L’ONUSIDA tire la sonnette d’alarme : la guerre en Ukraine risque de déclencher une catastrophe humanitaire pour les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus

13 avril 2022

Appel urgent lancé pour intensifier considérablement l’aide internationale afin de soutenir les efforts héroïques des réseaux dirigés par la société civile qui œuvrent pour atteindre les personnes suivant une thérapie antirétrovirale 

GENÈVE, le 13 avril 2022—La guerre en Ukraine entraîne la destruction et la perturbation des services de santé et des chaînes logistiques dont dépend la survie de centaines de milliers de personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Plus d'un quart de million d'Ukrainiens vivent avec le VIH. Si jamais l’accès au traitement antirétroviral et aux services de prévention devait manquer, cela pourrait entraîner une vague de décès et une résurgence de la pandémie de sida dans le pays. L’action des réseaux dirigés par les communautés est essentielle pour maintenir des services vitaux et ces organisations ont besoin de toute urgence que l’aide internationale passe à la vitesse supérieure.  

Plus de 40 établissements de santé qui proposaient des services de traitement, de prévention et de soins anti-VIH avant le conflit sont désormais fermés, et les activités d’autres sites sont perturbées à plus ou moins grande échelle. Au 11 avril, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait recensé plus de 100attaques contre des établissements de santé en Ukraine, tandis que les voies d’approvisionnement au sein du pays sont désorganisées. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance signale que les attaques contre les infrastructures d’eau et les coupures de courant ont privé totalement d’accès à l’eau 1,4 million de personnes, tandis que 4,6 millions supplémentaires n’y ont plus qu’un accès limité. De son côté, la Banque mondiale a déclaré s’attendre à ce que l’économie ukrainienne recule de 45 % cette année, ce qui constitue une menace désastreuse pour la pérennité des programmes sociaux et de santé essentiels. 

Une première livraison de plus de 18 millions de doses de médicaments antirétroviraux vitaux fournies par le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) est arrivée à Lviv la semaine dernière. Sa distribution est en cours en partenariat avec le Centre de santé publique du ministère de la Santé ukrainien et 100 % Life, la principale organisation de personnes vivant avec le VIH en Ukraine. À condition qu’ils puissent atteindre les personnes qui en dépendent, ces médicaments suffiront à couvrir pendant six mois les besoins de toutes les personnes séropositives sous traitement de première intention. Cette première tranche fait partie de l’engagement du PEPFAR de financer les besoins de traitement anti-VIH pour 12 mois en Ukraine. Avant l’éclatement de la guerre, l’ONUSIDA estimait à 260 000 le nombre de personnes séropositives dans le pays, dont 152 000 qui prenaient quotidiennement des médicaments contre le VIH.  

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) apporte également un financement d’urgence pour assurer la continuité des services vitaux de lutte contre le VIH et la tuberculose. 

Aujourd’hui, l’accent est mis sur la livraison rapide de médicaments primordiaux contre le VIH à toutes les personnes qui en ont besoin. Les organisations de la société civile déploient des efforts héroïques pour fournir des articles médicaux et des services anti-VIH essentiels aux personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus, y compris aux populations vulnérables. Malgré les énormes obstacles auxquelles elles sont confrontées, elles vont à la rencontre des personnes vivant dans des endroits extraordinairement difficiles d’accès. Mais les organisations de la société civile dont dépend ce système de livraison et de soins ne pourront pas continuer leur action sans un renforcement de l’aide internationale.  

« La situation des personnes vivant avec le VIH en Ukraine est accablante. Nous essayons de fournir des médicaments, de la nourriture et de l’aide d’urgence sous d’autres formes aux personnes dans le besoin, mais le travail est dangereux et les bénévoles mettent leur vie en jeu », a déclaré le responsable du conseil de coordination de 100 % Life, Dmytro Sherembey. « Si nous n’obtenons pas plus d’aide, je ne sais pas combien de temps nous pourrons continuer, en particulier pour atteindre les gens dans les zones de première ligne. » 

L’ONUSIDA a débloqué un premier fonds d’urgence de 200 000 $US pour répondre aux demandes humanitaires et programmatiques urgentes dans sept centres de l’épidémie de VIH (Chernihiv, Dnipro, Kharkiv, Kryvy Rih, Kiev, Odessa et Poltava). Dans le cadre de l’augmentation au sens large de l’aide nécessaire, elle demande de toute urgence à la communauté internationale de fournir 2 420 000 $US supplémentaires en faveur des organisations de la société civile fournissant des services anti-VIH en Ukraine et de celles qui accueillent des réfugiées et réfugiés touché-es par le VIH dans d’autres pays.  

« Les organisations de la société civile et les communautés de personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus forment la base de la riposte au VIH en Ukraine », a expliqué la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Elles ont besoin sans attendre d’un soutien financier et logistique supplémentaire pour assurer la continuité des programmes de traitement, de soins et de prévention du VIH. Nous encourageons l’ensemble des donateurs et donatrices à participer au maintien de ces services pour sauver des vies et prévenir une résurgence de la pandémie de sida en Ukraine. »  

La seule raison pour laquelle la riposte contre le VIH est capable de fournir encore des services aux personnes même au milieu des horreurs de la guerre est que l’Ukraine a choisi une approche moderne qui repose sur un partenariat entre les services publics et ceux des communautés. Mais les réseaux de la société civile, dont la créativité et le courage sont essentiels aux services anti-VIH, ne pourront pas garantir encore longtemps la continuité des opérations au niveau nécessaire sans une aide internationale plus importante.  

Aujourd’hui, il reste extrêmement difficile d’apporter les équipements et les services médicaux aux groupes vulnérables. L’ONUSIDA travaille dans ce domaine avec des partenaires humanitaires en Ukraine et dans le monde en vue de faire émerger des solutions d’urgence pour fournir une aide médicale et humanitaire à des centaines de milliers d’Ukrainiens et d’Ukrainiennes.  

L’Alliance for Public Health s’efforce de fournir l’aide d’urgence nécessaire pendant le conflit. Elle utilise des minibus pour répondre aux besoins humanitaires impératifs, notamment en évacuant des populations vulnérables et en assurant des livraisons de nourriture et de médicaments. Les communautés en première ligne de la riposte font des efforts incroyables pour rester en contact avec les personnes. Par exemple, des cliniques mobiles ont été déployées par l’Alliance for Public Health pour proposer un traitement de substitution aux opioïdes aux toxicomanes dans les zones où les établissements ont été contraints de fermer. L’ONUSIDA travaille également avec le Fonds mondial et un coparrainant de l’ONUSIDA, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, pour obtenir davantage de traitement substitutif aux opiacés. 

Le conflit a déjà forcé des millions d’Ukrainiens et d’Ukrainiennes à quitter le pays et des milliers de femmes et d’enfants ukrainiens vivant avec le VIH ont besoin d’aide dans les pays d’accueil. Les réseaux de la société civile soutenus par les coparrainants et les partenaires de l’ONUSIDA aident les populations réfugiées à accéder à la thérapie antirétrovirale en République de Moldavie et dans toute l’Union européenne.  

L’OMS a aidé à parvenir à un accord avec le groupe pharmaceutique ViiV Healthcare portant sur des dons de médicaments anti-VIH à la Pologne, à la République tchèque et à d’autres pays de l’Union européenne accueillant un grand nombre de personnes réfugiées d’Ukraine.  

L’ONUSIDA enjoint également à la communauté internationale d’aider les centres d’hébergement de réfugié-es à renforcer leur soutien aux personnes les plus exposées aux risques, notamment en élargissant les services psychosociaux, de traitement et de prévention du VIH et ceux liés à la violence sexiste. Un coparrainant de l’ONUSIDA, l’ONU Femmes, a déclaré que les abus sexuels et les actes de trafic d’êtres humains signalés en Ukraine indiquaient une crise de protection de la population. L’ONUSIDA met en garde contre l’augmentation des risques pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées. 

