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Naomi Campbell, Marc Jacobs et l’ONUSIDA annoncent leur collaboration sur un t-shirt en édition limitée pour la Journée internationale de lutte contre le sida

01 décembre 2017

GENÈVE, 1er décembre 2017—Le célèbre styliste de mode Marc Jacobs a créé un t-shirt en édition limitée dans le but de collecter des fonds pour financer les activités de l’ONUSIDA en soutien aux personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus dans le monde entier. Le t-shirt sera en vente au prix de 55 dollars sur le site marcjacobs.com.

Ce t-shirt expose avec éclat le thème de la campagne de cette édition de la Journée mondiale contre le sida, #myrighttohealth (mon droit à la santé). Tout le monde a droit à la santé, quels que soient son identité et son lieu de résidence.

C’est l’actrice, mannequin et activiste Naomi Campbell qui est à l’origine de cette idée de collaboration.

« J’ai trouvé que le nom de Marc Jacobs s’imposait de lui-même pour une collaboration », a déclaré Mme Campbell. « Compte tenu de sa compréhension de l’épidémie mondiale de VIH et des nombreux amis que nous avons perdus à cause de cette maladie, je n’aurais voulu travailler avec personne d’autre pour continuer de sensibiliser les gens au travail de l’ONUSIDA ».

L’ONUSIDA se réjouit de travailler avec Mme Campbell et M. Jacobs, qui sont tous deux des militants de longue date d’une riposte au sida qui ne laisse personne de côté. Cette collaboration a été coordonnée par la Fondation CAA, la branche caritative de la Creative Artists Agency (CAA), qui représente les intérêts de Mme Campbell.

« Les longues années d’engagement de Naomi Campbell en faveur des causes humanitaires sont à la fois dignes d’éloges et d’une grande authenticité », a commenté M. Jacobs. « Je me sens honoré qu’elle m’ait demandé de collaborer avec elle sur ce t-shirt de soutien à l’ONUSIDA, pour poursuivre les efforts de sensibilisation à cette cause d’importance mondiale ».

Mme Campbell et M. Jacobs souhaitent plus particulièrement sensibiliser le public sur la vulnérabilité des jeunes au VIH. On estime qu’en 2016, il y a eu 610 000 nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 15 à 24 ans, dont 59 % chez les jeunes femmes. En Afrique australe et orientale, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentent les deux tiers des nouvelles infections à VIH dans cette tranche d’âge.

« Les jeunes femmes sont confrontées à de nombreux problèmes lorsqu’elles passent de l’adolescence à l’âge adulte, et les règles sont souvent contraires à leurs intérêts », explique le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Ce t-shirt spécial va permettre à l’ONUSIDA de poursuivre son travail en faveur de l’égalité et de faire progresser les jeunes femmes pour qu’elle puissent vivre une vie indépendante, prendre des décisions qui changent leur vie et affirmer leur droit à la santé ».

Les inégalités entre les sexes et la violence sexiste exacerbent la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH et bloquent leur accès aux services anti-VIH. Les jeunes n’ont souvent ni les informations nécessaires ni la possibilité de prendre des décisions libres et éclairées sur leur santé sexuelle, car la plupart ne disposent pas des connaissances requises pour se protéger du VIH. Les études montrent également l’importance de maintenir la scolarisation des filles le plus longtemps possible, car les jeunes femmes qui n’ont pas reçu d’éducation formelle sont deux fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH que les jeunes femmes ayant fréquenté l’école.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS
Michael Hollingdale
tél. +41 22 791 5534
hollingdalem@unaids.org

Pia Alonzo Wurtzbach, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, intensifie son action de sensibilisation au VIH

09 août 2017

Pia Alonzo Wurtzbach, Miss Univers 2015 et Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, a lancé une campagne de sensibilisation au VIH en passant un test de dépistage du VIH en public. Le 9 août dernier, l’actrice et mannequin a passé un test de dépistage dans le cadre d’une campagne menée par l’organisation communautaire LoveYourself dans la ville de Taguig, aux Philippines, aux côtés de Mme la Maire Lani Cayetano.

« En tant qu’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, je voulais entamer mon action de sensibilisation au VIH ici, chez moi, aux Philippines », a déclaré Mme Wurtzbach. « C’est important, car le pays connaît la plus forte progression de l’épidémie de VIH dans la région ».

