SLV

Promouvoir la prévention du VIH chez les jeunes au Salvador

16 août 2017

Alejandra Oraa, Ambassadrice itinérante régionale de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes et présentatrice sur CNN, s’est rendue au Salvador du 9 au 11 août afin de plaider pour le renforcement des efforts de prévention du VIH envers les adolescents et les jeunes.

Au Salvador, on s’inquiète de plus en plus de l’augmentation des nouvelles infections à VIH signalées depuis 2011 chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans. Les jeunes ne reçoivent pas les informations dont ils ont besoin pour se protéger du VIH : seulement 36,5 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans savent comment se prémunir contre la transmission du VIH.

Au cours de sa visite, Mme Oraa a rencontré les leaders de la jeunesse afin d’analyser les lacunes existantes dans l’accès des adolescents et des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive et aux services en lien avec le VIH, ainsi qu’à une éducation sexuelle complète. Les jeunes gens ont mis en avant la nécessité d’accélérer rapidement les efforts en vue de donner à la jeunesse les outils qu’il lui faut pour prendre des décisions éclairées et protéger sa santé, ses droits et sa dignité.

Les jeunes ont également évoqué les initiatives en place pour contribuer à la riposte au sida de leur point de vue. Par exemple, afin d’améliorer l’accès à l’information et à l’éducation sur le VIH et la santé sexuelle et reproductive, le Réseau national des Jeunes positifs, en coordination avec l’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour la Population et l’Institut national pour la Jeunesse, organise des initiatives de sensibilisation de proximité dans les lieux publics et les établissements scolaires. Entre Amis (Entre Amigos), une organisation à base communautaire, se sert d’approches en tête-à-tête et propose des mesures de prévention combinée pour les populations clés, notamment pour les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les jeunes transgenres.

Au Salvador, Mme Oraa a utilisé sa popularité sur les réseaux sociaux pour lancer un nouveau sondage en ligne visant à évaluer les connaissances des jeunes en matière de prévention et de transmission du VIH. Les conclusions de cette initiative conjointe du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et de l’ONUSIDA serviront à éclairer les politiques et stratégies publiques nationales pour prévenir et faire baisser les nouvelles infections à VIH chez les jeunes. 

Déclarations

« Personne ne peut dire à un père ou une mère de parler ou pas de sexe avec ses enfants ; cette décision leur appartient. En revanche, l’État doit garantir une éducation sexuelle complète. Si l’État prépare un enfant à affronter le monde en lui apprenant les maths et la littérature, l’orthographe et les sciences, pourquoi ne pas le préparer à quelque chose d’aussi important que sa sexualité ? Il ne s’agit pas de les inciter à avoir des relations sexuelles, il s’agit de leur expliquer ce que cela implique, quels sont les risques et les conséquences. »

Alejandra Oraa Ambassadrice itinérante régionale de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes et présentatrice sur CNN

« Pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030, nous n’avons pas le droit d’échouer avec les jeunes et nous ne devons en laisser aucun de côté. Il est urgent de supprimer tous les obstacles qui limitent leur accès aux services de santé sexuelle et reproductive et anti-VIH. »

Celina Miranda Directrice nationale de l’ONUSIDA, El Salvador

Faire une différence dans la vie des personnes LGBTI

17 mai 2017

La Fondation Martin Ennals a annoncé les noms des trois finalistes pour le prestigieux prix mondial Martin Ennals Award, décerné aux défenseurs des droits de l’homme, qui sera remis en octobre 2017. Parmi ces trois finalistes, il y a Karla Avelar, une femme transgenre vivant avec le VIH originaire d’El Salvador qui, depuis plus de 20 ans, défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) et milite pour l’accès aux soins des personnes vivant avec le VIH.

En 1996, Mme Avelar a été l’une des fondatrices de la première association de personnes transgenres au Salvador, et en 2008, elle a créé la première organisation de femmes transgenres vivant avec le VIH, COMCAVIS TRANS. L’organisation a pour mission de faire avancer, de défendre et de promouvoir les droits des personnes LGBTI, d’élargir la prévention et les soins anti-VIH et d’améliorer l’accès aux services anti-VIH pour les personnes vivant avec le VIH et les détenus.

« Tous les jours, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes sont exposées à des menaces de mort, à des extorsions, au harcèlement, à des violences physiques et verbales et à la discrimination en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle », explique Mme Avelar. « Cette situation nous rend vulnérables au VIH ».


Au Salvador, l’épidémie de VIH est concentrée au sein des populations clés : les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes présentent une prévalence du VIH estimée à 10,3 %, beaucoup plus élevée que la prévalence du VIH dans la population générale, qui est de 0,5 %.