Mme Byanyima a réitéré l’appel des Nations Unies à mettre fin à la guerre. « La paix est ce dont nous avons besoin en premier », a déclaré Mme Byanyima. « La guerre en Ukraine doit cesser. Maintenant. Il n’y aura pas d'amélioration sans l’arrêt de ce conflit. Et même lorsqu’il sera terminé, les besoins en aide seront considérables. Cette guerre met gravement en danger la population ukrainienne vivant avec le VIH. Les réseaux d’intervention dirigés par la société civile pour les services anti-VIH risquent leur vie pour en sauver d’autres. Ils ont besoin de tout le soutien possible. » 

Ligne Info VIH en Ukraine : 0800 500 451. 

Le site de l’initiative ART Initiative for Ukrainians Abroad, établie en coordination avec le Centre de santé publique de l’Ukraine, apporte une assistance supplémentaire aux personnes réfugiées ukrainiennes vivant avec le VIH. Des données plus précises sur la localisation et les besoins des personnes vivant avec le VIH en Ukraine et de celles qui sont forcées de fuir le pays sont en cours de collecte.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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À l’occasion de la Journée zéro discrimination, l’Irlande et l’ONUSIDA renforcent leur partenariat pour mettre fin à l’épidémie de sida

01 mars 2022

DUBLIN/GENÈVE, le 1er mars 2022 — L’Irlande annonce aujourd’hui que son financement de base pour l’ONUSIDA passera de 2,4 millions d’euros en 2021 à 2,5 millions d’euros en 2022. L’annonce a été faite lors d’une réunion à Dublin entre le ministre irlandais de l’Aide au développement à l’étranger et de la Diaspora, Colm Brophy, et la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.

L’Irlande est partenaire de l’ONUSIDA et nous soutient depuis plus de 20 ans. Elle soutient des programmes qui réduisent l’impact du VIH parmi certains des groupes les plus vulnérables, notamment les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que les jeunes femmes et les filles. Outre la contribution de 2,4 millions d’euros en 2021, l’Irlande a fourni 1 million d’euros en faveur du Programme d’éradication de la discrimination de l’ONUSIDA.

« L’Irlande est une figure emblématique de la riposte mondiale au sida et continue d’être une alliée sur laquelle l’ONUSIDA peut compter », a déclaré Mme Byanyima. « Cette contribution financière supplémentaire d’Irish Aid est un signal important à un moment où le monde doit intensifier ses efforts pour supprimer les lois néfastes et les remplacer par des lois qui autonomisent afin que les personnes puissent recevoir des services anti-VIH qui transforment et sauvent des vies. »  

Cette année, la Journée zéro discrimination est placée sous le thème : « Abolissons les lois discriminantes, adoptons des lois protectrices ». À cette occasion, l’ONUSIDA met l’accent sur la nécessité urgente d’agir contre les lois discriminatoires. Dans de nombreux pays, des lois ont pour effet de défavoriser certaines personnes, de les exclure de services essentiels ou de soumettre leur mode de vie à des restrictions injustifiées, simplement en raison de qui elles sont, ce qu’elles font ou qui elles aiment. Ces lois sont discriminatoires : elles bafouent les droits humains et les libertés fondamentales.

Le 1er mars, Journée zéro discrimination, nous fêtons le droit de quiconque à mener une vie épanouie et productive dans la dignité et à l’abri de la discrimination.

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Journée zéro discrimination 2022

Le directeur de l’innovation de l’ONUSIDA reçoit le prestigieux prix Social Innovators of the Year

19 janvier 2022

GENÈVE, le 19 janvier 2022-La Schwab Foundation for Social Entrepreneurship a annoncé que le directeur de l’innovation de l’ONUSIDA, Pradeep Kakkattil, fait partie des lauréats du prix Social Innovators of the Year 2022. M. Kakkattil reçoit cette prestigieuse récompense pour sa contribution à la plateforme Health Innovation Exchange (HIEx), qui fait le lien entre les esprits innovants, les gouvernements et les forces d'investissement. Elle trouve ainsi des solutions à des problèmes de santé mondiaux, que ce soit le diagnostic de la COVID-19 ou le coût des médicaments.

« Aujourd’hui, une personne sur deux dans le monde n’a pas accès aux soins de santé de base, c’est pourquoi les innovations et les technologies sociales sont tellement importantes pour démocratiser les services et lutter contre les inégalités croissantes dans l’accès aux soins de santé », a déclaré M. Kakkattil.

Pendant la pandémie de COVID-19, les innovatrices, les innovateurs et les communautés ont démontré le potentiel de l’ingéniosité humaine pour répondre aux défis de santé. En amenant les acteurs du système de santé à travailler en étroite collaboration avec les esprits innovants et les communautés, HIEx a été en mesure d’accélérer l’adoption des innovations et de faciliter les investissements pour diffuser des innovations qui répondent particulièrement aux besoins des plus vulnérables.

« Le VIH et la COVID-19 montrent le prix que le monde doit payer si nous n’investissons pas dans des systèmes de santé résilients », a ajouté M. Kakkattil. « HIEx contribue à instaurer la confiance entre les secteurs public et privé. Cela permet d’identifier les difficultés et de mettre rapidement en œuvre des technologies et des innovations qui ont fait leurs preuves afin d’optimiser l’impact sur la santé. »

L’annonce date du deuxième jour de l’Agenda Davos 2022 du Forum économique mondial. Ce forum virtuel réunit des leaders du monde entier pour se concentrer sur l’élaboration de solutions aux défis les plus urgents de la planète. M. Kakkattil fait partie des 15 lauréates et lauréats du prix Social Innovators of the Year, aux côtés d'un entrepreneur brésilien qui utilise le hip-hop pour éviter que les jeunes des favelas ne tombent dans la criminalité, d'un infirmier néerlandais qui révolutionne les soins à domicile ou encore d'une garde-forestière reconvertie dans la technologie qui utilise Minecraft pour raviver la culture indigène australienne.

« Les Social Innovators of the Year 2022 représentent un nouvel écosystème de leaders qui encouragent le changement et dessinent un avenir plus juste, inclusif et durable pour les organisations et les systèmes », a déclaré Hilde Schwab, cofondatrice et présidente de la Schwab Foundation for Social Entrepreneurship.

La fondation a été créée en 1998 par Klaus et Hilde Schwab. Son objectif est d’encourager un nouveau modèle de changement social qui combine les valeurs de mission, de compassion et de dévouement avec les meilleurs principes commerciaux afin de servir les plus vulnérables et construire une société meilleure. Ces 20 dernières années, la fondation a soutenu les plus grands noms de l'entrepreneuriat social dans le monde dans leurs efforts pour créer un monde plus juste, équitable et durable.

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Clôture du Conseil de l’ONUSIDA sur des décisions audacieuses concernant les leviers sociétaux et l’éradication de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH comme élément central pour mettre fin aux inégalités et au sida

14 décembre 2021

GENÈVE, le 14 décembre 2021—La 49e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP), qui a débuté le 7 décembre 2021, a pris fin le 10 décembre.

Dans son discours d’ouverture, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a remercié le ministre de la Santé de Namibie, son Excellence Dr Kalumbi Shangula, et notamment la Namibie pour  la présidence du CCP et a rappelé les bases de la future riposte au VIH qui ont été jetées cette année. Il s’agit en outre de la Stratégie mondiale contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida et de la nouvelle Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH/sida et ses objectifs connexes, ainsi que le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités 2022-2026 de l’ONUSIDA. « Cette année, nous avons jeté les bases dont nous avons besoin pour mettre fin au sida d’ici 2030. Le défi consiste maintenant à respecter cet objectif », a déclaré Mme Byanyima.

Mme Byanyima a également parlé du récent dialogue structuré sur le financement organisé pour améliorer la compréhension du travail et du rôle de l’ONUSIDA dans la santé mondiale alors que l’organisation est confrontée à un manque de financement considérable.

