L’ONUSIDA demande la libération immédiate des membres d’une ONG arrêtés au Malawi

11 juillet 2019

 

GENÈVE, le 10 juillet 2019—L’ONUSIDA regrette l’intervention inopportune des autorités du Malawi dans son litige l’opposant au Mango Network à l’heure où les deux parties ont trouvé une solution à l’amiable. L’ONUSIDA n’a engagé aucune procédure légale et est convaincue que cela n’est pas nécessaire. L’organisation demande avec tout le respect qu’elle doit au gouvernement du Malawi de libérer immédiatement M. Gift Trapence et M. Macdonald Sembereka, membres du Mango Network placés en garde à vue.

L’ONUSIDA apporte son soutien sans faille à l’autonomisation complète et à l’engagement total des organisations issues de la société civile dans la riposte au sida. Elle souhaite poursuivre son partenariat avec ces organisations et celles issues des communautés afin d’assurer que toutes les personnes affectées par le VIH aient accès à la prévention et au traitement du VIH ainsi qu’aux services d’assistance sociale, et que leurs droits fondamentaux soient respectés.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Ralentissement des progrès dans le monde et résultats contrastés des pays sur les objectifs de 2020 pour le VIH : l’ONUSIDA appelle à réagir d’urgence

16 juillet 2019

D’impressionnants progrès dans certains pays mais de préoccupants échecs dans d’autres, alors que les ressources disponibles pour la lutte contre le VIH sont en recul d’un milliard de dollars

ESHOWE/GENÈVE, 16 juillet 2019 — Selon un rapport publié ce jour par l’ONUSIDA, les progrès ralentissent en matière de réduction des nouvelles infections à VIH, de réduction du nombre de décès liés au sida et d’élargissement de l’accès au traitement. Dans son Rapport mondial, l’ONUSIDA présente une situation contrastée, certains pays connaissant des progrès impressionnants alors que d’autres ont enregistré une augmentation des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida.

« Nous avons besoin de toute urgence d’un encadrement politique renforcé pour mettre fin au sida », explique Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA. « Il faut effectuer des investissements adéquats et judicieux, et regarder ce qui a fonctionné dans les pays. Nous pouvons éliminer le sida en nous concentrant sur les personnes, et non pas sur les maladies, en élaborant des feuilles de route pour les populations et les régions laissées pour compte et en adoptant une approche fondée sur les droits de l’Homme pour atteindre les personnes les plus touchées par le VIH. »  

Le rapport indique que désormais, plus de la moitié (54 %) des nouvelles contaminations à VIH dans le monde se font parmi les populations clés et leurs partenaires sexuels. En 2018, les populations clés (consommateurs de drogues injectables, homosexuels et hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, transgenres, personnes faisant commerce du sexe et prisonniers) représentaient environ 95 % des nouvelles contaminations en Europe de l’Est, en Asie centrale ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Toutefois, le Rapport indique également que dans plus de la moitié des pays qui ont publié leurs statistiques, moins de 50 % des populations clés ont eu accès à des services combinés de prévention du VIH, ce qui montre bien que ces populations sont toujours marginalisées et laissées pour compte dans la riposte au VIH.

À l’échelle mondiale, environ 1,7 million de personnes ont été contaminées par le VIH en 2018, soit une baisse de 16 % par rapport à 2010. Ceci tient principalement aux progrès constants réalisés dans presque toute l’Afrique de l’Est et en Afrique australe : l’Afrique du Sud, par exemple, a réussi à réduire les nouvelles contaminations à VIH de plus de 40 % et les décès liés au sida d’environ 40 % depuis 2010.    

Il reste cependant encore beaucoup de chemin à parcourir en Afrique de l’Est et en Afrique australe, la région la plus touchée par le VIH. Le nombre de nouvelles contaminations a également augmenté de façon préoccupante en Europe et l’Est et en Asie centrale (+29 %), au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (+10 %) ainsi qu’en Amérique latine (+7 %).

Le Rapport a été présenté à l’occasion d’un événement local dans la ville d’Eshowe, en Afrique du Sud, par Gunilla Carlsson et David Mabuza, vice-président de l’Afrique du Sud. Il contient des études de cas et des témoignages mettant en lumière des programmes pour les populations permettant d’accélérer le rythme de la riposte contre le VIH.

« L’Afrique du Sud a de longue date placé les populations au cœur de la lutte contre le sida. Il est donc naturel que le Rapport mondial 2019 de l’ONUSIDA soit présenté ici à Eshowe, dans le KwaZulu-Natal, où une approche d’offre de services liés au VIH a été menée par et pour la population et a porté ses fruits », a déclaré le vice-président Mabuza.

Financement

Le Rapport met en lumière l’écart préoccupant qui se creuse entre les besoins et les ressources disponibles. Pour la première fois, les ressources mondiales disponibles pour la lutte contre le sida ont considérablement diminué, perdant près d’un milliard de dollars. En effet, les bailleurs de fonds ont moins déboursé et les investissements nationaux n’ont pas augmenté suffisamment pour compenser l’inflation. En 2018, 19 milliards de dollars (en dollars constants de 2016) étaient consacrés pour la lutte contre le sida, soit 7,2 milliards de dollars de moins que les quelque 26,2 milliards nécessaires d’ici 2020.

Pour continuer à progresser dans la lutte contre le sida, l’ONUSIDA exhorte tous les partenaires à redoubler d’efforts et à investir dans la riposte, notamment en finançant à hauteur de ses besoins le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le dotant d’au moins 14 milliards de dollars à l’occasion de la reconstitution de ses ressources en octobre de cette année, ainsi qu’en augmentant les financements bilatéraux et nationaux destinés au VIH.   

Traitements et objectifs 90–90–90

Les progrès se poursuivent pour atteindre les objectifs 90-90-90. En 2018, près de 79 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique, 78 % des personnes se sachant séropositives avaient accès à un traitement et chez 86 % des séropositifs ayant eu accès à un traitement, la charge virale a été supprimée, ce qui leur permet de vivre en bonne santé et empêche la transmission du virus.

Le rapport montre toutefois que les progrès vers les objectifs 90-90-90 varient considérablement selon les régions et les pays. En Europe de l’Est et en Asie centrale notamment, en 2018, 72 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique, mais seulement 53 % des personnes se sachant séropositives avaient accès à un traitement.

