GFATM the Global Fund to Fight AIDS TB and Malaria

L’ONUSIDA remercie chaleureusement les donateurs pour leurs promesses de dons records en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

21 septembre 2022

Des pays à revenu élevé, des partenaires du secteur privé et des pays en voie de développement, parmi lesquels des pays fortement touchés par le VIH, ont répondu présents à la reconstitution des ressources du Fonds mondial  

NEW YORK/GENÈVE, le 21 septembre 2022—L’ONUSIDA félicite les donateurs pour avoir augmenté leurs contributions au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial). Les promesses de don s’élèvent à 14,25 milliards de dollars et aideront à mettre fin aux trois pandémies. D’autres financements sont attendus. Les donateurs ont communiqué leurs engagements au cours de la septième conférence de la reconstitution des ressources du Fonds mondial placée sous l’égide du président des États-Unis, Joe Biden.  

« Les leaders du monde entier, qui ont promis des ressources aujourd’hui, sauvent concrètement des vies. Ces personnes ont investi dans l’avenir des enfants, des jeunes et de ceux et celles portant sur leurs épaules le fardeau disproportionné des inégalités mondiales, en particulier les jeunes femmes et les filles. Elles aident à instaurer des systèmes de santé résilients et à mieux se préparer aux nouvelles menaces planant sur la sécurité mondiale », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.  

Des pays ont relevé le défi d’augmenter de 30 % leurs investissements. Ils ont ainsi démontré leur confiance dans le leadership fort du Fonds mondial et de ses partenaires. Les États-Unis maintiennent leur position de héraut de la santé mondial avec leur promesse de don de 6 milliards de dollars, s’engageant à investir 1 milliard de dollars pour chaque tranche de 2 milliards de dollars promis par le reste du monde. L’Afrique du Sud, l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, l’Irlande, le Japon, le Luxembourg et le Portugal ont augmenté leur financement de 30 %. La République de Corée a été à l’origine d’une contribution remarquable en augmentant sa participation de 300 % pour atteindre 100 millions de dollars.  

Des pays en voie de développement, parmi lesquels beaucoup sont aux prises avec des épidémies du VIH graves, ont répondu présents pour soutenir le Fonds mondial. Le Burkina Faso a augmenté sa contribution de 100 %, l’Ouganda et le Togo de 50 %, le Kenya de 40 % et la Côte d’Ivoire de plus de 30 %. La République centrafricaine, l’Eswatini, le Malawi, le Nigeria, la Tanzanie, le Rwanda et le Zimbabwe ont apporté une contribution au Fonds mondial malgré leurs importantes difficultés financières que les crises mondiales actuelles empirent.  

« Je suis extrêmement touchée de voir tant de pays en voie de développement, eux-mêmes confrontés à de nombreuses crises, augmenter néanmoins leur participation au Fonds mondial. Ils sont exemplaires », a déclaré Mme Byanyima. 

La France, la Commission européenne et la Bill and Melinda Gates Foundation ont apporté d’importantes contributions au Fonds mondial, le Canada a promis 100 millions de dollars canadiens supplémentaires pour la préparation aux pandémies et a appelé à augmenter les contributions financières à l’ONUSIDA et à d’autres partenaires œuvrant pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme. 

Deux donateurs majeurs, le Royaume-Uni et l’Italie, doivent encore communiquer leur engagement. Ces deux pays ont réitéré leur soutien au Fonds mondial et ont indiqué vouloir faire connaître leur contribution dans les prochaines semaines. L’ONUSIDA les invite instamment à s’aligner sur l’augmentation de 30 % des autres pays afin de s’approcher de l’objectif de financement du Fonds mondial de 18 milliards de dollars.  

Cette reconstitution des ressources a mobilisé un niveau d’engagement international record en faveur du Fonds mondial dans un contexte où la volatilité des devises a rendu moins visible l’augmentation remarquable des contributions des donateurs européens après la conversion de leurs dons en dollars US.  

L’ONUSIDA félicite Donald Kaberuka, président du comité du Fonds mondial, et Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. Cet exploit est une confirmation importante du leadership du Fonds mondial par les états membres et les donateurs privés, et de nos efforts communs pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme.  

La pandémie de VIH demeure une crise mondiale qui fait un mort par minute. Toutefois, mettre fin au sida d’ici 2030 est possible si les pays continuent d’être ambitieux dans leurs contributions financières et collaborent pour lutter contre les inégalités. Les actions nécessaires pour mettre fin au sida aideront à protéger la santé et les droits de tous et toutes, à renforcer le développement économique et à mieux préparer l’humanité aux risques de pandémies futures. 

L’ONUSIDA va continuer à travailler étroitement avec le Fonds mondial et à joindre ses forces avec cette institution pour mettre fin au sida. Depuis la création du Fonds mondial en 2002, l’ONUSIDA a aidé plus de 100 pays à bénéficier et à mettre en œuvre les ressources du Fonds mondial, en veillant à ce que les financements aillent aux personnes qui en ont le plus besoin.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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UNAIDS New York
Sophie Barton Knott
tél. +41 79 514 6896
bartonknotts@unaids.org

L’ONUSIDA appelle les donateurs à financer entièrement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme afin de remettre la riposte au VIH sur la bonne voie

18 septembre 2022

NEW YORK/GENÈVE, le 18 septembre 2022—L’ONUSIDA appelle les pays et les donateurs à financer entièrement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à hauteur d’au moins 18 milliards US$ lors de la septième Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial organisée cette semaine par le président Biden à New York.   

