Donors

La Norvège préconise la connaissance et la tolérance pour faire avancer la riposte au VIH

26 mars 2014

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était en visite en Norvège le 24 mars pour faire avancer les actions visant à mettre fin à l'épidémie de sida. Il a rencontré plusieurs partenaires, notamment des représentants du gouvernement, de la société civile et des médias. Lors d'entretiens avec le Ministère des Affaires étrangères, NORAD, et avec le Ministère de la Santé, il a mis en avant les formidables progrès qui permettent de sauver des vies et de prévenir les nouvelles infections à VIH. Il s'est également dit confiant que l'objectif de 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral d'ici 2015 sera atteint si l'intensification des efforts se poursuit.

M. Sidibé a remercié la Norvège pour son soutien de longue date à la riposte au sida et à l'ONUSIDA et l'a invitée à maintenir son engagement pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. Il a appelé à la solidarité mondiale en faveur de la fin de l'épidémie de sida dans le cadre de l'agenda pour le développement après 2015.

Pour la Norvège, les priorités résident dans la recherche de synergies au sein de l'agenda pour le développement et la défense constante des droits humains. Børge Brende, Ministre norvégien des Affaires étrangères, a souligné l'engagement de la Norvège à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et à veiller à ce que les personnes les plus vulnérables et marginalisées de la société aient accès à des services vitaux de prévention et de traitement anti-VIH.

La visite en Norvège a été suivie d'une consultation avec quatre gouvernements scandinaves (Norvège, Danemark, Suède et Finlande) pour discuter des moyens d'accélérer les progrès en faveur des OMD et de la meilleure façon d'appuyer les pays dans leurs efforts pour mettre un terme au sida.

Déclarations

« Le sida est un rappel criant des inégalités au sein de la société et du manque de justice sociale. Les jeunes femmes, les minorités sexuelles et les populations marginalisées continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. Le sida ne peut pas être combattu de manière isolée ; il est inextricablement lié à la justice sociale et aux droits humains. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Il est primordial de se concentrer en priorité sur les femmes, les filles et les jeunes, ainsi que sur les populations marginalisées les plus exposées. La discrimination envers les minorités sexuelles dans de nombreux pays est une grande préoccupation en termes de droits humains et exerce un impact négatif sur la riposte au sida. Connaissance et tolérance doivent être accrues à tous les niveaux de la société. »

Børge Brende, Ministre norvégien des Affaires étrangères

Nouveau partenariat pour accélérer l'élargissement du traitement du VIH

07 février 2014

L'ONUSIDA et le British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS ont formalisé leur partenariat pour soutenir les efforts afin d'apporter le traitement du VIH à toutes les personnes éligibles.

Au siège de l'ONUSIDA à Genève, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé ainsi que le Dr Julio Montaner, chef du BC, ont signé un protocole d'accord le 5 février.

En 2013, l'ONUSIDA a lancé le modèle du Traitement 2015 qui appelle à intensifier l'action et l'innovation pour accélérer l’élargissement du traitement. Pour promouvoir le partenariat, le BC Centre a octroyé une subvention de 270 000 CAD à l'ONUSIDA pour soutenir la modélisation scientifique et les activités de sensibilisation afin de souligner la nécessité d'investissements immédiats pour des programmes de traitements vitaux contre le VIH.

Déclarations

« Ma province, la Colombie britannique au Canada, a posé les fondements pour stopper son épidémie par une intensification rapide de dépistage et de traitement contre du VIH. Nous constatons maintenant des résultats similaires dans d'autres situations. Nous devons prendre ces mêmes mesures et les appliquer dans le monde entier pour stopper l'épidémie mondiale. »

Julio Montaner, Chef du British Columbia Centre for Excellence in HIV/AIDS

« Julio Montaner et ses collègues au BC Centre for Excellence sont reconnus mondialement pour leur travail sur le traitement du VIH et nous sommes heureux de poursuivre ce long partenariat. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le M∙A∙C AIDS Fund, Rihanna et l’ONUSIDA s’unissent pour fournir un traitement vital contre le VIH à près de 2 millions de jeunes qui en ont besoin