La directrice exécutive a commencé son allocution en rendant hommage au personnel pour ses efforts pendant cette année exceptionnellement difficile, puis a informé le Conseil sur le processus de mise en œuvre d’un alignement organisationnel du Secrétariat de l’ONUSIDA en vue de garantir sa modernisation et son efficacité. « La nouvelle structure nous rapprochera des pays et des communautés que nous servons, et nous permettra de mettre en œuvre la stratégie et de réaliser l’agenda transformationnel nécessaire pour mettre fin au sida d’ici 2030 », a-t-elle déclaré. Elle a en outre promis que ce processus sera mis en œuvre de manière équitable et transparente avec le soutien du personnel concerné.

Par ailleurs, elle a présenté les effets de la pandémie de COVID-19 sur la riposte au VIH. Elle a indiqué que la COVID-19 continue de perturber les services de prévention et de traitement du VIH, la scolarisation, les programmes de prévention de la violence, etc. Toutefois, l’ONUSIDA aide les pays et les partenaires à simplifier et à adapter les services anti-VIH de manière à mieux répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH et à réduire les charges inutiles sur le système de santé.

Mme Byanyima a évoqué la nécessité d’élargir l’accès à la prophylaxie préexposition et à d’autres options de prévention du VIH, qui sont des éléments clés de la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026.

Le représentant au CCP de la délégation d’organisations non gouvernementales a parlé devant le Conseil de l’importance capitale de l’élargissement du travail sur les leviers sociétaux dans la riposte au VIH et a souligné le rôle central que les communautés doivent jouer pour mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030.

Le Professeur Salim Abdool Karim, spécialiste sud-africain en médecine de la santé publique, s’est adressé au CCP lors de la session Leadership in the AIDS Response. Il a mis l’accent sur la nécessité d’élargir le traitement anti-VIH parmi les personnes séropositives et de veiller à ce qu’elles aient accès à la vaccination contre la COVID-19, car les infections au coronavirus chez les personnes immunodéprimées pourraient entraîner des mutations du virus SARS-CoV-2. Il a également fortement plaidé contre la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH et contre le fait de leur faire porter la responsabilité de mutations du SRAS-CoV-2. Il a souligné l’importance de l’engagement des communautés pour mettre fin aux inégalités et a encouragé les participants à rester concentrés sur l’éradication du sida comme menace de santé publique d’ici 2030.

Le CCP a été informé sur la situation actuelle du VIH dans les prisons et autres milieux fermés, lors de l’allocution du Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Ghada Fathi Waly. Le CCP a appelé les pays à mettre en place et à élargir les actions programmatiques fondées sur des données probantes, prenant en compte sur le genre et centrées sur les personnes afin d’assurer l’égalité d’accès des personnes en prison et dans d’autres milieux fermés aux services complets et intégrés de prévention, de diagnostic et de traitement du VIH, de la tuberculose et de l’hépatite virale.

Suite à l’approbation du Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) pour 2022–2026 lors d’une session spéciale du CCP en octobre 2021, le CCP a reçu les résultats et les indicateurs pour l’UBRAF 2022–2026 et un plan de travail révisé pour 2022–2023. L’adoption du plan de travail 2022–2023 a permis au CCP de fournir au Programme commun de l’ONUSIDA un cadre pour élargir son soutien aux pays dans la mise en œuvre de la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026. De nombreuses délégations ont souligné l’importance d’un financement total de l’UBRAF de base à hauteur de 210 millions de dollars américains afin d’être en adéquation avec les ambitions affichées par la Stratégie mondiale de lutte contre le sida, et certaines ont évoqué les décisions récentes d’augmenter le financement du Programme commun.

Les progrès réalisés dans les actions de réduction de la stigmatisation et de la discrimination sous toutes leurs formes prouvent que la stigmatisation et la discrimination liées au VIH restent parmi les principaux obstacles qui entravent les avancées vers l’éradication du sida comme menace de santé publique d’ici 2030. La stigmatisation et la discrimination violent les droits et la dignité des personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus et les empêchent d’accéder aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH. Même dans les pays et les régions enregistrant des progrès considérables en direction de la fin de leur épidémie de sida, elles continuent d’empêcher des progrès équitables. Le CCP a lancé des appels ambitieux pour mettre fin d’urgence à la stigmatisation et à la discrimination.

Le CCP s’est conclu sur le segment thématique : « Que nous disent les données au niveau régional et national, sommes-nous à l’écoute et comment pouvons-nous mieux exploiter ces données et les technologies connexes pour atteindre nos objectifs de 2020 et 2030 ? » Le segment a examiné comment améliorer la collecte et l’utilisation des données dans la riposte au VIH, car elles forment la base des progrès accomplis au cours des deux dernières décennies dans le cadre de la pandémie de sida.

La réunion était présidée par le ministre namibien de la Santé, la Thaïlande a fait office de vice-présidente et les États-Unis d’Amérique de rapporteur. Le rapport de la Directrice exécutive de l’ONUSIDA destiné au Conseil, les rapports pour chaque point à l’ordre du jour et les décisions du CCP sont disponibles à l’adresse www.unaids.org/en/whoweare/pcb/49.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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CCP 49

Journée mondiale de lutte contre le sida 2021 – Passer à la vitesse supérieure, faire preuve d’audace, mettre fin au sida, aux inégalités et aux pandémies

01 décembre 2021

 

Alors que des millions de vies sont en danger, l’ONUSIDA et la Journée mondiale de lutte contre le sida de l’OMS ont vu des partenaires internationaux, notamment le prince Harry, duc de Sussex, appeler d’urgence à élargir l’accès aux traitements et aux technologies de santé, ainsi qu’à défendre les droits humains

GENÈVE, le 1er décembre 2021—À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2021, l’ONUSIDA, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et leurs partenaires se sont réunis lors d’un événement extraordinaire tenu à Genève, en Suisse, pour souligner l’urgence de mettre fin aux inégalités économiques, sociales, culturelles et juridiques qui favorisent la pandémie de sida et les autres pandémies à travers le monde.

« Nous tirons la sonnette d’alarme. Nous ne parviendrons à maîtriser la pandémie de sida que par une action rapide pour mettre fin aux inégalités qui l’alimentent », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les leaders mondiaux doivent collaborer de toute urgence pour s’attaquer directement aux défis. Je vous le dis : faites preuve de courage et joignez le geste à la parole. C’est une honte que nous perdions chaque minute une vie précieuse au sida. Nous n’avons pas de temps à perdre. »

L’humanité est en retard pour satisfaire son engagement de mettre fin au sida à l’horizon 2030. En 2020, on comptait 37,7 millions de personnes vivant avec le VIH, 1,5 million de nouvelles infections au VIH et 680 000 décès dus au sida. 65 % environ des infections au VIH dans le monde concernaient les populations clés, notamment les travailleur-ses du sexe et leurs clients, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateur-rices de drogues injectables et les personnes transsexuelles, ainsi que leurs partenaires sexuels.

« Avant même que la pandémie de COVID-19 ne frappe, les services de dépistage, de prévention et de soins anti-VIH ne parvenaient pas à atteindre de nombreuses populations les plus exposées », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. « La pandémie a aggravé la situation en perturbant les services de santé essentiels, mais aussi parce que les personnes vivant avec le VIH sont plus vulnérables à la COVID-19. Comme pour le coronavirus, nous disposons de tous les outils pour mettre fin à l’épidémie de sida, si nous les utilisons à bon escient. Lors de cette Journée mondiale de lutte contre le sida, nous renouvelons notre appel à tous les pays afin qu’ils utilisent chaque outil disponible pour réduire les inégalités, prévenir les infections au VIH, sauver des vies et mettre fin à l’épidémie de sida. »

Si le monde ne s’attaque pas à la discrimination et aux inégalités, l’ONUSIDA et l’OMS préviennent que 7,7 millions de personnes pourraient mourir du sida au cours de la prochaine décennie.