Aux côtés des pairs-éducateurs de COMCAVIS TRANS, Mme Avelar fait la promotion du dépistage, de la prévention et du traitement du VIH auprès des personnes LGBTI grâce à des actions de proximité, notamment l’éducation et la diffusion d’informations à différents endroits de San Salvador.

Mme Avelar et son équipe travaillent également au renforcement de l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les détenus LGBTI de deux centres pénitentiaires. « Nous intervenons sur deux fronts : avec les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes, en les formant sur la santé sexuelle et reproductive et la prévention du VIH, et en sensibilisant les responsables administratifs et le personnel de surveillance aux droits de l’homme et à la discrimination zéro », explique Mme Avelar.

En 2013, le partenariat entre COMCAVIS TRANS et le centre pénitentiaire de SENSUNTEPEQUE a conduit à l’adoption d’un accord qui permet aux détenus d’accéder à des préservatifs chaque mois. COMCAVIS TRANS aide également les détenus LGBTI vivant avec le VIH à observer leur traitement et assure le suivi de leur accès afin de veiller à leur bien-être psychosocial et émotionnel. 

Au Salvador, les personnes LGBTI restent confrontées à un climat de discrimination et de violence, exacerbé par de hauts niveaux d’impunité et un accès limité à la justice. « El Salvador est un pays qui présente l’un des taux de violence les plus élevés d’Amérique latine et, comme c’est le cas dans toute la région, l’espérance de vie d’une femme transgenre ne dépasse pas 35 ans », indique Mme Avelar.

Elle aide les personnes LGBTI qui ont été victimes de violations de leurs droits et d’actes de violence. Avec son équipe et un groupe de bénévoles, elle les conseille et les accompagne pour déposer plainte. Grâce à la collaboration d’autres organisations, elle s’assure que les personnes qui en ont besoin peuvent accéder à une aide juridique et financière. « Il existe encore beaucoup d’obstacles », déclare-t-elle. « Mais nous œuvrons en faveur d’un dialogue avec les représentants de la police civile nationale et du Bureau du Conseil national pour la défense des droits de l’homme ainsi que d’autres autorités afin d’améliorer les mécanismes de dénonciation et d’enquête sur les violations des droits de l’homme et d’assurer un suivi et une évaluation adéquats et durables ».

Mme Avelar a également joué un rôle considérable dans la défense de réformes législatives visant à protéger et promouvoir les droits des personnes LGBTI et à répondre à leurs besoins. Par exemple, avec l’ONUSIDA et d’autres organisations nationales, elle a participé à l’examen d’une loi sur le VIH adoptée en janvier dernier. Entre autres choses, cette loi permet aux personnes transgenres de bénéficier de meilleurs soins sans stigmatisation ni discrimination, d’améliorer leur qualité de vie et d’accéder aux services de santé, à l’éducation et à l’emploi dans le respect de leur identité de genre.

« Pour tous ceux qui la connaissent, Karla Avelar a déjà gagné le prix Martin Ennals », déclare Celina Miranda, Directrice nationale de l’ONUSIDA d’El Salvador. « Envers et contre tous, elle est une infatigable militante des droits de l’homme et fait une différence dans la vie des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes au Salvador ».

À propos du prix Martin Ennals Award

Le prix Martin Ennals Award est un prix annuel décerné aux défenseurs des droits de l’homme. Les finalistes et le lauréat sont sélectionnés par un jury de 10 représentants des principales organisations non gouvernementales mondiales de défense des droits de l’homme.

L’ONUSIDA travaille avec ses partenaires pour réaffirmer que la pleine jouissance de tous les droits humains et libertés fondamentales pour tous joue en faveur de la riposte mondiale à l’épidémie de sida, notamment dans le domaine de la prévention, du traitement, des soins et de l’appui, et permet de lutter contre la stigmatisation et la discrimination envers toutes les personnes vivant avec le VIH, présumées vivant avec le VIH, exposées au risque et touchées par le virus en tant qu’élément capital pour en finir avec l’épidémie de sida et conformément à la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida

Sur la base de la nouvelle approche en matière de financement, le Fonds mondial vient d'approuver ses premières subventions de plusieurs millions de dollars

27 juin 2013

Professionnelles du sexe recevant des informations sur la prévention du VIH en Birmanie.
Photo : ONUSIDA/Seng Mai

La riposte au VIH, à la tuberculose et à la malaria dans trois pays pilotes a bénéficié d'un soutien considérable, sous la forme de subventions de plusieurs millions de dollars accordées par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Salvador, la Birmanie et le Zimbabwe recevront 622 millions de dollars US du nouveau modèle de financement du Fonds mondial.