Un rapport récent de l’ONUSIDA révèle que le nombre de nouvelles infections à VIH a augmenté de 140 % aux Philippines entre 2010 et 2016. Taguig est l’une des 17 villes composant la métropole du Grand Manille, qui représente 40 % des nouvelles infections dans le pays. La Maire, Mme Cayetano, est Présidente nationale de la Ligue des municipalités des Philippines et s’est engagée à encourager les autres villes à élargir le dépistage du VIH.

« La ville de Taguig sera toujours là pour vous soutenir, Pia », a déclaré Mme Cayetano.

Mme Wurtzbach a dévoilé le projet de campagne de sensibilisation « Progressive Information Awareness » (projet PIA), dont le but est d’informer les jeunes sur le VIH par l’intermédiaire des réseaux sociaux et de vidéos d’information adaptées aux jeunes, ainsi que de promouvoir les politiques qui permettront aux jeunes, en particulier ceux des populations clés, d’accéder aux services anti-VIH et autres services de santé essentiels. Le projet PIA travaille aussi avec une coalition composée d’organismes gouvernementaux, d’organisations caritatives et de partenaires économiques sur une grande collecte de fonds et une cérémonie de remise de prix pour un gala organisé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

« Avec le projet PIA, nous espérons voir une hausse de la sensibilisation au VIH, nous exprimons notre amitié envers les personnes vivant avec le VIH et nous voulons faire du dépistage du VIH chez les Philippins un élément normal de leur suivi médical et de bien-être », explique Mme Wurtzbach.

Dans la région Asie-Pacifique, les jeunes issus des populations clés sont encore plus exposés au risque d’infection à VIH.

« Le mouvement anti-VIH que Pia initie chez les jeunes ici aux Philippines va avoir un écho dans toute la région Asie-Pacifique », a déclaré Eamonn Murphy, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique.

Les héros du quotidien : innover en mêlant santé et divertissement

15 août 2017

La salle est emplie d’un léger bourdonnement provenant des hommes assis sur leur siège, jeunes pour la plupart, les yeux rivés sur leurs smartphones ou en train de bavarder. Soudain, un personnage enjoué fait irruption dans le salon feutré de ce haut building de Taguig, aux Philippines.

« Merci, merci beaucoup », s’écrie Ronivin (Vinn) Garcia Pagtakhan, Directeur exécutif et fondateur de LoveYourself, une organisation à base communautaire qui fournit des services de santé et d’autonomisation aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et aux personnes transgenres. L’équipe se réunit pour un débriefing après une grande campagne de promotion du dépistage du VIH.

Avec sa tignasse brune, agrémentée d’une légère teinture vert clair, M. Pagtakhan bondit d'un groupe à l’autre, plaisantant et répétant ses remerciements.

« Presque toutes les personnes présentes ici sont des bénévoles », explique M. Pagtakhan. « Je suis très ému de parler de mes bénévoles. Je leur dois tout ».

LoveYourself propose des services de dépistage et de traitement du VIH, ainsi qu’une prophylaxie pré-exposition (PPrE) orale et un dépistage de la tuberculose. L’organisation compte 25 employés, secondés par environ 800 bénévoles. M. Pagtakhan a créé LoveYourself en 2011, en s’inspirant du modèle d’un centre pour les jeunes de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre dans lequel il a travaillé comme bénévole lorsqu’il vivait à San Francisco, aux États-Unis.

« À l’époque, je me suis rendu compte qu’il y avait un vrai problème dans la façon dont nous gérions la prévention du VIH au sein de la communauté gay aux Philippines », raconte M. Pagtakhan. « Tout tournait autour de la peur. Je souhaitais quelque chose de plus optimiste et encourageant. Je voulais un lieu plein de vie, où les gens auraient envie de s’attarder ».

À l’époque, il n’avait que 25 ans. « Je connais mon public, comme on dit, car je fais partie de la communauté ».

À l’âge de 18 ans, il obtient son diplôme d’infirmier aux Philippines et figure au quatrième rang des candidats les mieux classés à l’issue des examens au niveau national. « À ce titre, j’étais très demandé par les autres candidats en tant qu’enseignant pour aider les étudiants à se préparer aux examens. J’ai voyagé à travers toutes les Philippines pour donner des cours et j’ai aussi utilisé les réseaux sociaux pour dialoguer avec les étudiants », explique M. Pagtakhan.

Il devient une célébrité sur les réseaux sociaux, avec 600 000 abonnés sur Twitter, et il remporte le prestigieux prix international Twitter Shorty Awards en tant qu’infirmier de l’année. L’argent du prix lui permet alors de créer LoveYourself.