« Je suis sous traitement depuis 16 ans, ma charge virale est supprimée et je vais bien », affirme Sthandwa Buthelezi, fondatrice de Shine, une organisation d’Eshowe qui lutte contre la stigmatisation et la discrimination au niveau local. « La stigmatisation et la discrimination sont encore très répandues, en particulier dans les établissements de santé. En tant que militante, j’encourage chacun, y compris les chefs et dirigeants locaux, à parler ouvertement du VIH pour que les gens puissent vivre de manière positive et briller. »

Décès liés au sida

Le nombre de décès liés au sida continue de diminuer grâce aux progrès effectués en matière d’accès au traitement et à l’amélioration des services VIH/tuberculose. Depuis 2010, le nombre de décès liés au sida a diminué de 33 % pour atteindre 770 000 en 2018.

Les progrès varient selon les régions. La baisse du nombre de décès liés au sida dans le monde est due en grande partie aux progrès effectués en Afrique de l’Est et en Afrique australe. Toutefois, depuis 2010, les décès liés au sida ont augmenté de 5 % en Europe de l’Est et en Asie centrale et de 9 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Les enfants

Environ 82 % des femmes enceintes séropositives ont maintenant accès aux antirétroviraux, une augmentation de plus de 90 % depuis 2010. Cela a entraîné une réduction de 41 % des nouvelles contaminations chez les enfants, avec des résultats remarquables au Botswana (-85 %), au Rwanda (-83 %), au Malawi (-76 %), en Namibie (-71 %), au Zimbabwe (-69 %) et en Ouganda (-65 %) depuis 2010. Pourtant, il y a eu près de 160 000 nouvelles contaminations chez les enfants dans le monde, loin de l’objectif mondial consistant à faire passer le nombre de nouvelles contaminations à VIH chez les enfants sous la barre des 40 000 avant 2018.

Il faut redoubler d’efforts afin d’élargir l’accès au traitement pour les enfants. Environ 940 000 enfants de moins de 14 ans étaient sous antirétroviraux dans le monde en 2018, soit presque deux fois plus qu’en 2010. Nous sommes toutefois encore loin de l’objectif de 1,6 million qui avait été fixé pour 2018.

Les femmes et les adolescentes

S’il existe encore de grandes disparités entre les jeunes femmes et les jeunes hommes — les jeunes femmes étant 60 % plus susceptibles d’être contaminées par le VIH que les jeunes hommes du même âge —, des progrès ont permis de réduire les nouvelles contaminations chez les jeunes femmes. À l’échelle mondiale, les nouvelles contaminations chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été réduites de 25 % entre 2010 et 2018 (ce chiffre est de 10 % chez les femmes de plus de 25 ans). Il reste toutefois inacceptable que chaque semaine, 6200 adolescentes et jeunes femmes soient contaminées par le VIH. Les programmes relatifs à la santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation destinés aux jeunes femmes doivent être élargis pour atteindre davantage de régions à forte incidence de VIH-sida et optimiser leur efficacité.

Prévention du VIH

Le Rapport montre que toutes les possibilités de prévention de nouvelles contaminations à VIH ne sont pas utilisées de manière optimale. La prophylaxie préexposition (PrEP), notamment, un médicament destiné à prévenir le VIH, n’était utilisée que par environ 300 000 personnes en 2018, dont 130 000 aux États-Unis d’Amérique. Le Kenya est l’un des premiers pays d’Afrique subsaharienne à adopter la PrEP dans le cadre d’un programme national public, avec environ 30 000 personnes ayant utilisé ce traitement préventif en 2018.     

Le rapport montre que si la réduction des risques est une solution évidente pour les consommateurs de drogues injectables, les changements ont été lents. Les consommateurs de drogues injectables représentaient 41 % des nouvelles contaminations à VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale et 27 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, deux régions qui ne disposent pas de programmes adéquats de réduction des risques.  

Les hommes restent difficiles à atteindre. La suppression de la charge virale chez les hommes séropositifs âgés de 25 à 34 ans est très faible, moins de 40 % dans certains pays à forte charge de morbidité dont les statistiques sont récentes, ce qui entrave les progrès de la lutte contre les nouvelles contaminations chez leurs partenaires.  

Stigmatisation et discrimination

Des progrès ont été réalisés en matière de lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans de nombreux pays, mais les attitudes discriminatoires à l’égard des personnes séropositives restent très prévalentes. Il est urgent de s’attaquer aux facteurs structurels qui créent les inégalités ainsi qu’aux obstacles à la prévention et au traitement du VIH, notamment les normes et lois sociales qui portent préjudice aux séropositifs, la stigmatisation, la discrimination et la violence sexiste.  

Des lois criminelles, l’agressivité des forces de l’ordre, le harcèlement et la violence continuent de marginaliser les populations clés et de les priver d’accès aux services de santé de base et aux services sociaux. Les attitudes discriminatoires envers les personnes séropositives restent très courantes dans de trop nombreux pays. Plus de la moitié des personnes interrogées dans 26 pays ont exprimé des attitudes discriminatoires à l’égard des personnes séropositives.

Populations

Le rapport souligne le rôle central que jouent les différents groupes sociaux dans l’élimination du sida. Dans tous les secteurs de la riposte au sida, l’autonomisation des communautés et leur appropriation de la lutte ont permis de développer les services de prévention et de traitement, de réduire de la stigmatisation et de la discrimination et de protéger protection des droits de l’Homme. Cependant, le financement insuffisant de la riposte à l’initiative des communautés, ainsi que des environnements politiques défavorables empêchent ces approches d’atteindre leur plein potentiel.

En 2016, au KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, un adulte sur quatre entre 15 et 59 ans était séropositif. Pour faire progresser la riposte, Médecins Sans Frontières a mis en place une approche de dépistage du VIH au sein des populations locales qui associe les personnes au traitement et les aide à rester sous traitement. En 2018, les objectifs 90 – 90 –90 ont été atteints dans la ville d’Eshowe ainsi que dans les régions rurales d’Eshowe et de Mbongolwane, bien en amont de l’objectif de 2020.