Une vidéo poignante à laquelle le prince Harry, duc de Sussex, et Mme Byanyima ont prêté leur voix a été présentée lors de l’événement. Elle révèle les points communs dérangeants entre l’accès au traitement anti-VIH et celui aux vaccins contre la COVID-19. Entre 1997 et 2006, on estime que 12 millions de personnes sont décédées de maladies opportunistes dans les pays à revenu faible et intermédiaire, car le prix des médicaments était trop élevé pour bon nombre des nations les plus touchées par le VIH. Aujourd’hui, 10 millions de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès aux médicaments vitaux contre le VIH. Le duc de Sussex a invité le monde à tirer les leçons de l’histoire du sida et à surmonter l’accès inégal aux vaccins contre la COVID-19, ainsi qu’à veiller à ce que les nouvelles thérapies et technologies anti-VIH soient universellement disponibles.

Une lettre du duc de Sussex adressée à l’OMS et à l’ONUSIDA a été lue lors de cette rencontre. Il a rappelé les 40 ans depuis la découverte du sida et a exprimé sa gratitude pour le travail accompli à ce jour. Dans sa lettre, il a souligné la nécessité de parvenir à l’égalité face au vaccin contre la COVID-19, en tirant les leçons du VIH.

Les intervenants et intervenantes ont souligné l’impact du VIH chez les jeunes. « Les jeunes continuent d’être stigmatisés, en particulier celles et ceux appartenant aux populations clés, et les inégalités continuent de compromettre la qualité de notre vie », a déclaré Joyce Ouma, du Réseau mondial des jeunes vivant avec le VIH.

« Les jeunes sont l’avenir des nations et la pierre angulaire de la riposte mondiale au sida », a déclaré Anutin Charnvirakul, vice-premier ministre et ministre de la Santé publique de Thaïlande. « L’éradication de tout type de stigmatisation doit jouir de notre engagement total avec effet immédiat. »

Au cours de l’événement, les participants et participantes ont rendu hommage aux 36 millions de personnes décédées du sida depuis le début de la pandémie et souligné la nécessité urgente de faire davantage pour les personnes les plus touchées par le VIH.

L’ambassadrice de Namibie, Julia Imene-Chanduru, représentant le président du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, a déclaré : « le sida reste une urgence que nous ne devons pas oublier dans notre riposte à la COVID-19 ».

Les intervenants et intervenantes ont encouragé tous les pays, partenaires et la société civile à faire preuve d’audace pour faire avancer l’engagement pris dans la Déclaration politique sur le VIH/sida adoptée lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida en 2021 et dans la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida, avec l’éradication des inégalités comme élément central.

« Nous constatons l’importance de la stratégie de l’ONUSIDA qui met l’accent sur la fin des inégalités », a déclaré Stéphanie Seydoux, ambassadrice française de la Santé mondiale. « C’est ce qui nous permet de progresser dans la lutte contre cette pandémie et de garantir la santé de toutes et tous. »

« Nous savons comment vaincre le sida et nous savons comment vaincre les pandémies », a ajouté Mme Byanyima. « Il est possible de mettre en œuvre des politiques de lutte contre les inégalités qui entravent les progrès, mais ces politiques exigent de l’audace de la part de nos leaders. »

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L’ONUSIDA avertit que des millions de personnes mourront à cause du sida et que la pandémie continuera de faire des ravages si la classe dirigeante ne s’attaque pas aux inégalités

29 novembre 2021

GENÈVE, le 29 novembre 2021—L’ONUSIDA a émis aujourd’hui un avertissement fort : si la classe dirigeante ne parvient pas à lutter contre les inégalités, le monde pourrait enregistrer 7,7 millions* de décès dus au sida au cours des 10 prochaines années. L’organisation avertit également qu’en cas d’absence de mesures transformatives nécessaires pour mettre fin au sida, l’humanité restera également engluée dans la crise de la COVID-19 et aura de très mauvaises cartes en main pour faire face aux futures pandémies.

« Il s’agit d’un appel à l’action de toute urgence », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les avancées contre la pandémie de sida, qui accusaient déjà un retard, sont confrontées aujourd’hui à des difficultés encore plus grandes alors que la crise de la COVID-19 continue de faire des ravages, perturbant entre autres les services de prévention et de traitement du VIH, la scolarisation et les programmes de prévention de la violence. Nous ne pouvons en aucun cas être placés devant le choix entre mettre fin à la pandémie de sida d’aujourd’hui et se préparer aux pandémies de demain. Il n’y a pas d’autre choix que d’atteindre ces deux objectifs. À l’heure actuelle, nous sommes bien partis pour les rater tous les deux. »

Cette mise en garde est présentée dans un nouveau rapport de l’ONUSIDA publié en amont de la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre) et intitulé Unequal, unprepared, under threat: why bold action against inequalities is needed to end AIDS, stop COVID-19 and prepare for future pandemics.

Certains pays, y compris ceux qui affichent les taux de VIH les plus élevés, ont accompli des progrès remarquables contre le sida. Ils montrent ainsi ce qui est possible. Cependant, avec 1,5 million de nouvelles infections au VIH en 2020 et des chiffres en augmentation dans certains pays, les nouvelles contaminations ne reculent pas assez vite dans le monde pour mettre fin à la pandémie. Les infections puisent également dans les inégalités. Six nouvelles infections au VIH sur sept chez les ados en Afrique subsaharienne touchent une adolescente. Dans le monde, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleur-ses du sexe et les toxicomanes ont 25 à 35 fois plus de risques de contracter le VIH.

La COVID-19 sape la riposte au sida dans de nombreuses régions. Le dépistage du VIH a ralenti de manière quasi homogène et, en 2020, moins de personnes séropositives ont commencé un traitement dans 40 pays sur 50 livrant un rapport à l’ONUSIDA. L’offre de prévention du VIH est elle aussi touchée. En 2020, les services de réduction des risques pour les toxicomanes ont connu des perturbations dans 65 % des 130 pays interrogés.

« Il est toujours possible de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 », a affirmé le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans son message pour la Journée mondiale de lutte contre le sida. « Mais cela nécessitera d’intensifier les efforts et la solidarité. Pour vaincre le sida et renforcer la résilience face aux futures pandémies, nous avons besoin d’une action collective. »

Ce nouveau rapport de l’ONUSIDA examine cinq éléments essentiels du plan adopté par les États membres lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida. Ces aspects fondamentaux doivent être mis en œuvre de toute urgence pour mettre fin à la pandémie de sida, mais ils manquent de financement et de priorisation pour la prévention, la préparation et la riposte à la pandémie. Ces éléments incluent :

  • Des infrastructures dirigées par les communautés et situées au sein des communautés.
  • Un accès équitable aux médicaments, vaccins et technologies de santé.
  • Un soutien envers le personnel en première ligne de la pandémie.
  • Des ripostes à la pandémie reposant sur les droits humains.
  • Des systèmes de données centrés sur les personnes et qui révèlent les inégalités. 

Des personnalités mondiales de la santé et de la riposte aux pandémies apportent leur soutien à l’appel à des investissements renforcés et à des changements de lois et de politiques pour mettre fin aux inégalités qui favorisent le sida et d’autres pandémies.

« Si nous ne prenons pas les mesures nécessaires pour lutter contre les inégalités qui favorisent le VIH aujourd’hui, non seulement nous ne parviendrons pas à mettre fin à la pandémie de sida, mais le manque de préparation de l’humanité sera dangereux face aux futures pandémies », a déclaré Helen Clark, co-présidente du Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie, dans un avant-propos spécial du rapport de l’ONUSIDA. « Les pandémies s’enracinent dans les fractures des sociétés pour s’épanouir. Le personnel scientifique, médical, infirmier et communautaire qui réalise un travail formidable pour mettre fin aux pandémies ne peut réussir que si les leaders mondiaux prennent les mesures qui leur permettront d’y parvenir. »

L’ONUSIDA et les experts mondiaux de la santé soulignent que des millions de personnes mourront et le monde sera englué pendant des décennies dans des pandémies concomitantes si les efforts sont maintenus au rythme actuel. Toutefois, les leaders peuvent, en faisant preuve de courage et de cohésion, lutter contre les inégalités qui nourrissent les pandémies, mettre fin au sida, surmonter la crise de la COVID-19 et assurer la protection contre la menace de pandémies futures.