Ce modèle optimise les ressources disponibles et garantit que les investissements sont ciblés de façon stratégique sur les programmes qui ont prouvé avoir un impact maximal.

Cette rupture par rapport au modèle classique de financement du Fonds mondial fait appel à de nouveaux éléments centraux comme le dialogue entre plusieurs partenaires à l'échelle nationale, suivi par une note de synthèse cible qui résume le contexte national. La demande de financement est une procédure de candidature itérative qui inclut désormais la participation accrue de partenaires techniques comme l'ONUSIDA.

Suite à la dernière réunion du Conseil du Fonds mondial au Sri Lanka (18 et 19 juin) qui a approuvé les subventions à l'intention des trois nations susmentionnées, Simon Bland, Président du Conseil, a déclaré : « Les pays ont réussi à réagir rapidement pour lancer ce nouveau modèle de financement, et c'est une très bonne chose ». M. Bland a souligné que « Ces premières subventions démontrent que, en travaillant avec des partenaires, nous pouvons toucher plus de personnes confrontées à ces maladies ».

Directives techniques, partenariats et inclusion

La Birmanie recevra plus de 315 millions de dollars US sur les quatre prochaines années, dont 160 millions seront destinés à la riposte au sida au niveau national. L'un des principaux objectifs sera de répondre à un besoin urgent de traitement antirétroviral dans le but d'assurer un accès universel au traitement anti-VIH d'ici 2016, contre 43 % en 2012. Les services de lutte contre le VIH seront aussi étendus afin de toucher davantage de régions du pays et les activités de prévention du VIH incluant une réduction des risques et des programmes de méthadone seront renforcées.

L'ONUSIDA et ses coparrainants ont collaboré au succès de la candidature de la Birmanie par des directives et un appui technique. L'ONUSIDA a soutenu le Groupe stratégique et technique birman sur le sida présidé par le gouvernement pour faciliter le processus consultatif qui a identifié les priorités du programme en faisant appel aux partenaires techniques, aux populations clés et aux chargés de programme.

« En tant que membres du Groupe stratégique et technique et de l'équipe chargée de la rédaction de la note de synthèse, nous avons bénéficié du soutien de l'ONUSIDA par le biais d'un processus de consultation transparent et inclusif », a expliqué Soe Moe Kyaw, membre du Groupe des personnes séropositives au VIH de Birmanie. « Les membres du réseau qui représentent les populations clés comme les consommateurs de drogues injectables, les professionnels du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont participé aux réunions qui ont permis d'identifier les priorités et les lacunes en matière de programmation. Ils ont aussi été consultés directement afin de garantir que leurs principaux besoins avaient bien été compris et intégrés avant de compléter et de finaliser la note de synthèse nationale », a ajouté M. Kyaw.

Les pays ont réussi à réagir rapidement pour lancer ce nouveau modèle de financement, et c'est une très bonne chose. Ces premières subventions démontrent que, en travaillant avec des partenaires, nous pouvons toucher plus de personnes confrontées à ces maladies

Simon Bland, Président du Conseil du Fonds mondial

La subvention accordée au Salvador, de 26,9 millions de dollars US, améliorera l'accès aux services liés au VIH et fournira un traitement au sein des populations clés comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles et les professionnels du sexe. D'ici 2016, une couverture des services supérieure à 90 % devrait être assurée pour ces groupes. L'ONUSIDA a aidé les partenaires nationaux à collecter des preuves et des données épidémiologiques et a œuvré avec la société civile pour soutenir le dialogue à l'échelle nationale, y compris avec les populations clés.

« La nouvelle approche de financement a permis au pays d'identifier les lacunes de la riposte au VIH et de renforcer les efforts afin de toucher les populations clés, qui ont été intégrées dès le début du processus et qui seront des partenaires clés pour la mise en œuvre de la subvention », a annoncé le Dr Ana Isabel Nieto, Directeur du Programme national de lutte contre le sida. « Nous reconnaissons l'aide inestimable que nous a apporté l'ONUSIDA, notamment pour la collecte, l'analyse et la documentation des informations stratégiques en soutien à la demande de financement. »

Le Zimbabwe consacrera sa subvention de 311 millions de dollars US au renforcement des progrès considérables accomplis en matière de lutte contre le VIH. Ce financement devrait accroître le nombre total de personne bénéficiant d'un traitement antirétroviral de 565 000 à 893 000 environ d'ici 2016. L'ONUSIDA et les autres partenaires ont joué un rôle crucial dans la procédure de candidature.

