Male circumcision

Nous sommes en retard par rapport au nombre de circoncisions masculines médicales volontaires fixé pour 2020

01 février 2021

La circoncision masculine médicale volontaire offre une protection partielle durable contre la transmission du VIH de la femme à l’homme et réduit de 60 % environ la vulnérabilité des hommes hétérosexuels face à une infection au VIH.

Dans les environnements touchés par des épidémies généralisées, cette procédure peut aussi servir de point d’accès pour fournir des offres de santé plus larges aux adolescents de plus de 15 ans et aux hommes afin d’améliorer leur santé. Combinée à une bonne couverture du traitement et à la suppression de la charge virale, la circoncision masculine médicale volontaire s’est révélée particulièrement efficace.

Toutefois, le nombre de circoncisions pratiquées dans les 15 pays prioritaires reste relativement stable depuis 2017 et en deçà des niveaux nécessaires pour atteindre l’objectif 2020 fixé à 25 millions de circoncisions supplémentaires depuis début 2016.

Nombre d’hommes ayant eu une circoncision médicale volontaire dans les 15 pays prioritaires, 2016-2019

Notre action

Prévention du VIH

4,1 millions de circoncisions masculines médicales volontaires réalisées en 2018

21 octobre 2019

La circoncision masculine médicale volontaire (CMMV), autrement dit l’ablation totale ou partielle du prépuce par un professionnel de santé, réduit de 60 % environ la vulnérabilité des hommes hétérosexuels face à une infection au VIH. Et son effet dure toute la vie. La CMMV est ainsi une première étape pour fournir aux hommes et aux garçons une offre de santé plus large afin d’améliorer leur santé, mais aussi, indirectement, celles des femmes et des filles.

La CMMV peut avoir un impact considérable sur les épidémies de VIH dans les situations présentant une prévalence élevée. Les services autour de la CMMV incluent différentes mesures de prévention, dont l’éducation à des rapports sexuels à moindre risque et à l'usage de préservatifs, la distribution de ces derniers, le dépistage du VIH et la gestion des infections sexuellement transmissibles.

Depuis début 2016, 11 millions de CMMV environ ont été réalisés dans 15 pays prioritaires d’Afrique orientale et australe. Rien que pour 2018, 4,1 millions environ d’hommes de tout âge se sont fait volontairement circoncire, une légère hausse par rapport aux 4 millions d’interventions en 2017.

Il s’agit d’une nouvelle étape pour atteindre l’objectif de 25 millions de circoncisions supplémentaires entre 2016 et 2020 dans le cadre de la prévention du VIH. Cependant, à la fin 2018, alors que l’objectif intermédiaire était de 15 millions de circoncisions, le monde accusait un retard de 4 millions d’interventions.

La circoncision masculine médicale volontaire progresse au Malawi

29 mai 2019

La circoncision masculine médicale volontaire (CMMV) reste la seule intervention unique permettant de réduire le risque d’infection à VIH. Ce procédé offre une protection partielle tout au long de la vie contre la transmission du VIH de la femme à l’homme et devrait être employé dans le cadre de services plus larges de santé sexuelle et reproductive pour les garçons et les hommes.

Élargir le recours à la CMMV en combinaison avec la promotion du préservatif, la prophylaxie pré-exposition, le dépistage du VIH et un lancement rapide du traitement antirétroviral peut avoir un impact majeur sur l’épidémie de VIH dans les situations de forte prévalence. Au Malawi, plus de 165 000 circoncisions ont été pratiquées en 2017, soit plus du double du chiffre de 2014, et contre seulement 589 en 2008.

En 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies avait fixé un objectif de 25 millions d’hommes supplémentaires bénéficiant d’une circoncision volontaire dans les pays à forte incidence d’ici à 2020, ou 5 millions d’hommes par an.

Le PEPFAR annonce la poursuite des progrès contre le VIH

06 décembre 2017

De nouveaux résultats obtenus dans le cadre du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), annoncés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2017, montrent de solides avancées dans l’élargissement de la prévention et du traitement du VIH.

L’ONUSIDA a récemment indiqué que près de 21 millions de personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral, soit plus de la moitié des 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH qui suivent désormais un traitement qui leur sauve la vie. Les dernières données du PEPFAR montrent que ce dernier a aidé plus de 13,3 millions de ces hommes, femmes et enfants.

Les nouvelles données du PEPFAR indiquent également des baisses significatives du nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Dans les 63 districts de 10 pays africains qui appliquent le partenariat public-privé innovant du PEPFAR baptisé DREAMS (Determined, Resilient, Empowered, AIDS-free, Mentored and Safe – détermination, résilience, autonomisation, sans sida, mentorat et sécurité), la majorité (65 %) des communautés ou quartiers les plus touchés par le VIH montrent une baisse supérieure à 25 % des nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. ‎Autre aspect important, les nouvelles infections à VIH ont baissé dans presque tous les districts du programme DREAMS.

Fin septembre 2017, le PEPFAR avait fait bénéficier plus de 15,2 millions de garçons et d’hommes d’une circoncision masculine médicale volontaire. Ce résultat a été atteint dans le contexte de la plus forte hausse annuelle du nombre de nouvelles circoncisions masculines médicales volontaires (3,4 millions) depuis le lancement du PEPFAR.

Le PEPFAR a aidé plus de 6,4 millions d’orphelins et d’autres enfants vulnérables et leurs tuteurs touchés par le VIH, et a contribué à éviter l’infection à VIH chez 2,2 millions de bébés nés de mères vivant avec le VIH.