Dans le cadre d’une autre étude, menée en Afrique du Sud et en Zambie, des centaines de soignants locaux spécialisés dans VIH ont été recrutés pour cinq ans pour se rendre auprès des foyers, informer sur le VIH, proposer un test de dépistage et créer un lien avec les centres de traitement. L’étude à montré que dans les régions concernées, les nouvelles contaminations diminuaient de près de 20 % chaque année, et que la part des séropositifs qui connaissent leur statut sérologique, sont sous antirétroviraux et dont la charge virale était supprimée est passée de 54 % à 70 %.

L’ONUSIDA exhorte les pays à respecter leurs engagements en matière de développement de la part de l’offre de services à l’initiative des populations locales pris dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2016, visant à faire passer celle-ci au-dessus 30 % de l’ensemble des services de soin d’ici 2030. Des investissements appropriés doivent être effectués pour renforcer les capacités des organisations de la société civile à fournir aux populations les plus affectées par le VIH des services de prévention et de traitement du VIH non discriminatoires, fondés sur les droits de l’Homme et centrés sur l’humain.         

 

Chiffres 2018 (estimations) :

37,9 millions [32,7 millions – 44,0 millions] de personnes dans le monde étaient séropositives

23,3 millions [20,5 millions à 24,3 millions] de personnes avaient accès à un traitement antirétroviral

1,7 million [1,4 million - 2,3 millions] de personnes ont été contaminées par le VIH

770 000 [570 000 - 1,1 million] de personnes sont décédées des suites d’une maladie liée au sida

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Le Conseil de l’ONUSIDA salue le Plan d’action pour la gestion de l’ONUSIDA et progresse dans la procédure de nomination de la prochaine Directrice exécutive ou du prochain Directeur exécutif de l’ONUSIDA

28 juin 2019

Les membres du Conseil approuvent également le budget 2020-2021 de l’ONUSIDA et la création d’une fonction d’évaluation indépendante

GENÈVE, le 28 juin 2019—Le Conseil de coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA vient de clore sa 44e session à Genève, en Suisse. Le Conseil s’est réuni du 25 au 27 juin 2019 pour étudier une présélection de candidatures à la Direction exécutive de l’ONUSIDA et écouter la présidence du Comité de recherche présenter le rapport du Comité.

Le Conseil a souligné et commenté les solides compétences de toutes les candidatures présélectionnées et a fait ressortir les compétences clés nécessaires pour occuper la fonction de Direction exécutive. Les membres du Conseil ont reconnu l’intégrité de la procédure et demandé de maintenir la protection de la confidentialité des candidatures. La présidence du CCP adressera le rapport du Comité de recherche et le procès-verbal des discussions au Comité des organismes coparrainants, qui émettra ses recommandations au Secrétaire général des Nations Unies. Ce dernier rendra sa décision finale quant à la prochaine nomination à la fonction de Direction générale de l’ONUSIDA.

Dans son discours d’ouverture, Gunilla Carlsson, Directrice exécutive, a. i., de l’ONUSIDA, a rappelé l’importance des partenariats et de la mobilisation des volontés politiques pour atteindre les objectifs d’accélération pour 2020. « Des efforts continus seront nécessaires pour éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, et qui, plus généralement, freinent notre travail pour toucher chaque personne afin de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 », a-t-elle déclaré. Mme Carlsson a également remercié le Directeur exécutif précédent, Michel Sidibé, pour son action au cours des dix dernières années.

Les membres du Conseil ont, en outre, salué les efforts de l’ONUSIDA, qui, grâce au Plan d’action pour la gestion, a veillé à ce que le Secrétariat de l’ONUSIDA soit un lieu de travail sain, équitable et épanouissant pour l’ensemble de son personnel. Les membres du Conseil ont écouté les travaux sur la prévention et la riposte au harcèlement du Groupe de travail CCP. Ce dernier a émis des recommandations au Conseil pour surveiller et guider plus étroitement le travail du Secrétariat de l’ONUSIDA visant à raffermir et institutionnaliser davantage les systèmes existants pour lutter contre le harcèlement, y compris sexuel, les brimades et l’abus d’autorité au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA. Le Groupe de travail a présenté son rapport au CCP et salué les actions menées à ce jour par le Secrétariat de l’ONUSIDA, et celles, nombreuses, encore à venir. L’objectif étant d’éliminer toutes les formes de harcèlement sur le lieu de travail et d’instaurer un cadre pleinement épanouissant.

Suite au volet thématique sur la santé mentale et le VIH évoqué lors de la 43e session du Conseil en décembre 2018, le Conseil invite les États membres à mettre en œuvre des politiques et des programmes basés sur les preuves et fondés sur les droits humains pour promouvoir la santé mentale et la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et affectées par le VIH, y compris à lutter contre la stigmatisation et la discrimination. Le Conseil a, par ailleurs, invité le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida à passer en revue et à reprendre les recommandations existantes pour assurer une meilleure intégration des services de lutte contre le VIH avec ceux de santé mentale.

Il a approuvé le budget 2020-2021 de l’ONUSIDA à hauteur de 484 millions de dollars et la répartition proposée entre les 11 coparrainants et le Secrétariat. Dans le cadre des efforts visant à renforcer la responsabilité, la transparence, l’apprentissage institutionnel et le changement au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA, le Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA a approuvé la création d’un bureau d’évaluation indépendant qui rend compte au Conseil.

La séance du Conseil a consacré une journée au volet thématique portant sur l’atteinte de l’ODD 3 : renforcer et intégrer des ripostes exhaustives au VIH dans les systèmes de santé durables en vue de la Couverture sanitaire universelle. Les présentations et les déclarations encouragent à intégrer dans la Couverture sanitaire universelle les enseignements tirés de la riposte au VIH : gouvernance sanitaire inclusive ; services fondés sur la communauté ; prise en compte des principes de droits humains et des besoins des plus vulnérables ; financement innovant de la santé ; et efforts holistiques pour traiter les facteurs sociaux et structurels déterminants de la santé.

Des représentants des États membres des Nations Unies, d’organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont participé à cette session de trois jours présidée par la Chine ; les États-Unis d’Amérique officiaient aux fonctions de coprésidence et le Bélarus au poste de rapporteur.

Le rapport au Conseil de la Directrice exécutive, a. i., de l’ONUSIDA et les décisions du Conseil sont disponibles ici  https://www.unaids.org/fr/whoweare/pcb/44.