« L'ONUSIDA a codirigé un dialogue national à forte participation auprès des communautés et des populations clés et a assuré un soutien essentiel dans le cadre du développement de la note de synthèse », a reconnu le Dr Henry Madzorera, Ministre de la Santé et de l'Enfance.

Chacune de ces premières subventions inclut des investissements pour l'amélioration des systèmes de données, afin que les pays puissent connaître précisément l'état de l'épidémie sur leur territoire et puissent mieux suivre et évaluer les programmes conçus pour toucher les populations les plus affectées. Le nouveau modèle de financement sera pleinement mis en œuvre en 2014 et six pays suivent actuellement la procédure de candidature.

L'Organisation des États américains adopte une résolution qui condamne la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre

30 juin 2011

Photo : Patricia Leiva/OEA

Une nouvelle résolution adoptée par l'Assemblée générale de l'Organisation des États américains (OEA) condamne la discrimination à l'encontre des personnes fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. Cette résolution demande aux États de prendre les mesures nécessaires afin de prévenir, de punir et d'éradiquer de telles discriminations

Sur le thème « Sécurité des citoyens sur le continent américain », la 41e Assemblée générale a réuni les ministres des Affaires étrangères et des délégués représentant 34 pays au Salvador du 5 au 7 juin 2011.

« C'est un succès pour nous et pour notre travail », a déclaré German Rincon-Prefetti, avocat et militant des droits de l'homme en Colombie, et membre de la coalition des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe. La coalition se bat depuis cinq ans pour le renforcement de la résolution afin de protéger les droits de ces personnes.

Pour la toute première fois, l'Assemblée générale a donné à une personne transsexuelle l'opportunité de s'adresser aux membres présents. S'exprimant au nom de la coalition des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe, Monica Hernandez partage pleinement ces préoccupations sur la vague de violence et de crimes de haine touchant les minorités sexuelles dans la région. « Les actes de violence, de violation des droits humains et de discrimination perpétrés à notre encontre en raison de notre orientation sexuelle et de notre identité de genre sont une réalité de notre vie quotidienne », a-t-elle expliqué.

L'épidémie de VIH en Amérique latine reste concentrée parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Ce dernier groupe présente des taux de prévalence du VIH de 27,6 % en Argentine et de 29,6 % au Pérou. Dans le même temps, la région a connu une augmentation alarmante des actes de violence et d'intimidation envers les personnes transsexuelles et les autres minorités sexuelles. « Toutes les formes de discrimination et de violence, y compris la transphobie, bloquent l'accès aux programmes de prévention du VIH et affectent la qualité des soins pour les personnes vivant avec le VIH. Le travail en faveur du respect des droits de l'homme se trouve au cœur de la riposte au VIH en Amérique latine », a indiqué Edgar Carrasco, coordonnateur de l'ONUSIDA au Venezuela, qui représentait le programme commun à l'Assemblée générale.

L'ONUSIDA travaille avec la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) depuis 2010 pour l'appui à l'élaboration d'un rapport hémisphérique sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre. La CIDH est l'organe principal de l'Organisation des États américains (OEA), mandaté par la Charte de l'OEA pour promouvoir le respect et la protection des droits de la personne dans la région.

Nous disposons désormais d'un instrument pour documenter les violations des droits humains auxquelles nous sommes confrontés et faire des changements afin d'améliorer la situation.

German Rincon-Prefetti, avocat et militant des droits de l'homme en Colombie, et membre de la coalition des populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe

German Rincon-Prefetti se dit optimiste quant à l'impact de cette résolution. « Nous disposons désormais d'un instrument pour documenter les violations des droits humains auxquelles nous sommes confrontés et faire des changements afin d'améliorer la situation », a-t-il déclaré. « La nouvelle résolution demande à la CIDH de rédiger le rapport hémisphérique en temps voulu pour la prochaine Assemblée générale qui aura lieu en 2012 en Bolivie, avec la participation totale des États membres et en collaboration avec la société civile ».

Faisant suite à cette nouvelle résolution, le bureau régional de l'ONUSIDA en Amérique latine, en collaboration avec l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), a apporté son soutien, les 17 et 18 juin, à la première des cinq rencontres d'experts destinées à établir les fondations sur lesquelles s'appuiera le rapport hémisphérique. 

