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Les consommateurs de drogues toujours laissés pour compte

18 mars 2019

Alors que l’incidence de l’infection à VIH a reculé de 22 % pour toutes les tranches d’âge dans le monde entre 2011 et 2017, les infections à VIH sont en hausse chez les consommateurs de drogues injectables. L’incidence du VIH, c’est-à-dire le nombre de nouvelles infections à VIH au sein d’une population sensible pendant une certaine période, est passée de 1,2 % environ en 2011 à 1,4 % en 2017 chez les consommateurs de drogues injectables.

Il existe des données probantes complètes et convaincantes montrant que la réduction des risques, notamment avec le traitement de substitution aux opiacés et les programmes de distribution d’aiguilles et de seringues, permet de prévenir les infections à VIH chez les consommateurs de drogues injectables. Toutefois, la pénalisation de l’usage et de la possession à des fins personnelles et la stigmatisation, la discrimination et la violence courantes auxquelles font face les consommateurs de drogues empêchent l’accès aux services de santé et de réduction des risques.

Dans son nouveau rapport intitulé Santé, droits et drogues : réduction des risques, dépénalisation et discrimination zéro pour les consommateurs de drogues, l’ONUSIDA propose un ensemble de recommandations que les pays peuvent adopter pour une riposte à la consommation de drogues basée sur la santé publique et les droits de l’homme.

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AIDSinfo