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L’ONUSIDA en deuil après le décès de Mathilde Krim

17 janvier 2018

L’ONUSIDA est profondément attristé par le décès de Mathilde Krim, chercheuse et activiste éminente de la lutte contre le sida. Mme Krim a été une pionnière de la recherche sur le sida dès les premiers temps de l’épidémie, ainsi qu’une militante dévouée des droits de l’homme et de la justice.

En tant que scientifique, elle a consacré sa vie à la sensibilisation sur le VIH. Elle était l’une des présidentes fondatrices de l’amfAR, une fondation américaine dédiée à la recherche sur le sida, la prévention du VIH, au traitement, à l’éducation et au plaidoyer pour des politiques publiques intelligentes sur le sida.

Son activisme, son dévouement et sa compassion ont joué un rôle fondamental en influant sur les politiques publiques afin de mobiliser des fonds pour la recherche sur le sida et défendre les droits des personnes vivant avec le VIH ou touchées par le virus.

En 2000, Mme Krim avait reçu la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile décernée par les États-Unis d’Amérique. 

Déclarations

« Mathilde Krim n’avait peur de rien, elle était passionnée et engagée. Elle a été une personnalité de premier plan dans la riposte mondiale au VIH, hautement respectée pour son action fondée sur des données probantes et sur les droits de l’homme, centrée d’abord sur les individus. Elle va beaucoup nous manquer, mais elle nous laisse son travail et son héritage. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

L’ONUSIDA et l’Australie renforcent leurs liens pour en finir avec le sida

12 janvier 2018

L’ONUSIDA et le gouvernement australien ont signé un nouvel accord de partenariat stratégique quinquennal afin de faire avancer les efforts de riposte au VIH dans la région Asie-Pacifique. Cet accord cible la promotion d’approches éclairées par des données probantes, durables et intégrées pour la riposte au VIH, qui favorisent l’innovation et prennent en compte les droits de l’homme, la lutte contre la discrimination et les questions de genre.

L’accord met en avant une vision partagée de la fin de l’épidémie de sida et s’appuie sur les points forts et l’expérience de l’Australie et de l’ONUSIDA pour créer un partenariat collaboratif. Ce partenariat va permettre une riposte solide et durable au VIH, intégrée dans le contexte plus large de la santé et du développement durable dans la région Asie-Pacifique.

Dans le cadre de cet accord, l’Australie va s’engager à hauteur de 22,5 millions de dollars australiens (17,1 millions de dollars US) auprès de l’ONUSIDA sur cinq ans, de 2018 à 2022, afin d’aider l’ONUSIDA à atteindre les cibles, les objectifs et la vision décrits dans la stratégie de l’ONUSIDA, Accélérer la riposte pour mettre fin au sida. 

Déclarations

« L’Australie est un partenaire fort et précieux, en particulier dans la région Asie-Pacifique. Ce nouvel accord va nous permettre de développer ce partenariat et de tirer parti de notre expertise et notre expérience collectives pour accélérer la riposte au VIH. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« J’ai toujours pensé que c’est en agissant dans le cadre de partenariats que l’Australie était le plus efficace pour s’attaquer aux problèmes mondiaux et jouer son rôle dans la résolution de ces problèmes. Je suis heureuse d’annoncer aujourd’hui que le gouvernement australien va s’engager dans un nouveau partenariat avec l’ONUSIDA, portant précisément sur la question de la lutte contre le VIH, et qui va se traduire par un montant de 22,5 millions de dollars australiens investis au cours des prochaines années pour soutenir l’ONUSIDA dans son travail visant à élargir notre capacité à contrer cette épidémie. »

Julie Bishop Ministre australienne des Affaires étrangères

Le PEPFAR annonce la poursuite des progrès contre le VIH

06 décembre 2017

De nouveaux résultats obtenus dans le cadre du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), annoncés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2017, montrent de solides avancées dans l’élargissement de la prévention et du traitement du VIH.

L’ONUSIDA a récemment indiqué que près de 21 millions de personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement antirétroviral, soit plus de la moitié des 36,7 millions de personnes vivant avec le VIH qui suivent désormais un traitement qui leur sauve la vie. Les dernières données du PEPFAR montrent que ce dernier a aidé plus de 13,3 millions de ces hommes, femmes et enfants.