« Les agents pathogènes, allant du VIH au virus à l’origine de la COVID-19, s’immiscent dans les failles et les fissures de notre société avec un opportunisme alarmant », a déclaré Paul Farmer de Partners in Health, une organisation à but non lucratif qui, depuis des décennies, lutte efficacement contre le sida dans des contextes de pauvreté matérielle. « Le fait que la pandémie de sida suive les inégalités structurelles profondes ne doit cependant pas nous faire baisser les bras. Nos équipes, dans la campagne haïtienne et dans le monde entier, ont systématiquement montré qu’il est possible de réduire rapidement les disparités dans les résultats liés au VIH et de renforcer sans attendre les systèmes de santé en fournissant une prise en charge complète, des solutions solides de prise en charge et d’assistance sociale, ainsi qu’en apportant une plus grande dose de justice sociale. Nous ne devons pas nous fixer un objectif inférieur à cela. » 

Cette année marque les 40 ans du signalement des premiers cas de sida. D’énormes progrès, en particulier dans la démocratisation de l’accès au traitement, ont été accomplis depuis le moment où les investissements ont été à l’hauteur des ambitions. En juin 2021, 28,2 millions de personnes avaient accès au traitement anti-VIH, contre 7,8 millions en 2010, bien que les progrès aient considérablement ralenti.

Les pays dotés de lois et de politiques reposant sur des données probantes, et jouissant d’une implication et d’un engagement forts des communautés, mais aussi de systèmes de santé solides et inclusifs ont obtenu les meilleurs résultats, tandis que les régions présentant les déficits de ressources les plus importants et les pays disposant de lois punitives qui n’ont pas adopté une approche à la santé fondée sur les droits sont les plus touchés.

« Nous savons ce qui fonctionne grâce aux ripostes contre le sida qui livrent des résultats exceptionnels dans certains endroits, » a déclaré Mme Byanyima, « mais nous devons généraliser ces bonnes pratiques sans oublier personne. Nous disposons d’une stratégie efficace qui a été adoptée par les dirigeantes et dirigeants. Toutefois, nous devons mettre chacun de ses aspects en œuvre, sans exception. Mettre fin aux inégalités pour mettre fin au sida est un choix politique qui nécessite des réformes politiques audacieuses et des financements. Nous sommes à la croisée des chemins. Les leaders ont le choix entre des actions audacieuses et des demi-mesures. »

* L’estimation de 7,7 millions de décès liés au sida entre 2021 et 2030 correspond aux prévisions des modèles de l’ONUSIDA si la couverture des services anti-VIH reste au niveau de 2019. Si la Stratégie mondiale contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida et les objectifs pour 2025 sont atteints, l’ONUSIDA estime qu’au moins 4,6 millions de ces décès peuvent être évités au cours de la décennie.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Rapport

L’ONUSIDA appelle à un renforcement et à la pérennisation des engagements financiers

19 novembre 2021

GENÈVE, le 19 novembre 2021—Suite au sous-financement chronique de l’ONUSIDA depuis 2015, l’organisation a convoqué les donateurs et donatrices, les partenaires et les membres du Conseil de coordination du Programme à une discussion organisée à Genève, en Suisse afin de soutenir les efforts de l’ONUSIDA qui aide les pays à mettre fin au sida d’ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Lors de cette réunion tenue le 15 novembre 2021, l’ONUSIDA a prévenu que même si un nombre croissant de pays démontre qu’il est possible de mettre fin au sida comme menace de santé publique, la riposte mondiale au VIH s’essouffle, et la baisse des nouvelles infections au VIH et des décès dus au sida ralentit. En 2020, quelque 1,5 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH, et on recensait toutes les 60 secondes un décès lié à une maladie opportuniste. Sans correction immédiate de la direction prise et sans regain d’efforts, l’ONUSIDA craint qu’il n’y ait plus aucun espoir d’atteindre l’objectif 2030 de mettre fin au sida.

« Alors que nous entrons dans une nouvelle phase de la riposte au sida, le risque de désengagement politique augmente à mesure que l’épidémie se concentre parmi les populations clés les plus marginalisées, discriminées et criminalisées, ainsi que chez les adolescentes et les jeunes femmes », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Le Programme commun est plus que jamais nécessaire. »

La réunion a été organisée pour mieux faire comprendre le travail de l’ONUSIDA et son rôle essentiel dans la santé mondiale. Les intervenants et intervenantes ont souligné que depuis sa création en 1996, l’ONUSIDA a apporté une contribution unique à la riposte mondiale au sida : elle exploite les forces combinées du système des Nations Unies, mène des efforts pour élargir l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH, augmente les ressources mondiales accordées au VIH, renforce l’engagement politique et collecte des données pour élaborer des ripostes fondées sur des preuves.

Le Président du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA a montré comment l’ONUSIDA a adapté son aide à la crise de la COVID-19 et joue un rôle essentiel au cours de cette période. « En Namibie, la contribution de l’ONUSIDA a été très nette au cours de cette année très difficile, alors que le nombre de cas de COVID-19, d’hospitalisations et de décès augmentait de manière exponentielle », a déclaré Julia Imene-Chanduru, représentante du Président du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA. « Notre système de santé était au bord de l’asphyxie. Au cours de cette période, l’ONUSIDA a aidé la Namibie à assurer la continuité du traitement pour les personnes vivant avec le VIH en nous aidant à instaurer la délivrance d’un traitement antirétroviral sur plusieurs mois et à renforcer l’engagement des communautés pour la COVID-19 et le VIH. »

Les intervenants et intervenantes ont souligné que l’ONUSIDA joue également un rôle déterminant dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, ainsi que celle en faveur de l’égalité et des droits humains. De manière générale, ces contributions uniques et essentielles de l’ONUSIDA représentent moins de 1 % des financements disponibles pour les activités de lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

« Notre santé est fondamentale non seulement pour la vie elle-même, mais aussi pour atteindre les Objectifs de développement durable », a déclaré Amina Mohammed, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies. « L’ONUSIDA est agile et concrétise des actions transformatives. Par rapport aux financements mondiaux dédiés au VIH, le 1 % attribué à l’ONUSIDA permet de tirer le meilleur de milliards d’autres [dollars]. Je vous encourage vivement à continuer d’augmenter votre contribution à cette organisation et à soutenir son incroyable travail qui sauve des vies. »

Depuis 2015, l’ONUSIDA connaît un sous-financement chronique. Pour 2020 et 2021, l’ONUSIDA disposait d’un budget annuel approuvé de 242 millions de dollars. En 2020, l’ONUSIDA a recueilli 194,1 millions de dollars, mais ne devrait en obtenir que 165 millions en 2021. La réunion a été l’occasion de donner aux donateurs et donatrices une meilleure idée du travail de l’ONUSIDA et de tirer la sonnette d’alarme contre le coût de l’inaction ou des financements insuffisants.

« Notre situation de financement actuelle est une entrave à ce qui est possible et à ce qui pourrait être possible », a déclaré Mme Byanyima. « L’heure est venue d’investir. Il est temps d’agir à la hauteur de nos ambitions politiques et d’équiper toutes nos parties prenantes pour faire avancer la riposte et aider à concrétiser le droit humain universel à la santé. »

« Au titre de Programme commun, il est de notre responsabilité de replacer le sida sur la carte du développement. Non seulement par des discours, mais aussi par des budgets. La délégation d’organisations non gouvernementales appelle au financement total d’un UBRAF. Nous exigeons le financement total de l’ONUSIDA et de la riposte au sida », a déclaré Gracia Violeta Ross Quiroga, Présidente nationale du Réseau bolivien des personnes vivant avec le VIH/sida (REDBOL).