S’exprimant au nom des agences des Nations Unies lors de l’ouverture de la conférence, la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré : « Des millions de vies sont en jeu, tout comme la santé de tout le monde. Le succès de la reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est essentiel pour que l’humanité comble son retard afin de mettre fin à trois des épidémies actuelles les plus dévastatrices et de rendre les systèmes de santé nationaux résilients et capables de résister aux crises de demain. » 

Dans son rapport de juillet, In Danger, l’ONUSIDA a révélé que la COVID-19 et la crise économique menaçaient grandement la riposte au sida et que cette situation était aggravée par une baisse continue des ressources. Par ailleurs, ce document montre que les nouvelles infections au VIH dans le monde augmentent dans un pays sur cinq alors qu’elles devraient poursuivre le déclin. Le taux de nouvelles infections dans le monde n’a reculé que de 3,6 % entre 2020 et 2021, ce qui correspond à la plus faible baisse annuelle depuis 2016.  

Le rapport souligne également que les femmes et les filles continuent d’être touchées de manière disproportionnée. De fait, en 2021, une nouvelle infection au VIH touchait toutes les deux minutes une jeune femme ou une fille âgée de 15 à 24 ans. Les enfants sont également de grands oubliés : à l’heure actuelle, seule la moitié environ (52 %) des enfants séropositifs au VIH reçoit un traitement vital, contre 76 % des adultes. 

« Le moment est venu pour les leaders d’investir pour tenir leur promesse de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030 et de donner de bonnes cartes aux enfants et aux jeunes », a déclaré Mme Byanyima.     

Depuis la création du Fonds mondial en 2002, l’ONUSIDA a aidé plus de 100 pays à attirer, mettre en œuvre et tirer profit des investissements du Fonds mondial pour leur riposte contre le VIH, en veillant à ce que les financements bénéficient aux personnes qui en ont le plus besoin. Cependant, ces dernières années, la solidarité internationale dans la lutte contre le VIH s’est affaiblie. 

En 2021, les ressources financières internationales disponibles pour le VIH avaient reculé de 6 % par rapport à 2010. Il manque 8 milliards de dollars à la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire sur les 29 milliards nécessaires d’ici 2025 afin que le monde puisse espérer mettre fin à la pandémie de sida comme menace de santé mondiale d’ici 2030. 

Il existe toutefois des signes encourageants. Les États-Unis d’Amérique ont promis de verser 6 milliards de dollars à la reconstitution du Fonds mondial, sous réserve que l’objectif de 18 milliards de dollars soit entièrement atteint. D’autres donateurs tels que l’Allemagne et le Japon ont déjà annoncé une augmentation de 30 % de leur engagement financier en faveur du Fonds mondial pour des programmes couvrant la période 2024—2026. Lors de la sixième conférence de reconstitution des ressources, le Fonds mondial avait attiré 14,02 milliards de dollars de promesses de don. 

« Cette étape est hautement stratégique pour avancer dans notre lutte contre les pandémies actuelles et futures », a déclaré Mme Byanyima. « Le modèle de financement réactif, inclusif et transparent du Fonds mondial favorisera notre succès commun. Mais cela ne sera possible que si la reconstitution est complète. »

ONUSIDA

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Les responsables de l’ONUSIDA, du Fonds mondial et du PEPFAR lancent un appel à financer la riposte mondiale au sida

24 juin 2022

Lors de la 50e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) qui s’est tenue à Genève en Suisse, les responsables de l’ONUSIDA, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida ont lancé d’une même voix un fervent appel en faveur du financement total de la riposte mondiale au sida.  

Cet appel du coordonnateur de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida, John Nkengasong, du directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Peter Sands, et de la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a été lancé en amont de la 7e réunion cruciale de reconstitution des ressources du Fonds mondial qui aura lieu aux États-Unis en septembre et dans le contexte du sous-financement récurrent du Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités de l’ONUSIDA. 

Lors de sa première apparition sur la scène internationale depuis sa confirmation au poste d’ambassadeur en mai par le Sénat des États-Unis, M. Nkengasong a mis l’accent sur la nécessité vitale de reconstituer pleinement le Fonds mondial et de financer en totalité les besoins de l’ONUSIDA en vue d’assurer de nouveaux progrès contre la pandémie de VIH. 

« Le Fonds mondial est essentiel. L’ONUSIDA est essentielle. Sans règlementation technique ni sensibilisation, l’argent ne permettra pas à davantage de personnes de suivre un traitement ou d’éviter une infection au VIH ni de restaurer et de préserver les droits humains. Ces institutions sont aussi importantes l’une envers l’autre que pour les pays qu’elles soutiennent. »  

M. Nkengasong a déclaré au CCP que les États-Unis avaient d’ores et déjà bloqué 6 milliards de dollars pour la reconstitution du Fonds mondial (à condition que l’objectif de 18 milliards de dollars soit entièrement atteint) et qu’ils avaient ajouté cette année 5 millions de dollars à leur financement à l’ONUSIDA. Il a appelé d’autres donateurs à faire preuve d’engagements similaires pour augmenter le financement.    