« Les trois premières années, ce fut comme si j’envoyais mon enfant à l’université. Concrètement, j’ai soutenu l’organisation sur mes propres deniers. Nous n’avions aucun donateur », raconte M. Pagtakhan. « J’aime sortir des sentiers battus et j’avais une vision particulière. Je ne voulais pas que des subventions me dictent ce que nous devions faire ou être. Ma volonté était de créer des vagues de changement positif au sein de la communauté. LoveYourself ne traite pas seulement du VIH, mais vise aussi à accroître l’estime de soi ».

L’organisation compte trois centres communautaires dans la région de Manille, aux Philippines, qui proposent un dépistage du VIH et d’autres services. N’importe qui peut s’y présenter, même le week-end et le soir, pour profiter de services de santé gratuits.

En 2016, LoveYourself a testé environ 20 000 personnes et diagnostiqué près de 1 500 nouvelles infections à VIH, ce qui représente environ 50 % des nouveaux cas de VIH diagnostiqués signalés par le Département de la Santé de Manille. LoveYourself travaille également avec des entreprises et des écoles pour les aider à élaborer des politiques anti-VIH et mener des campagnes de dépistage du VIH sur place.

Au mois de juillet, l’organisation s’est engagée dans la PPrE et, avec le soutien de l’ONUSIDA et de l’Organisation mondiale de la Santé, elle prévoit de lancer un projet de démonstration pour l’auto-dépistage avant la fin de l’année.

En seulement six ans, LoveYourself est devenu un important prestataire de services anti-VIH à Manille. M. Pagtakhan est fier des accomplissements de l’organisation et nourrit des ambitions encore plus grandes. Nous sommes encore en location. Je veux que LoveYourself soit propriétaire d’un lieu qui sera un centre communautaire, dans lequel nous pourrons avoir des services de santé, mais aussi des événements et des activités sortant de l’ordinaire », explique-t-il.

Pour en savoir plus sur LoveYourself, rendez-vous sur http://www.loveyourself.ph.

Ressoures

LoveYourself

Immune Nations

23 mai 2017

Dans une pièce sombre, le visiteur aperçoit sa silhouette sur un grand écran, et des lumières blanches créent des points qui décrivent à l’écran des arcs dirigés vers le corps du spectateur.

Ils représentent le mortel « Shadowpox », un virus de l’ombre, en train d’essayer de nous infecter.

En regardant son reflet sur l’écran, chacun tente de dégager les points de son corps. De plus en plus de points apparaissent et l’on se rend compte que le virus ne s’attaque pas seulement à soi, mais à tout le monde autour. Et maintenant on fait quoi ?

Voilà le genre de question auquel sont confrontés les gens qui visitent le Shadowpox, une installation artistique présentée dans le cadre de la nouvelle exposition Immune Nations. En se servant de projections interactives, le Shadowpox offre aux participants une expérience exclusive de lutte contre un virus à l’aide d’un vaccin, tout en tentant de sauver leur entourage grâce à ce que les responsables de la santé publique appellent l’immunité collective : lorsqu’un nombre suffisant de personnes sont immunisées contre une maladie, les autres personnes qui ne sont pas immunisées bénéficient d’une certaine protection contre l’infection, car la propagation de la maladie contagieuse est contenue.

Les questions et les décisions que rencontrent les visiteurs en interagissant avec le Shadowpox sont similaires aux scénarios de santé publique qui se déroulent dans le monde entier. Et c’est exactement le genre de réflexion qu’a tenté de provoquer le projet financé par le Conseil de la recherche norvégien en réunissant des artistes, des chercheurs et des responsables politiques dans une pièce pour voir comment ils pourraient recadrer le discours ambiant sur la vaccination.

« Nous nous intéressons au rôle que l’art et la culture pourraient jouer pour éclairer les prises de décision sur la santé mondiale », explique Steven Hoffman, professeur de droit à l’Université d’Ottawa et co-responsable du Vaccine Project.

Durant l’été 2015, artistes et experts de renom se sont retrouvés à l’Université d’Ottawa, où sont nées les idées pour cette exposition fondée sur des données probantes. Le Shadowpox est le fruit de l’imagination d’un groupe de collaborateurs mené par Alison Humphrey et Caitlin Fisher. Tout est parti d’une nouvelle maladie composée d’ombres virales, contre laquelle il existe un vaccin. L’idée relève à la fois de la science et de la fiction. Cette installation de réalité mélangée associe des données statistiques du monde réel à des effets numériques d’animation en direct. « L’œuvre finale est à la fois étonnante, drôle et provocatrice : tous les ingrédients nécessaires pour faire réfléchir les gens au problème de la vaccination », explique Natalie Loveless, co-responsable et conservatrice de l’exposition.

