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L'ONUSIDA soutient le Fonds mondial dans son assistance aux pays vers la réalisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien liés au VIH

04 février 2011


Un investissement mondial durable est nécessaire si l'on veut garantir l'accès aux services VIH sauvant des vies aux personnes en ayant cruellement besoin.

GENÈVE, 4 février 2011— L'investissement dans la riposte au sida donne des résultats, mais les acquisitions sont fragiles. La baisse des investissements internationaux touchera en premier lieu les pays à revenu faible – 90 % desquels environ dépendent du financement international pour mettre en oeuvre leurs programmes de lutte contre le sida. L’investissement dans la riposte au sida est une responsabilité commune - incombant à la fois aux donateurs et aux pays en développement - et doit se traduire en résultats améliorant le sort des populations.

Les subventions du Fonds mondial ont contribué à sauver des millions de vies grâce aux milliards de dollars mis à disposition pour l’exécution de programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien liés au VIH. Trois millions de personnes ont accès au traitement antirétroviral financé par les subventions du Fonds mondial. Les mécanismes financiers et le fonctionnement du Fonds mondial sont transparents, et l'action de ce dernier profite largement aux communautés et aux personnes affectées par le sida, la tuberculose et le paludisme. 

Le système des Nations Unies accorde une place très importante à la responsabilisation et à la transparence. L'ONUSIDA soutient pleinement la politique de tolérance zéro à l'égard de la corruption et appelle à faire en sorte que les mécanismes existants garantissent l'utilisation efficiente et appropriée des ressources. Les mécanismes des pays et des partenaires d'exécution doivent être exploités et renforcés d’urgence pour empêcher l’éventualité d’une utilisation abusive des ressources mises à leur disposition.  


La France augmente sa contribution à la riposte contre le sida

20 septembre 2010


Le Président Sarkozy soutient l'ONUSIDA dans ses efforts pour promouvoir l'intégration du SIDA dans les Objectifs du Millénaire

NEW YORK/GENÈVE, 20 septembre 2010 – L’ONUSIDA salue l’annonce du Président français Nicolas Sarkozy de verser 1,4 milliard de dollars au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la période 2011-2013. L’information a été communiquée par le Président français lors du Sommet sur les objectifs du Millénaire pour le développement qui se déroule aux Nations Unies et devrait être la première de plusieurs promesses de soutien avant la Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial du 4-5 octobre.

« À un moment où les finances publiques sont fragiles, la France a donné la priorité aux intérêts des personnes vivant avec le VIH » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’invite instamment tous les autres pays à suivre l’exemple de la France pour que le Fonds mondial soit totalement financé ».

Mr Sidibé a également rencontré le Président Sarkozy et Mme Carla Bruni Sarkozy lors  d’une entrevu à l’occasion du sommet des ODM. Le Président Sarkozy a salué l’approche d’ONUSIDA  consistant à utiliser le SIDA pour faire progresser l’agenda de la santé en général et du développement. L’ONUSIDA promeut le concept de SIDA+ODM qui vise à intégrer le SIDA avec les autres ODM, afin d’optimiser l’efficacité dans l’utilisation des ressources et ainsi améliorer et sauver des vies. 

« Investir dans la riposte contre le sida est pertinent car l’impact sur les populations est global » a déclaré M. Sidibé. « L’heure est à l’élargissement et à l’intensification des programmes, et non le contraire. Je félicite le Président Sarkozy pour son leadership audacieux et le soutien qu’il apporte à la lutte contre le sida ».

La troisième conférence de reconstitution des ressources organisées par Le Fonds mondial sera présidée par M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, « La France, par cette annonce, ouvre la voie et affiche ses idéaux. » A-t’il déclaré, « Elle donne aux autres pays un exemple fort pour qu’ils augmentent leurs engagements en faveur du Fonds mondial, dont la reconstitution des ressources servira d’indicateur de la solidarité internationale. Au travers de l’annonce faite par le Président Sarkozy, la France se montre fermement solidaire des femmes, des hommes et des enfants qui, partout dans le monde, ont le plus besoin de traitement, de protection et de soins. »

On estime à près de 2,8 millions le nombre de personnes qui ont accès à un traitement grâce aux financements fournis par le Fonds mondial, ce qui représente plus de la moitié des personnes actuellement sous traitement. Toutefois, on considère que près de 10 millions de personnes vivant avec le VIH ont de toute urgence besoin d’un traitement aujourd’hui. Pour cinq personnes nouvellement infectées, deux seulement sont mises sous traitement.

Les dernières données compilées par l’ONUSIDA révèlent que les nouvelles infections à VIH se sont contractées de 25 % dans 22 pays très durement touchés par le sida d’Afrique subsaharienne. Grâce à la fourniture de traitements antirétroviraux à près de 5,2 millions de personnes, les décès dus au sida ont reculé.


KFF/UNAIDS Report Finds Donor Nation Support for AIDS Relief Was Flat in 2009 During World Economic Crisis, With US$7.6 Billion Provided During the Year

18 juillet 2010


VIENNA, Austria – Overall support for global AIDS efforts from donor nations flattened in the midst of last year’s global economic crisis, according to a new analysis of 2009 funding levels from the Kaiser Family Foundation (KFF) and the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS).

In 2009, the Group of Eight nations, European Commission (EC) and other donor governments provided US$7.6 billion for AIDS relief in developing nations, compared with US$7.7 billion disbursed in 2008.

The 2009 totals ended a run of annual double-digit percentage point increases in donor support for international AIDS assistance since at least 2002, when donor governments provided a total of US$1.2 billion.  The results are consistent with preliminary data about overall trends in official developmental assistance during last year’s global recession and economic instability.

 “Donor nations essentially were treading water last year on AIDS relief, but did not cut back overall as they dealt with the economic tsunami that sparked a global recession,” KFF President and CEO Drew Altman said.  “Time will tell whether support will resume its rapid growth once the global recovery takes hold.”

“Reductions in investment on AIDS programs are hurting the AIDS response. At a time when we are seeing results in HIV prevention and treatment, we must scale up, not scale down,” said Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director. 

This year’s totals reflect a substantial increase in funding provided by the United States (rising from US$3.95 billion in 2008 to US$4.4 billion in 2009), which helped to offset reductions in support from Canada, France, Germany, Ireland, Italy, and the Netherlands

The United States remains the largest donor nation in the world, accounting for more than half (58%) of 2009 disbursements, followed by United Kingdom (10.2%), Germany (5.2%), the Netherlands (5%), and France (4.4%). Denmark accounted for 2.5%.

The new report provides the latest data available on donor funding based on data provided by governments and collected and analyzed by researchers as part of a collaborative effort between Kaiser and UNAIDS, with research assistance provided by the Stimson Center.  It does not examine donor nation support for other health and development efforts.

Other key findings include:

  • UNAIDS estimates that US$23.6 billion was needed to address the epidemic in low- and middle- income countries in 2009.  That suggests a growing gap of US$7.7 billion between available resources and need, according to UNAIDS estimates.
  • In 2009, donor governments disbursed US$5.9 billion bilaterally and earmarked funds for HIV through multilateral organizations, as well as an additional US$1.6 billion to combat HIV through the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria and US$123 million to UNITAID.

The full report is available online at the Kaiser Family Foundation’s website at http://www.kff.org/hivaids/7347.cfm or on the UNAIDS’ website http://www.unaids.org/.

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