« La raison d’être de l’ONUSIDA est d’aider les pays à lutter contre les inégalités pour éliminer les obstacles aux services anti-VIH, de plaider en faveur de l’élimination des règles néfastes et des lois discriminatoires qui marginalisent des personnes et menacent les droits humains. Cette mission n’est pas une mince affaire. Pour réussir, l’ONUSIDA doit disposer de toutes les ressources nécessaires. »    

Dans son discours, M. Sands a souligné l’importance du partenariat entre l’ONUSIDA et le Fonds mondial : « Financer en totalité la riposte au sida pour mettre fin au sida d’ici 2030 signifie qu’il faut apporter les financements nécessaires à TOUS les partenaires. Par sa présence dans les pays, l’ONUSIDA veille à l’adéquation des demandes des pays pour les programmes du Fonds mondial, fournit des données vitales en temps réel et aide les gouvernements à réaliser des réformes politiques nécessaires. Cette présence est essentielle pour garantir la réussite du travail du Fonds mondial. Pour nous permettre de nous financer, nous et l’ONUSIDA. En totalité. » 

Dans son discours, M. Sands a également souligné le travail qu’il restait à accomplir pour que l’humanité comble son retard et mette fin à la pandémie de sida comme menace de santé publique d’ici 2030.  Il a salué les efforts des gouvernements, des partenaires internationaux, des communautés et de la société civile pour atténuer les effets de la COVID-19 sur la riposte au sida, mais a déclaré que de graves défis étaient encore à venir.       

« Malgré tous les progrès incroyables accomplis en particulier au cours des deux dernières décennies, il nous faut bien reconnaître que nous ne sommes pas aussi loin qu’escompté. Avant même l’arrivée de la COVID-19, nous avions dévié du cap que nous nous étions fixé pour parvenir aux objectifs de 2030. La COVID a encore plus éloigné notre objectif et aujourd’hui, c’est au tour des pénuries et de la hausse des prix des denrées alimentaires, ainsi que de l’augmentation des prix de l’énergie de compliquer encore plus la vie des communautés pauvres et marginalisées exposées au risque du VIH. »   

Mme Byanyima a appelé à renforcer le degré de priorité accordé à la 7e reconstitution du Fonds mondial et a souligné l’importance du partenariat et de la coopération dans la riposte au sida. 
« Nous pouvons mettre fin au sida d’ici 2030, mais uniquement si nous faisons preuve d’ambition dans nos actions et nos investissements. La facture sera beaucoup plus salée si nous ne mettons pas fin à la pandémie de sida que si nous y mettons fin. Le partenariat de l’ONUSIDA avec le Fonds mondial est essentiel à notre succès. Il est primordial d’assurer le succès de la 7e reconstitution du Fonds mondial pour que l’humanité parvienne aux objectifs 2025 et retrouve le droit chemin pour atteindre l’objectif 2030 de mettre fin au sida. L’humanité doit financer entièrement le Fonds mondial. Et financer entièrement l’ONUSIDA. »  

Dans son discours au CCP plus tôt dans la semaine, Mme Byanyima a averti de la concurrence entre les ressources que rencontre la riposte au VIH et des crises mondiales qui rendent les communautés plus vulnérables à la pandémie.  

« Le mois prochain, nous publierons notre Rapport mondial sur le sida. Je peux dès à présent vous dire qu’il montrera que la riposte mondiale au sida est gravement menacée. Nous continuons de constater que les efforts pour mettre fin à la pandémie de sida font preuve d’une résilience remarquable, mais nous notons l’apparition de nombreux signes inquiétants. »

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Indipensables partenariats pour combler le retard et éradiquer le sida d’ici 2030

24 septembre 2021

L’ONUSIDA, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) se sont réunis cette semaine pour présenter le solide partenariat qui rassemble leur organisation, les pays et les communautés. Organisée en marge de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, cette rencontre a souligné que des millions de vies ont été sauvées grâce au partenariat, mais aussi que la COVID-19 avait durement frappé et risquait de saper les efforts pour mettre fin au sida d’ici 2030.

« Nous vivons l'un des moments les plus difficiles de l’histoire du VIH et de la santé mondiale », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Nous devons agir de toute urgence. Nos partenariats sont puissants et agiles, et nous devons utiliser ce que nous avons appris ensemble pour prévenir une résurgence de la pandémie de sida, mettre fin aux inégalités et lutter contre la COVID-19. »

La COVID-19 a eu un impact extrêmement néfaste sur les services anti-VIH au cours des 18 derniers mois. Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial, a déclaré que le nombre de mères recevant des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant a diminué de 4,5 %, que le nombre de personnes ayant bénéficié de programmes de prévention du VIH a reculé de 11 %, que le dépistage du VIH a baissé de 22 % et que la circoncision masculine médicale volontaire à des fins de prévention du VIH a chuté de 27 %. « Nous accusions déjà en retard par rapport à nos objectifs avant l’apparition de la COVID-19 et la COVID-19 nous en éloigne encore plus », a-t-il déclaré. « Il sera incroyablement difficile de combler tout notre retard dans la lutte contre le VIH tant que nous n’avons pas maîtrisé la COVID-19. » 

La Première dame de Namibie, Monica Geingos, qui a échangé en face à face avec Mme Byanyima à New York aux États-Unis, a souligné le creusement des inégalités à cause de la COVID-19. « Après les confinements, nous enregistrons deux fois plus de grossesses chez les adolescentes et nous nous attendons également à une augmentation des nouvelles infections au VIH chez les 15-24 ans », a-t-elle déclaré. « En déscolarisant les enfants, en supprimant l’éducation sexuelle, on met en danger les fruits de l’éducation. » Les données de l’ONUSIDA montrent que la scolarisation des filles dans le secondaire peut réduire de moitié leur risque d’infection au VIH dans certains pays.

Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République démocratique du Congo et président de l’Union africaine, a envoyé un message vidéo puissant au cours de cet événement. Il a déclaré : « Nous luttons contre le VIH depuis 40 ans. Nos succès et nos échecs nous ont appris que nous ne pouvons pas vaincre une pandémie sans mettre fin aux inégalités ni promouvoir des approches centrées sur les personnes tout en respectant les droits de l’Homme. »

L’emphase a été mise sur la nécessité de partenariats solides et pérennes pour lutter à la fois contre le VIH et contre la COVID-19. Angeli Achrekar, coordonnatrice adjointe des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida, qui a rejoint l’événement en direct à New York, a déclaré : « Rien n’est possible sans partenariat. Le partenariat que nous avons avec le PEPFAR, le Fonds mondial et l’ONUSIDA est absolument essentiel, car nous travaillons main dans la main avec les pays et les communautés, le secteur privé et les organisations multilatérales pour faire bouger les choses. »

Les intervenantes et intervenants ont plaidé en faveur d’un leadership politique audacieux, d’une solidarité mondiale et de partenariats stratégiques qui impliquent les personnes les plus touchées par le VIH. « Nous attendons des gouvernements qu’ils sachent que, sans nous, ils ne peuvent pas atteindre les communautés et leurs objectifs ambitieux », a déclaré Sbongile Nkosi, co-directeur exécutif du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, qui a participé à l’évènement depuis l’Afrique du Sud. « Les gouvernements doivent comprendre que nous représentons l'alliance la plus efficace dans cette riposte. Nous connaissons les difficultés, nous connaissons les solutions et nous nous engageons à mettre fin au sida. »

L’événement s’est tenu à un moment historique, 40 ans après le signalement des premiers cas de sida, alors que nous fêtons aussi le 25e anniversaire de l’ONUSIDA et le 20e anniversaire du Fonds mondial. « Il y a quarante ans, un nouveau virus est apparu et a déclenché la pandémie de VIH/sida », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. « Des médicaments efficaces ont été mis au point, mais les plus pauvres du monde n’y avaient pas accès et lutter contre cette grave inégalité a pris plus de dix ans. Les efforts multisectoriels souvent menés par les communautés de personnes vivant avec le VIH ou affectées par le virus ont reçu un soutien international sans précédent de l’ONUSIDA, du Fonds mondial et du PEPFAR. Depuis, des millions de vies ont été sauvées. »

Des réussites importantes ont été accomplies dans l’arrêt des nouvelles infections au VIH chez les enfants et la réduction des décès dus au sida. Toutefois, malgré une baisse de 59 % des décès dus au sida chez les enfants entre 2010 et 2020, Omar Abdi, Directeur exécutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, a souligné qu’il restait encore fort à faire. En 2020, seulement 54 % des enfants séropositifs avaient accès à un traitement anti-VIH, contre 74 % des adultes. « Mettre fin au sida chez les enfants nécessite notre action collective pour amener 1,7 million d’enfants vivant avec le VIH dans le monde vers le traitement anti-VIH pour préserver leur santé et leur qualité de vie. C’est pourquoi nous proposons un cadre mondial pour stimuler l’engagement et galvaniser l’action mondiale afin de mettre fin au sida pédiatrique », a-t-il déclaré.

Usha Rao-Monari, Administratrice associée du Programme des Nations Unies pour le développement, a mis en avant les inégalités qui empêchent les populations clés d’accéder aux services anti-VIH. Elle a déclaré que les services anti-VIH pour les populations clés étaient « inégaux ou totalement absents » et a souligné que les populations clés et leurs partenaires de sexualité représentaient 65 % des nouvelles infections au VIH dans le monde et 93 % des infections en dehors de l’Afrique subsaharienne. « Notre travail est loin d’être terminé », a-t-elle déclaré. « Les inégalités entre les sexes ou intersectionnelles, ainsi que les lois punitives et discriminatoires, augmentent la vulnérabilité des personnes face au VIH et entravent leur accès aux services. Nous devons lutter contre les inégalités qui, depuis des décennies, alimentent la propagation du VIH. »

L’événement hybride s’est composé de discussions entre les participant-es présent-es à New York, de messages vidéo et de vidéoconférences en direct du monde entier. La modération a été assurée depuis Nairobi, au Kenya, par la journaliste lauréate du prix Komla Dumor, Victoria Rubadiri, et sur place à New York par Regan Hofmann, Directeur par intérim du Bureau de liaison de l’ONUSIDA à Washington, DC, États-Unis. 

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Discours

Congo : 64 millions de dollars dédiés à la riposte du VIH, de la tuberculose et du paludisme

01 mars 2021

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le gouvernement du Congo et des partenaires de santé ont annoncé l’octroi de deux subventions pour plus de 64 millions de dollars. L’objectif est de renforcer les services de prévention et de soin pour lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme, ainsi que de construire des systèmes de santé résilients et pérennes au Congo.

Ces deux subventions représentent une augmentation de 97 % par rapport à la subvention précédente destinée à ces trois maladies. Elles seront utilisées entre 2021 et 2023.