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PCB-44

Documents

L’ONUSIDA et le Fonds mondial signent un nouvel accord-cadre stratégique pour consolider leur soutien conjoint aux pays et mettre fin au sida

27 juin 2019

 

GENÈVE, le 27 juin 2019 — L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) ont signé un accord-cadre stratégique de coopération et de collaboration pour renforcer et accélérer leur soutien aux efforts des pays et mettre fin au sida. Cet accord-cadre définit le vaste périmètre existant de la collaboration entre les deux organisations et souligne les domaines spécifiques de coopération renforcée afin de mieux concentrer les efforts et les ressources là où elles sont les plus nécessaires.

« Le partenariat historique liant l’ONUSIDA et le Fonds mondial joue un rôle déterminant pour aider les pays à stopper et à enrayer leur épidémie de VIH », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. « Le nouvel accord-cadre s’appuie sur ce partenariat fructueux et produira un impact maximal pour les gens sur le terrain, améliorera l’appropriation et la pérennité nationales tout en accélérant les progrès pour mettre fin au sida. »

Par ce nouvel accord-cadre, l’ONUSIDA et le Fonds mondial lutteront en faveur d’une riposte plus rigoureuse au VIH, soutiendront mutuellement leurs activités et processus, mais aussi continueront de fournir des informations stratégiques et une assistance technique aux pays et de renforcer leurs capacités. Les deux organisations plaideront pour accroître les financements nationaux et internationaux, travailleront à améliorer la collecte ainsi que les systèmes de données et veilleront à l’utilisation stratégique des données dans les prises de décisions et leurs mises en œuvre.

« Ce partenariat est inscrit dans l’ADN du Fonds mondial, et nous continuerons à collaborer étroitement avec l’ONUSIDA afin d’intensifier la lutte contre le VIH et sauver des millions de vies », a déclaré Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial.

L’accord-cadre met en avant les domaines critiques de la collaboration renforcée. Elle comprend la prévention du VIH et l’accès au traitement, la prestation de services pilotée par la communauté, l’engagement en faveur du genre, des droits et des communautés ainsi qu’une priorité particulière accordée à l’accélération des avancées en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Les partenaires établiront une matrice des résultats permettant de mesurer les progrès dans les domaines de collaboration renforcée.

L’ONUSIDA continuera d’analyser les lacunes de la riposte au VIH, d’encourager l’élaboration de plans stratégiques nationaux et de dossiers d’investissement, mais aussi de s’attaquer aux obstacles liés aux droits humains et au genre empêchant un accès équitable aux services de santé. L’ONUSIDA veillera, en outre, à ce que la société civile s’engage pleinement dans la riposte au VIH, en particulier les communautés et les populations clés les plus affectées par le VIH.

Le Fonds mondial, de son côté, continuera de capter, de démultiplier et d’investir des ressources supplémentaires pour mettre fin au VIH. Il lève et investit actuellement près de 4 milliards de dollars par an pour la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Il soutient par ailleurs des programmes gérés par des experts et des responsables locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin.

L’ONUSIDA enjoint aux donateurs de financer intégralement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme lors de sa sixième conférence de reconstitution des ressources qui aura lieu en France en octobre 2019. Cela permettra aux pays, à la société civile et aux partenaires de mettre en œuvre une riposte au VIH étayée par des données probantes, centrée sur les individus et reposant sur les droits humains.

ONUSIDA

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L’ONUSIDA et le PNUD enjoignent à 48* pays et territoires d’éliminer toutes les restrictions de déplacement liées au VIH

27 juin 2019

De nouvelles données indiquent qu’en 2019, environ 48* pays et territoires appliquent encore des restrictions, incluant le dépistage obligatoire du VIH et sa divulgation, comme conditions aux visas d’entrée, de séjour, de travail et/ou d’études

GENÈVE, le 27 juin 2019—L’ONUDISA et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) enjoignent aux pays de tenir les promesses faites dans la Déclaration politique des Nations Unies 2016 sur la fin du sida, à savoir d’éliminer toutes les formes de restrictions de déplacement liées au VIH. Les restrictions de déplacements fondées sur le statut sérologique réel ou perçu sont discriminatoires, empêchent les personnes d’accéder aux services de lutte contre le VIH et propagent la stigmatisation et la discrimination. Depuis 2015, quatre pays ont pris des mesures pour lever leurs restrictions de déplacement liées aux VIH : le Bélarus, la Lituanie, la Corée et l’Ouzbékistan.

« Les restrictions de déplacement fondées sur le statut sérologique violent les droits humains et entravent les objectifs de santé publique dans la lutte contre la transmission du VIH », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. « L’ONUSIDA enjoint à tous les pays qui appliquent encore des restrictions de déplacement liées au VIH de les lever. »

« Les restrictions de déplacement liées au VIH entretiennent l’exclusion et l’intolérance en encourageant l’idée fausse et dangereuse que les personnes en déplacement propagent la maladie », a déclaré Mandeep Dhaliwal, Directrice du groupe VIH, santé et développement du PNUD. « Les conclusions du Supplément de la Commission mondiale sur le VIH et le droit de 2018 sont très claires : ces politiques sont contreproductives et entravent la riposte au sida. »

Sur les 48 pays et territoires qui appliquent encore des restrictions, au moins 30 imposent toujours l’interdiction d’entrée ou de séjour et résidence en fonction du statut sérologique et 19 déportent les non nationaux au motif de leur statut sérologique. D’autres pays et territoires imposent un dépistage du VIH ou un diagnostic comme condition à un visa d’études, de travail ou d’entrée. La majorité des pays appliquant encore des restrictions de déplacement se situent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais de nombreux pays en Asie-Pacifique, en Europe de l’Est et en Asie centrale imposent aussi des restrictions.

« Les restrictions de déplacement liées au VIH violent les droits humains et encouragent la stigmatisation et la discrimination. Elles ne réduisent pas la transmission du VIH et se fondent sur des notions morales relatives aux personnes vivant avec le VIH et aux populations clés. Il est totalement incompréhensible que des restrictions d’entrée et de résidence liées au VIH soient encore appliquées », a déclaré Rico Gustav, Directeur exécutif du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH.

Réuni cette semaine à Genève en Suisse pour sa 41e session, le Conseil des droits de l’homme a toujours attiré l’attention de la communauté internationale et sensibilisé à l’importance de la promotion des droits humains dans la riposte au VIH, sa dernière déclaration étant actée dans sa résolution du 5 juillet 2018 sur les droits humains dans le contexte du VIH.

