Advocacy

La Première dame de Côte d’Ivoire nommée Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA

19 décembre 2014

Le 18 décembre, l'ONUSIDA a nommé la Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, Ambassadrice spéciale pour accélérer l'accès au traitement pédiatrique pour les enfants vivant avec le VIH, à l'occasion d'une cérémonie organisée à Abidjan, en Côte d'Ivoire, à laquelle ont également participé le Président Alassane Ouattara et d'autres membres du gouvernement du pays. Lors de cette cérémonie, Mme Ouattara a été distinguée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé pour son travail à la fois en Côte d'Ivoire et sur le continent en général.

« L'engagement personnel de Mme Ouattara est un signe évident de son engagement en faveur des plus démunis et de son intérêt pour la santé des mères et de leurs enfants, non seulement en Côte d'Ivoire, mais dans toute l'Afrique », a déclaré M. Sidibé.

Dans son nouveau rôle, Mme Ouattara contribuera à sensibiliser le public aux programmes visant à prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants et défendra l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes et les enfants vivant avec le VIH.

« Cette distinction sera un catalyseur de mon engagement pour l'élimination du sida. À partir de maintenant, toutes les actions engagées contre la transmission mère-enfant du VIH en Côte d'Ivoire, en Afrique ou dans le monde trouveront auprès de moi un écho favorable. C'est un combat dans lequel je me suis engagée et je m'y tiendrai jusqu'à ce que nous parvenions à une génération sans sida », a déclaré Mme Ouattara.

Mme Ouattara est impliquée dans les affaires humanitaires depuis de nombreuses années. En 1998, elle a créé la fondation Children of Africa, qui a soutenu plusieurs projets en Côte d'Ivoire, notamment la construction d'une école et d'un centre pour les enfants isolés, ainsi que la promotion de campagnes de vaccination des enfants.

Un nouveau documentaire sur la manière dont le sida touche les jeunes dans le monde

18 novembre 2014

La star mondiale de la musique Rihanna a rejoint le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et les responsables du MAC AIDS Fund pour le lancement à Hollywood d'un nouveau film documentaire portant sur la manière dont l'épidémie de sida touche les jeunes dans le monde.

Intitulé It's Not Over, ce film raconte la vie de trois jeunes gens en Inde, en Afrique du Sud et aux États-Unis. Œuvre du réalisateur plusieurs fois primé Andrew Jenks, en partenariat avec le MAC AIDS Fund, le film explore la manière dont les jeunes ripostent à l'épidémie à travers le militantisme, les partenariats et les réseaux sociaux.

« Notre quête mondiale pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique vise à veiller à ce que les jeunes puissent grandir dans un monde plus sûr, plus sain et plus juste », a déclaré M. Sidibé. « Ce film montre comment les jeunes se servent des nouvelles technologies de communication et des réseaux sociaux pour sensibiliser le public à l'épidémie et plaider pour une attention soutenue envers le VIH ».

Le partenariat entre le MAC AIDS Fund et l'ONUSIDA cible tout particulièrement les jeunes. Le MAC AIDS Fund et l'ONUSIDA travaillent ensemble pour encourager les jeunes à se faire dépister en utilisant le pouvoir des réseaux sociaux, des films et d'autres outils.

En 2014, une subvention du MAC AIDS Fund a permis de soutenir les actions de l'ONUSIDA pour fournir un traitement et des soins anti-VIH destinés aux adolescents et aux jeunes dans le monde entier.

Ce fonds est entièrement financé par la vente des rouges à lèvres et gloss Viva Glam, auxquels Rihanna prête sa célébrité pour booster les achats et la sensibilisation.

« All In » : tous présents pour les adolescents

05 décembre 2014

Les adolescents sont laissés de côté dans la riposte mondiale au sida. Le VIH est la première cause de mortalité chez les adolescents en Afrique subsaharienne et la deuxième cause au niveau mondial. Souvent, les adolescents n'ont pas accès aux services efficaces qui leur sauvent la vie, comme le traitement anti-VIH. Pour remédier à cette situation, une réunion s'est tenue à Genève, en Suisse, du 3 au 5 décembre, afin de concevoir une stratégie de résolution des problèmes auxquels sont confrontés les adolescents.