Les nouvelles données du PEPFAR indiquent également des baisses significatives du nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. Dans les 63 districts de 10 pays africains qui appliquent le partenariat public-privé innovant du PEPFAR baptisé DREAMS (Determined, Resilient, Empowered, AIDS-free, Mentored and Safe – détermination, résilience, autonomisation, sans sida, mentorat et sécurité), la majorité (65 %) des communautés ou quartiers les plus touchés par le VIH montrent une baisse supérieure à 25 % des nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes. ‎Autre aspect important, les nouvelles infections à VIH ont baissé dans presque tous les districts du programme DREAMS.

Fin septembre 2017, le PEPFAR avait fait bénéficier plus de 15,2 millions de garçons et d’hommes d’une circoncision masculine médicale volontaire. Ce résultat a été atteint dans le contexte de la plus forte hausse annuelle du nombre de nouvelles circoncisions masculines médicales volontaires (3,4 millions) depuis le lancement du PEPFAR.

Le PEPFAR a aidé plus de 6,4 millions d’orphelins et d’autres enfants vulnérables et leurs tuteurs touchés par le VIH, et a contribué à éviter l’infection à VIH chez 2,2 millions de bébés nés de mères vivant avec le VIH.

Ces nouvelles données s’ajoutent aux résultats de l’action du PEPFAR publiés l’an dernier, qui montrent que cinq pays d’Afrique sont en passe de prendre le contrôle de leur épidémie de VIH. Elles mettent aussi en lumière les avancées fondamentales qui ont été accomplies dans le cadre de la Stratégie du PEPFAR pour l’accélération du contrôle de l’épidémie de VIH/sida (2017-2020), lancée par le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson lors de l’Assemblée générale des Nations Unies en 2017.

Déclarations

« Nous sommes arrivés à une étape sans précédent de la riposte mondiale au sida. Nos derniers résultats montrent clairement l’impact remarquable du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, qui a permis d’accélérer les efforts de prévention et de traitement du VIH. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

Partenaire

PEPFAR

L’Allemagne renforce sa position en tant que leader de la santé mondiale

25 octobre 2017

L’Allemagne ne cesse d’intensifier son engagement politique et financier en faveur de la santé mondiale. Après avoir fait de la santé mondiale une priorité lors de sa présidence du G7, l’Allemagne poursuit cet engagement dans le cadre de son mandat à la tête du G20. En mai 2017, l’Allemagne a organisé la toute première réunion des Ministres de la Santé du G20. Organisée à Berlin, cette réunion a représenté une plate-forme majeure de discussion et d’engagement autour de la sécurité sanitaire mondiale, du renforcement des systèmes de santé et de la résistance aux microbes.

La ville de Berlin elle-même est en passe d’être largement reconnue comme l’un des centres névralgiques du débat sur la santé mondiale, en accueillant plusieurs conférences et événements de premier plan sur le thème de la santé, des droits de l’homme et de la protection sociale. Parmi les événements annuels les plus importants figurant sur le calendrier berlinois de la santé mondiale se trouve le Sommet annuel mondial de la santé. Cette année, le sommet a eu lieu du 15 au 17 octobre et a réuni 2 000 participants venus de plus d’une centaine de pays.

L’ONUSIDA contribue à ce sommet depuis plusieurs années et lors de cette édition, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA Luiz Loures a participé à toute une série d’ateliers et de tables rondes dont les thèmes allaient de la sécurité sanitaire mondiale aux agents de santé communautaires.

L’ONUSIDA et le German Healthcare Partnership ont coorganisé une table ronde sur l’importance du renforcement de l’innovation et des systèmes de santé en Afrique, qui a réuni plus de 100 participants représentant des gouvernements, le secteur privé et des organisations régionales et internationales dans le but d’étudier les opportunités de création de partenariats solides et de promotion de l’innovation.

Parmi ces participants, Bernard Haufiku, Ministre de la Santé de Namibie, a déclaré : « le concept d’agent de santé communautaire est pour moi une idée brillante ; ces agents sont issus de la communauté, ils vivent en son sein et ils comprennent la communauté, sa culture et ses problèmes ».

Kwaku Agyemang-Manu, Ministre de la Santé du Ghana, Margaret Anyetei-Agama, Responsable de la Division Santé, nutrition et population de la Commission de l’Union africaine, Bakhuti Shengelia, Responsable du portefeuille de la santé mondiale de la Fondation Novartis, ainsi que Dazhu Yang, Directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique, étaient également présents.