L’ONUSIDA encourage vivement les donateurs, les donatrices et les partenaires à créer une dynamique autour des opportunités potentielles et des engagements mutuels liés au financement de l’ONUSIDA et de la riposte au sida, y compris en privilégiant l’allocation des ressources et la fixation de priorités. L’ONUSIDA invite fortement les donateurs et donatrices à assurer un financement adéquat, prévisible et flexible en faveur de l’ONUSIDA par le biais d’accords pluriannuels de financement de base et pour les autres ressources afin de soutenir pleinement les efforts de l’organisation en vue de mettre fin au sida à l’horizon 2030.

« Nous réitérons les appels lancés aujourd’hui par le Secrétariat et les coparrainants pour que le financement soit prévisible et pérenne afin que le Programme commun atteigne nos objectifs communs. Le Kenya maintient son engagement, soutient ce processus et est prêt à participer à toute discussion à venir », a déclaré Peace Mutuma, Attachée à la santé, Mission permanente du Kenya auprès des Nations Unies à Genève.

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Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Le sommet se conclut par un appel à l'action pour réinventer la réponse à la pandémie de VIH et mettre fin au sida en Afrique occidentale et centrale

02 novembre 2021

Le Président du Sénégal, Macky Sall, s'engage à verser 3,5 millions de dollars supplémentaires pour soutenir la réponse au VIH et cet appel à l'action

DAKAR/GENÈVE, 3 novembre 2021—Un sommet régional de trois jours sur le sida, qui s'est tenu à Dakar, au Sénégal, s'est conclu par un appel à l'action qui demande instamment un soutien plus fort aux réponses de santé menées par les communautés, des politiques fondées sur la science et les données, un investissement accru dans la réponse au VIH et la mise du VIH au centre de la préparation et de la réponse aux futures pandémies. Dans son discours de clôture, le Président du Sénégal, Macky Sall, s'est engagé à porter cet appel à l'action auprès de l'Union africaine et a promis des fonds supplémentaires pour le mettre en œuvre au Sénégal et dans toute la région. 

L'Afrique occidentale et centrale compte 4,7 millions de personnes vivant avec le VIH, soit 12 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde, mais enregistre 22 % de tous les décès liés au sida dans le monde. En moyenne, les pays de la région ont connu une baisse plus lente des infections à VIH que les autres pays du continent et la prévalence du VIH chez les femmes est nettement plus élevée que chez les hommes. L'accès au dépistage et au traitement du VIH a atteint 73 % des personnes vivant avec le VIH en 2020, contre 38 % en 2015. Bien qu’encourageant, cela reste en deçà de l'objectif de 81 % qui avait été fixé pour 2020. La région compte le plus grand nombre de femmes enceintes séropositives au monde qui attendent encore un traitement, et seuls 24 % des enfants vivant avec le VIH ont une charge virale indétectable.

L'Appel de Dakar pour réinventer la réponse à la pandémie de VIH demande une action urgente dans quatre domaines principaux : 

1. Renforcer les infrastructures des organisations communautaires pour renforcer les systèmes de santé des pays grâce à l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables. Trop de personnes dans notre région, parmi les plus vulnérables, n’ont pas accès aux systèmes de santé classiques. Il est prouvé que les organisations et réseaux de la société civile sont essentiels pour répondent à ces défis. Il s'agit notamment d’élargir l’offre de services de traitement et de prévention du VIH par des organisations communautaires en partenariat avec le système de santé publique, de veiller à ce que la société civile organisée et les communautés affectées soient incluses en tant que partenaires essentiels dans les instances de prise de décision, et de construire des structures de responsabilité comme la surveillance dirigée par la communauté.

2. Mettre à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes pour répondre à la pandémie de VIH. Les pays qui ont aligné un plus grand nombre de leurs politiques relatives au VIH sur les données scientifiques et les preuves, et leurs programmes de mise en œuvre de ces politiques, ont fait de plus grands progrès contre le sida. Les gouvernements sont invités à revoir leurs politiques sanitaires à la lumière des données scientifiques et des preuves d’efficacité les plus récentes et à adapter les programmes. Ceci est une condition essentielle pour améliorer la réponse au VIH, en particulier pour répondre aux besoins spécifiques des personnes les plus vulnérables, et mettre fin au sida.

3. Augmenter de 33% les ressources nationales et internationales consacrées au VIH dans la région d'ici 2025 et supprimer les obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé. Des études de l’ONUSIDA révèlent que 2,67 milliards de dollars d'ici 2025, soit une augmentation de 33%, garantirait un financement suffisant pour une réponse complète au VIH dans la région. Les progrès insuffisants de la réponse à la pandémie de VIH ne font qu'accroître les coûts à long terme qui pèseront sur des budgets de santé déjà surchargés.

4. Placer la réponse au VIH, et la COVID-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies. De nombreuses mesures restent à prendre pour accélérer seront aussi utiles pour prévenir l’émergence de futures pandémies et y faire face le cas échéant. Ces mesures incluent de développer et de protéger le personnel de santé formel et informel, d’informer les décisions par des données scientifiques, de mettre en œuvre des réponses fondées sur les droits et de garantir un accès équitable aux nouvelles technologies médicales.

Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l'objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale. Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.

L'Afrique occidentale et centrale a été à l'avant-garde de certains des efforts les plus innovants et les plus fructueux de la réponse mondiale au VIH. Mettre fin au sida dans le cadre du programme de développement durable 2030 reste une priorité, même si la région est confrontée à de multiples défis, notamment la réponse à la pandémie de COVID-19, les nombreuses crises économiques et sécuritaires, et le changement climatique. 

Au cours du sommet, les gouvernements, les acteurs de la société civile, les organisations dirigées par les communautés, les scientifiques et d'autres partenaires ont examiné les nouvelles données et les progrès réalisés contre le VIH au cours des cinq dernières années et ont pris note de la nouvelle Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026 de l'ONUSIDA et de la Déclaration politique sur le VIH et le sida de l'Assemblée générale des Nations Unies intitulée « Mettre fin aux inégalités et se mettre sur la voie de l'élimination du sida d'ici à 2030 ».

Le sommet a été co-organisé par l'ONUSIDA et l'Institut de la société civile sur le VIH et la santé en Afrique occidentale et centrale, sous l’égide du Président du Sénégal, Macky Sall. Il s'est tenu avec le soutien du Luxembourg et de la Fondation Bill et Melinda Gates.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Déclarations

« Le mot clé aujourd'hui plus que jamais est la mobilisation. Mobilisons-nous pour le financement, pour la recherche et pour la vaccination. Je m'engage à travailler avec vous pour plaider auprès de l'Union africaine et des partenaires pour que le financement de la lutte contre le VIH soit renforcé et que ce renforcement puisse commencer par nos Etats africains eux-mêmes. J'engage 2 milliards de francs CFA (3,5 millions de dollars) supplémentaires dans la lutte contre le VIH, dont un milliard sera donné à la lutte communautaire par la société civile et l'autre milliard ira au Conseil national de lutte contre le sida pour aider les personnes vivant avec le VIH. »

Macky Sall Président du Sénégal

« Les faits montrent que la riposte au sida est plus efficace lorsque les organisations dirigées par la communauté fournissent des services en tant que partie intégrante de la réponse publique, qu'elles sont impliquées en tant que co-planificateurs, qu'elles peuvent mettre en avant leurs expériences et leurs préoccupations et qu'elles jouent leur rôle essentiel pour garantir que chaque partie prenante soit tenue responsable. Cette conférence lance un appel audacieux pour supprimer les obstacles juridiques, politiques et programmatiques qui empêchent la région de mettre fin au sida et pour augmenter les ressources afin de libérer le pouvoir des organisations locales pour nous aider à mettre fin aux décès liés au sida et aux nouvelles infections à VIH. »

Winnie Byanyima Directrice exécutive de l'ONUSIDA

« Il s'agit d'un développement important pour l'Afrique occidentale et centrale, puisque le gouvernement du Sénégal et l'ONUSIDA ont co-organisé ce sommet de haut niveau avec la société civile en tant que partenaires égaux—montrant ce qui est possible lorsque le gouvernement, les parties prenantes internationales et la société civile s'unissent pour répondre à une pandémie. »