Cette consultation sur la stratégie mondiale a réuni une cinquantaine d'activistes issus de réseaux de jeunes, des représentants des gouvernements, des chargés de mise en œuvre, des bailleurs de fonds et des organismes coparrainants de l'ONUSIDA, tous engagés pour accomplir de réels progrès grâce à l'amélioration des programmes, l'incitation à l'innovation et l'intensification de la sensibilisation.

Les participants ont fait le bilan des actions en cours et examiné un cadre de résultats pour créer une responsabilisation vis-à-vis de cette population souvent négligée, et suivre les progrès qui la concernent. Ils ont réfléchi aux étapes pour mesurer ces progrès et à ce qui pouvait être fait pour accélérer le changement pour les adolescents au moyen d'approches innovantes et de bases de données plus performantes. Autre aspect important, tous les partenaires sont tombés d'accord pour dire qu'il fallait en faire bien plus pour exploiter le potentiel propre aux adolescents et aux jeunes pour un changement social progressif.

Un plan d'action a été élaboré, décrivant les actions catalytiques pour lesquelles les partenaires peuvent joindre leurs efforts pour obtenir des résultats. Les partenaires vont maintenant travailler ensemble pour finaliser l'agenda « All In », qui sera lancé en février 2015.

La consultation était organisée par l'ONUSIDA et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance. Le Fonds des Nations Unies pour la population et l'Organisation mondiale de la Santé étaient coorganisateurs, en collaboration avec les réseaux de jeunes et d'autres membres éminents du groupe de leadership All In : le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et la MTV Staying Alive Foundation.

Déclarations

« Nous ne pouvons pas agir seuls, ce n'est pas un projet : All In doit se traduire par une force qui soutient et fait émerger toutes les initiatives et réunit les gens autour de la mission commune de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« En tant qu'organisations de la jeunesse, nous avons accepté de participer, d'accélérer la mise en œuvre de l'agenda All In, en particulier pour les populations adolescentes les plus touchées et les adolescents vivant avec le VIH. »

Musah Lumuba, Réseau Y+ de jeunes vivant avec le VIH

« Nous devons changer nos mentalités : All In est une opportunité qui doit nous faire penser plus loin ! »

Gillian Dolce, Coalition mondiale de la jeunesse contre le VIH/sida

« All In! est conçu pour sortir des sentiers battus, afin de transformer totalement l'avenir des adolescents. »

Kate Gilmore, Directrice exécutive adjointe du FNUAP

« All In! est un calendrier d'action et une plate-forme de collaboration pour accélérer l'obtention des résultats sur le VIH avec et pour les adolescents, dans lesquels les adolescents doivent être impliqués avec bon sens sur chacun des aspects. »

Craig McClure, Chef de la section VIH/sida de l'UNICEF

L'ONUSIDA et l'OMS en mission conjointe au Mali pour soutenir la riposte à Ebola

24 novembre 2014

Le virus Ebola continue de faire des ravages en Afrique de l'Ouest. La Guinée, le Libéria et la Sierra Leone sont les pays les plus touchés, avec une transmission qui reste répandue. Environ 15 300 cas ont été signalés depuis le début de l'épidémie et plus de 5 450 personnes ont trouvé la mort. Le Mali, jusqu'ici épargné par le virus, est le dernier pays à avoir signalé des cas d'Ebola, six au total, tous mortels.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a accompagné la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, Margaret Chan, lors d'une récente visite au Mali visant à soutenir le pays dans ses efforts pour contrer la propagation d'Ebola et appliquer les leçons tirées de l'épidémie de sida dans des actions de terrain.

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et Jean-François Delfraissy, Coordinateur français des opérations nationales et internationales de riposte à Ebola, se sont joints à cette visite de haut niveau.

En compagne du Ministre malien de la Santé, la délégation a visité un centre de traitement d'Ebola à Bamako géré par Médecins Sans Frontières, où un patient atteint d'Ebola est en cours de traitement. Ils ont ensuite rencontré des représentants de la société civile, des chefs religieux et des professionnels de santé.

Les 15 prochains jours seront critiques pour éradiquer Ebola au Mali. La coordination des actions et de la communication stratégique représente la clé du succès, tout comme un financement et une assistance technique immédiats de la part de la communauté internationale.