« Les politiques imposant le dépistage obligatoire du VIH pour restreindre le déplacement ne reposent sur aucune preuve scientifique, entravent la jouissance des droits humains et perpétuent la discrimination et la stigmatisation », a déclaré Dainius Pūras, Rapporteur spécial sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible. « Elles constituent un obstacle direct à l’accès aux soins de santé, et sont donc inefficaces sur la santé publique. J’enjoins aux États d’abolir les politiques discriminatoires qui exigent un dépistage obligatoire et imposent des restrictions de déplacement liées au statut sérologique. »

Les nouvelles données compilées par l’ONUSIDA incluent pour la première fois une analyse des types de restrictions de déplacement imposées par certains pays et territoires ainsi que des cas dans lesquels les personnes sont forcées de subir un test pour renouveler leur permis de résidence. Ces données ont été validées par les États membres via leur mission permanente aux Nations Unies.

L’ONUSIDA et le PNUD, en qualité de coordonnateurs de la Commission programmatique mixte Droits de l’homme, stigmatisation et discrimination, poursuivent leur collaboration avec les partenaires, les gouvernements et les organisations de la société civile pour modifier toutes les lois restreignant le déplacement en fonction du statut sérologique, dans le cadre du Partenariat mondial pour l’élimination de toutes les formes de stigmatisation et de discrimination liées au VIH. Ce partenariat entre les États membres des Nations Unies, les organes des Nations Unies, la société civile et les secteurs privés et universitaires crée une synergie des efforts dans les pays pour mettre en œuvre et déployer les programmes et améliorer le partage des responsabilités et le devoir de reddition des comptes afin de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH.

*Les 48 pays et territoires appliquant toujours une forme de restriction de déplacement liée au VIH sont : Angola, Aruba, Australie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Belize, Bosnie-Herzégovine, Brunéi Darussalam, Îles Caïmanes, Îles Cook, Cuba, République Dominicaine, Égypte, Indonésie, Iraq, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Kirghizistan, Liban, Malaisie, Maldives, Îles Marshall, Maurice, Nouvelle-Zélande Oman, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Qatar, Fédération de Russie, Saint-Kitts-et-Nevis, Samoa, Arabie Saoudite, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Singapour, Îles Salomon, Soudan, République arabe syrienne, Tonga, Tunisie, Turkménistan, Îles Turques et Caïques, Tuvalu, Ukraine, Émirats arabes unis et Yémen.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Stimuler les ambitions mondiales de mettre fin à l’épidémie de sida après une décennie de progrès

03 juin 2019

NEW YORK/GENÈVE, le 3 juin 2019 — Le Secrétaire général des Nations Unies a présenté un nouveau rapport, Stimuler les ambitions mondiales de mettre fin à l’épidémie de sida après une décennie de progrès, aux États membres des Nations Unies à l’occasion de la soixante-treizième session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Les États membres se sont réunis aux Nations Unies à New York, aux États-Unis, afin de passer en revue les progrès et de faire part de leurs propres avancées et difficultés.

« Un monde sans sida semblait presque inimaginable lorsque l’Assemblée générale a tenu sa première session extraordinaire sur l’épidémie il y a 18 ans », rappelle dans ce rapport António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies. « Depuis lors, la détermination de la communauté internationale à vaincre l’une des plus grandes crises sanitaires de l’histoire a permis de réaliser des progrès remarquables… Et… a poussé la communauté internationale à s’engager, dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, à mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à cette date. »

Le rapport du Secrétaire général montre que les résultats autrefois considérés comme hors de portée dans les pays à faible revenu ont été obtenus, après une décennie de progrès dans la lutte contre le VIH. Entre 2008 et 2017, le nombre de décès liés au sida a diminué de 43 %, celui des nouvelles infections au VIH chez les enfants a chuté de 45 % et celui des nouvelles infections au VIH chez les adultes a diminué de 19 % à travers le monde. Le nombre de personnes vivant avec le VIH sous traitement a également augmenté. Il a été multiplié par 5,5, ce qui représente 21,7 millions de personnes sur les 36,9 millions vivant avec le VIH en 2017.

« Les progrès considérables dans la lutte contre le VIH réalisés ces dernières décennies sous la direction de l’ONUSIDA constituent l’un des meilleurs exemples de multilatéralisme en action », a affirmé María Fernanda Espinosa, Présidente de l’Assemblée générale des Nations Unies. « Ces avancées témoignent clairement des objectifs que nous sommes capables d'atteindre lorsque nous collaborons pour soutenir une cause commune. »

Le rapport indique que les progrès les plus notables ont été réalisés en Afrique de l’Est et en Afrique australe, où le taux de mortalité associée au sida a connu une baisse de 53 % et où le nombre de nouvelles infections au VIH chez les adultes et les enfants a diminué de 36 %. Cette épidémie qui tuait autrefois plus d’un million de personnes chaque année dans ces régions, y fait aujourd’hui moins de 400 000 victimes par an.

Dans d’autres régions du monde, notamment en Amérique latine, dans les Caraïbes, en Asie-Pacifique, en Europe occidentale, en Europe centrale et en Amérique du Nord, l’expansion des services de dépistage et de traitement du VIH a permis de réduire de manière considérable le nombre de décès liés au sida au cours de la dernière décennie. Dans la plupart de ces régions, le nombre de nouvelles infections au VIH a également enregistré une diminution.

Toutefois, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale font sensiblement figure d’exception. En effet, le nombre annuel de nouvelles infections au VIH y a augmenté de 30 % depuis 2010, portant à environ 960 000 le nombre de personnes nouvellement infectées au cours de cette période. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les décès dus à des maladies liées au sida ont augmenté de 11 % et on estime à 140 000 le nombre de personnes nouvellement infectées pendant cette même période.

Le rapport souligne que les services ciblant les populations les plus exposées de ces régions sont extrêmement limités. De plus, les punitions sévères encourues en cas de relations sexuelles entre personnes de même sexe, de consommation de drogues et de commerce du sexe, freinent considérablement les rares services disponibles.

En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, le manque de financement national, la faiblesse des systèmes de santé, les frais formels et informels pour accéder aux soins de santé, les situations humanitaires et la forte stigmatisation et discrimination ont sapé les efforts visant à développer le dépistage et le traitement du VIH.