« Nous insistons fortement sur la nécessité d’encourager l’engagement des gouvernements dans le but de renforcer les systèmes de santé dans la région, de bâtir la volonté politique pour s’attaquer aux problèmes prioritaires et de développer des mécanismes de financement adaptés afin de rendre les services abordables », a déclaré le Dr Anyetei-Agama.

En marge du Sommet mondial de la santé se tenait également à Berlin un autre symposium d’envergure, « HIV in Eastern Europe – the unnoticed epidemic » (Le VIH en Europe de l’Est : l’épidémie invisible), organisé par Deutsche AIDS Hilfe, Action against AIDS Germany et Brot für die Welt, qui a réuni des représentants de la société civile venus d’Europe orientale et d’Allemagne afin de trouver des solutions aux problèmes de la riposte au VIH en Europe orientale, où les taux d’infection à VIH augmentent, la couverture de traitement est faible et le financement international est en baisse.

Selon Sylvia Urban, Présidente d’Action against AIDS Germany et de Deutsche AIDS-Hilfe, « les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe de tous les genres ne sont pas le problème, mais une partie de la solution ! Pour que les stratégies de prévention et de traitement du VIH en Europe orientale donnent des résultats positifs, nous n’avons pas d’autre choix que de les inclure, avec leurs besoins réels. Les programmes de prévention du VIH imaginés par l’Allemagne peuvent servir de modèles : quand le gouvernement travaille en collaboration avec les communautés et les partenaires des organisations de la société civile, les résultats sont excellents ».

M. Loures s’est joint au débat et a fait part de ses préoccupations concernant l’Europe orientale. « Malgré tous les progrès scientifiques et économiques, l’épidémie de VIH continue de se propager en Europe orientale », a-t-il déclaré. « Nous avons les outils, les connaissances et les médicaments, mais il existe une épidémie mondiale de discrimination et, sans la combattre, nous ne pourrons pas avancer comme il faut. Le leadership et la solidarité de la société civile et des communautés d’Allemagne et d’Europe orientale sont essentiels ».

L’ONUSIDA salue l’engagement de l’Allemagne en faveur de la santé, encourage le pays à poursuivre le développement de sa position solide de leader de la santé mondiale et va continuer de travailler en collaboration étroite avec l’Allemagne dans le cadre des efforts conjoints pour en finir avec l’épidémie de sida et atteindre les Objectifs de développement durable. 

L'étude Kaiser / ONUSIDA révèle que le financement par les gouvernements donateurs pour le VIH a diminué de 7 % en 2016, passant au niveau le plus bas depuis 2010

21 juillet 2017

GENÈVE / MENLO PARK, Californie, 21 juillet 2017 - Le  financement par les gouvernements donateurs pour soutenir la riposte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire a diminué de 511 millions de dollars américains, passant de 7,5 milliards de dollars US en 2015 à 7 milliards de dollars en 2016, selon un nouveau rapport de La Fondation de la famille Kaiser et du Programme commun des Nations Unies sur le VIH / sida (ONUSIDA). C’est la deuxième année consécutive de la baisse du financement qui a par ailleurs atteint  le niveau le plus bas depuis 2010.

Cette baisse est la conséquence des réductions réelles du financement (représentant approximativement 50 % de la baisse nette) ; des fluctuations des taux de change (représentant 20 %) et du calendrier des contributions des États-Unis au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (représentant 30 %), en raison de la loi américaine qui limite son financement à un tiers des contributions totales au Fonds mondial.

En 2016, le financement bilatéral a diminué d'un peu plus de 100 millions de dollars US, avec une baisse chez neuf des 14 donateurs étudiés (dont sept ont diminué en devise d'origine). Les contributions multilatérales ont diminué de 400 millions de dollars US. Comme relevé plus haut, la diminution de financement était en partie la conséquence des restrictions législatives des États-Unis concernant les contributions au Fonds mondial. Cependant, elle était également attribuable aux décisions des donateurs de prévoir leur financement au début de la période d’engagement au Fonds mondial 2014-2016.