« L’ONUSIDA est impatiente de poursuivre la collaboration étroite avec l'ensemble des partenaires en vue d’accélérer l’élimination de la transmission verticale du VIH et du sida pédiatrique au Congo et d’améliorer l’accès aux programmes de lutte contre le VIH et la tuberculose, aux services juridiques et de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes femmes et les adolescentes, ainsi que pour tous les groupes exposés à un risque élevé de contracter le VIH », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA.

La subvention pour le VIH va permettre à beaucoup plus de personnes vivant avec le VIH de connaître leur statut sérologique et de sauver des vies en élargissant l’accès à la thérapie antirétrovirale, en particulier parmi les femmes enceintes. De fait, en 2019, au Congo, seuls 51 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique et 25 % des personnes séropositives avaient accès à une thérapie antirétrovirale. Par ailleurs, seuls 10 % des femmes enceintes vivant avec le VIH au Congo avaient accès à des antirétroviraux afin d’empêcher la transmission du virus à leur bébé.

La composante de la subvention destinée à la tuberculose sera utilisée pour accélérer la riposte nationale, augmenter le signalement de nouveaux cas de cette maladie et atteindre un taux de réussite du traitement de 90 % d’ici 2023, l’objectif étant de respecter la stratégie de l’Organisation mondiale de la Santé pour mettre fin à la tuberculose. Cette subvention aidera également le pays à améliorer le taux de réussite du traitement pour les personnes souffrant d’une tuberculose multirésistante. La subvention pour le paludisme permettra au Congo d’atteindre son objectif de distribuer 3,5 millions de moustiquaires d’ici 2023 et d’étendre l’accès à des diagnostics et à des outils de traitement de qualité.

« Dans le contexte de la crise financière du pays, exacerbée par la pandémie de COVID-19, les subventions allouées au Congo sont une bouffée d’air frais. Elles donnent un nouvel élan à l’action du gouvernement en faveur des populations touchées par le VIH, la tuberculose et le paludisme, » a déclaré le Premier ministre du Congo, Clément Mouamba.

Le Programme des Nations Unies pour le développement mettra en place la subvention pour le VIH et la tuberculose, et les Catholic Relief Services celle pour le paludisme.

Déclaration commune appelant à une intensification urgente de l’accès des nourrissons et des enfants vivant avec le VIH au traitement optimal du VIH à l’échelle nationale

22 décembre 2020

Les partenaires mondiaux qui se sont engagés à mettre fin au sida pédiatrique se sont réunis afin d’appeler les pays à élargir rapidement l’accès à un traitement pédiatrique optimal du VIH pour les nourrissons et les enfants. Les partenaires incluent le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ONUSIDA, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Unitaid, la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation et la Clinton Health Access Initiative (CHAI).

Les enfants vivant avec le VIH continuent d’être laissés pour compte par la riposte mondiale au sida. En 2019, seuls 53 % (950 000) des 1,8 million d’enfants vivant avec le VIH (âgés de 0 à 14 ans) dans le monde étaient diagnostiqués et sous traitement, contre 68 % des adultes. [1] Les 850 000 autres enfants vivant avec le VIH n’ont pas été diagnostiqués et ne reçoivent pas de traitement vital contre le VIH. Les deux tiers des enfants manquants sont âgés de 5 à 14 ans et ne fréquentent pas systématiquement les établissements de santé traditionnels. Il est nécessaire de mobiliser les communautés et les familles des personnes vivant avec le VIH, la tuberculose et d’autres maladies connexes et d’offrir des services familiaux afin d’identifier ces enfants manquants et de commencer leur traitement.

On estime que 95 000 enfants sont morts de maladies liées au sida en 2019, en partie en raison de l’absence de diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons et les enfants et d’un lien immédiat avec des régimes de traitement du VIH optimaux. Sans traitement, 50 % des nourrissons infectés par le VIH pendant ou autour de la naissance mourront avant l’âge de deux ans. [1]

La Food and Drug Administration des États-Unis a récemment approuvé provisoirement la première formulation générique de comprimés dispersibles de 10 mg de dolutégravir (DTG). [2] Cette approbation est le résultat d’un partenariat innovant entre Unitaid, CHAI et ViiV Healthcare et des fournisseurs de médicaments génériques, qui a permis d’accélérer le calendrier de développement de plusieurs années. L’approbation a été rapidement suivie de l’annonce, à l’occasion de la Journée mondiale du sida, d’un accord novateur négocié par Unitaid et CHAI qui réduit le coût du traitement du VIH de 75 % pour les enfants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où les comprimés dispersibles de 10 mg de DTG seront disponibles au coût de 4,50 $ US pour un flacon de 90 comprimés. [3]

Cela signifie que le traitement antirétroviral de première intention à base de DTG recommandé par l’OMS est maintenant disponible dans de meilleures formulations génériques pédiatriques, également plus abordables, pour les jeunes enfants et les nourrissons dès l’âge de quatre semaines et pesant plus de 3 kg. [4] La transition rapide vers ce traitement, combinée à un meilleur diagnostic du VIH chez les enfants et à d’autres mesures de soutien, contribuera à réduire d’urgence les 95 000 décès évitables liés au sida chez les enfants.