Il reste de nombreux défis à relever, notamment celui de la stigmatisation et de la discrimination auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH, et celui des normes de genre préjudiciables. Dans de nombreux pays, des lois et politiques empêchent les jeunes, les femmes, les groupes à haut risque (les homosexuels et les autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les travailleurs du sexe, les transgenres, les consommateurs de drogues injectables, les détenus et autres personnes incarcérées), les peuples autochtones, les migrants et les réfugiés d’accéder aux services de santé et de lutte contre le VIH.

À l’échelle mondiale, le financement des initiatives de lutte contre le VIH stagne depuis ces cinq dernières années dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, les investissements nationaux et les fonds versés par les donateurs s’élevaient en 2017 à 20,6 milliards de dollars, soit environ 80 % de l’objectif fixé pour 2020.

« Comme le démontre très clairement le rapport du Secrétaire général, pour préserver nos acquis et affronter les difficultés qui pavent le chemin de notre engagement à mettre fin au sida d’ici 2030, nous devons raffermir notre résolution, consolider nos partenariats et ne pas céder à l’autosatisfaction », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe par intérim de l’ONUSIDA. « Commençons par reconstituer les ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui permettra, avec l'aide de nombreux partenaires, dont l’ONUSIDA, de continuer à apporter aux personnes et aux communautés qui en ont le plus besoin, un soutien éclairé par des données probantes, centré sur les individus et basé sur les droits humains. »

Le rapport souligne l’opportunité capitale que représente l’élan croissant en faveur de la couverture sanitaire universelle, dont l’un des principes fondamentaux consiste à ne laisser personne de côté. Il a été démontré que la collaboration entre les systèmes de santé et les groupes communautaires atténuait la stigmatisation et la discrimination et qu’elle facilitait l'accès aux services des personnes qui en ont le plus besoin. Parmi ses recommandations clés, le rapport souligne l'importance de consolider le rôle primordial que jouent les groupes communautaires dans la lutte contre le sida.

Dans son rapport, le Secrétaire général des Nations Unies invite instamment les États membres à adopter les recommandations énoncées ci-dessous pour stimuler la volonté politique, intensifier les mesures et donner l’élan nécessaire pour atteindre les objectifs de 2020. Les recommandations adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida sont les suivantes : a) redynamiser la prévention primaire du VIH ; b) diversifier les méthodes de dépistage du VIH et différencier la prestation des soins de santé pour atteindre la cible 90-90-90 ; c) mettre en place un environnement juridique et politique favorable afin d’atteindre les populations marginalisées et vulnérables ; d) mobiliser des ressources additionnelles et les affecter là où elles sont le plus nécessaires ; e) soutenir les populations afin qu’elles puissent jouer leur rôle essentiel ; et f) intégrer un programme global de lutte contre le VIH dans la couverture sanitaire universell

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Rapport

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L’ONUSIDA lance Health Innovation Exchange pour faire le lien entre les innovations dans la santé et les besoins et investissements dans les pays

21 mai 2019

 

GENÈVE, 21 mai 2019 — L’ONUSIDA et ses partenaires ont lancé une nouvelle initiative afin d’exploiter le potentiel des innovations pour améliorer la santé de tous. Health Innovation Exchange va mettre en relation les innovateurs avec les investisseurs et les innovations avec les responsables de la mise en œuvre des programmes. Présentée en marge de l’Assemblée mondiale de la Santé à Genève, en Suisse, l’initiative vise à soutenir les efforts internationaux pour atteindre les Objectifs de développement durable.

« Health Innovation Exchange permet de connecter les solutions aux problèmes rencontrés par les systèmes de santé », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive de l’ONUSIDA par intérim. « Il s’agit de travailler dans l’esprit de partenariat de l’Objectif de développement durable n° 17 et de réaliser des innovations et des investissements qui bénéficient à tous ».

Pour marquer le lancement de Health Innovation Exchange, trois jours de manifestations organisés du 21 au 23 mai au Palais des Nations à Genève permettront de présenter 24 innovations autour du VIH, de la tuberculose et des systèmes de santé. Parmi ces innovations figurent des technologies de dépistage rapide des maladies, des jeux et des quiz sur l’éducation à la santé sexuelle et des solutions durables pour la fourniture de soins de santé primaires et l’assistance dans ce domaine.

« Il est urgent pour nous d’accélérer le rythme de diffusion des innovations technologiques afin d’améliorer la santé humaine dans le monde », a déclaré David Wallerstein, Vice-président exécutif et Responsable de recherche de Tencent, entreprise de technologie et de culture basée sur Internet. « Des percées importantes ont lieu à un rythme rapide dans les nouvelles technologies. Health Innovation Exchange va jouer un rôle critique dans la création de passerelles entre les technologies et les entrepreneurs les plus novateurs d’une part et les besoins les plus importants dans le monde d’autre part ».

Cet événement est une occasion de mettre en relation les développeurs et les innovateurs avec les responsables de mise en œuvre et les investisseurs actifs dans le domaine de la santé. Les responsables politiques, les experts de la santé, les partenaires non gouvernementaux et les représentants du secteur privé auront la possibilité d’échanger sur les principaux avantages des idées et des produits avec leurs créateurs.

Au cours des mois à venir, afin de répondre aux demandes des pays, l’ONUSIDA animera des échanges sur les innovations au niveau national dans les pays clés. Ces échanges permettront de définir les principaux problèmes et domaines du secteur de la santé dans lesquels l’innovation et la technologie pourraient transformer l’accès aux soins.

Toutes les innovations sont visibles sur le portail en ligne Health Innovation Exchange.

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Présentation d’une loi type sur les drogues pour l’Afrique de l’Ouest aux ministres de la Santé en marge de la 72ème session de l’Assemblée mondiale de la Santé

22 mai 2019

GENÈVE, 22 mai 2019 – La Commission Ouest-Africaine sur les Drogues, l’ONUSIDA et la Commission globale sur la politique des drogues ont présenté aujourd’hui la Loi type sur les drogues pour l’Afrique de l’Ouest aux ministres de la santé de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

En Afrique occidentale, les lois sur les drogues n’ont pas l’effet escompté et ni la consommation ni le trafic de drogues n’ont été efficacement réduits. La stabilité de la région est menacée par l’ampleur considérable qu’a pris le trafic de drogues en Afrique occidentale. Selon les données de 2014 de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la consommation de cannabis en Afrique occidentale est beaucoup plus élevée qu’au niveau mondial – 12,4 % des personnes de la région avaient consommé du cannabis en 2014, contre 3,9 % seulement de la population mondiale – le recours à l’utilisation problématique de drogues sur ordonnances et de drogues synthétiques est en augmentation. La croissance de la population carcérale, imputable à des détentions dans l’attente de procès et à des délits liés aux drogues, a entraîné une grave surpopulation des prisons dans la plupart des pays.