30 janvier 2014

Une action soutenue par la célèbre chanteuse afin d’aider, grâce à une subvention de 2 millions de dollars, au développement de l’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA visant à fournir des traitements et des soins en rapport avec le VIH aux adolescents et aux jeunes dans le monde

GENÈVE/NEW YORK, 30 janvier 2014 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd’hui le développement de son initiative Traitement 2015 grâce à une subvention de 2 millions de dollars US fournie par « le cœur et l’âme » de M∙A∙CCosmetics, le M∙A∙C AIDS Fund. Ce Fonds est totalement financé par les ventes des rouges à lèvres et de gloss de marque VIVA GLAM à la promotion desquelles la superstar mondiale Rihanna prête sa célébrité. S’appuyant sur ce nouveau financement, l’ONUSIDA développera l’initiative Traitement 2015 en faisant progresser les politiques et les programmes aux niveaux mondial, régional et national afin de promouvoir le test de dépistage et le traitement contre le VIH auprès des jeunes à travers le monde.

« Cela fait longtemps que M∙A∙CCosmetics utilise les atouts de stars pour motiver ses clients et avoir un impact sur cette cause majeure. Avec les ressources de l’ONUSIDA, une réflexion stratégique et le soutien passionné de Rihanna, nous aidons à sauver des vies – tube de rouge à lèvres par tube de rouge à lèvres ! » a déclaré John Demsey, Président du groupe Estée Lauder.

Dans le monde, on estime à 5,4 millions1 le nombre d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH et à 1,8 million1 le nombre de ceux qui sont admissibles au traitement contre le virus. Des millions de jeunes séropositifs ne savent pas qu’ils sont porteurs du VIH et 2 100 adolescents et jeunes1 environ sont nouvellement infectés chaque jour, ce qui représente 39 % de l’ensemble des nouvelles infections à VIH mondiales parmi les adultes. Bien que le traitement antirétroviral ait entraîné une diminution des décès liés au sida, les modèles suggèrent que les adolescents de 10 à 19 ans sont le seul groupe d’âge dans lequel les décès liés au sida ont augmenté entre 2001 et 2012. Cette évolution des décès liés au sida peut être imputée à la faible priorité accordée aux adolescents au sein des plans stratégiques de mise à grande échelle du traitement contre le VIH et au manque de services de test et de conseil.

« Les jeunes sont ceux qui nous conduiront vers une génération sans sida. Faire le nécessaire pour que les adolescents et les jeunes aient accès aux services de prise en charge du VIH permet non seulement de sauver des vies, mais aussi d’investir dans une meilleure santé future pour les générations à venir » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous sommes réellement très fiers de travailler avec le M∙A∙CAIDS Fund pour aider les jeunes à avoir un accès plus précoce au test de dépistage et au traitement contre le VIH à travers le monde ».

L’initiative Traitement 2015 de l’ONUSIDA a vise à fournir un traitement contre le VIH à 15 millions d’adultes et de jeunes à l’horizon 2015. La subvention de 2 millions de dollars US du M∙A∙CAIDS Fund soutiendra un élargissement des efforts pour s’assurer que les adolescents et les jeunes aient accès au traitement et aux soins en rapport avec le VIH au niveau international. Les nouvelles activités de sensibilisation de la jeunesse incluront une évaluation des programmes de dépistage et de traitement des jeunes ainsi qu’une adaptation des directives de traitement pour les adolescents et les jeunes.

« Nous avons les moyens de mettre fin à l’épidémie de sida, mais nous ne pourrons y parvenir sans développer l’accès au traitement pour nous assurer que les groupes les plus défavorisés et vulnérables, en particulier les jeunes, ne soient pas laissés pour compte » a déclaré Nancy Mahon, Directrice exécutive mondiale du M∙A∙CAIDS Fund. « C’est pour cela que le M∙A∙CAIDS Fund entend continuer d’investir dans des initiatives stratégiques et efficaces, telles que le Traitement 2015 de l’ONUSIDA, qui œuvrent en vue de mettre un terme définitif au sida ».