La réunion d'experts a créé un réseau de personnes en lien avec les questions en matière de VIH et de santé pour les populations lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles et intersexe, qui va élaborer une feuille de route pour le rapport hémisphérique, notamment le projet de questionnaire pour les États et les organisations non gouvernementales. Ceci permettra d'obtenir des informations complètes et normalisées pour le rapport, à utiliser dans les 34 pays concernés.     

Organisation des États américains

L'Organisation des États américains est une organisation internationale régionale dont les membres sont les 35 États indépendants du continent américain. Son siège se trouve à Washington, D.C., aux États-Unis.

Une délégation du CCP salue les engagements visant à stopper toutes les stigmatisations et discriminations au Salvador

28 mai 2010

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UNAIDS Programme Coordinating Board (PCB) delegation visiting an HIV prevention training guide being implemented at the Canton Milingo Schoolto in El Salvador.14 May 2010.

La récente visite d’une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l’ONUSIDA au Salvador a souligné l’importance que revêt la suppression des stigmatisations et des discriminations dans la riposte au VIH dans le pays. Elle a également salué le leadership assumé par le gouvernement salvadorien sur ces questions.

« Nous nous félicitons des efforts réalisés par la riposte nationale au VIH au Salvador sous la conduite du gouvernement et avec la participation active de la société civile », a déclaré le Dr Marijke Wijnroks, Ambassadeur des Pays-Bas pour le sida, le présidente en cours du CCP. « Nous sommes particulièrement frappés par l’ouverture qui se manifeste à l’égard des sujets difficiles comme l’éducation sexuelle des jeunes, les stigmatisations et discriminations parmi les populations clés comme les HSH, les transsexuels et les personnes travaillant dans le commerce sexuel ».

Cette visite de terrain, qui a eu lieu du 10 au 14 mai 2010, a coïncidé avec la signature d’un décret présidentiel interdisant les discriminations fondées sur le sexe et l’identité sexuelle dans le secteur public. Le Secretaire de l’Inclusion sociale, le Dr Vanda Pignato, qui est aussi l’épouse du chef de l’État salvadorien, a officiellement inauguré le Bureau national de la diversité sexuelle lors de cette visite. Elle a souligné à cette occasion que « le nouveau décret présidentiel traduit l’obligation qui incombe à l’État de résoudre toutes les questions de discrimination. »

Cette visite du CCP a permis aux membres du Conseil de découvrir la réalité concrète de l’épidémie ainsi que le travail mené sur le terrain par l’ONUSIDA et ses partenaires nationaux et internationaux. Le Dr Menna Ould Tolba, délégué du CCP et coordinateur de la riposte au sida en Mauritanie, a souligné : « après avoir participé à cette visite de terrain, je connais maintenant l’importance du travail mené avec – et pour – les groupes de personnes les plus exposées aux infections par le VIH. »

Les délégués du CCP ont par ailleurs été reçus par le Ministre des Affaires étrangères, M. Hugo Martínez, son homologue à la Santé, le Dr Maria Isabel Rodriguez, la directrice du Département sur le VIH/sida, Ana Isabel Nieto, son homologue du Département sur la tuberculose, le Dr. Julio Garay et le Vice-président du pays et Ministre de l’Éducation nationale, Salvador Sanchez Ceren. Ils se sont aussi entretenus avec le médiateur Oscar Luna au sujet de plusieurs questions liées aux droits de l’homme dans le cadre de la riposte au VIH du pays. Ils ont également rencontré des représentants de la société civile, lesquels incluaient des personnes vivant avec le VIH, des HSH, des personnes travaillant dans le commerce sexuel et des transsexuels.

Les délégués ont exposé en ces diverses occasions les dix domaines prioritaires du Cadre de résultats de l’ONUSIDA (2009-2011), notamment le dixième d’entre eux qui concerne les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), les personnes travaillant dans le commerce du sexe et les transsexuels. Selon l’ONUSIDA, le Salvador est au premier rang des pays d’Amérique centrale pour son taux de prévalence du VIH parmi les HSH (17,8 %).

Le Ministre de la Santé, le Dr Rodriguez, a indiqué que dans son pays, « le virus couvre plusieurs secteurs, lesquels doivent explorer toutes les possibilités de produire des résultats concrets. »

Lors de leurs rencontres avec les Ministres de la Santé et de l’Éducation, les délégués du CCP ont souligné qu’il était important de lier les services de santé liés à la sexualité et à la reproduction à la riposte menée contre le VIH. La situation des mères adolescentes affectées par le VIH dont les enfants sont nés avec le virus a été particulièrement mise en relief lors de leur visite à la Maternité de San Salvador. Ils ont également visionné la manière dont un guide de formation sur la prévention contre le VIH est mis en application à l’École du canton de Milingo. La société salvadorienne a une longue tradition de résistance face à certaines questions liées à la prévention contre le VIH, comme l’éducation sexuelle à l’école, la stigmatisation et la discrimination. Les délégués ont pu constater les efforts menés par l’État pour mettre en œuvre des programmes liés à cette question et respecter les sensibilités et la foi religieuse qui prévalent parmi les communautés et les personnes. « Nous avons un premier vaccin contre le VIH grâce à l’Éducation », a déclaré l’un des délégués, le Dr Ibra Ndoye, Secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le sida au Sénégal.