Le traitement du VIH à base de DTG conduit à de meilleurs résultats pour les enfants. Le DTG est moins susceptible d’être affecté par la résistance aux médicaments et atteint la suppression de la charge virale plus tôt ; les comprimés dispersibles adaptés aux enfants améliorent l’adhérence en raison d’un moindre nombre de comprimés, qui sont également plus faciles à administrer. Ces facteurs aident les enfants à atteindre et à maintenir la suppression de la charge virale, qui est la référence par excellence pour mesurer l’efficacité du traitement du VIH. Le traitement à base de DTG est la norme de soins pour les adultes. Le fait de commencer ce traitement dès la petite enfance permet de réduire la nécessité de changements de traitement à mesure que les enfants grandissent, pendant l’enfance, à l’adolescence et à l’âge adulte. Un nombre réduit de protocoles et de changements de protocoles simplifie la gestion des soins de santé, améliore la gestion des stocks et réduit le gaspillage.

L’OMS recommande un traitement anti-VIH à base de DTG pour tous les nourrissons et enfants depuis 2018 [4] et a fourni des recommandations posologiques pour les nourrissons et les enfants de plus de quatre semaines et de plus de 3 kg en juillet 2020. [5]

Les fournisseurs ont indiqué leur capacité à répondre aux ambitions mondiales d’expansion. Des prévisions précises de la demande sont essentielles pour éclairer la planification de la production et les délais de livraison. Il est donc essentiel que les programmes nationaux commencent à inclure des comprimés dispersibles de 10 mg de DTG dans leurs nouveaux plans d’achat, examinent les stocks et les commandes de traitements pédiatriques existants sans DTG, partagent leurs prévisions avec les partenaires et les fournisseurs d’approvisionnement en traitement du VIH et passent des commandes le plus tôt possible.

Les partenaires sont déterminés à aider les gouvernements nationaux à élaborer des plans de transition rapide afin de passer du traitement du VIH sous-optimal existant au traitement à base de DTG pour les nourrissons et les enfants, notamment au moyen d’un plaidoyer en faveur d’un engagement politique, de la mobilisation de ressources internationales et nationales, de nouvelles politiques et directives, de la gestion de l’approvisionnement, de la distribution et du stock de médicaments, de la formation des travailleurs de la santé et de la sensibilisation et de l’engagement des communautés touchées pour assurer la demande et veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH et leurs soignants comprennent le traitement afin de garantir l’adoption rapide de ces nouvelles formulations.

D’autres directives à l’intention des programmes nationaux et des partenaires sont disponibles auprès de l’OMS. [5] La boîte à outils d’introduction de nouveaux produits CHAI HIV dispose de ressources consacrées à aider les pays dans leur transition vers le DTG pédiatrique. [6]

Citations de partenaires

« Les gouvernements nationaux, les partenaires sur le terrain et les communautés touchées doivent travailler ensemble pour identifier et traiter les enfants et les nourrissons dont la vie peut être sauvée par ces nouveaux médicaments », déclare Shannon Hader, directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA pour le Programme. « Les nouveaux médicaments sont moins chers, plus efficaces et mieux adaptés aux enfants que les traitements actuels pour les nourrissons et les jeunes enfants. Nous devons en approvisionner les cliniques pour sauver des vies dès maintenant. »

« Le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), travaille sans relâche pour assurer à tous les patients un accès aux meilleurs traitements disponibles pour le VIH, y compris les plus avancés pour les enfants vivants avec le VIH  », déclare Deborah L. Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale. « Une introduction et une diffusion accélérée de la DTG pédiatrique pourraient permettre de sauver la vie de milliers d’enfants dans le monde. Le PEPFAR continuera à collaborer avec les partenaires locaux et mondiaux pour permettre aux jeunes enfants que nous servons d’avoir accès le plus rapidement au DTG pédiatrique ».

« La provision de médicaments antirétroviraux aux personnes vivant avec le VIH est au cœur de notre soutien aux programmes nationaux de lutte contre le VIH », déclare Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. « Ce nouveau traitement du VIH abordable et adapté aux enfants est un énorme pas en avant qui améliorera et sauvera la vie d’un groupe figurant parmi les plus vulnérables de la société : les jeunes enfants infectés par le VIH. Nous sommes déterminés à aider les pays à faire une transition rapide vers ces nouveaux médicaments. »

« Dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, les enfants attendent souvent des années pour avoir accès aux mêmes médicaments que les adultes, ce qui nuit à leur qualité de vie et entraîne même des décès évitables. Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec des partenaires sur cet accord novateur qui apportera aux enfants un DTG dispersible de qualité garantie à un rythme record », déclare Philippe Duneton, directeur exécutif d’Unitaid. « L’accès à ce traitement va transformer la vie des enfants vivant avec le VIH, les aider à rester sous traitement et sauver des milliers de vies. »

« Pour la première fois, les enfants vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire auront accès en même temps aux mêmes médicaments antirétroviraux de première ligne que ceux des pays à revenu élevé », déclare Iain Barton, président-directeur général de la Clinton Health Action Initiative. « Le partenariat devrait servir de modèle pour éliminer les obstacles qui entravent le développement de formulations pédiatriques permettant d’administrer des médicaments de première ligne rapidement et à un coût abordable. »

« L’écart qui subsiste entre les traitements des adultes et ceux des enfants nous empêche d’atteindre une génération sans sida », déclare Chip Lyons, président-directeur général de la fondation Elizabeth Glaser pour le sida pédiatrique. « Les enfants vivant avec le VIH dans le monde entier ont un besoin urgent de formulations adaptées à leur âge, efficaces et accessibles. L’approbation du DTG dispersible est un pas en avant important, mais ne vaut rien si cette nouvelle formulation n’atteint pas rapidement les bébés et les jeunes enfants qui en ont désespérément le plus besoin. La fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation s’est engagée à soutenir le déploiement, l’adoption et la livraison accélérés de nouveaux médicaments antirétroviraux pédiatriques optimaux en partenariat avec des dirigeants mondiaux, régionaux et locaux. »