Pendant sa visite au Mali, M. Sidibé a rencontré le Président Ibrahim Boubacar Keïta et le Premier ministre Moussa Mara et il a accompagné la Première dame Keïta Aminata Maïga pour une visite dans un centre de santé qui travaille dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Déclarations

« Mettre un terme à Ebola est une priorité nationale. »

Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali

« La meilleure façon d'éradiquer Ebola est une approche multisectorielle. Le gouvernement et la société civile doivent travailler ensemble. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Xinhua News réaffirme son engagement envers la riposte au sida

19 novembre 2014

Le Vice-Président de Xinhua News, Shen Haixiong, a réaffirmé son engagement à continuer de sensibiliser le public à la riposte au sida en Chine et ailleurs, à l'occasion d'une rencontre avec le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures le 19 novembre.

Xinhua et l'ONUSIDA avaient signé un premier protocole d'accord en septembre 2011, dans lequel ils convenaient de tirer parti du savoir-faire de chaque organisation pour atteindre les objectifs d'accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH. Le partenariat a été renouvelé en février 2014 par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Président de Xinhua, Li Congjun, au siège de l'agence de presse à Pékin, en Chine. Ces dernières années, le partenariat a permis de produire des campagnes médiatiques mondiales destinées à sensibiliser le public à la lutte contre le VIH et aux actions dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

M. Loures a pris acte de l'engagement fort de Xinhua en matière de responsabilité sociale et de son travail de promotion de la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Tout en se réjouissant de la poursuite de ce partenariat fructueux, M. Loures a souligné l'importance d'étendre ces efforts conjoints dans des domaines tels que la coopération entre la Chine et l'Afrique en matière de santé.

Déclarations

« Les Nations Unies ne vivent qu'à travers leurs partenaires. Des organisations comme la vôtre ont la capacité de diffuser l'information de Genève au reste du monde. Alors que nous entamons le parcours vers la fin de l'épidémie de sida décrit dans le rapport Accélérer, nous comptons sur Xinhua. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Notre partenariat avec l'ONUSIDA est très spécial et nous nous réjouissons de continuer à faire la différence ensemble dans la riposte au sida. »

Shen Haixiong, Vice-Président de Xinhua News

Message du Directeur Exécutif de l'ONUSIDA pour la journée mondiale du sida 2014

24 novembre 2014

En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, n’oublions pas les vies prises par le virus Ebola ni les pays et les populations touchés par sa flambée en Afrique occidentale.

L’épidémie d’Ebola nous rappelle les premiers jours de l’épidémie de sida : les personnes étaient effrayées et se cachaient, la stigmatisation et la discrimination étaient omniprésentes, et l’on ne disposait d’aucun médicament. L’espoir était mince.

Mais aujourd’hui, grâce à la solidarité mondiale, à la mobilisation sociale et à l’activisme de la société civile, nous avons pu – tous ensemble – transformer cette tragédie en opportunité. Nous avons réussi à rompre la conspiration du silence, à faire baisser les prix des médicaments et à briser la trajectoire de l’épidémie de sida. Tout ceci a permis de sauver des millions de vies.

Nous devons maintenant briser l’épidémie pour de bon, faute de quoi elle pourrait redémarrer et il deviendrait alors impossible d’y mettre fin.

Nous disposons d’une courte fenêtre d’opportunité de cinq ans pour atteindre ceux qui restent laissés pour compte, les personnes dont les droits ont été niés – les jeunes femmes et les adolescentes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les migrants, les personnes incarcérées, les professionnel(le)s du sexe et les personnes qui consomment des drogues injectables.

Pour ce faire, nous devons faire en sorte que les systèmes de santé soient renforcés afin qu’ils puissent fournir les services essentiels nécessaires et que la société civile soit soutenue pour pouvoir continuer de jouer son rôle vital.

En cette Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, l’heure est venue pour nous de redoubler d’efforts, d’accélérer notre action et de combler l’écart entre les personnes qui ont accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH et celles qui restent sur le bord du chemin.

En accélérant l’action dans les pays, les villes et les communautés, nous pouvons atteindre les personnes les plus durement touchées par le VIH. En atteignant les cibles « 90-90-90 » de l’Initiative Accélérer, nous pouvons faire en sorte que d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90 % des personnes conscientes de leur séropositivité aient accès au traitement et 90 % des personnes sous traitement atteignent des niveaux de VIH indétectables dans leur organisme.

Alors unissons-nous en cette Journée mondiale de lutte contre le sida pour combler l’écart pour pouvoir mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.

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