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L’ONUSIDA salue la décision de la Nouvelle-Zélande de lever les restrictions de déplacement pour les personnes vivant avec le VIH

25 octobre 2021

GENÈVE, le 25 octobre 2021 - L’ONUSIDA salue la décision néo-zélandaise de supprimer toutes les restrictions de déplacement imposées aux personnes vivant avec le VIH. La décision prise récemment par Immigration New Zealand de rayer le VIH de la liste des pathologies jugées susceptibles d’engendrer des coûts ou des recours considérables aux services de santé néo-zélandais signifie que l’interdiction générale faite aux personnes vivant avec le VIH d’obtenir un permis de séjour est officiellement levée. 

« Je félicite la Nouvelle-Zélande pour cette étape importante et j’espère qu’elle encouragera d’autres pays à lever toutes les restrictions de déplacement et autres politiques discriminatoires à l’encontre des personnes vivant avec le VIH », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA.

Les réglementations, les lois et les pratiques qui entravent les mouvements des personnes vivant avec le VIH sont discriminatoires et limitent fréquemment leur possibilité de voyager, de travailler et d’étudier à l’étranger. L’ONUSIDA défend le droit à la liberté de mouvement et à la non-discrimination pour mettre fin aux inégalités auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH. Il n’existe aucune preuve que les restrictions d’entrée, de séjour ou de résidence appliquées aux personnes vivant avec le VIH protègent la santé publique.

Avec la levée des restrictions en Nouvelle-Zélande, l’ONUSIDA recense 46 pays, territoires et zones qui continuent d’imposer une forme de restriction sur l’entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH du fait de leur statut sérologique.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Impossible de mettre fin au sida sans respecter les droits de l'homme

28 juin 2019

« Les professionnel(le)s du sexe du monde entier ont 13 fois plus de risques de contracter le VIH que le reste de la population. En Australie où le commerce du sexe est dépénalisé, cette différence n'existe pas, ce qui montre bien l'importance que joue le cadre légal », déclare Jules Kim, directrice de Scarlet Alliance, l'association australienne des professionnel(le)s du sexe.

Il y a 29 ans, en 1990, le Conseil des droits de l'homme se penchait pour la première fois sur la question du VIH et des droits de l'homme. Depuis, sa position n'a pas changé : impossible de réaliser des avancées en matière de riposte à l'épidémie de sida sans en faire de même sur la question des droits de l'homme. Aujourd'hui, à l'heure où ses membres débattent sur de nouvelles recommandations concernant les droits humains et le VIH, le travail du Conseil n'a jamais été aussi indispensable.

48 pays et territoires au total continuent de restreindre la libre circulation des personnes vivant avec le VIH. Une personne vivant avec le VIH sur cinq indique s'être vue refuser des soins de santé en raison de son statut sérologique, et, dans de nombreuses régions du monde, les consommateurs et consommatrices de drogues et les professionnel(le)s du sexe vivent dans la peur d'être arrêtés en possession de seringues propres ou de préservatifs.

Les adolescentes et les jeunes femmes comptent aussi parmi les populations les plus touchées, car leurs droits sont bafoués. En 2017, les femmes représentaient 79 % des nouvelles infections parmi les jeunes de 10 à 19 ans en Afrique orientale et australe. Les inégalités et les barrières institutionnelles augmentent aussi la vulnérabilité de certains groupes et réduisent l'accès aux services. Dans 45 pays, les jeunes n'ont pas accès aux services de la santé de la reproduction et sexuelle ou aux services de dépistage du VIH sans autorisation parentale.

