OAFLA

L’OPDAS va élargir son champ d’activité

14 février 2019

L’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) a annoncé qu’elle était sur le point d’élargir son champ d’activité afin d’incorporer un spectre plus étendu de questions de développement concernant le continent. L’OPDAS a également changé de nom pour devenir l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD) et a adopté une vision intitulée « Une Afrique développée avec des enfants, des jeunes et des femmes en bonne santé et autonomes ».

Lors de son assemblée générale organisée à Addis Abeba, en Éthiopie, le 11 février, l’OPDAD nouvellement créée a adopté son plan stratégique pour 2019-2023, qui décrit les principales thématiques sur lesquelles les premières dames travailleront. En font notamment partie la poursuite de l’objectif de réduction des nouvelles infections à VIH et de la mortalité due au sida, les maladies non transmissibles, l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile, la sécurité sociale et la protection sociale.

Rendant hommage à M. Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, la Première dame du Burkina Faso et Présidente de l’OPDAD, Sika Kaboré, a déclaré : « Ce que nous retiendrons de la carrière de Michel Sidibé, c’est que nous pouvons atteindre des objectifs ambitieux si nous y croyons, si nous unissons nos forces de manière stratégique et si nous gardons foi en nos populations et dans les valeurs africaines de solidarité et de partage ». Plusieurs premières dames ont également prononcé quelques mots de soutien et d’appréciation concernant les nombreuses années de leadership et d’engagement de M. Sidibé, et ce dernier s’est vu remettre un certificat de reconnaissance.

« L’ONUSIDA travaille main dans la main avec l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida depuis sa toute première réunion en 2002. J’ai eu le privilège d’être présent à l’époque et j’ai le privilège d’être encore avec vous aujourd’hui. Je vous invite toutes à rester engagées pour en finir avec le sida, car ensemble nous pouvons garantir un avenir meilleur à nos enfants et nos jeunes, et une génération sans sida », a déclaré M. Sidibé.

Les premières dames se sont engagées à poursuivre leurs travaux sur l’une de leurs campagnes phares, « Free to Shine », visant à mettre fin à l’épidémie de sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes et à maintenir leurs mères en bonne santé. À ce jour, la campagne a été lancée dans 15 pays d’Afrique, dont beaucoup l’ont intégrée dans leurs plans nationaux de lutte contre le VIH. L’ONUSIDA est en train de mobiliser des fonds supplémentaires pour le lancement de Free to Shine au Zimbabwe et en Sierra Leone, avec un déploiement qui débutera en 2019.

Les Premières dames d’Afrique et l’Union africaine lancent Free to Shine

06 février 2018

Les Premières dames d’Afrique sont actuellement en première ligne dans la promotion d’une campagne visant à stopper l’infection à VIH chez l’enfant, prévenir les décès dus au sida et maintenir les mères en bonne santé dans toute l’Afrique.

La campagne Free to Shine a été lancée par l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et l’Union africaine en marge de la 30e session ordinaire de l’Union africaine à Addis Abeba, en Éthiopie. La présentation a eu lieu lors de l’Assemblée générale annuelle de l’OPDAS, à laquelle ont participé cette année 20 premières dames venues de toute l’Afrique, réunies sur le thème « Transformer l’Afrique en donnant la priorité aux enfants, aux adolescents et aux mères dans la lutte contre le VIH ».  

L’initiative Free to Shine a été inspirée par les progrès et les engagements pris sur tout le continent afin de mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, et vise à s’appuyer sur ces progrès en rassemblant les individus et les organisations au niveau local et mondial dans le but de faire avancer la garantie de l’accès aux services anti-VIH pour en finir avec le sida chez les enfants et maintenir les mères en bonne santé.

 


LES CHIFFRES

En 2016, près de 160 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH.

Sans traitement, la plupart des enfants vivant avec le VIH mourront avant leur cinquième anniversaire.

En 2016, moins de la moitié (43 %) des enfants vivant avec le VIH ont eu accès au traitement.


 

Les objectifs de la campagne sont les suivants : améliorer les programmes de lutte contre le VIH chez la mère et l’enfant en Afrique en bâtissant des réseaux et des partenariats, favoriser la mobilisation des ressources nationales et mondiales, sensibiliser à la prévention du VIH et mobiliser les soutiens en faveur des programmes de lutte contre le sida chez l’enfant en Afrique en travaillant avec les organismes et les forums internationaux et régionaux de haut niveau.