Malgré l’impression très favorable des délégués devant la qualité des programmes menés, ils ont exprimé leurs préoccupations à l’égard de la viabilité des actions de prévention contre le VIH parmi les populations clés. La plupart de ces programmes dépendent fortement de financements externes et sont mis en œuvre par des ONG. À l’heure où les donateurs se retirent progressivement de la région, leur durabilité risque en effet d’être compromise.

Les délégués ont demandé au gouvernement d’assurer la mise en application et le suivi de la Déclaration ministérielle adoptée lors de la première réunion des Ministres de la Santé et de l’Éducation contre le VIH et les IST en Amérique latine et aux Caraïbes, en juillet 2008, à Mexico, lors de la XVIIème Conférence internationale sur le sida. « Nous encourageons le Salvador à partager son expérience et à jouer un rôle de leadership accru dans la riposte régionale au VIH », a déclaré le Dr César Antonio Núñez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine.

L’ONUSIDA suit les orientations décidées par le Conseil de coordination du Programme qui est son conseil d’administration. Les représentants qui siègent au sein du CCP proviennent des cinq continents et sont issus des Coparrainants de l’ONUSIDA et d’organisations non gouvernementales, lesquelles incluent des personnes vivant avec le VIH.

Le Salvador, qui assure actuellement la vice-présidence du CCP, assumera la présidence du Conseil en 2011. Ce changement de présidence intervient à un moment crucial de la riposte au sida puisque les parties prenantes se réuniront, au cours de ce mandat, pour évaluer les progrès réalisés dans la réalisation de l’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH.

Salvador: un décret ministériel pour faire reculer l'homophobie dans les services de santé

03 avril 2009

20090403_Ministro_200 Dr. Guillermo Maza, Minister of Health of El Salvador signing the ministerial decree on 5th May 2009.

Le Ministère de la Santé Publique et de l'Aide Sociale du Salvador a approuvé, dans le cadre de son plan national de prévention du VIH, un ensemble d'actions visant à faire reculer l'homophobie et toute forme de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle dans les services de santé.

Dans son rapport d'activité de 2008, le Salvador considérait les violations des droits de l'homme comme un obstacle majeur à une riposte efficace à l'épidémie de sida. Le décret ministériel signé le 5 mai 2009 par le Ministre de la Santé, le Dr Guillermo Maza, garantit l'accès aux services de santé et le respect des droits humains pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles, les travestis et les lesbiennes.

L'ordre ministériel stipule que tous les services de santé publique, hôpitaux, cliniques, etc. ainsi que le personnel de ces services, doivent faciliter, promouvoir et soutenir les actions visant à éradiquer toute forme de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle. Le décret demande également aux établissements de santé du pays de rendre compte des actions menées pour faire reculer l'homophobie et la discrimination.

Ce décret ministériel reflète le principe fondamental du respect des droits humains de l'ensemble des personnes souffrant de stigmatisation et de discrimination et réaffirme l'esprit de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH, dans une optique fondée sur les droits de l'homme.

César Antonio Nuñez, Directeur de l'équipe d'appui de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine

« Ce décret ministériel reflète le principe fondamental du respect des droits humains de l'ensemble des personnes souffrant de stigmatisation et de discrimination et réaffirme l'esprit de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH, dans une optique fondée sur les droits de l'homme », a déclaré César Antonio Nuñez, Directeur de l'équipe d'appui de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine.

Le décret encourage également les agences de coopération multilatérale et les institutions financières internationales à financer et à soutenir sur le plan technique des actions de lutte contre la discrimination.

Au-delà de la douleur causée aux individus par les comportements homophobes, le rejet toujours présent des relations entre personnes du même sexe nuisent aux efforts visant à ralentir la propagation du VIH en Amérique latine, où, d'après les rapports nationaux, les rapports sexuels entre hommes constituent le mode principal de transmission du VIH. La stigmatisation et l'homophobie renforcent l'isolement des personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles, en dissuadant celles-ci de s'adresser aux services spécialisés dans le traitement, le dépistage ou les conseils en matière de VIH.