Lors d'une réunion organisée conjointement par le Brésil, la Colombie, le Mozambique, le Portugal et la Thaïlande en marge de la 41e session du Conseil des droits de l'homme, Shannon Hader, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a enjoint les gouvernements à abroger ces difficultés d'accès aux services de base. « Quatre ans ont passé depuis que le monde s'est engagé à mettre fin à l'épidémie du sida d'ici 2030 et trois ans depuis que l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration politique de haut-niveau pour mettre fin au sida, déclaration qui comprend un engagement pour éliminer les obstacles aux droits de l'homme d'ici 2020. Il nous reste moins de deux ans pour tenir cette promesse. »

Cette rencontre a été marquée par la présentation, le 1er juillet, d'un rapport et de recommandations sur le VIH et les droits de l'homme par Michelle Bachelet devant le Conseil des droits de l'homme. Ce document repose sur des consultations menées en février auprès de la société civile, d'experts, de gouvernements et de titulaires de mandats à l'ONU. Il fournit des exemples de bonnes pratiques, notamment pour former du personnel de santé, mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination, dépénaliser la consommation de drogue et les pratiques sexuelles entre personnes du même sexe, légiférer sur le VIH, former les juges et les avocats, responsabiliser la société civile et créer des opportunités de financement international, en particulier en faveur des programmes touchant aux droits de l'homme.

« Nous ne pouvons pas respecter les droits de l'homme dans la lutte contre le VIH sans impliquer la société civile. Elle joue en effet un rôle crucial », a déclaré Rui Macieira, ambassadeur du Portugal auprès des Nations Unies à Genève.

« L'Agenda 2030 pour le développement durable est une feuille de route importante pour la population, la planète, la prospérité, la paix et les partenariats. Et afin de n'oublier personne, les États doivent intensifier leurs efforts pour atteindre aussi les personnes les plus en marge de la société, » a déclaré Peggy Hicks, Directrice de la Division des activités thématiques, des procédures spéciales et du droit au développement du Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l'homme.

Les États membres vont examiner ces recommandations qui mettent l'accent sur la nécessité de réformer les lois pénales afin de faire des progrès dans l'élimination du VIH. Sont concernées les lois criminalisant l'expression du genre ou le sexe consensuel entre adultes, notamment le commerce du sexe et les relations homosexuelles, ainsi que la consommation de drogue. Ces recommandations incluent un appel à une coopération régionale, sous-régionale et mondiale plus étroite afin de soutenir des programmes et des services qui assurent la promotion du droit à la santé et des droits des personnes vivant avec le VIH, ainsi que leur financement. Cela est particulièrement important à l'heure où le financement de la lutte contre le VIH et des programmes de santé réduit comme une peau de chagrin, y compris dans les nouveaux pays à revenu intermédiaire.

« Je vis avec le VIH et je viens d'une communauté minuscule dans un bidonville au Kenya. Si les recommandations de ce rapport sont mises en place dans une structure où je peux me rendre tous les jours à pied, comme un dispensaire ou un poste de police, alors cela marchera. Nous aurons à disposition les services dont nous avons besoin et que nous sommes en droit d'avoir au titre des droits de l'homme fondamentaux », termine Lucy Wanjiku, une jeune femme vivant avec le VIH.

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L’ONUSIDA et le PNUD enjoignent à 48* pays et territoires d’éliminer toutes les restrictions de déplacement liées au VIH

27 juin 2019

De nouvelles données indiquent qu’en 2019, environ 48* pays et territoires appliquent encore des restrictions, incluant le dépistage obligatoire du VIH et sa divulgation, comme conditions aux visas d’entrée, de séjour, de travail et/ou d’études

GENÈVE, le 27 juin 2019—L’ONUDISA et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) enjoignent aux pays de tenir les promesses faites dans la Déclaration politique des Nations Unies 2016 sur la fin du sida, à savoir d’éliminer toutes les formes de restrictions de déplacement liées au VIH. Les restrictions de déplacements fondées sur le statut sérologique réel ou perçu sont discriminatoires, empêchent les personnes d’accéder aux services de lutte contre le VIH et propagent la stigmatisation et la discrimination. Depuis 2015, quatre pays ont pris des mesures pour lever leurs restrictions de déplacement liées aux VIH : le Bélarus, la Lituanie, la Corée et l’Ouzbékistan.