Daouda Diouf directeur de l'Institut de la société civile sur le VIH et la santé en Afrique occidentale et centrale

« Si nous voulons atteindre les ODD, nous devons accroître le soutien public au développement. Nous devons renforcer les systèmes qui ont souffert pendant la pandémie de COVID-19 et rendre les systèmes de santé plus résilients. »

H. Franz Fayot ministre luxembourgeois de la Coopération au développement et des Affaires humanitaires

« Nous savons que les pandémies telles que la COVID-19, le VIH et la tuberculose exacerbent les inégalités et s'en nourrissent—le monde doit prendre des mesures pour lutter contre les inégalités et les autres obstacles à la santé afin de mettre fin au sida. »

Peter Sands directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« Les soins pédiatriques sont faibles dans notre région. Les enfants nés avec le VIH meurent trop souvent de maladies liées au sida. Nous comptons sur votre leadership et votre volonté politique pour que les enfants ne soient plus oubliés. Pour la société civile, l’Appel de Dakar représente un nouveau départ. »

Christine Kafando Association Espoir Pour Demain

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Sommet régional sur le VIH

Appel de Dakar à Réinventer la Réponse à la Pandémie de VIH : Un engagement renouvelé pour mettre fin au sida en Afrique de l’Ouest et du Centre

Le Conseil de l’ONUSIDA approuve le budget 2022–2023, ainsi qu’un cadre quinquennal de résultats et de responsabilité

07 octobre 2021

GENÈVE, le 7 octobre 2021— Le Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) a approuvé, lors d’une session spéciale, le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) pour 2022–2026, ainsi que le budget de l’ONUSIDA pour 2022 et 2023. Le budget approuvé est fixé à un seuil de 210 millions de dollars par an.

« Nous devons empêcher toute résurgence de la crise du sida. Les confinements et d’autres restrictions imputables à la COVID-19 ont fortement perturbé l’utilisation des services de prévention du VIH et l’accès au dépistage du VIH. Dans de nombreux pays, cela a entraîné une baisse spectaculaire des diagnostics du VIH, du renvoi vers les services de soins et de l’initiation du traitement anti-VIH, ainsi qu’une limitation de l’accès au test de la charge virale. La situation est très préoccupante. C’est pourquoi l’aval de l’UBRAF revêt une telle importance », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, lors de l’ouverture de la session spéciale.

L’UBRAF correspond au cadre global de la contribution collective du Programme commun de l’ONUSIDA à la riposte mondiale au VIH. Son rôle consiste à tirer parti des atouts, des forces et des mandats des 11 coparrainants de l’ONUSIDA et du Secrétariat afin de mettre en œuvre totalement et efficacement la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida, en plaçant les personnes et les communautés au centre de l’attention et en établissant un partenariat solide avec les autres parties prenantes.

Entre 2022 et 2026, dans le cadre du nouvel UBRAF, le Programme commun :

  • Maximisera son rôle mondial de leader et de défenseur de la cause du VIH.
  • Créera et promouvra la distribution de biens publics mondiaux essentiels pour mettre fin au sida.
  • Soutiendra les pays et les communautés grâce à une assistance et des conseils techniques harmonisés.
  • Facilitera et encouragera les informations stratégiques et le partage de connaissances.
  • Convoquera et facilitera les échanges multipartites pour créer des environnements propices et tirer parti de partenariats et d’investissements inclusifs en vue de combler les lacunes des programmes et des politiques afin d’accroître la prise de responsabilité, l’efficacité et l’impact.

Les domaines d’intérêt et d’investissement renforcés dans le cadre de l’UBRAF sont les suivants :

  • Combattre les inégalités afin d’assurer un accès équitable aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et d’assistance en matière de VIH.
  • Favoriser le leadership et encourager les approches innovantes pour parvenir à des services anti-VIH plus inclusifs.
  • Tirer profit de la démocratisation de la prévention combinée du VIH, du dépistage et du traitement, en mettant l’accent sur la réduction des disparités au niveau des services parmi les personnes les plus laissées pour compte.
  • Promouvoir l’autonomisation des communautés et la mise à disposition des ressources pour des ripostes plus efficaces dirigées par les communautés qui permettent d’élargir l’offre de services et de répondre aux besoins.
  • Renforcer les leviers sociétaux grâce à des moyens sociaux, institutionnels et structurels plus solides de la part des pays et des communautés pour la protection sociale, en établissant et en renforçant des environnements légaux propices, en éliminant la stigmatisation et la discrimination, et en parvenant à l’égalité des sexes dans la riposte au VIH.
  • Promouvoir une disponibilité accrue et de meilleurs financements de systèmes durables pour atteindre les objectifs 2025 en matière de VIH.

« Merci d’avoir approuvé le cadre et le budget. J’ai pris note des demandes claires et du soutien des membres du Conseil d’administration pour un UBRAF entièrement financé à hauteur de 210 millions de dollars afin d’aider le Programme commun à fournir des efforts transformatifs et vitaux pour atteindre les objectifs de la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026. Cela m’encourage », a ajouté Mme Byanyima à la clôture de la session.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Session spéciale, Conseil de coordination du Programme, 6 octobre 2021

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Un nouveau rapport révèle de fortes disparités dans l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les enfants. Les partenaires appellent à agir de toute urgence

21 juillet 2021

Dans le monde, en 2020, près de la moitié (46 %) des 1,7 million d’enfants séropositifs n’était pas sous traitement et 150 000 nouvelles infections au VIH ont été enregistrées chez les enfants, soit quatre fois plus que l’objectif de 40 000 nouvelles contaminations pour 2020.

GENÈVE, le 21 juillet 2021—Dans le rapport final de l’initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free, l’ONUSIDA et ses partenaires* avertissent que les progrès en direction de l’éradication du sida chez les enfants, les adolescentes et les jeunes femmes sont en retard et qu’aucun des objectifs pour 2020 n’a été atteint.

Le rapport montre que le nombre total d’enfants sous traitement a diminué pour la première fois, malgré le fait que près de 800 000 enfants vivant avec le VIH ne sont pas actuellement sous traitement. Il indique également que des opportunités d’identifier les nourrissons et les jeunes enfants séropositifs à un stade précoce ne sont pas saisies : plus d’un tiers des enfants nés de mères vivant avec le VIH n’ont ainsi pas été dépistés. En l’absence de traitement, environ 50 % des enfants vivant avec le VIH décèdent avant d’avoir deux ans. 

« Il y a une vingtaine d’années, les initiatives destinées aux familles et aux enfants visant à empêcher la transmission verticale et à mettre fin à la mortalité infantile due au sida ont vraiment été à l’origine ce qui est devenu notre riposte mondiale au sida. Cela était dû à l’activation sans précédent de tous les partenaires, mais malgré de premiers progrès spectaculaires et en dépit d’un nombre d’outils et de connaissances jamais atteint auparavant, les enfants accusent un fort retard derrière les adultes et par rapport à nos objectifs », a déclaré Shannon Hader, Directrice exécutive adjointe du Programme de l’ONUSIDA. « Les inégalités sont frappantes : les enfants ont près de 40 % moins de chances qu’un adulte de recevoir un traitement vital (54 % des enfants contre 74 % des adultes) et sont surreprésentés dans les chiffres de la mortalité liée au sida (les enfants représentent 5 % seulement des personnes séropositives, mais 15 % des décès liés au sida). Il s’agit ici du droit des enfants à la santé et à une vie saine, de leur valeur au sein de nos sociétés.  Il est temps de redoubler d’efforts sur tous les fronts. Nous avons besoin de leadership, de militantisme et d’investissements pour rendre justice aux enfants. »

Start Free, Stay Free, AIDS Free est un plan quinquennal lancé en 2015 à la suite du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants d’ici 2015 et maintenir leurs mères en vie qui avait été un franc succès. Cette approche demande d’agir extrêmement rapidement pour s’assurer que chaque enfant commence sa vie sans le VIH, et ce, jusqu’à l’adolescence et que chaque enfant et ado vivant avec le VIH ait accès à un traitement antirétroviral. Cette stratégie met l’accent sur 23 pays, dont 21 en Afrique, qui représentaient 83 % des femmes enceintes vivant avec le VIH, 80 % des enfants vivant avec le VIH et 78 % des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans nouvellement infectées par le VIH dans le monde.

