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La société civile favorise les ripostes sur mesure pour en finir avec le sida en Chine

21 juillet 2016

Ces dernières années, la riposte au sida en Chine a connu un accroissement de l'engagement de la société civile dans l'élaboration de programmes de prévention et de traitement du VIH ciblés, à base communautaire, ce qui a contribué à maintenir de faibles niveaux de prévalence du VIH dans le pays et à assurer de plus en plus une riposte sur mesure, éclairée par des données probantes.

Les stratégies, les avancées et les acquis obtenus par les organisations de la société civile chinoises ont été le thème d'une session organisée dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud, et qui a réuni des représentants du gouvernement chinois, de la société civile chinoise, de l'Organisation mondiale de la Santé et de l'ONUSIDA.

Cette session, qui a eu lieu le 20 juillet, a présenté le Fonds pour la participation des organisations de la société civile à la prévention et au traitement du sida, approuvé par le Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine, et qui a investi 50 millions de yuans (soit près de 7,5 millions de dollars) pour soutenir le travail des organisations non gouvernementales dans l'éducation, la communication, le dépistage, le conseil, les soins et l'appui, y compris auprès des populations clés.

Bien que la prévalence générale du VIH reste faible, le nombre absolu de personnes vivant avec le VIH et le chiffre annuel des nouvelles infections à VIH demeurent importants, en particulier au sein des populations clés. En admettant que les organisations sociales et communautaires qui bénéficient de la confiance des populations clés sont les mieux à même d'atteindre les communautés à risque, ce fonds, qui a été conçu, établi et mis en œuvre en partenariat avec l'ONUSIDA, joue un rôle important dans l'élargissement des programmes de prévention et de traitement pour les populations clés en Chine.

En ouvrant la session à Durban, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a mis en avant les efforts impressionnants entrepris par la Chine pour analyser son épidémie et adapter sa riposte. Rappelant la visite d'une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA en Chine en mai 2016 pour l'étude de la riposte nationale et du rôle des communautés, Mme Beagle a expliqué comment la délégation du CCP avait pu constater directement sur place que des approches rentables, fondées sur les droits et axées sur les populations et les lieux, avaient effectivement un impact.

Déclarations

« L'esprit de partenariat et d'entreprise, en particulier auprès des populations clés, a permis d'éviter de nouvelles infections à VIH et de favoriser la sensibilisation au sein des groupes les plus exposés au risque.Partager ces expériences est essentiel pour accélérer la riposte au sida en Chine. »

JAN BEAGLE DIRECTRICE EXÉCUTIVE ADJOINTE DE L'ONUSIDA