« Les personnes qui consomment des drogues ont plus besoin d’aide et de soins que d’une punition. Les stigmatiser et les enfermer en nombre toujours croissant ne fait qu’aggraver les problèmes de santé et exerce des pressions considérables sur des systèmes de justice pénale déjà sollicités au maximum » a déclaré M. Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria et Président de la Commission Ouest-Africaine sur les Drogues. « Notre région a mis des années avant d’adopter des politiques de lutte contre le VIH fondées sur des données concrètes, et nous connaissons désormais chaque année des progrès vitaux. Nous considérons que la politique des drogues requiert la même stratégie que la riposte au VIH – une approche pragmatique, basée sur la santé et centrée sur les personnes ».

La loi type sur les drogues fournit des modèles concrets susceptibles d’être adaptés par les pays pour réformer leurs lois sur les drogues – des dispositions légales et leur lien avec les obligations juridiques internationales – ainsi que des explications utiles qui présentent différentes options et raisons de choisir la solution juridique proposée. La loi type sur les drogues offre un moyen mesuré pour décriminaliser la consommation de drogues et la possession pour usage personnel en introduisant des seuils, ce qui permet aux personnes qui consomment des drogues d’avoir accès à des services de santé et à demander de l’aide. La loi type sur les drogues admet qu’il convient de supprimer les obstacles afin de permettre à des millions d’individus ayant besoin de services de santé, notamment les personnes vivant avec un cancer ou le VIH, d’avoir accès au traitement et à la prise en charge qui leurs sont nécessaires.

« Les pays doivent adopter une approche du VIH et de la consommation de drogues fondée sur les droits humains, et s’assurer que la santé et le bien-être des personnes soient la priorité absolue » a déclaré Mme Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA, lors de la présentation du rapport aux ministres de la Santé en marge de la soixante-douzième session de l’Assemblée mondiale de la Santé qui s’est tenue à Genève, Suisse. « Nous savons que la réduction des risques est efficace et que la dépénalisation l’est aussi – les pays ne peuvent donc pas continuer d’ignorer les preuves et doivent prendre des mesures de toute urgence ».

La stigmatisation et la discrimination généralisées, la violence et la mauvaise santé dont souffrent les personnes qui consomment des drogues injectables sont aggravées par des taux élevés d’infections à VIH. Alors que l’incidence de l’infection à VIH a diminué de 25 % au niveau mondial entre 2010 et 2017, le nombre de nouvelles infections parmi les consommateurs de drogues injectables continue d’augmenter. Sur les 10,6 millions de personnes qui consommaient des drogues injectables à travers le monde en 2016, plus de la moitié vivait avec une hépatite C et une sur huit vivait avec le VIH.

L’expérience internationale a montré qu’il est possible de mobiliser la volonté politique pour réaliser ces vastes amendements des lois sur les drogues afin de lutter contre la propagation des maladies infectieuses et leur poids sur le développement. MRuth Dreifuss, ancienne Présidente de la Confédération helvétique et Présidente de la Commission globale sur la politique des drogues, a déclaré : « Nous sommes à un moment décisif où les gouvernements peuvent  inverser le cours des choses et lutter contre les épidémies de santé en fournissant le bon ensemble  d’outils de prévention, de traitement et de réduction des risques, ou à l’inverse, ne pas y parvenir s’ils maintiennent le statu quo du prohibitionnisme ».

 

Commission globale sur la politique des drogues

La Commission globale sur la politique vise à ouvrir, au niveau international, un débat éclairé et scientifique sur des moyens humains et efficaces de réduire les préjudices causés par les drogues et les politiques de contrôle des drogues aux personnes et aux sociétés.

 

Commission Ouest-Africaine sur les Drogues

Créée par M. Kofi Annan, la Commission Ouest-Africaine sur les drogues (WACD) se compose d’un groupe d’éminents Africains de l’Ouest venant des sphères de la politique, de la société civile, de la santé, de la sécurité et du système judiciaire. Présidée par l’ancien Président du Nigéria, M. Olusegun Obasanjo, la Commission est un organe indépendant qui peut donc s’exprimer en toute franchise et impartialité.

 

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tél. +41 79 124 1523
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Loi type sur les drogues pour l’Afrique de l’Ouest

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L’ONUSIDA et la Fondation LGBT lancent une étude inédite sur le bonheur, le sexe et la qualité de vie chez les personnes LGBTI

14 mai 2019

Une nouvelle étude mondiale vise à combler les lacunes en matière de données relatives au bien-être mental des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI), dans le but de créer de meilleures conditions et d’améliorer leur santé.

GENÈVE, 14 mai 2019 — L’ONUSIDA et la Fondation LGBT ont lancé une enquête en ligne visant à évaluer le bonheur, l’épanouissement sexuel et la qualité de vie des personnes LGBTI. Cette enquête, la première du genre, s’inscrit dans le cadre d’une campagne qui a pour but de collecter davantage d’informations et de renseignements sur les problèmes rencontrés par les personnes LGBTI. Les données ainsi recueillies permettront de faire entendre les préoccupations et de plaider pour une amélioration des conditions et du traitement des personnes LGBTI, notamment en leur assurant l’accès à des services sociaux et de santé inclusifs.

« De nombreuses personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) sont confrontées à la stigmatisation et à la discrimination au quotidien dans l’éducation, au travail, dans les établissements de santé et dans les services sociaux. Nous voulons comprendre de quelle manière cette situation influe sur leur bien-être, notamment mental, mais aussi leurs réactions et leurs moyens de résilience », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe par intérim de l’ONUSIDA. « En examinant en profondeur comment les variables économiques, socioécologiques, homophobes et autres influent sur la vie des personnes LGBTI, nous pourrons plaider avec plus de force pour un changement intelligent afin d’améliorer leur vie ».