La subvention a pu être versée à l’ONUSIDA uniquement grâce aux ventes des rouges à lèvres et des gloss de la marque VIVA GLAM de M A C – qui fait don de la totalité de ces recettes à la lutte contre le VIH. Rihanna, nouvelle ambassadrice de la marque VIVA GLAM de M∙A∙C, a récemment lancé sa nouvelle collection VIVA GLAM, dont les ventes aideront des organisations telles que l’ONUSIDA à soutenir les hommes, les femmes et les enfants affectés par le VIH à travers le monde.

« C’est un très grand honneur d’unir mes forces à celles du M∙A∙C AIDS Fund et de l’ONUSIDA dans la lutte contre le sida » a déclaré la chanteuse Rihanna. « Je souhaite aider à toucher autant de jeunes que possible à travers le monde. Bien que l’éducation soit une priorité, il faut aussi fournir des services de dépistage et de traitement du VIH à des millions de jeunes qui ont besoin de notre aide, et c’est exactement ce que nous prévoyons de faire ».

L’ONUSIDA a commencé à déployer son initiative Traitement 2015 à travers le monde. Pour plus d’information sur les plans de l’ONUSIDA concernant la fourniture d’un traitement à 15 millions de personnes d’ici à 2015, téléchargez le rapport de l’ONUSIDA Traitement 2015.


1Estimations ONUSIDA 2012

 

Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Contact

M∙A∙C AIDS FUND
Beth Cleveland
tél. +1 415 283 73 33
MAF@praytellstrategy.com

ONUSIDA - bonne efficience économique pour l'aide du RU

13 décembre 2013

Dans un rapport édité le 11 décembre, le Département pour le développement international (DFID) du Royaume-Uni a déclaré que l'ONUSIDA est une « bonne efficience économique pour l'aide du RU ».

Le rapport souligne que l'ONUSIDA a dépassé les attentes dans la prise en compte coût et valeur, atteignant 13% d'économies des coûts administratifs (env. 42 millions $) entre 2011 et 2012 suite à une vaste restructuration organisationnelle. Les progrès dans ce domaine étaient suffisants pour que l'ONUSIDA se place dans une catégorie plus élevée d'efficience économique d'après leur rapport 2011, la seule organisation à faire ainsi dans le présent rapport.

L'évaluation 2013 est utilisée par le DFID pour déterminer le niveau de financement à des organisations multilatérales. En 2012/2013, le DFID a financé environ 3,25 £ milliards de l'aide du RU en tant que financement de base par les organisations multilatérales.

Les conclusions du rapport montrent que le Royaume Uni a augmenté ses contributions à l'ONUSIDA de 10 millions £ sur un an à 15 millions £ sur un an pour 2013/2014 et 2014/2015.

Déclarations

« Ce rapport est extrêmement encourageant et reconnait le travail que nous faisons pour améliorer l'efficience et l'efficacité. L'ONUSIDA continuera de se concentrer sur le renforcement de l'impact et des résultats tout en renforçant ses mécanismes uniques de prévisions budgétaires, d'allocation de ressources et de responsabilisation. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni annonce une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA

29 novembre 2013

Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni a annoncé une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA, qui passe de 10 à 15 millions de livres sterling pour 2013 et 2014. L'annonce a été faite par Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire britannique, lors d'un événement sur le thème de la riposte internationale au sida du Royaume-Uni. L'événement était organisé par le Groupe parlementaire multipartite sur le VIH et le sida à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Mme Featherstone a mis en avant le leadership de l'ONUSIDA et son rôle critique dans la riposte mondiale au sida. Elle a également insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts afin de lutter contre les stigmatisations et les discriminations de toute nature.

Dans son intervention lors de cet événement, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a félicité le Royaume-Uni pour son engagement envers la riposte au sida et salué le soutien et la confiance de ce pays envers le travail de l'ONUSIDA. Le Dr Loures a mis en avant la nécessité de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté dans la riposte au VIH.

