « Nous devons maintenant nous attaquer aux problèmes structurels et transversaux, notamment la violence sexiste ».

En juin 2013, l’Assemblée générale de l’OEA a adopté une Résolution sur la promotion et la protection des droits humains des personnes vulnérables au VIH/sida, qui vivent avec et sont touchées par l’épidémie dans les Amériques. La résolution invite instamment les États Membres à poursuivre leurs efforts pour soutenir les lois et les politiques publiques qui protègent les droits humains et les libertés fondamentales des personnes vivant avec le VIH, et pour développer la prévention et le traitement contre le virus pour les femmes enceintes et les mères, y compris pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH. La résolution promeut également une participation plus importante des personnes vivant avec le virus aux processus de décision et à la rédaction des politiques et des programmes de lutte contre l’épidémie.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

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