Le Vaccine Project est une collaboration de plusieurs années qui a dépassé les frontières des continents et des cultures. « Plus d’une centaine de personnes et d’organisations collaborent sur cette exposition », déclare Sean Caulfield, l’un des co-responsables du projet. « Nous avons là des représentants de laboratoires de réalité virtuelle, d’universités, de gouvernements et des Nations Unies ».

L’exposition a été lancée en mars 2017 au Galleri KiT de l’Académie des Beaux-Arts de Trondheim, en Norvège, avant de venir s’installer au siège de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse, où elle sera inaugurée le 23 mai par la Première dame de Namibie, Monica Geingos. Les œuvres d’art seront visibles dans les locaux de l’ONUSIDA jusqu’au 30 juin 2017. 

Ressources

The Vaccine Project (en anglais)

Allemagne : en finir avec le sida d’ici 2020

12 mai 2017

Assis au volant de sa Mini Cooper, vêtu d’un pantalon de cuir traditionnel bavarois et d’un élégant gilet noir, Maik respire la santé. Difficile de croire que neuf ans auparavant, il luttait pour rester en vie.

Maik a 43 ans et il est ingénieur et testeur de véhicules pour un grand constructeur automobile allemand. Il parle lentement, avec douceur : « à cette époque, je ne pensais pas pouvoir reconduire une voiture un jour ».

Il y a neuf ans, Maik a laissé ses médecins pour le moins perplexes. Il avait perdu 30 kilos et était tombé très malade. En son for intérieur, Maik savait qu’il avait peut-être le VIH : en tant qu’homme gay, il savait qu’il était davantage exposé au risque d’infection, mais il était prudent et son dernier test de dépistage, 10 ans auparavant, était revenu négatif. Mais il était inquiet. « J’avais en tête les vieilles images du sida », explique-t-il. « J’étais terrifié ».

Malgré des symptômes évidents, son médecin ne lui propose pas de test de dépistage du VIH, se contentant de le renvoyer chez lui avec des pastilles pour la gorge afin de soigner son infection buccale. « Pour moi », se souvient Maik, « cela suffisait à prouver que je n’avais pas le VIH ».

Ce n’est que lorsqu’il fut adressé à un spécialiste que l’éventualité du VIH est apparue et que Maik s’est vu proposer un test de dépistage. Le résultat est revenu positif. Maik avait le VIH et son système immunitaire était en train de s’affaiblir. « Je me suis dit que j’allais mourir parce que je n’avais pas eu le courage de faire un test de dépistage ».

À la maison, il laisse alors le choix à son partenaire. « Va-t-en maintenant ou reste et regarde-moi mourir ».

Son partenaire est resté et Maik a reçu un traitement antirétroviral.

Un vrai miracle : seulement six semaines plus tard, il était de retour au travail. « J’ai été incroyablement chanceux », raconte Maik. Aujourd’hui, il travaille à temps plein 40 heures par semaine et fait même du sport.

Maik a choisi de raconter son histoire pour inspirer et encourager les autres à se faire dépister dans le cadre de la campagne de l’organisation non gouvernementale allemande Deutsche AIDS-Hilfe pour en finir avec le sida en Allemagne d’ici à 2020. Intitulée « Kein AIDS für Alle », cette campagne vise à stopper les nouvelles infections à VIH et à s’assurer que plus personne ne développera le sida d’ici à 2020.

« La fin de l’épidémie de sida est à portée de main en Allemagne et faire en sorte que les gens connaissent leur état et puissent accéder au traitement est capital pour atteindre cet objectif », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé.


Le VIH en Allemagne (chiffres de 2015 de l’Institut Robert Koch)

85 000 personnes vivant avec le VIH

72 000 personnes connaissant leur statut séropositif au VIH

60 700 personnes sous traitement antirétroviral

3 200 nouvelles infections à VIH

<500 décès liés au sida


Le traitement anti-VIH est disponible en Allemagne depuis plus de 20 ans, ce qui a empêché la propagation du sida et permis aux personnes vivant avec le VIH de vivre plus longtemps et en meilleure santé. On estime toutefois que plus d’un millier de personnes développent le sida chaque année en Allemagne en raison d’un diagnostic tardif ou parce qu’elles n’ont pas accès au traitement.

« Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les gens ne font pas de test de dépistage. Certains pensent qu’ils ne sont pas exposés au risque, et même les médecins n’admettent pas toujours la nécessité d’un test de dépistage », explique Silke Klumb de Deutsche AIDS Hilfe. « Il existe aussi encore en Allemagne une grande peur de la stigmatisation et de la discrimination. Et malheureusement, tout le monde n’a pas accès aux services anti-VIH : les migrants sans papiers, par exemple, sont l’un des groupes laissés pour compte ».

La campagne Kein AIDS für Alle va permettre d’informer les gens sur les risques d’infection à VIH et de montrer qu’un résultat positif au test de dépistage n’est pas une condamnation à mort, mais la première étape d’une vie longue et en bonne santé.

« N’attendez pas qu’il soit trop tard », insiste Maik. « Faites régulièrement des tests. Un diagnostic positif au VIH est une expérience traumatisante. Mais il est possible de bien vivre avec le VIH, à condition de recevoir un traitement ».


Le VIH est le virus qui provoque l’infection à VIH. Le sida est le stade le plus avancé de l’infection à VIH.


La campagne aura aussi pour but d’éliminer la stigmatisation et la discrimination autour du VIH et d’encourager les personnes issues des populations clés à se tourner vers les services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins anti-VIH grâce à des initiatives innovantes. Des médecins apporteront aussi leur contribution dans le cadre des efforts en faveur d’un diagnostic plus précoce du VIH.

Deutsche AIDS Hilfe est une association indépendante sans but lucratif de 120 organisations membres autonomes, notamment des organisations qui proposent des services de traitement contre le sida et la dépendance aux drogues, des projets de prévention du VIH, des centres gays et lesbiens et des projets de logement et de soins à domicile. Ensemble, ces organisations s’engagent pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui contre le VIH et en faveur de la sensibilisation au VIH dans toute l’Allemagne.

Dans le cadre des actions pour le respect des engagements de la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, l’ONUSIDA œuvre en faveur des prestations de services à base communautaire et du renforcement des capacités des organisations de la société civile pour la fourniture de services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH sur la base d’une approche non discriminatoire qui respecte, promeut et protège les droits de l’homme. 

L’ONUSIDA nomme Pia Wurtzbach Ambassadrice itinérante pour l’Asie et le Pacifique

03 mai 2017

L’ONUSIDA a nommé Pia Wurtzbach, Miss Univers 2015, en tant qu’Ambassadrice itinérante pour l’Asie et le Pacifique. L’annonce a eu lieu à l’occasion d’un événement spécial organisé avec des étudiants de l’Université Ateneo de Manila située dans la ville de Quezon, aux Philippines.

« Je suis très heureuse de devenir Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique », a déclaré Mme Wurtzbach. « Je suis très émue. J’ai toujours rêvé de travailler avec les Nations Unies. Je ferai de mon mieux. Je ferai entendre ma voix pour cette cause ».

Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Mme Wurtzbach aura pour mission de sensibiliser les jeunes et de défendre zéro discrimination envers les personnes vivant avec le VIH et les populations clés, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transgenres.

« De nombreux jeunes gens n’ont toujours pas les capacités et les connaissances requises pour se protéger du VIH », a déclaré Steven Kraus, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique. « Grâce à son immense popularité auprès de ses jeunes fans et au formidable suivi dont elle dispose sur les réseaux sociaux, Mme Wurtzbach va amplifier nos efforts et contribuer à en finir avec l’épidémie de sida dans la région ».

Mme Wurtzbach est engagée activement dans les affaires humanitaires, s’exprimant contre le cyberharcèlement et soutenant les personnes vivant avec le VIH, ainsi que la communauté des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI). Lorsqu’elle était Miss Univers, elle a passé un test de dépistage du VIH devant les caméras afin d’encourager les gens à connaître leur statut vis-à-vis du VIH, et elle a assisté à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida à New York, aux États-Unis.

La cérémonie de nomination a réuni des jeunes gens venus de différentes universités de la région de Manille, ainsi que des représentants des Nations Unies, des responsables gouvernementaux, des journalistes et des membres du réseau Act!2030 Philippines, ainsi que d’autres groupes communautaires représentant les jeunes et les populations clés.