Lors de cet événement, organisé à Londres à la Chambre des Communes et présidé par le député Russell Brown, le document d'orientation du Royaume-Uni sur le VIH dans les pays en développement a été passé en revue, puis un débat a eu lieu avec Anne Aslett, Directrice exécutive de l'Elton John AIDS Foundation, Marijke Wijnroks, Directrice de cabinet du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et Nik Hartley, Président de Restless Development.

Déclarations

« Le gouvernement britannique s'engage pour atteindre l'objectif des Nations Unies de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Assurer une meilleure intégration du VIH dans les systèmes de santé au sens large, soutenir les populations les plus touchées et faire en sorte que les femmes et les filles soient au centre de la riposte au VIH sont des aspects fondamentaux si nous voulons aider les personnes à vivre plus longtemps une vie en bonne santé et plus productive. »

Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire du Royaume-Uni

« Bien que la fin du sida soit en vue, elle ne l'est pas pour tout le monde, et notre travail consiste à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté parce qu'il est homosexuel, parce que c'est un migrant ou parce que c'est un enfant africain. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA

Le Secrétaire d'État américain John Kerry dévoile un nouveau modèle pour l'engagement du PEPFAR

27 septembre 2013

De gauche à droite : l'Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, Paul Kagame, Président du Rwanda, John Kerry, Secrétaire d'État américain, Hifikepunye Pohamba, Président de la Namibie, et Ebrahim Rasool, Ambassadeur d'Afrique du Sud aux États-Unis.
Photo : PEPFAR

Le Secrétaire d'État John Kerry a dévoilé le plan des États-Unis pour la conclusion de Partenariats pour la santé nationale, un nouveau modèle de travail collaboratif, avec la Namibie, le Rwanda et l'Afrique du Sud. M. Kerry a fait cette annonce à l'occasion d'une réunion de haut niveau qu'il organisait en marge de la 68e Assemblée générale des Nations Unies.

Cette nouvelle initiative est destinée à renforcer la collaboration avec des gouvernements partenaires de pays sélectionnés en vue d'une responsabilisation accrue, d'une responsabilité mutuelle et d'une durabilité à long terme.

« Les Partenariats pour la santé nationale portent sur la responsabilité partagée, la responsabilisation commune, la transparence budgétaire et un engagement en faveur d'un investissement fondé de manière stratégique sur ce que nous avons appris à partir d'une collecte et d'une analyse des données renforcées », a expliqué M. Kerry. « L'Afrique du Sud, le Rwanda et la Namibie sont tous en première ligne dans ces efforts ».

Étaient présents à cette réunion les Présidents namibien et rwandais, l'Ambassadeur sud-africain aux États-Unis et des responsables internationaux de la santé, notamment le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.

« Organiser cette réunion avec des chefs d'État africains et des partenaires clés au moment de l'Assemblée générale des Nations Unies est un signal fort du leadership permanent et de l'appui constant du gouvernement américain dans la riposte mondiale au sida », a déclaré M. Sidibé. Il a également mis en avant l'engagement continu de l'ONUSIDA à fournir les informations et l'appui stratégiques nécessaires pour des approches d'investissement qui permettront d'assurer le succès des nouveaux partenariats.

À l'occasion de cette table ronde, le Secrétaire d'État a également annoncé que les États-Unis accueilleront la prochaine conférence pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial à Washington, DC en décembre 2013. M. Kerry a souligné l'engagement affirmé des autres donateurs en faveur d'une reconstitution réussie des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Plus tôt cette année, l'Allemagne, les pays scandinaves, la France et le Royaume-Uni avaient déjà annoncé d'importantes contributions au Fonds mondial pour la période 2014-2016 afin d'aider les pays dans leur riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme.