« L’écart de traitement qui subsiste entre les mères et les enfants est inacceptable si l’on considère les nouvelles avancées scientifiques qui sont à notre portée pour changer cette trajectoire », déclare Chewe Luo, directeur associé et chef du VIH, Fonds des Nations Unies pour l’enfance. « Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance se félicite des engagements pris à l’échelle mondiale et des progrès accomplis dans la mise au point de meilleures approches diagnostiques et de régimes optimaux aboutissant sur de meilleurs résultats pour les enfants. »

« Cela pourrait changer la donne pour les enfants vivant avec le VIH », déclare Meg Doherty, directrice des programmes mondiaux sur le VIH, l’hépatite et les IST pour l’OMS. « Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les pays à offrir ce nouveau DTG pédiatrique de 10 mg à tous les enfants qui en ont besoin. »

 

Références

[1] UNAIDS. Start Free Stay Free AIDS Free - 2020 report. 07 July 2020. Communiqué de presse : https://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2020/july/20200707_start-free-stay-free-aids-free

[2] https://www.accessdata.fda.gov/drugsatfda_docs/pepfar/214521PI.pdf

[3] UNITAID : Un accord innovant réduit de 75% le coût du traitement du VIH pour les enfants des pays à revenu faible et intermédiaire. https://unitaid.org/news-blog/groundbreaking-agreement-reduces-by-75-the-cost-of-hiv-treatment-for-children-in-low-and-middle-income-countries/#fr

[4] Organisation mondiale de la santé : mise à jour des recommandations sur les traitements antirétroviraux de première et de deuxième intention et la prophylaxie post-exposition et des recommandations sur le diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons. Orientations provisoires. 1er décembre 2018, https://www.who.int/publications/i/item/WHO-CDS-HIV-18.51.

[5] Organisation mondiale de la Santé. Considérations relatives à l’introduction de nouvelles formulations de médicaments antirétroviraux pour les enfants. Politique générale. 1er juillet 2020, https://www.who.int/publications/i/item/9789240007888.

[6] Clinton Health Access Initiative. HIV new product introduction toolkit. Pediatric 10 mg dispersible, scored resources, https://www.newhivdrugs.org/.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Notre action

Enfants

 

Traitement du VIH

L’ONUSIDA remercie tous les donateurs pour le refinancement total du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

11 octobre 2019

14 milliards de dollars ont été récoltés en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Cette somme permettra à l’organisation de financer son travail contre ces trois maladies au cours des trois années à venir (2020–2022)

GENÈVE, le 11 octobre 2019—Les engagements fermes pris par les donateurs en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) viennent conforter l’action de l’ONUSIDA. Au cours de la 6e Conférence de reconstitution des ressources organisée à Lyon, les 9 et 10 octobre derniers, le Fonds mondial a récolté 14,02 milliards de dollars afin de mettre un terme à ces trois maladies. Il s’agit d’un nouveau record dans son histoire.

« Je remercie du fond du cœur tous les pays et partenaires qui ont relevé ce défi et qui se sont engagés à investir dans le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive par intérim de l’ONUSIDA. « Ces investissements représentent une bouée de sauvetage pour des millions de personnes à travers le monde. Aller de l’avant, concentrer les actions sur les personnes, voilà deux principes essentiels pour que ces financements développent leur plein potentiel. »

L’ONUSIDA félicite le président de la République française, Emmanuel Macron, pour son engagement personnel et pour avoir invité les autres pays à augmenter leur contribution de 15 %. La plupart des donateurs ont répondu favorablement à cette proposition d'augmentation par rapport à la précédente reconstitution. Certains l’ont même dépassée, et cette conférence a enregistré la participation de nouveaux donateurs s'engageant pour la première fois.

L’ONUSIDA va continuer de collaborer étroitement avec le Fonds mondial en fournissant des informations stratégiques, une expertise technique ainsi qu’une création de capacités dans les pays pour ce qui est de l’obtention et de la mise en place de subventions du Fonds mondial. L’ONUSIDA milite pour une approche basée sur les droits de l’homme et sur les individus afin de mettre fin au sida. Cela passe par un soutien total à l’engagement actif de la société civile et des organisations citoyennes afin de toucher les personnes oubliées et les plus marginalisées. En 2018, 37,9 millions de personnes vivaient avec le VIH et 15 millions d’entre elles avaient besoin d’accéder de toute urgence à une thérapie antirétrovirale pouvant sauver leur vie.

Les sommes promises au Fonds mondial vont stimuler la riposte au VIH. L’ONUSIDA continue à plaider pour une hausse des investissements afin d’atteindre le niveau total de ressources nécessaire à la riposte au sida et de mettre un terme à la maladie d’ici 2030, comme le réclament les Objectifs de développement durable.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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L’ONUSIDA et le Fonds mondial signent un nouvel accord-cadre stratégique pour consolider leur soutien conjoint aux pays et mettre fin au sida

27 juin 2019

 

GENÈVE, le 27 juin 2019 — L’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) ont signé un accord-cadre stratégique de coopération et de collaboration pour renforcer et accélérer leur soutien aux efforts des pays et mettre fin au sida. Cet accord-cadre définit le vaste périmètre existant de la collaboration entre les deux organisations et souligne les domaines spécifiques de coopération renforcée afin de mieux concentrer les efforts et les ressources là où elles sont les plus nécessaires.