« Les investissements dans la riposte contre le sida offrent un rapport qualité-prix exceptionnel. Nous avons de manière avisée, investi dans la prestation de services de traitement et de prévention du VIH pour des millions de personnes et les résultats de ces investissements sont palpables aujourd'hui », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La diminution des ressources internationales entravera notre capacité à atteindre les 17 millions de personnes qui ont encore besoin d'un traitement ».

« Le financement par les gouvernements donateurs pour le VIH continue de baisser », a déclaré Jen Kates, vice-président de la Fondation de la famille Kaiser, directeur de la politique mondiale de la santé et du VIH. « La récente proposition de coupes budgétaires faite par les États-Unis, en plus d'autres demandes concurrentes sur les budgets des donateurs, contribueront vraisemblablement à un climat d'incertitude continue autour du financement du VIH dans l'avenir".

Les États-Unis ont continué d'être le plus grand donateur pour la riposte contre le VIH, à hauteur de 4,9 milliards de dollars en 2016, suivis du Royaume Uni, de la France, des Pays-Bas et de l'Allemagne. Toutefois, en établissant un rapport de la contribution avec la taille de l'économie, les États-Unis se classent en troisième position.

Le nouveau rapport, produit en partenariat entre la Fondation de la Famille Kaiser et l'ONUSIDA, fournit les dernières données disponibles sur le financement par les gouvernements donateurs en fonction des données fournies par les gouvernements. Il comprend leur aide bilatérale aux pays à revenu faible ou intermédiaire et les contributions au Fonds mondial, ainsi qu'à l'Unitaid. Le « financement par les gouvernements donateurs » désigne les décaissements ou les paiements effectués par les donateurs. Les contributions des donateurs aux organisations multilatérales sont comptabilisées dans le cadre de leurs décaissements.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Le Ghana s’engage à hauteur de 200 000 USD pour l'ONUSIDA

03 juillet 2017

GENÈVE, 3 juillet 2017 — Le Ghana a promis 200 000 dollars pour soutenir le travail de l'ONUSIDA. L'engagement a été pris à la fin de la 40e réunion du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA (PCB) qui s'est tenue à Genève (Suisse) du 27 au 29 juin 2017.

Dans son rôle de président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA pour 2017, le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyeman-Manu, a déclaré : « Avec notre promesse nous démontrons notre volonté de concourir à la lutte contre la maladie ».

La contribution fait du Ghana l'un des principaux donateurs africains à l'ONUSIDA et suit les engagements récents concernant le financement de l'ONUSIDA par d'autres pays africains. En devenant président du Conseil de Coordination du Programme de l'ONUSIDA en début 2017, M. Agyeman-Manu a souligné que le Ghana travaillerait en étroite coopération avec l'ONUSIDA pour atteindre l'objectif commun de mettre fin au sida d'ici à 2030.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a remercié le Ghana pour son engagement. « L'engagement du Ghana à hauteur de 200 000 dollars US pour l'ONUSIDA est un autre exemple de l'augmentation par l'Afrique, de son investissement dans la lutte contre le sida », a-t-il déclaré. « Le partage des responsabilités est incontournable si le monde doit respecter ses engagements de mettre fin à l'épidémie du sida d'ici 2030 », a-t-il ajouté.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Le Conseil de l'ONUSIDA tire parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats

30 juin 2017

 

Les membres du conseil approuvent à l'unanimité un budget de 484 millions de dollars US pour 2018 - 2019

GENÈVE, 30 juin 2017  La 40ème réunion du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA s'est terminée à Genève, en Suisse. Des décisions importantes ont été prises pour redéfinir les démarches à travers lesquelles le Programme commun doit fonctionner pour produire des résultats de manière efficiente et effective et continuer de concourir à faire avancer les efforts mondiaux visant à mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Le Conseil a affirmé le Plan d'action commun du Programme de l'ONUSIDA comme moyen de progresser étape par étape vers un modèle opérationnel plus affiné. Le plan d'action renforce la cohérence et l'efficacité du soutien offert par l'ONUSIDA aux pays et présente clairement les résultats et extrants sur le travail, le financement, la responsabilité et la gouvernance communs. Les membres du Conseil se sont également félicités du rapport final du Groupe d'étude mondial sur l'avenir du modèle de programme commun de l'ONUSIDA.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté son rapport au Conseil. Dans son exposé il était surtout question de tirer parti des ouvertures qu’offrent les mutations en cours pour produire des résultats. Il a parlé de l'importance de comprendre un monde en évolution rapide, les menaces pour la sécurité sanitaire mondiale et la nécessité de mettre fin au SIDA d'ici 2030.