La Suisse double sa contribution à l'ONUSIDA

10 septembre 2013

Didier Burkhalter, Conseiller fédéral suisse aux Affaires étrangères (à gauche), et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

Le Département fédéral des Affaires étrangères suisse a annoncé qu'il allait doubler ses contributions annuelles à l'ONUSIDA pour les trois prochaines années. Au total, la Suisse versera 30 millions de CHF d'ici 2015 en soutien aux efforts de l'ONUSIDA pour aider les pays à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement concernant le VIH. Cette contribution classe la Suisse au huitième rang des plus généreux bailleurs de fonds de l'ONUSIDA.

« Nous apprécions l'engagement de la Suisse et son leadership dans la riposte au VIH, ainsi que sa confiance inébranlable envers le travail de l'ONUSIDA », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Le développement par la Suisse de politiques innovantes sur la réduction des risques et l'engagement de ce pays en faveur de la recherche scientifique ont été jusqu'ici essentiels dans la progression de la riposte au VIH aussi bien au niveau national que mondial. Nous nous réjouissons de poursuivre cette collaboration étroite avec la Suisse ».

Le gouvernement suisse a indiqué que l'ONUSIDA était « la plus importante plate-forme multilatérale dans la riposte au VIH » et souligné son rôle fondamental dans la mise en œuvre d'une riposte coordonnée des Nations Unies à l'épidémie.

Le développement par la Suisse de politiques innovantes sur la réduction des risques et l'engagement de ce pays en faveur de la recherche scientifique ont été jusqu'ici essentiels dans la progression de la riposte au VIH aussi bien au niveau national que mondial. Nous nous réjouissons de poursuivre cette collaboration étroite avec la Suisse.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

En tant que membre du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA, la Suisse défend activement l'accroissement des efforts pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et les jeunes. Elle soutient fermement les programmes de prévention du VIH pour les personnes les plus exposées au risque d'infection, comme les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ; dans ce domaine, elle a accompli un travail de pionner. 

La Suisse joue un rôle unique dans la santé mondiale en sa qualité de pays hôte des principales organisations internationales dans le domaine de la santé. Son engagement permanent dans la riposte au VIH et son partenariat solide avec l'ONUSIDA seront essentiels pour façonner l'avenir de la lutte contre le sida et accomplir la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

La Suisse renforce son soutien à l'ONUSIDA

14 mai 2013

Didier Burkhalter, Conseiller fédéral suisse aux Affaires étrangères, a annoncé que le gouvernement avait l'intention d'augmenter ses contributions annuelles à l'ONUSIDA pour 2013, 2014 et 2015 au cours de la visite officielle de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à Berne, capitale de la Suisse. Une telle contribution réaffirme la position de la Suisse parmi les 10 principaux bailleurs de fonds de l'ONUSIDA.

Depuis le début de l'épidémie, la Suisse est engagée dans la riposte au sida et a démontré un leadership fort tant au niveau national que sur le plan mondial. Ce pays est activement engagé dans le développement de politiques de réduction des risques, dans la protection des groupes vulnérables et dans la promotion du traitement en tant que prévention.

M. Sidibé a félicité la Suisse pour sa contribution à la riposte mondiale au sida et a salué le rôle crucial de ce pays en tant que membre du Conseil de Coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA pour façonner l'avenir du sida au sein de l'agenda pour le développement post-2015.

Au cours de sa visite, M. Sidibé a aussi rencontré Pascal Strupler, Directeur de l'Office fédéral de la santé publique, Maya Tissafi, Vice-Directrice de la Direction de la coopération suisse au développement, et d'autres partenaires clés de la société civile et du secteur privé.

Déclarations

Étant donné que les problèmes de la santé maternelle et infantile font partie des priorités clés de la Suisse, la vision de l'ONUSIDA de zéro nouveau-né porteur du VIH d'ici 2015 est un objectif important et tangible. La Suisse souhaite soutenir cet objectif en augmentant sa contribution à l'ONUSIDA.