Avec la signature de ce décret ministériel, le Salvador renforce la volonté résolue du pays d'intensifier sérieusement les efforts entrepris pour traiter le problème de la stigmatisation et de la discrimination dans le milieu de la santé. Cela facilitera l'accès aux services liés au VIH pour les populations clés les plus exposées au risque de contamination.

D'après l'ONUSIDA, la prévalence du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) est de 17,8% au Salvador.

Réunion entre le Président du Salvador et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA

11 juin 2008

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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr
Peter Piot (à gauche), et le Président du
Salvador, Elías Antonio Saca (à droite),
au moment de la signature du
Mémorandum d'Accord entre la
République du Salvador et l'ONUSIDA.

Le Président du Salvador, Elías Antonio Saca, a tenu une réunion avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr Peter Piot, le 10 juin, au siège des Nations Unies à New York. A cette occasion, un Mémorandum d'Accord sur l'aide technique à l'Amérique latine, a été signé entre la République du Salvador et l'ONUSIDA.

En vertu de cet accord, l'ONUSIDA apportera son soutien pour la création au Salvador d'un Secrétariat de l'Appui technique, auprès de l'Instance de coordination régionale sur le VIH. Le but de ce Secrétariat est de renforcer la coordination entre donateurs, programmes nationaux sur le sida, institutions nationales et régionales, et autres parties des secteurs public et privé. L'ONUSIDA soutiendra également ce secrétariat de l'appui technique en fournissant des outils, des ressources techniques et des données actualisées sur le sida, qui sont d'une importance clé.

L'Instance de coordination régionale contribue à la gestion et à la supervision de la riposte en Amérique centrale. Elle a été créée par le Conseil des Ministres de la Santé d'Amérique centrale (COMISCA) et a déjà bien fait bouger les choses.

Ce nouveau Secrétariat renforcera la coordination de la riposte au sida en Amérique centrale en caractérisant les domaines où une collaboration régionale s'impose, notamment l'harmonisation des procédures d'achat des produits et fournitures en rapport avec le sida, et il favorisera l'instauration de partenariats avec la société civile, les secteurs public et privé et les donateurs, dans la région.

Travaillant en collaboration étroite avec les responsables des Programmes nationaux de lutte contre le sida en Amérique centrale, le Secrétariat de l'Appui technique assurera la coordination des besoins en assistance technique dans la région, ainsi que la diffusion massive des ressources informatives, des meilleures pratiques et des différents outils. Le Secrétariat identifiera également les possibilités de collaboration avec d'autres partenaires régionaux tels que le Centre international de Coopération technique sur le VIH et le sida au Brésil.

La coopération régionale dans le domaine de la santé est réputée pour sa grande efficacité en matière de coordination, d'harmonisation et d'instauration du dialogue politique.

Le Mémorandum d'Accord a été signé par la ministre des Affaires étrangères du Salvador, Marisol de Arqueta, au nom du Gouvernement de ce pays, et par le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Michel Sidibe, au nom de l'ONUSIDA.

Le Lions Club International signe un accord pour l'Amérique Centrale avec l'ONUSIDA et l'UNICEF

10 mars 2008

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Directeur régional de l'ONUSIDA, César Núñez conduit la cérémonie de formalisation de l'accord de coopération
Photo: ONUSIDA/Lions Club

L'ONUSIDA et les Equipes régionales d'appui de l'UNICEF pour l'Amérique Centrale ont signé un accord de coopération avec le Lions Club International (LCI) en Amérique Centrale.

Cet accord de coopération permettra aux deux organisations d'unir leurs forces face au VIH, avec pour objectif de contribuer à l'accès universel à la prévention du VIH, au traitement et aux soins ainsi qu'aux initiatives d'information et d'éducation pour la santé sexuelle en Amérique Centrale.

Le document a été signé par le Directeur régional de l'UNICEF pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, M. Nils Kastberg ; le Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique Latine, Dr. César Antonio Núñez ; et le Président du Governor Council Lion’s Club Multiple District D Istmania, le PDG Ricardo Domínguez Posada.

Le Président du LCI, H.L. Mahendra Amarasurya´s, a insisté sur le rôle important que le LCI peut jouer pour œuvrer de concert avec les Nations Unies afin d'améliorer la qualité de vie des garçons, des filles, des hommes et des femmes qui vivent avec le VIH, et d'intensifier les efforts visant à limiter la progression de la maladie".