« Le partenariat historique liant l’ONUSIDA et le Fonds mondial joue un rôle déterminant pour aider les pays à stopper et à enrayer leur épidémie de VIH », a déclaré Gunilla Carlsson, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA. « Le nouvel accord-cadre s’appuie sur ce partenariat fructueux et produira un impact maximal pour les gens sur le terrain, améliorera l’appropriation et la pérennité nationales tout en accélérant les progrès pour mettre fin au sida. »

Par ce nouvel accord-cadre, l’ONUSIDA et le Fonds mondial lutteront en faveur d’une riposte plus rigoureuse au VIH, soutiendront mutuellement leurs activités et processus, mais aussi continueront de fournir des informations stratégiques et une assistance technique aux pays et de renforcer leurs capacités. Les deux organisations plaideront pour accroître les financements nationaux et internationaux, travailleront à améliorer la collecte ainsi que les systèmes de données et veilleront à l’utilisation stratégique des données dans les prises de décisions et leurs mises en œuvre.

« Ce partenariat est inscrit dans l’ADN du Fonds mondial, et nous continuerons à collaborer étroitement avec l’ONUSIDA afin d’intensifier la lutte contre le VIH et sauver des millions de vies », a déclaré Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial.

L’accord-cadre met en avant les domaines critiques de la collaboration renforcée. Elle comprend la prévention du VIH et l’accès au traitement, la prestation de services pilotée par la communauté, l’engagement en faveur du genre, des droits et des communautés ainsi qu’une priorité particulière accordée à l’accélération des avancées en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Les partenaires établiront une matrice des résultats permettant de mesurer les progrès dans les domaines de collaboration renforcée.

L’ONUSIDA continuera d’analyser les lacunes de la riposte au VIH, d’encourager l’élaboration de plans stratégiques nationaux et de dossiers d’investissement, mais aussi de s’attaquer aux obstacles liés aux droits humains et au genre empêchant un accès équitable aux services de santé. L’ONUSIDA veillera, en outre, à ce que la société civile s’engage pleinement dans la riposte au VIH, en particulier les communautés et les populations clés les plus affectées par le VIH.

Le Fonds mondial, de son côté, continuera de capter, de démultiplier et d’investir des ressources supplémentaires pour mettre fin au VIH. Il lève et investit actuellement près de 4 milliards de dollars par an pour la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme. Il soutient par ailleurs des programmes gérés par des experts et des responsables locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin.

L’ONUSIDA enjoint aux donateurs de financer intégralement le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme lors de sa sixième conférence de reconstitution des ressources qui aura lieu en France en octobre 2019. Cela permettra aux pays, à la société civile et aux partenaires de mettre en œuvre une riposte au VIH étayée par des données probantes, centrée sur les individus et reposant sur les droits humains.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Le Fonds mondial présente son sixième argumentaire d’investissement à New Delhi

08 février 2019

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) a présenté son argumentaire d’investissement de la sixième reconstitution des ressources aux donateurs et aux partenaires lors d’une réunion organisée à New Delhi, en Inde, le 8 février. L’argumentaire d’investissement appelle à investir 14 milliards de dollars sur trois ans pour contribuer à sauver 16 millions de vies grâce aux programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Le Fonds mondial estime que les investissements d’aujourd’hui diviseront par deux le taux de mortalité pour ces trois maladies et permettront de renforcer les systèmes de santé d’ici à 2023. Le financement intégral permettra au Fonds mondial de continuer à jouer un rôle critique dans la riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme, en accélérant les progrès vers une couverture santé universelle et les Objectifs de développement durable.

« Atteindre les objectifs mondiaux fixés pour le VIH, la tuberculose et le paludisme nécessite un financement intégral du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », a déclaré Tim Martineau, Directeur exécutif adjoint par intérim de l’ONUSIDA, branche Programme. « L’ONUSIDA s’engage à poursuivre son travail aux côtés du Fonds mondial pour faire en sorte que ce dernier atteigne ses objectifs financiers, de manière à ce que les pays puissent en finir avec le sida comme menace de santé publique et sauver davantage de vies ».

L’objectif de la sixième reconstitution des ressources du Fonds mondial, fixé à 14 milliards de dollars, représente une hausse de 1,8 milliard de dollars, ou 15 % de plus que les 12,2 milliards récoltés lors de la reconstitution précédente.

L’ONUSIDA va continuer de renforcer son partenariat de longue date avec le Fonds mondial pour maximiser l’impact des investissements, accélérer les ripostes inclusives centrées sur les individus et en finir avec le sida comme menace de santé publique.

L’ONUSIDA estime qu’il faudra 26,2 milliards de dollars pour financer la riposte au sida en 2020. En 2017, 21,3 milliards de dollars ont été mis à disposition pour la riposte au sida dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Il manque donc 5 milliards de dollars. L’ONUSIDA en appelle aux donateurs et à l’augmentation des fonds provenant de sources nationales pour combler ce déficit et en finir avec les épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme d’ici à 2030, dans le cadre de l’Objectif de développement durable n° 3.

Ensemble, l’ONUSIDA et le Fonds mondial ont permis à des millions de personnes vivant avec le VIH d’accéder à un traitement et aux personnes les plus touchées par l’épidémie de bénéficier des services de santé et d’appui dont elles ont besoin.

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