« Mettre fin au SIDA est notre impératif. Nous ne devons pas laisser les mutations en cours autour de nous modifier notre trajectoire ou nous ralentir », a déclaré M. Sidibé. « Nous devons rechercher le lien entre les enjeux, les mandats et les organisations à travers de nouvelles démarches, affronter les obstacles à l'innovation et la transformation, renforcer la centralité de l'engagement de la communauté, accélérer nos efforts pour atteindre toutes les personnes dans le besoin et éviter d’en laisser pour compte ».

M. Sidibé a également entretenu les membres du Conseil d'administration sur le programme de réforme qu'il a mené au cours des 12 derniers mois en vue de repositionner le Secrétariat de l'ONUSIDA et de le réorienter pour soutenir les pays dans un environnement politique et financier en mutation, tout en continuant à assurer un soutien maximal pour le travail de l'ensemble du Programme commun.

Au cours de la réunion, M. Sidibé a invité le Conseil à envisager l'égalité des sexes dans la gouvernance de l'ONUSIDA. Le Conseil a invité toutes les délégations à continuer d'encourager et de soutenir une représentation égale des femmes et des hommes au sein du Conseil.

L'ONUSIDA a augmenté le pourcentage de femmes pour les postes de directeur de pays de 27 % en 2013 à 48 % en 2017 par le biais du Plan d'action pour l'égalité des sexes, une initiative défendue par le Directeur exécutif adjoint, Jan Beagle, qui a été nommé nouveau Sous- Secrétaire général pour la gestion, poste qu'il occupera à partir de juillet 2017 après huit ans avec l'ONUSIDA.

Le Conseil a approuvé le budget de base de l'ONUSIDA pour 2018 - 2019 de 484 millions de dollars US. Attentif à l'importance cruciale d'un meilleur financement du programme commun et du Secrétariat ainsi que des coparrainants, le Conseil a également encouragé les gouvernements donateurs à verser des contributions pluriannuelles et à publier leurs contributions pour le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités (UBRAF) 2016 - 2021 dès que possible. Le Conseil a également exhorté l'ONUSIDA à continuer d'élargir sa base de donateurs et à encourager les nouveaux donateurs à contribuer au financement total de l'UBRAF  2016 - 2021.

Au cours de la réunion, des annonces importantes de financement à l'ONUSIDA ont été faites par l'Allemagne, qui a promis de doubler ses contributions à l'ONUSIDA à 5 millions d'euros en 2017 et 2018 et par le président du Conseil, qui a également annoncé que le Ghana doublerait ses contributions à 200 000 de dollars US, démontrant l'engagement du Ghana à faire progresser les efforts mondiaux visant à mettre fin au sida.

Le Ghana a également annoncé que, malgré les défis persistants, notamment les lacunes dans le financement et les approvisionnements, le pays adoptera les lignes directrices de l'Organisation mondiale de la santé de 2015 pour dépister toutes les personnes vivant avec le VIH au Ghana et leur offrir un traitement immédiat dans le cadre des efforts visant à atteindre les cibles 90-90 -90. Le Ghana intensifie également ses efforts de prévention du VIH et a formé plus de 150 000 enseignants des écoles publiques pour intégrer l'éducation au VIH dans leurs leçons et a formé 300 000 enfants en tant qu'éducateurs de pairs dans tout le pays.

Le Conseil a consacré la dernière journée à une session thématique sur la nécessité urgente d'intensifier la prévention du VIH. Les participants ont fait des échanges sur les meilleures pratiques en cours à travers le monde, cerné les lacunes et opportunités dans la programmation et le financement de la prévention du VIH et ; examiné les moyens d'étendre les services aux personnes à haut risque de VIH en intensifiant les programmes primaires de prévention du VIH aux niveaux national et local.

Des représentants des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion de trois jours, présidée par le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyemang-Manu, avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord servant de Vice-président et le Japon en tant que rapporteur.

À l'invitation du Directeur exécutif, Lorena Castillo de Varela, la Première Dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, a entretenu le Conseil sur son travail concernant le VIH en Amérique latine et la lutte contre la discrimination à l'échelle mondiale.

