Reportage

Sommet du G8 : Mme Carla Bruni-Sarkozy accueille les conjoints pour un évènement sur la protection des mères et des enfants contre le VIH

27 mai 2011

(De gauche à droite) Mme Ban Soon-taek ; Mme Carla Bruni-Sarkozy, M. Michel Sidibé ; Prof. Michel Kazatchkine. Deauville, 27 mai 2011.
Source: Laurent Blevennec

Mme Carla Bruni-Sarkozy a réuni les conjoints des chefs d’État et de gouvernement participant au Sommet du G8-Afrique, qui se tient à Deauville, pour un déjeuner de travail consacré à la protection des mères et des enfants contre le VIH.

Carla Bruni-Sarkozy, Ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le VIH, et initiatrice du mouvement Born HIV free, a appelé les conjoints participant au déjeuner à soutenir l’objectif visant à éradiquer d’ici 2015 les nouvelles infections au VIH chez les enfants. Le déjeuner de travail s’est tenu en présence de Michel Sibidé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, qui représentait également, en son absence, Anthony Lake, directeur général de l’UNICEF, et de Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ce déjeuner de travail a permis de faire le point sur les initiatives déjà menées sur le terrain et de réaffirmer la nécessité pour tous les partenaires de travailler ensemble à l’élimination des nouvelles infections au VIH parmi les enfants.  

Nous devons mobiliser les dirigeants politiques, les médias et le grand public pour mettre fin à cette inégalité, de manière à permettre l’émergence d’une génération sans VIH avant 2015 ».

Mme Carla Bruni-Sarkozy, Ambassadrice mondiale pour la protection des mères et des enfants contre le VIH, et initiatrice du mouvement Born HIV free

Lors de ce déjeuner, Carla Bruni-Sarkozy a rappelé : « Près de 400 000 enfants naissent chaque année avec le VIH. Plus de 90 % d’entre eux vivent en Afrique subsaharienne. Et pourtant, des traitements efficaces et peu couteux existent pour empêcher la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Il est injuste et inadmissible que les soins médicaux appropriés et l’accès aux traitements soient réservés aux femmes enceintes des pays les plus riches. Nous devons mobiliser les dirigeants politiques, les médias et le grand public pour mettre fin à cette inégalité, de manière à permettre l’émergence d’une génération sans VIH avant 2015 ».      

(De gauche à droite) Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA ; Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Deauville, 27 mai 2011.
Source: UNAIDS

Dans son appel en faveur d’un leadership accru, le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a déclaré : « En tant que père, je sais que chaque parent souhaite faire ce qu’il y a de mieux pour ses enfants. Il faut permettre aux mères d’avoir accès aux traitements et leur donner la chance de s’assurer que leurs enfants naîtront sans le VIH. » Faisant écho à ces paroles, le professeur Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a indiqué : « Avec le leadership du G8 et un engagement solide des pays en développement, je sais que nous pouvons améliorer la santé des femmes et, à l'horizon 2015, permettre l’émergence d’une génération sans sida. »

Ces efforts se poursuivront lorsque les dirigeants mondiaux participeront, du 8 au 10 juin à New York, à la réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida pour tracer la future voie de la riposte mondiale au sida.

Un peu plus tôt dans la journée, M. Sidibé avait tenu une conférence de presse pour mettre en avant la lettre conjointe qui a été adressée aux chefs d’État du G8. Cette lettre demande l’engagement des dirigeants du G8 en faveur de l’objectif visant à éliminer d’ici 2015 les nouvelles infections au VIH parmi les enfants et maintenir leurs mères en vie. Elle a été signée par M. Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Anthony Lake, directeur exécutif de l’UNICEF, et M. Michel Kazatchkine, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

(De gauche à droite : Mme Viviane Wade, Sénégal ; Mme Dominique Ouattara, Côte d’Ivoire ; Mme Conde Djenè Kaba, Guinée ; Mme Ban Soon-taek, Nations Unies ; Mme Carla Bruni-Sarkozy, France ; M. Michel Sidibé, ONUSIDA ; M. Michel Kazathchkine, Fonds global ; Mme Aissata Issoufou, Niger ; Mme Geertrui Van Rompuy, Conseil européen ; Mme Laureen Harper, Canada ; Mme Svetlana Medvedeva, Fédération de Russie ; Mme Margarida Barroso, Commission européenne.
Source: Laurent Blevennec