Ces nouvelles données s’ajoutent aux résultats de l’action du PEPFAR publiés l’an dernier, qui montrent que cinq pays d’Afrique sont en passe de prendre le contrôle de leur épidémie de VIH. Elles mettent aussi en lumière les avancées fondamentales qui ont été accomplies dans le cadre de la Stratégie du PEPFAR pour l’accélération du contrôle de l’épidémie de VIH/sida (2017-2020), lancée par le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2017.

Déclarations

« Nous sommes arrivés à une étape sans précédent de la riposte mondiale au sida. Nos derniers résultats montrent clairement l’impact remarquable du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, qui a permis d’accélérer les efforts de prévention et de traitement du VIH. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

Partenaire

PEPFAR

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Protéger la santé des hommes et des garçons au Swaziland

21 octobre 2016

Le Centre pour les Services de Prévention du VIH/sida (CHAPS) dirige un consortium qui soutient le Ministère de la Santé du Swaziland dans la mise en œuvre du plan stratégique national de circoncision masculine médicale volontaire, dans le cadre des efforts du pays pour protéger les hommes et les garçons du VIH.

Le travail du centre démontre comment les programmes de circoncision masculine médicale volontaire peuvent représenter un important point de départ pour des programmes de santé plus vastes à destination des hommes et des garçons, en contribuant à veiller à ce qu'ils soient atteints par un large spectre de messages de santé vitaux.

Le Swaziland est particulièrement touché par l'épidémie de sida. En 2015, plus d'un quart des 15-49 ans vivaient avec le VIH. Dans le cadre des efforts pour la réduction des nouvelles infections à VIH, le Swaziland a élaboré un plan dont il espère qu'il permettra de protéger les jeunes hommes et les garçons contre le VIH.

Le Swaziland estime que son plan stratégique et opérationnel de circoncision masculine pour la prévention du VIH 2014–2018 va permettre d'éviter 31 000 nouvelles infections à VIH d'ici 2028, soit une économie d'environ 370 millions de dollars d'ici 2035. 

Des études ont montré que la circoncision masculine médicale était efficace à environ 60 % dans la prévention de la transmission sexuelle du VIH de la femme à l'homme. Le Swaziland adopte une approche nouvelle et innovante pour impliquer les hommes et les garçons dans les efforts de prévention du VIH et les encourager à recourir à l'offre de circoncision masculine médicale volontaire afin de les aider à se protéger de l'infection à VIH.

Les camps de trois jours Lihawu

En avril 2016, le CHAPS et Kwakha Indvodza, un projet de mentorat masculin au Swaziland, ont piloté une nouvelle initiative pour encourager les jeunes hommes et les adolescents à devenir des adultes respectueux et responsables. Cette initiative, baptisée Lihawu (« bouclier »), est un camp de trois jours où 25 à 30 adolescents et jeunes hommes âgés de 15 à 29 ans sont orientés, encadrés et encouragés à avoir des discussions ouvertes et franches sur le thème de la sexualité, du sexe et de la santé sexuelle, des relations, de l'égalité des sexes et du respect.

Ces camps trouvent leurs racines dans le rite bantou de la tradition du passage et défendent l'héritage culturel des Swazi de l'ubuntu. Ils se servent du traditionnel « lisango » swazi, l'espace de rencontre des hommes, où ces derniers participent à des défis, des jeux et des fixations d'objectifs, tout en parlant ouvertement des valeurs des pratiques traditionnelles et modernes.

Ces camps offrent également l'opportunité aux hommes et aux garçons de parler du VIH et les participants se voient proposer des conseils et un dépistage volontaire du VIH. La circoncision masculine médicale volontaire est également proposée aux participants s'ils souhaitent s'engager dans la procédure pour se protéger de l'infection à VIH.

À ce jour, plus de 350 adolescents et jeunes hommes ont participé aux camps Lihawu, dont bon nombre ont profité de l'occasion pour faire un test de dépistage. Ceux qui sont diagnostiqués séropositifs au VIH sont directement orientés vers des programmes de traitement et de soins dans le cadre des services du camp. Les camps Lihawu ont également constaté un essor de la circoncision masculine médicale volontaire, avec près de la moitié des participants qui ont opté pour cette procédure.

Sauver des vies grâce au football

Le CHAPS dirige également un programme couronné de succès autour du football, qui a pour but de diffuser des informations sur la prévention du VIH dans l'espoir d'accroître le recours à la circoncision masculine médicale volontaire au Swaziland. Grâce à l'appui du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, le recours à cette procédure chez les 15-29 ans est passé de 2 770 en 2015 à 4 490 en 2016.

Le centre a également désigné un héros local, le joueur de football international Dennis Yuki Masina, comme ambassadeur de la circoncision masculine médicale volontaire.

Donner des moyens aux agents de santé

Le CHAPS a également conceptualisé et déployé un programme de formation unique pour les agents de santé de proximité. Ce programme s'appuie sur les meilleures pratiques et les outils issus de plusieurs secteurs pour donner aux travailleurs de proximité les moyens de devenir des sources de confiance pour les informations sanitaires au sein de la communauté, en particulier sur la prévention, le traitement, les soins et l'appui en matière de VIH et de tuberculose. Les agents de santé sont dotés de plusieurs approches pour intéresser les gens, en particulier les hommes plus âgés, et les mettre en relation avec des services de santé essentiels, notamment la circoncision masculine médicale volontaire pour la prévention du VIH.

Hands up for #HIVprevention — World AIDS Day campaign

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