La région Asie-Pacifique a réalisé des progrès dans sa riposte au VIH, avec une baisse des nouvelles infections de 5 % dans toutes les tranches d’âge entre 2010 et 2015. Toutefois, en 2015, les jeunes représentaient encore 37 % des nouvelles infections à VIH et l’analyse des données montre qu’il existe une épidémie de VIH importante au sein d’un groupe de plus en plus jeune d’hommes gays et d’autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans les zones urbaines d’Asie du Sud-Est et de Chine.

Des études menées dans huit pays d’Asie ont montré que les jeunes possèdent très peu de connaissances complètes sur le VIH, ce qui accroît leur vulnérabilité au VIH. L’ONUSIDA et ses partenaires mènent actuellement une campagne de sensibilisation au VIH à destination des jeunes sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #Live2LUV, et Mme Wurtzbach apportera sa contribution à la promotion de cette campagne dans le cadre de son nouveau rôle d’ambassadrice.

Une exposition d’affiches au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour illustrer la riposte au sida au fil des années

03 mai 2017

Une exposition du Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de Genève, en Suisse, retrace la riposte au sida sur les 30 dernières années à travers des affiches venant du monde entier. « Sida – Une lutte en images » se propose d’explorer la manière dont le VIH a été représenté et les différentes campagnes axées sur la sexualité, la politique, la stigmatisation et la prévention.

« Le thème de notre exposition n’est pas la maladie en elle-même, mais tous les supports de communication qui portent sur elle », explique Roger Mayou, Directeur du Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. « Ces nombreuses affiches sont un véritable miroir de la société à travers les époques ».

L’exposition commence par des photographies de Nan Goldin datant du milieu des années 1980 pour le premier thème abordé, « La maladie des autres » ; elles soulignent à quel point le VIH était alors considéré comme une maladie concentrée au sein des populations clés.

Le deuxième thème, « Briser le silence », met l’accent sur la manière dont la société civile et les personnalités publiques ont fait entendre leur voix dans la lutte contre le VIH. La célèbre image du triangle rose accompagné du slogan « Silence = Mort » remonte à 1987 et faisait partie de la campagne de l’association new-yorkaise AIDS Coalition to Unleash Power (ACT UP).

Vient ensuite la relation entre sida et médias. En 1990, la mort d’un jeune garçon américain du nom de Ryan White, qui avait contracté le VIH par du sang contaminé, cristallise le fait que le virus peut toucher n’importe qui. Les affiches font apparaître davantage de femmes et de couples hétérosexuels et de nombreux pays imaginent de nouveaux messages pour leurs campagnes nationales, comme l’illustrent des affiches allemandes de 1990 portant le slogan « Ne donnez aucune chance au sida ».

L’avant-dernier thème abordé, « Le virus », porte sur l’explication scientifique du sida. La représentation d’une cellule T normale et d’une cellule T infectée par le VIH de l’Institut du Cancer en 1991 s’accompagne du message « Visualisez ceci ». Une affiche algérienne éditée pour la Journée mondiale de lutte contre le sida en 1994 compare le virus à des mines flottant sur l’océan, avec pour slogan « Protégez la famille ».

Le dernier thème, intitulé « Vivre ensemble », illustre le fait qu’avec l’avènement des médicaments antirétroviraux en 1996, le VIH n’est plus obligatoirement une sentence de mort. La campagne Swiss Stop Sida commence ainsi à intégrer un message « Aime la vie » sur ses affiches en 2005. Une affiche de l’ONUSIDA en noir et blanc pour la Journée mondiale de lutte contre le sida montre le gros plan d’un homme avec la légende « Je suis accepté » : elle s’inscrivait dans le cadre de la campagne « Je vis mes droits », qui visait à souligner la normalité de la vie d’une personne séropositive au VIH.

« Le VIH est devenu invisible et une certaine lassitude s’est quasiment installée », constate Alexandra Calmy de l’unité VIH des Hôpitaux universitaires de Genève. « Pourtant, 2,1 millions de personnes sont infectées par le VIH chaque année : il est donc important de parler du sida, et c’est ce que fait cette exposition ».

L’ONUSIDA travaille avec les pays pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Le VIH est l'affaire de tous

15 novembre 2016

L'ONUSIDA et Anglo American, l'un des plus grands groupes d'exploitation minière internationaux, ont annoncé la conclusion d'un partenariat public-privé pour la promotion du dépistage du VIH dans le monde.