« Les restrictions de déplacement fondées sur le statut sérologique violent les droits humains et entravent les objectifs de santé publique dans la lutte contre la transmission du VIH », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. « L’ONUSIDA enjoint à tous les pays qui appliquent encore des restrictions de déplacement liées au VIH de les lever. »

« Les restrictions de déplacement liées au VIH entretiennent l’exclusion et l’intolérance en encourageant l’idée fausse et dangereuse que les personnes en déplacement propagent la maladie », a déclaré Mandeep Dhaliwal, Directrice du groupe VIH, santé et développement du PNUD. « Les conclusions du Supplément de la Commission mondiale sur le VIH et le droit de 2018 sont très claires : ces politiques sont contreproductives et entravent la riposte au sida. »

Sur les 48 pays et territoires qui appliquent encore des restrictions, au moins 30 imposent toujours l’interdiction d’entrée ou de séjour et résidence en fonction du statut sérologique et 19 déportent les non nationaux au motif de leur statut sérologique. D’autres pays et territoires imposent un dépistage du VIH ou un diagnostic comme condition à un visa d’études, de travail ou d’entrée. La majorité des pays appliquant encore des restrictions de déplacement se situent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais de nombreux pays en Asie-Pacifique, en Europe de l’Est et en Asie centrale imposent aussi des restrictions.

« Les restrictions de déplacement liées au VIH violent les droits humains et encouragent la stigmatisation et la discrimination. Elles ne réduisent pas la transmission du VIH et se fondent sur des notions morales relatives aux personnes vivant avec le VIH et aux populations clés. Il est totalement incompréhensible que des restrictions d’entrée et de résidence liées au VIH soient encore appliquées », a déclaré Rico Gustav, Directeur exécutif du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH.

Réuni cette semaine à Genève en Suisse pour sa 41e session, le Conseil des droits de l’homme a toujours attiré l’attention de la communauté internationale et sensibilisé à l’importance de la promotion des droits humains dans la riposte au VIH, sa dernière déclaration étant actée dans sa résolution du 5 juillet 2018 sur les droits humains dans le contexte du VIH.

« Les politiques imposant le dépistage obligatoire du VIH pour restreindre le déplacement ne reposent sur aucune preuve scientifique, entravent la jouissance des droits humains et perpétuent la discrimination et la stigmatisation », a déclaré Dainius Pūras, Rapporteur spécial sur le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible. « Elles constituent un obstacle direct à l’accès aux soins de santé, et sont donc inefficaces sur la santé publique. J’enjoins aux États d’abolir les politiques discriminatoires qui exigent un dépistage obligatoire et imposent des restrictions de déplacement liées au statut sérologique. »

Les nouvelles données compilées par l’ONUSIDA incluent pour la première fois une analyse des types de restrictions de déplacement imposées par certains pays et territoires ainsi que des cas dans lesquels les personnes sont forcées de subir un test pour renouveler leur permis de résidence. Ces données ont été validées par les États membres via leur mission permanente aux Nations Unies.

L’ONUSIDA et le PNUD, en qualité de coordonnateurs de la Commission programmatique mixte Droits de l’homme, stigmatisation et discrimination, poursuivent leur collaboration avec les partenaires, les gouvernements et les organisations de la société civile pour modifier toutes les lois restreignant le déplacement en fonction du statut sérologique, dans le cadre du Partenariat mondial pour l’élimination de toutes les formes de stigmatisation et de discrimination liées au VIH. Ce partenariat entre les États membres des Nations Unies, les organes des Nations Unies, la société civile et les secteurs privés et universitaires crée une synergie des efforts dans les pays pour mettre en œuvre et déployer les programmes et améliorer le partage des responsabilités et le devoir de reddition des comptes afin de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH.

