Reportage

Un élan international pour élargir l'accès au traitement antirétroviral

23 septembre 2013

Des scientifiques spécialistes du VIH, des médecins et des économistes de la santé se sont réunis à Londres du 22 au 24 septembre afin de présenter l'étude clinique et financière pour le traitement du VIH et les autres actions de prévention du VIH en vue de parvenir aux objectifs mondiaux sur le sida pour 2015. Sur le thème Contrôler l'épidémie de VIH avec les antirétroviraux : du consensus à la mise en œuvre, plus de 400 délégués ont examiné des données sur le fonctionnement des derniers programmes de prévention du VIH.

Le sommet était organisé par l'International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC), en partenariat avec la British HIV Association (BHIVA), Public Health England (PHE) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida (ONUSIDA).

Dans son discours d'ouverture, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a souligné l'importance de l'accélération de l'accès au traitement anti-VIH, en expliquant que ce traitement devrait être disponible pour toutes les personnes qui en ont besoin. Après cette intervention, les participants à la table ronde de haut niveau ont évoqué l'élargissement du traitement anti-VIH, l'importance de l'utilisation des données pour étendre les programmes, la nécessité de maximiser l'impact avec les ressources disponibles et la nécessité de donner aux communautés les moyens d'offrir des services anti-VIH.

Déclarations

Nous avons moins de 1 000 jours pour parvenir à l'objectif mondial de 15 millions de personnes sous traitement anti-VIH d'ici 2015. Non seulement nous pouvons atteindre cet objectif, mais en plus nous devons aller au-delà et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Pas question de rester sur un statu quo. Même si le pays est confronté à un problème de manque de ressources, notre Président a décidé de mobiliser toutes les ressources disponibles pour soutenir la riposte au sida.

Hon. Catherine Gotani Hara, Ministre de la Santé du Malawi

Le traitement, c'est la prévention ; le traitement permet d'éviter que les personnes ne tombent malades et de prévenir la propagation du virus.

Dr Julio Montaner, British Columbia Centre for Excellence

Ici [en Zambie], les gens doivent faire la queue dès 3 heures du matin pour avoir une chance d'obtenir des ARV, sans être sûrs qu'ils les auront. Seuls les membres des communautés peuvent apporter une aide aux personnes qui n'iront jamais dans un centre de santé. Il est temps de veiller à ce que toutes les personnes qui ont besoin d'un traitement y aient accès.

Kenly Sikwese, Conseil consultatif de la Communauté africaine sur le VIH/sida

Nous en savons suffisamment sur les aspects scientifiques du traitement comme moyen de prévention. Nous devons maintenant agir.

Lord Norman Fowler, Chambre des Lords du Royaume-Uni