Depuis le début de l'épidémie de VIH, Anglo American a pu constater de très près l'impact que le VIH et la tuberculose ont eu sur ses employés, leurs familles et leurs communautés. Ces trente dernières années, l'entreprise a fait figure de pionnière dans le développement d'une riposte complète du secteur économique au VIH et à la tuberculose. Aujourd'hui, elle dispose d'un programme de classe mondiale sur le lieu de travail qui propose des tests de dépistage gratuits du VIH, des conseils et un traitement antirétroviral pour les employés et leurs proches. Anglo American encourage tous ses employés à connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH.

Les Objectifs de développement durable fournissent une nouvelle opportunité au secteur économique de s'engager davantage dans la riposte mondiale au sida en tant que partenaire fort, influent et efficace. Les entreprises avant-gardistes comme Anglo American ont déjà rencontré le succès dans leur lutte contre certains des principaux problèmes soulevés par le VIH et la tuberculose, à travers des actions pilotées par les entreprises elles-mêmes qui ont un véritable impact, sont évolutives, mesurables et reproductibles et qui vont plus loin que les « affaires courantes ».

Lors de la Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, en juillet 2016, une initiative de l'ONUSIDA et d'Anglo American pour la promotion du dépistage du VIH a permis d'atteindre plus de 6 millions de personnes via les canaux des réseaux sociaux et d'obtenir plus de 100 000 «pro-tests » sur le site Internet ProTest HIV, www.protesthiv.org. À la veille de l'édition 2016 de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, Anglo American encourage tous ses employés à se faire dépister pour le VIH et à s'engager dans des actions qui aideront à sensibiliser davantage au dépistage du VIH dans le monde entier.

C'est uniquement en travaillant ensemble que nous parviendrons à mettre fin au sida en tant que menace de santé publique d'ici 2030. Ce nouveau partenariat démontre le pouvoir de l'action collective en mobilisant les personnes dans le monde entier.

Déclarations

« Anglo American démontre que fournir des services anti-VIH et anti-tuberculose, ce n'est pas juste une bonne chose, c'est aussi un bon investissement. Les entreprises ne peuvent pas prospérer dans des sociétés qui échouent. Nous sommes heureux de conclure ce partenariat avec Anglo American pour promouvoir le dépistage du VIH et encourager les entreprises partout dans le monde à intensifier leurs efforts pour en finir avec le sida d'ici à 2030. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous reconnaissons l'importance fondamentale des droits de l'homme dans notre élaboration de la riposte au VIH, et pour n'importe quelle autre maladie par ailleurs. Notre approche du VIH se base principalement sur un impératif moral : l'obligation pour les entreprises de concrétiser le droit à la santé pour tous les employés. Anglo American est un pionnier de la riposte au sida depuis plus de 30 ans. Dans nos efforts pour parvenir à une génération sans VIH, la collaboration est vitale et nous sommes fiers de nous associer à l'ONUSIDA dans cette action. »

Mark Cutifani Directeur général d'Anglo American

Journée mondiale du sida 2016

LEVONS LA MAIN POUR LA #PRÉVENTIONVIH

L'ONUSIDA et Xinhua reconduisent leur partenariat pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

18 mars 2016

L'agence de presse chinoise Xinhua et l'ONUSIDA ont reconduit leur partenariat pour la riposte au sida en prolongeant de deux ans leur protocole d'accord. L'accord a été signé le 18 mars lors d'une réunion entre le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Président de Xinhua, Cai Mingzhao, au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse.

M. Sidibé a remercié Xinhua pour son soutien à l'ONUSIDA et souligné l'importance de partenariats public-privé solides pour diffuser des informations vitales auprès de millions de personnes.

« La collaboration est essentielle », a déclaré M. Cai, qui a réitéré l'engagement de Xinhua à sensibiliser le public et à promouvoir des thèmes clés en lien avec la fin de l'épidémie de sida en Chine et dans le monde.

Le protocole d'accord entre Xinhua et l'ONUSIDA a été signé pour la première fois en septembre 2011. Parmi les actions menées ces dernières années figurent des campagnes médiatiques internationales destinées à sensibiliser le public au VIH et des activités de soutien dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida. L'accord actuel inclut la présentation de l'ONUSIDA sur un écran géant installé à Times Square, dans la ville de New York, aux États-Unis, à l'occasion de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies en juin. Par ailleurs, Xinhua va travailler avec l'ONUSIDA en vue de la publication et de la distribution d'un livre pour enfants en Chine.

Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 170 bureaux installés à l'étranger et 31 bureaux sur le territoire national.

Déclarations

« Avec ce partenariat, nous allons atteindre des millions, voire des milliards de personnes, et nous allons accélérer le rythme d'action pour mettre fin au sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Pour atteindre l'objectif ultime de la fin du sida, les efforts conjoints de tous les secteurs de la communauté mondiale sont nécessaires. La signature, aujourd'hui, de ce protocole d'accord est une opportunité pour l'ONUSIDA et Xinhua de renforcer leur collaboration et de travailler ensemble pour contribuer à la fin du sida. »

Cai Mingzhao, Président de Xinhua

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L’ONUSIDA va collaborer à une nouvelle plateforme de technologie mobile afin d’améliorer la collecte de données et de promouvoir la lutte contre le VIH

08 mars 2016

GENÈVE, 8 mars 2016 – L’ONUSIDA et l’opérateur de télécommunications Orange viennent de signer un protocole d’accord de collaboration qui porte sur un nouveau projet destiné à renforcer les liens entre les prestataires de soins et les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus grâce à l’utilisation de la technologie mobile.

La technologie mobile servira à améliorer les services de prise en charge du VIH afin de garantir la rétention des patients suivis et l’observance des traitements. Elle contribuera également à l’éradication de la stigmatisation et de la discrimination. Des données seront collectées et analysées, les lacunes des services identifiées et des mesures prises pour améliorer la qualité des soins des personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus. Les informations collectées resteront anonymes et leur confidentialité totalement préservée.

« Pour atteindre les ambitieux objectifs d’accélération de l’ONUSIDA d’ici à 2020, les pays doivent innover » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce partenariat avec Orange permettra aux pays de bénéficier d’une technologie de pointe, simple d’utilisation et qui présente un bon rapport coût-efficacité afin d’assurer la fourniture des meilleurs services aux personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus ».

L’ONUSIDA et ses partenaires utiliseront la plateforme Internet Mobile Training EveryWhere (M-Tew) d’Orange qui a été conçue pour être pleinement intégrée aux systèmes de santé et mise en œuvre à grande échelle. La plateforme M-Tew permettra aux travailleurs de santé de communiquer avec les personnes qui participent à des programmes de soins grâce à des SMS ou par téléphone et messagerie vocale. Les professionnels de santé pourront adresser des messages, réaliser des enquêtes par SMS ou de vive voix afin d’évaluer la manière dont les utilisateurs perçoivent la qualité des services et de répondre aux questions par le biais d’un centre d’appel virtuel.

La technologie est simple d’utilisation et les personnes participant au projet auront uniquement besoin d’un téléphone mobile de base et d’une connexion 2G pour envoyer et recevoir des messages, sans qu’il soit nécessaire de télécharger une application ou d’avoir une connexion à Internet.

Une phase pilote de quatre mois débutera à la fin mars 2016 à Abidjan (Côte d’Ivoire) et portera sur 1 000 personnes vivant avec le VIH participant à des programmes de traitement contre le virus. Les personnes les plus durement touchées par le VIH, notamment 300 professionnel(le)s du sexe et hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, participeront à l’étude pilote.

« Le président Alassane Ouattara a lancé un appel pour que l’on réduise à moins de 1 % la prévalence du VIH en Côte d’Ivoire d’ici à 2020 » a déclaré Mme Raymonde Goudou-Coffie, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique de Côte d’Ivoire. « Nous nous sommes engagés à atteindre cet objectif et cette nouvelle plateforme nous aidera à accélérer nos efforts pour garantir la réalisation de cet ambitieux objectif ».

L’ONUSIDA collaborera à ce projet avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique de Côte d’Ivoire, le District autonome d’Abidjan, Orange Côte d’Ivoire et des partenaires de la société civile, y compris des organisations de personnes vivant avec le VIH. Après la phase pilote, le projet sera plus largement déployé dans les établissements de santé d’Abidjan et il est prévu qu’il soit étendu à d’autres pays prioritaires de la région.

Le partenariat promouvra les efforts d’accélération de la riposte au VIH afin de mettre un terme à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique à l’horizon 2030. Pour y parvenir, de nouvelles innovations seront nécessaires, de même que des investissements en amont sur les cinq prochaines années, la réalisation de l’objectif de traitement 90-90-90 de l’ONUSIDA, l’élargissement de l’accès aux services de prévention du VIH et l’éradication de la discrimination. 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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