« La communauté réunie autour du VIH a une longue histoire de lutte contre des défis sans précédent. Aujourd’hui, nous avons besoin de la même énergie et de la même persévérance pour répondre aux besoins des plus vulnérables : nos enfants. Les responsables de pays africains ont le pouvoir de nous aider à changer le rythme de la prise en charge. Il leur faut agir et montrer la voie jusqu’à ce qu’aucun enfant vivant avec le VIH ne soit plus laissé de côté », a déclaré Ren Minghui, sous-directeur général chargé de la couverture sanitaire universelle/des maladies transmissibles et non transmissibles au sein de l’Organisation mondiale de la Santé.

Bien que les objectifs 2020 n’aient pas été atteints, les 21 pays d’Afrique ciblés ont réalisé des progrès plus importants que les pays non ciblés. Cependant, de fortes disparités ont été observées d'un pays à l'autre et ces pays continuent de supporter le fardeau de l’épidémie : 11 pays représentent près de 70 % des « enfants oubliés », c’est-à-dire les enfants séropositifs hors traitement. Entre 2015 et 2020, les nouvelles infections au VIH chez les enfants ont reculé de 24 % dans les pays prioritaires par rapport à une baisse de 20 % dans le monde. Ces pays ont également atteint une couverture de traitement de 89 % chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, contre 85 % dans le monde, mais toujours en deçà de l’objectif de 95 %. De plus, ces chiffres varient énormément d'un pays à l'autre. Le Botswana, par exemple, a atteint une couverture du traitement de 100 % contre 39 % seulement en République démocratique du Congo.

« Bien que nous soyons profondément préoccupés par les retards dans le monde en matière de VIH pédiatrique, savoir que nous disposons largement des outils nécessaires pour changer, nous donne espoir », a déclaré Angeli Achrekar, coordonnatrice de la lutte mondiale contre le sida pour les États-Unis. « Dans ce cas, considérons ce rapport comme un appel à agir pour remettre en question l’autosatisfaction et travailler sans relâche afin de combler ce retard. »

Le rapport souligne trois actions nécessaires pour mettre fin aux nouvelles infections au VIH chez les enfants dans les pays ciblés. Premièrement, faire en sorte que le dépistage et le traitement atteignent les femmes enceintes le plus tôt possible. 66 000 nouvelles infections au VIH ont été recensées chez les enfants, car leurs mères n’avaient pas reçu de traitement pendant la grossesse ou l’allaitement. Deuxièmement, assurer la continuité du traitement et de la suppression de la charge virale pendant la grossesse, l’allaitement et à vie. 38 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH parce que la prise en charge de leur mère a été interrompue pendant la grossesse et l’allaitement. Troisièmement, prévenir les nouvelles infections au VIH chez les femmes enceintes et allaitantes : 35 000 nouvelles infections chez les enfants sont survenues parce qu’une femme a été contaminée par le VIH pendant la grossesse ou l’allaitement.

Des progrès ont été réalisés dans la prévention de l’infection au VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Dans les pays ciblés, le nombre d’adolescentes et de jeunes femmes qui contractent le VIH a diminué de 27 % entre 2015 et 2020. Cependant, le nombre d’adolescentes et de jeunes femmes infectées par le VIH dans les 21 pays ciblés atteignait 200 000, soit deux fois l’objectif mondial pour 2020 (100 000). En outre, la COVID-19 et la fermeture des écoles perturbent de nombreux services éducatifs et de santé sexuelle et reproductive pour les adolescentes et les jeunes femmes. Cela montre bien qu’il est urgent de redoubler d’efforts de prévention du VIH à destination des jeunes femmes et des adolescentes.

« La vie des filles et des jeunes femmes les plus vulnérables est en jeu, elles sont enfermées dans des cycles de vulnérabilité et de négligence profondément enracinés qui doivent être brisés de toute urgence. Avec l’approbation des États membres des Nations Unies, la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le sida nous réengage toutes et tous à lutter contre ces vulnérabilités qui s'additionnent pour stopper et inverser les effets du VIH d’ici 2030. Nous savons que des progrès rapides peuvent être réalisés pour les filles et les jeunes femmes. Nous avons besoin de courage pour appliquer les solutions et de discipline pour les mettre en œuvre avec rigueur et à grande échelle », a déclaré Chewe Luo, chef du Fonds des Nations Unies pour l’enfance et directrice associée des programmes de santé.

L’ONUSIDA et ses partenaires continueront à travailler ensemble pour développer de nouveaux cadres destinés à satisfaire les objectifs non atteints. De nouveaux objectifs pour 2025 ont été officiellement adoptés en juin de cette année par les États membres des Nations Unies dans la Déclaration politique de 2021 sur le VIH et le sida : mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030. Ce document fournit une feuille de route pour les cinq prochaines années.

« Il est clair que mettre fin à la transmission de la mère à l’enfant nécessite des approches innovantes qui soutiennent les femmes tout au long de leur vie, y compris par le biais d’efforts renforcés de prévention primaire, tels que la prophylaxie pré-exposition (PPrE), l’accès à une prise en charge reproductive complète et en accordant davantage d'attention aux adolescentes et aux jeunes femmes. Le rapport Start Free, Stay Free, AIDS Free inclut de nouveaux objectifs pour 2025 qui, s’ils sont atteints, ouvriront une nouvelle page de la prévention et du traitement du VIH pour les femmes, les enfants et les familles. Ce n’est pas le moment de se reposer sur nos lauriers, mais plutôt de redoubler les investissements pour réduire et éliminer la transmission de la mère à l’enfant », a déclaré Chip Lyons, président et directeur général de l'Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation.

*Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, l’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et l’Organisation mondiale de la Santé, avec le soutien de l’Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation.

 

PEPFAR
Le PEPFAR illustre l’engagement le plus important jamais pris par un pays pour combattre une seule maladie. Géré et surveillé par le Secrétariat d’État des États-Unis et jouissant de la compassion et de la générosité du peuple américain, le PEPFAR a sauvé 20 millions de vies, empêché des millions de contaminations au VIH et aidé à transformer la riposte internationale au sida.

 

UNICEF
L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, afin de construire un monde meilleur pour toutes et tous. Suivez l’UNICEF sur Twitter, Facebook, Instagram et YouTube

 

OMS
Dédiée au bien-être universel et guidée par la science, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dirige et défend les efforts mondiaux pour donner à toutes et à tous, partout, une chance égale de mener une vie sûre et saine. Nous sommes l’agence des Nations Unies pour la santé. Nous effectuons le lien entre les nations, les partenaires et les personnes en première ligne à plus de 150 endroits. Nous menons la riposte mondiale aux urgences sanitaires, la prévention des maladies, la résolution des problèmes de santé et l’élargissement de l’accès aux médicaments et aux soins de santé. Notre mission est de promouvoir la santé, de préserver la sécurité de l’humanité et de servir les personnes vulnérables. www.who.int

 

Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation (EGPAF)
L’EGPAF est un leader reconnu dans la lutte pour une génération sans sida. Les services de prévention de la transmission du VIH aux bébés qu’elle propose ont déjà atteint plus de 31 millions de femmes. Fondée en 1988, l’EGPAF soutient plus de 15 000 sites et travaille actuellement dans 17 pays pour offrir des services de conseil, de prévention, de diagnostic et de traitement de lutte contre le VIH ainsi que des soins de santé de qualité aux familles. Chaque étape de la vie, de la petite enfance à l’âge adulte, pose de nouveaux défis différents, et l’EGPAF a pour mission de créer un monde où aucune mère, aucun enfant ou aucune famille n'est dévasté par le VIH/SIDA. Consulter le site www.pedaids.org pour en savoir plus.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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