L’exposé sur le leadership dans la riposte au sida était présenté par le Président du Conseil d'administration de l'UNITAID, M. Celso Amorim qui a mis l'accent sur l'innovation comme élément clé du progrès de la santé mondiale.

Consulter le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA au Conseil et les décisions du Conseil  à unids.org 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS Geneva
Sophie Barton-Knott
tél. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Gala de bienfaisance de l’ONUSIDA pour élargir l’accès des femmes et des enfants aux services anti-VIH

19 mai 2017

En collaboration avec l’Hôtel InterContinental Genève, Cartier et Design Miami, l’ONUSIDA organise un gala de bienfaisance qui doit avoir lieu le 12 juin à l’occasion de la semaine Art Basel à Bâle, en Suisse.

Ce gala aura pour but de collecter des fonds afin d’élargir l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les femmes et les enfants dans le monde entier. La soirée sera animée par Caroline Rupert et Ndaba Mandela.

Le gala de cette année comportera un spectacle en direct et une vente aux enchères exclusive de design qui apportera une contribution exceptionnelle des meilleurs designers du monde. Cette vente sera dirigée et organisée par Simon de Pury et Design Miami, qui ont mobilisé tout un panel de personnalités du monde du design en faveur de l’ONUSIDA.

Les billets pour y participer sont en vente à l’adresse https://www.universe.com/events/unaids-gala-tickets-5KZTDQ.

En 2016, le gala de l’ONUSIDA avait permis de collecter des fonds importants utilisés pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants grâce aux dons des participants et aux bénéfices de ventes aux enchères en direct et par écrit. Parmi les parrains du gala de l’an dernier figuraient Keanu Reeves, Michael Chow, Francisco Costa, Wade Guyton, Lenny Kravitz, Doutzen Kroes, Jude Law, Vik Muniz, Behati Prinsloo, Aby Rosen, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Patrick Stewart, Charlize Theron, Francesco Vezzoli et Naomi Watts.

GALA DE L’ONUSIDA 2017

Where history is made
lundi 12 juin 2017
Bâle, Suisse, dans le cadre de la semaine Art Basel

Animateurs

Caroline Rupert
Ndaba Mandela

Commissaire priseur

Simon de Pury

Déroulement de la soirée
20h00 : vernissage de l’exposition exclusive Design Miami, cocktail et tapis rouge
21h00 : dîner, vente aux enchères de design et spectacle musical spécial
22h30 : after

Lieu
Hall 1.2, Messe Basel, Suisse

Avec le soutien de

Cartier

et de

Design Miami

En partenariat avec

Hôtel InterContinental Genève

TABLES/BILLETS

 https://www.universe.com/events/unaids-gala-tickets-5KZTDQ pour l’achat des billets en ligne

CONTACT INFORMATIONS ÉVÉNEMENT, RENSEIGNEMENTS BILLETS ET TABLES
+1 646 652 5814 ou events@UNAIDS.org

 

Allemagne : en finir avec le sida d’ici 2020

12 mai 2017

Assis au volant de sa Mini Cooper, vêtu d’un pantalon de cuir traditionnel bavarois et d’un élégant gilet noir, Maik respire la santé. Difficile de croire que neuf ans auparavant, il luttait pour rester en vie.

Maik a 43 ans et il est ingénieur et testeur de véhicules pour un grand constructeur automobile allemand. Il parle lentement, avec douceur : « à cette époque, je ne pensais pas pouvoir reconduire une voiture un jour ».

Il y a neuf ans, Maik a laissé ses médecins pour le moins perplexes. Il avait perdu 30 kilos et était tombé très malade. En son for intérieur, Maik savait qu’il avait peut-être le VIH : en tant qu’homme gay, il savait qu’il était davantage exposé au risque d’infection, mais il était prudent et son dernier test de dépistage, 10 ans auparavant, était revenu négatif. Mais il était inquiet. « J’avais en tête les vieilles images du sida », explique-t-il. « J’étais terrifié ».

Malgré des symptômes évidents, son médecin ne lui propose pas de test de dépistage du VIH, se contentant de le renvoyer chez lui avec des pastilles pour la gorge afin de soigner son infection buccale. « Pour moi », se souvient Maik, « cela suffisait à prouver que je n’avais pas le VIH ».