Les personnes LGBTI doivent lutter contre la stigmatisation et la discrimination et sont souvent confrontées à un manque d’opportunités économiques et d’accès aux prestations sociales et de santé. Elles sont aussi exposées à un risque bien plus élevé d’infection à VIH. Les estimations montrent que le risque de contracter le VIH est 27 fois plus élevé chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et 13 fois plus élevé chez les personnes transgenres ; pourtant, des études montrent aussi que beaucoup d’hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et de personnes transgenres évitent de s’adresser aux services de santé par crainte de la stigmatisation et de la discrimination.

Bien qu’il existe des études qui évaluent le bien-être des personnes LGBTI en mesurant les niveaux de violence, le statut juridique et la santé (souvent au moyen du risque de VIH et de séropositivité au VIH), peu d’entre elles se penchent sur le bien-être mental des personnes LGBTI, qui est essentiel pour garantir leur accès général à la santé et aux opportunités économiques.

Les données font aussi défaut en ce qui concerne les personnes LGBTI en Afrique, en Asie et en Amérique latine, que l’enquête en question espère toucher. Disponible dans plus de 17 langues, l’enquête a été diffusée par l’intermédiaire des réseaux sociaux auprès de plus de 25 millions de personnes dans le monde entier, et se poursuivra jusqu’à fin juillet 2019.

« Nous voulons faire des progrès en matière de bien-être des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI). Nous voulons agir maintenant et cette enquête va y contribuer. C’est une grande initiative, dans laquelle les personnes LGBTI pourront s’exprimer en toute confidentialité et permettront de créer une base de connaissances pour leur donner des moyens, défendre leur cause et sensibiliser le grand public, dans le but ultime d’éliminer la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes LGBTI. Ce sera d’une grande aide pour la communauté », a déclaré Sean Howell, Directeur général de la Fondation LGBT.

L’enquête a été élaborée en collaboration avec l’Université d’Aix-Marseille et l’Université du Minnesota, et elle a été conçue en collaboration avec des représentants de la communauté LGBTI, y compris des personnes vivant avec le VIH. Afin de garantir le plus haut niveau de confidentialité et de protection des données personnelles, l’enquête est conforme au règlement général sur la protection des données (RGPD européen).

En vue de garantir et de préserver l’anonymat, l’accès est ouvert au moyen d’un lien web sécurisé, qui établit une liaison cryptée entre un serveur web et un navigateur. Le protocole de recherche pour cette enquête a été approuvé par le Comité d’éthique de l’Université d’Aix-Marseille et par la Commission d’éthique de l’Organisation mondiale de la Santé.

L’enquête est ouverte à la participation jusqu’au 31 juillet 2019 et il faut compter environ 12 minutes pour y répondre.

Pour participer à cette étude inédite, cliquer sur le lien suivant : https://www.research.net/r/LGBTHappinessResearch.

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L’ONUSIDA présente un nouveau plan visant à créer un environnement sain, équitable et favorable pour le personnel de l’ONUSIDA

01 avril 2019

 

GENÈVE, 1er avril 2019 — L’ONUSIDA a présenté un nouveau plan d’action aux membres de son Conseil de Coordination du Programme (CCP), réuni en session spéciale le 28 mars 2019. Ce plan d’action définit une série de domaines prioritaires sur lesquels l’ONUSIDA va travailler afin de créer une culture organisationnelle positive et d’accroître la sensibilisation des cadres et du personnel vis-à-vis de leurs responsabilités, de leurs droits et de leurs devoirs.

« Nous sommes en train de transformer un moment difficile en un moment d’opportunité », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Notre plan d’action a pour but de changer les choses et il va nous aider à créer un environnement de travail inclusif exemplaire sur lequel tout le monde à l’ONUSIDA s’engage. Cela nous permettra ensuite d’être plus efficaces dans notre travail pour en finir avec l’épidémie de sida ».

Il a répété que les ressources humaines de l’ONUSIDA représentaient son plus grand atout, et souligné que l’équipe de direction s’engageait en faveur du changement, de la responsabilisation et de la transparence. Il a ajouté que le plan avait été conçu en mettant le personnel au cœur de l’action et que ce dernier avait joué un rôle capital en contribuant au plan d’action et à son élaboration.

Lors de cette réunion, le CCP a pu entendre Laurie Newell, Présidente du groupe de travail du CCP visant à renforcer son rôle de suivi et d’évaluation de la politique de tolérance zéro en matière de harcèlement, y compris sexuel, d’intimidations et d’abus de pouvoir au sein de l’ONUSIDA. Mme Newell a expliqué que le groupe de travail allait soutenir l’ONUSIDA pour qu’il devienne une organisation exemplaire au sein du système des Nations Unies en termes de tolérance zéro sur le harcèlement et d’engagement en faveur de la dignité et du respect au travail. Le groupe de travail a particulièrement apprécié l’implication des membres du personnel dans l’élaboration du plan d’action en tant que modèle pour le système des Nations Unies.

Les membres du CCP ont fait part de leur soutien en faveur du plan d’action et encouragé l’ONUSIDA à poursuivre sa mise en œuvre et son amélioration. Ils ont exprimé leur souhait de voir le plan d’action devenir un précurseur au sein du système des Nations Unies dans la lutte contre le harcèlement sur le lieu de travail. Ils ont également renouvelé leur soutien au groupe de travail du CCP et déclaré qu’ils attendaient avec impatience ses recommandations prévues pour la réunion du CCP au mois de juin.

Le CCP a également entendu Youri Ambrazevich, Représentant permanent du Bélarus au Bureau des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève et Président du Comité de recherche pour la sélection du prochain Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Il a demandé l’aide du CCP pour le Comité de recherche afin de veiller à ce que le processus reste équitable et confidentiel pour tous les candidats et sollicité le soutien du CCP pour proposer un groupe aussi élargi que possible de candidats hautement qualifiés. Le CCP a confirmé sa confiance envers le Comité de recherche et attend les débats qui auront lieu lors de sa 44e réunion en juin 2019 concernant la liste proposée des candidats présélectionnés.

Les membres du CCP et les représentants des États membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la session spéciale du CCP, qui était présidée par Li Mingzhu, membre de la Commission pour la santé nationale en Chine, aux côtés des États-Unis d’Amérique qui assuraient la vice-présidence et du Bélarus en tant que rapporteur.

Le rapport du Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Conseil et les décisions de Conseil peuvent être consultés ici.

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