Selon le Directeur régional de l'ONUSIDA, César Núñez, “les initiatives conjointes comme celle-ci, avec des alliés importants issus de la société civile tels que le Lions Club, correspondent à ce dont notre pays a besoin pour continuer à aller de l'avant en vue de concrétiser l'accès universel”.

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Le Lions Club International compte 1,4 million de membres dans 202 pays
Photo: Lions Club International

César Núñez a déclaré que "L'Amérique Latine a été en mesure d'élaborer des meilleures pratiques en matière de riposte au VIH, qui seront renforcées par l'engagement de parties telles que la société civile, les Gouvernements et les organisations internationales, unis dans l'action .”

La prochaine étape consistera à établir une Lettre d'Accord entre les trois organisations ainsi qu'un plan stratégique définissant les priorités et les actions concrètes à développer au cours des mois à venir. Le plan présentera les activités assorties d'estimations budgétaires, la répartition des tâches ainsi que les différentes responsabilités et ressources des organisations signataires.

La cérémonie a eu lieu de 21 février 2008 lors du XXXVII Forum du Lions pour l'Amérique Latine et les Caraïbes à El Salvador, en présence de 6 Gouverneurs du Lions venus des pays d'Amérique Centrale.

A propos du Lions Club International

Le Lions Club a été créé par l'homme d'affaires Melvin Jones à Chicago en 1917. Melvin Jones considérait que les milieux d'affaires devaient voir plus loin que leurs intérêts professionnels, et s'intéresser au devenir de leurs communautés et de la planète. La devise de Melvin Jones : "On ne va jamais bien loin tant qu'on n'a rien fait pour les autres", est là pour rappeler à bon nombre de Lions l'importance du service à la communauté.

Aujourd'hui, le LCI est la plus grande organisation de services laïque, avec au total plus de 44 500 clubs et plus de 1,4 millions de membres répartis dans 202 pays à travers le monde. Il collabore avec les Nations Unies depuis 1945.

Latin America and the Caribbean AIDS conference ends in El Salvador

11 novembre 2005


UNAIDS Executive Director Dr Peter Piot meets with the President of El Salvador Elías Antonio Saca González, host of the Presidential
Summit of Central American heads of state in San Salvador,
11 November 2005.
Photo credit: UNAIDS/Carlos H. Bruch

The III Latin America and the Caribbean Forum on HIV/AIDS/STDs (Foro 2005) and the IV Central American Congress on STD/HIV/AIDS (CONCASIDA) closed on Friday 11 November with a gathering of Presidents and other leaders from the Central America region.

UNAIDS Executive Director Dr Peter Piot attended the Presidential Summit and addressed the conference closing plenary.

At the summit, Dr Piot met with the President of El Salvador Elías Antonio Saca González, the host of the conference.

"There is momentum on leadership – made manifest in today's gathering of Presidents and other leaders from this region here today," said Dr Piot prior to the President's Summit. "Now is the time to act.  So that together we can stop the threat of AIDS in our countries."

The President of Guatamela Oscar José Rafael Berger and the President of Costa Rica Abel Pacheco also attended the gathering, as well as the health ministers from Honduras and Nicaragua.

Dr Piot underlined the significant strides that have been made in the region to increase access to treatment. But, he added, these gains in treatment access need to be sustained and extended to the whole region. With more people living with HIV than ever in some countries, Dr Piot emphasized the urgent need to simultaneously increase HIV prevention programmes that reach all people at risk of infection, particularly those most marginalized such as men who have sex with men and sex workers.

"The region must revitalize its strategies to reach people most at risk – and they must address the deeper-rooted factors that affect vulnerability, such as social exclusion and inequalities of all kinds," he said.

Dr Piot urged leaders in the region to renew and reinvigorate their commitments at the highest political level and to agree to specific measures that will translate into concrete actions to reinforce AIDS responses nationally and regionally.

"The history of AIDS has shown us that when we are united, people win. Success depends on each of us truly being committed to tackling this exceptional crisis," said Dr Piot.

As part of the Presidential Summit, a declaration of enhanced commitment to a coordinated regional AIDS response was signed.

 



Related links:
 

UNAIDS press release: Putting the spotlight back on AIDS in Latin America and the Caribbean

 Speech by UNAIDS Executive Director: The future of the HIV epidemics: leadership for action  

11 November 2005: Declaration of enhanced commitment to a coordinated regional AIDS response signed at CONCASIDA (Spanish only)  

Photos: View photos from CONCASIDA 2005

Foro y Concasida

UNAIDS Regional information: Caribbean

UNAIDS Regional information: Latin America

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