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La soixante-neuvième session de l'Assemblée générale appelle à une responsabilité partagée et à la solidarité mondiale pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

09 juin 2015

Les États membres des Nations Unies ont salué et mené une réflexion sur le dernier rapport sur le VIH du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, intitulé L'avenir de la lutte contre le sida : tirer parti des réalisations passées et accélérer les progrès en vue de mettre un terme à l'épidémie d'ici à 2030, à l'occasion de la 69e session de l'Assemblée générale le 8 juin à New York, aux États-Unis.

Le rapport du Secrétaire général met en avant les acquis importants et les avancées historiques de la riposte mondiale au sida depuis 2000. Il donne également un aperçu de certains problèmes persistants, notamment la faible couverture du traitement chez les enfants et les adolescents, le manque de financement stable de la lutte contre le sida, les inégalités entre les sexes, la violence envers les femmes et la marginalisation des populations vulnérables. Les États membres des Nations Unies ont exprimé collectivement leur soutien en faveur de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030. Ils ont également émis plusieurs recommandations concernant le leadership, la mobilisation des ressources, les droits humains, l'engagement communautaire et l'implication de la société civile dans le renforcement des efforts mondiaux pour la santé et le développement après 2015.

Présent lors de la session, le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a eu des entretiens avec des représentants des États membres. Il a souligné la nécessité de maintenir l'élan en faveur de la riposte au sida au cours de la transition vers les objectifs de développement durable afin que personne ne soit laissé de côté.

Déclarations

« Une focalisation forte sur le sida doit se poursuivre sur la période après 2015, afin de préserver et de tirer parti des acquis actuels et de concrétiser l'opportunité de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Augmentation des ressources et des investissements, solidarité mondiale, responsabilité et approche inclusive, centrée sur les personnes, basée sur les droits humains et l'égalité des sexes : tout cela sera nécessaire pour atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA. »

Sam Kutesa, Président de la soixante-neuvième session de l'Assemblée générale

« Nous applaudissons l'ONUSIDA pour ses actions d'analyse et de sensibilisation qui nous ont encouragés à centrer les bonnes interventions sur les pays, les villes et les communautés où le fardeau du VIH est le plus lourd. »

Jill Derderian, Conseillère en Affaires économiques et sociales, États-Unis d'Amérique

« Le rapport du Secrétaire général montre que des progrès significatifs ont été accomplis, mais qu'il reste encore beaucoup à faire. Des interventions stratégiques au niveau des pays, basées sur des faits probants et adaptées aux conditions locales, ainsi qu'une augmentation des ressources nationales, sont nécessaires pour mettre fin à l'épidémie de sida. »

Jan Poulsen, Ministre-conseiller, Délégation de l'Union européenne auprès des Nations Unies

« Il y a quinze ans, lorsque le ruban rouge a été placé au centre de l'Objectif du Millénaire pour le développement numéro 6, une lueur d'espoir s'est allumée dans le cœur des personnes diagnostiquées séropositives au VIH dans le monde entier. La communauté internationale a parcouru un long chemin grâce à des efforts coordonnés, avec le but et l'espoir de mettre un coup d'arrêt à la propagation du VIH et d'inverser la tendance pour 2015. »

Mesbah Ansari Dogaheh, Conseiller, Mission permanente de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies

« Nous devons nous assurer que les leçons tirées de la riposte au VIH soient réellement appliquées en vue d'un renforcement global des systèmes de santé, afin que ces derniers soient suffisamment résilients et développés pour répondre efficacement aux besoins sanitaires généraux de la population. »

Bernadette Silungisile Ntaba, Mission permanente du Zimbabwe auprès des Nations Unies, au nom de la Communauté de développement d'Afrique australe

« Le défi à venir pour nous n'est pas celui de l'indisponibilité des traitements médicaux, mais celui de l'accessibilité découlant de leur coût élevé dans de nombreux pays en développement. Nous devons combler cette fracture Nord-Sud si nous voulons atteindre les objectifs pour 2030. »

Bhagwant S. Bishnoi, Représentant permanent adjoint, Mission permanente de l'Inde auprès des Nations Unies

« Changer la façon dont nous agissons sur le plan économique requiert de la part de nos dirigeants qu'ils fassent preuve de volonté politique ; d'autre part, la société civile doit maintenir son activisme et les partenaires de développement doivent fournir un financement adéquat et durable pour les efforts visant à mettre fin au sida et à renforcer les systèmes de santé nationaux. »

Shiraz Arif Mohamed, Mission permanente du Guyana auprès des Nations Unies (au nom de la Communauté caribéenne)