Didier Burkhalter, Conseiller fédéral suisse aux Affaires étrangères

L'engagement de la Suisse à soutenir le travail de l'ONUSIDA et son leadership politique ainsi que ses actions dans des secteurs essentiels comme les droits de l'homme et la protection sociale sont cruciaux pour une riposte globale au VIH. Je suis heureux de continuer à œuvrer avec le gouvernement suisse afin que d'autres pays puissent reproduire les succès réalisés au moyen de leurs politiques nationales progressives sur le VIH.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Démission de la Ministre luxembourgeoise de la Coopération au développement et de l'Action humanitaire

03 mai 2013

Marie-Josée Jacobs, Ministre luxembourgeoise de la Coopération au développement et de l'Action humanitaire, a démissionné cette semaine après quasiment quatre ans à ce poste et dix-huit ans au poste de Ministre de la Famille et de l'Intégration. Au cours de cette période, la collaboration entre le Luxembourg et l'ONUSIDA s'est considérablement renforcée, notamment sur des questions comme la protection des droits de l'homme dans le contexte du VIH, la réponse aux besoins et les droits des femmes et le soutien de la planification stratégique nationale visant à faire progresser les programmes de lutte contre le sida au niveau des pays.

Mme Jacobs a démontré son engagement personnel à l'occasion de nombreux forums et Réunions de haut niveau des Nations Unies sur le sida et a reconnu l'importance du leadership stratégique de l'ONUSIDA. En 2012, le Luxembourg et l'ONUSIDA ont signé un protocole d'accord visant à encourager une action conjointe et à soutenir la riposte mondiale au VIH.

Depuis la création de l'ONUSIDA, le Luxembourg est l'un des partenaires clés du Programme commun. Le Grand-Duché fait partie des 10 principaux bailleurs de fonds de l'ONUSIDA et fournit un financement régulier en faveur d'activités essentielles pour une riposte efficace au VIH, notamment en matière d'égalité des sexes et pour répondre aux besoins des femmes et des filles, pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et pour renforcer les ripostes nationales au sida au niveau des pays.

Déclarations

Mme Jacobs a fait montre d'un engagement très fort dans la riposte mondiale au sida et notamment en faveur de l'élimination de la stigmatisation et de la protection des groupes les plus vulnérables. L'ONUSIDA espère poursuivre son partenariat avec le Luxembourg vers leur vision commune de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le Luxembourg apprécie la valeur ajoutée de l'ONUSIDA pour ses conseils politiques à l'échelle mondiale et sa contribution aux transformations sociales au sens large. Cette évolution est impérativement requise pour s'appuyer sur les succès rencontrés dans la mise en œuvre des OMD, alors que nous entrons dans le cadre du développement post-2015.

Marie-Josée Jacobs, Ministre de la Coopération au développement et de l'Action humanitaire

L'ONUSIDA et le Danemark renforcent leur collaboration pour faire progresser la santé et les droits de l'homme

28 février 2013

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré le Ministre danois du Développement Christian Friis Bach le 27 février au siège de l'ONUSIDA à Genève afin de trouver des moyens de renforcer davantage la collaboration. Ils ont mis en avant les progrès accomplis dans la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l'impact important que ces efforts exercent sur la santé des femmes, notamment dans la défense de la santé sexuelle et reproductive et des droits des femmes.

M. Bach a commenté la consultation mondiale organisée par le Danemark les 18 et 19 février sur la lutte contre les inégalités dans l'agenda de développement post-2015, qui a fait apparaître que les inégalités entre les sexes, de l'accès à la santé et à l'éducation à la participation à la politique, la justice ou la vie active, représentent toujours encore un défi mondial. M. Sidibé a souligné que la riposte au sida a joué un rôle fondamental pour atteindre les populations les plus vulnérables et les plus exposées au risque, et qu'elle continue de constituer un moyen déterminant de faire avancer l'agenda sur les droits au sens plus large.

Déclarations

L'ONUSIDA continue de jouer un rôle extrêmement pertinent dans la progression de la santé mondiale et le traitement des questions sensibles sur le chemin menant à l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Christian Friis Bach, Ministre danois du Développement

La riposte au sida représente un point d'entrée important pour traiter des questions de développement plus larges comme l'exclusion sociale, les inégalités et l'accès aux services de santé.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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