Ce n’est que lorsqu’il fut adressé à un spécialiste que l’éventualité du VIH est apparue et que Maik s’est vu proposer un test de dépistage. Le résultat est revenu positif. Maik avait le VIH et son système immunitaire était en train de s’affaiblir. « Je me suis dit que j’allais mourir parce que je n’avais pas eu le courage de faire un test de dépistage ».

À la maison, il laisse alors le choix à son partenaire. « Va-t-en maintenant ou reste et regarde-moi mourir ».

Son partenaire est resté et Maik a reçu un traitement antirétroviral.

Un vrai miracle : seulement six semaines plus tard, il était de retour au travail. « J’ai été incroyablement chanceux », raconte Maik. Aujourd’hui, il travaille à temps plein 40 heures par semaine et fait même du sport.

Maik a choisi de raconter son histoire pour inspirer et encourager les autres à se faire dépister dans le cadre de la campagne de l’organisation non gouvernementale allemande Deutsche AIDS-Hilfe pour en finir avec le sida en Allemagne d’ici à 2020. Intitulée « Kein AIDS für Alle », cette campagne vise à stopper les nouvelles infections à VIH et à s’assurer que plus personne ne développera le sida d’ici à 2020.

« La fin de l’épidémie de sida est à portée de main en Allemagne et faire en sorte que les gens connaissent leur état et puissent accéder au traitement est capital pour atteindre cet objectif », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé.


Le VIH en Allemagne (chiffres de 2015 de l’Institut Robert Koch)

85 000 personnes vivant avec le VIH

72 000 personnes connaissant leur statut séropositif au VIH

60 700 personnes sous traitement antirétroviral

3 200 nouvelles infections à VIH

<500 décès liés au sida


Le traitement anti-VIH est disponible en Allemagne depuis plus de 20 ans, ce qui a empêché la propagation du sida et permis aux personnes vivant avec le VIH de vivre plus longtemps et en meilleure santé. On estime toutefois que plus d’un millier de personnes développent le sida chaque année en Allemagne en raison d’un diagnostic tardif ou parce qu’elles n’ont pas accès au traitement.

« Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles les gens ne font pas de test de dépistage. Certains pensent qu’ils ne sont pas exposés au risque, et même les médecins n’admettent pas toujours la nécessité d’un test de dépistage », explique Silke Klumb de Deutsche AIDS Hilfe. « Il existe aussi encore en Allemagne une grande peur de la stigmatisation et de la discrimination. Et malheureusement, tout le monde n’a pas accès aux services anti-VIH : les migrants sans papiers, par exemple, sont l’un des groupes laissés pour compte ».

La campagne Kein AIDS für Alle va permettre d’informer les gens sur les risques d’infection à VIH et de montrer qu’un résultat positif au test de dépistage n’est pas une condamnation à mort, mais la première étape d’une vie longue et en bonne santé.

« N’attendez pas qu’il soit trop tard », insiste Maik. « Faites régulièrement des tests. Un diagnostic positif au VIH est une expérience traumatisante. Mais il est possible de bien vivre avec le VIH, à condition de recevoir un traitement ».


Le VIH est le virus qui provoque l’infection à VIH. Le sida est le stade le plus avancé de l’infection à VIH.


La campagne aura aussi pour but d’éliminer la stigmatisation et la discrimination autour du VIH et d’encourager les personnes issues des populations clés à se tourner vers les services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins anti-VIH grâce à des initiatives innovantes. Des médecins apporteront aussi leur contribution dans le cadre des efforts en faveur d’un diagnostic plus précoce du VIH.

Deutsche AIDS Hilfe est une association indépendante sans but lucratif de 120 organisations membres autonomes, notamment des organisations qui proposent des services de traitement contre le sida et la dépendance aux drogues, des projets de prévention du VIH, des centres gays et lesbiens et des projets de logement et de soins à domicile. Ensemble, ces organisations s’engagent pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui contre le VIH et en faveur de la sensibilisation au VIH dans toute l’Allemagne.

Dans le cadre des actions pour le respect des engagements de la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, l’ONUSIDA œuvre en faveur des prestations de services à base communautaire et du renforcement des capacités des organisations de la société civile pour la fourniture de services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH sur la base d’une approche non discriminatoire qui respecte, promeut et protège les droits de l’homme. 

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