*Les 48 pays et territoires appliquant toujours une forme de restriction de déplacement liée au VIH sont : Angola, Aruba, Australie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Belize, Bosnie-Herzégovine, Brunéi Darussalam, Îles Caïmanes, Îles Cook, Cuba, République Dominicaine, Égypte, Indonésie, Iraq, Israël, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Kirghizistan, Liban, Malaisie, Maldives, Îles Marshall, Maurice, Nouvelle-Zélande Oman, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Qatar, Fédération de Russie, Saint-Kitts-et-Nevis, Samoa, Arabie Saoudite, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Singapour, Îles Salomon, Soudan, République arabe syrienne, Tonga, Tunisie, Turkménistan, Îles Turques et Caïques, Tuvalu, Ukraine, Émirats arabes unis et Yémen.

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La Lituanie confirme l’absence de restrictions sur son territoire pour l’entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH

18 septembre 2015

GENÈVE, 18 septembre 2015— L’ONUSIDA accueille très favorablement la confirmation donnée par La Lituanie quant à l’absence de restrictions sur son territoire pour l’entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH.

Cette annonce montre que le pays aligne sa législation en matière de VIH et ses politiques relatives aux restrictions imposées aux personnes vivant avec le VIH pour l’entrée, le séjour et la résidence sur son territoire aux normes internationales publiques en matière de santé publique et de droits de l’homme. Ces normes incluent notamment la déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida de 2011 qui encourage précisément les États membres à lever les restrictions au déplacement liées au VIH.

En comptant l’annonce de la Lituanie, l’ONUSIDA relève 35 pays, territoires ou zones qui maintiennent encore en vigueur des législations et des politiques de restrictions pour l’entrée, le séjour et la résidence, liées au VIH.

Il n’existe pas d’éléments prouvant que les restrictions au déplacement liées au VIH protègent la santé publique ou permettent d’éviter la transmission du VIH. Les dernières preuves scientifiques indiquent en revanche que les personnes vivant avec le VIH qui ont accès au traitement anti-VIH peuvent atteindre un niveau indétectable de charge virale, ce qui réduit considérablement le risque de transmission du VIH. Ces restrictions n’ont de surcroît aucune justification économique dans la mesure où les personnes vivant avec le VIH peuvent longtemps mener une vie active.

ONUSIDA

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Le Bélarus confirme qu’il n’applique aucune restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH

09 avril 2015

Les étrangers auront un accès égal aux services de santé, notamment au traitement antirétroviral

GENÈVE, 9 avril 2015—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se félicite de la confirmation par le Gouvernement du Bélarus qu’il n’applique aucune restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH. En outre, le Bélarus offre aux étrangers le même accès aux services de soins de santé, notamment le traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH.

L’annonce signale que le pays aligne ses lois et politiques concernant les restrictions liées au VIH à l’entrée, au séjour et à la résidence sur les normes en matière de santé publique internationale et de droits humains. Il s’agit notamment de la Déclaration politique de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH et le sida de 2011, qui encourage spécifiquement les États Membres à supprimer toutes les restrictions au voyage liées au VIH.

« Au Bélarus et ailleurs, la liberté de mouvement est un droit dont chacun doit pouvoir jouir, quel que soit son statut VIH, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « J’appelle instamment les 37 pays, territoires et zones restants qui imposent toujours de telles restrictions à prendre des dispositions immédiates pour en finir avec les lois et pratiques répressives, en tant que mesures essentielles pour mettre fin à l’épidémie de sida. »

Avec ce développement positif au Bélarus, seuls trois pays d’Europe orientale et d’Asie centrale appliquent toujours des restrictions au voyage liées au VIH.

Rien ne prouve que les restrictions au voyage liées au VIH protègent la santé publique ou empêchent la transmission du VIH. Les preuves scientifiques les plus récentes indiquent que les personnes vivant avec le VIH qui ont accès au traitement contre le VIH peuvent atteindre une charge virale indétectable, ce qui réduit considérablement le risque de transmission du VIH. Ces restrictions ne présentent en outre aucune justification sur le plan économique, car les personnes vivant avec le VIH peuvent avoir une vie professionnelle longue et productive.

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