La campagne Free to Shine, menée par l’OPDAS et l’Union africaine, est soutenue par l’ONUSIDA, l’Organisation mondiale de la Santé, Abbott, la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, le Programme des Nations Unies pour le développement et AIDS Accountability International.

Déclarations

« Prévenir les nouvelles infections à VIH va transformer l’agenda plus large de l’Afrique en matière de santé et de développement et donner à nos enfants un avenir en bonne santé et plein d’espoir. »

Roman Tesfaye PREMIÈRE DAME D’ÉTHIOPIE ET PRÉSIDENTE DE L’ORGANISATION DES PREMIÈRES DAMES D’AFRIQUE CONTRE LE VIH/SIDA

« L’ONUSIDA est fier de continuer d’accompagner l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida et l’Union africaine, et je sais que le VIH va rester en tête de votre agenda, car la fin de l’épidémie de sida aura un impact sur tout le spectre des questions de développement. »

Michel Sidibé DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ONUSIDA

Les Premières dames d'Afrique étudient les moyens de consolider les efforts pour l'amélioration de la santé et des droits sexuels et reproductifs

22 septembre 2016

Lors d'un événement de haut niveau organisé en marge de la 71e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, l'Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) s'est réunie avec des partenaires du secteur privé, de la société civile et d'organisations multilatérales pour discuter des moyens d'améliorer l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive et aux droits associés pour les jeunes femmes et les adolescentes.

Les Premières dames d'une vingtaine de pays d'Afrique ont participé à la réunion, au cours de laquelle les personnes présentes ont réitéré leur soutien à la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, qui inclut des engagements sur l'égalité des sexes et la réduction de l'impact disproportionné de l'épidémie de VIH sur les jeunes femmes et les adolescentes.

Les Premières dames ont entendu l'histoire de la Tchadienne Hawaya, 14 ans, mariée à l'âge de 10 ans et victime de violences quotidiennes de la part de son mari. Elle a pu s'échapper et trouver de l'aide lorsque le Tchad a déclaré l'interdiction du mariage des enfants.

Pendant la rencontre, le Président namibien, Hage Geingob, s'est joint aux débats pour soutenir son épouse et l'agenda en faveur des jeunes femmes et des adolescentes. La Première dame du Japon et Yoo Soon-taek, l'épouse du Secrétaire général des Nations Unies, étaient également présentes.

Zhang Huarong, Vice-Président du Conseil économique Chine-Afrique, a annoncé une dotation de 100 000 dollars à l'OPDAS et exprimé son soutien indéfectible à la mission des Premières dames.

Lors de son intervention, Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a mis en avant le rôle considérable joué par les Premières dames aussi bien au niveau national qu'international, en insistant sur leur pouvoir de transformation et en réaffirmant l'engagement de l'ONUSIDA à soutenir durablement leur travail.

Déclarations

« J'espère que toutes mes sœurs ont autant de chance que j'en ai eue en trouvant de l'aide et qu'elles seront bien et en sécurité. »

Hawaya

« Jusqu'à une époque récente, les jeunes femmes et les filles n'étaient guère au centre des discussions. Cette nouvelle mise en avant va créer un élan plus que nécessaire : nous devons préparer et ouvrir la voie à nos filles. »

Nana Lordina Dramani Mahama Première dame du Ghana et Présidente de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida

« Nous devons regrouper tous ces thèmes de travail critiques, depuis la lutte pour mettre fin aux violences et au mariage des enfants jusqu'à l'éducation sexuelle complète et l'accès à des soins de qualité, notamment le dépistage du VIH et du cancer du col de l'utérus. Et tous ces services doivent être adaptés aux besoins des jeunes gens. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Rompre les silos : donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens d’accéder à des services de santé intégrés

09 juin 2016

NEW YORK/GENÈVE, 9 juin 2016 — À l’occasion de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui se tient à New York, aux États-Unis, l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) a appelé à une plus grande intégration des services afin d’améliorer les résultats en matière de santé chez les adolescentes et les jeunes femmes.

Les Premières dames d’Afrique ont été rejointes par la Première dame d’Haïti et celle du Panama dans leur appel à l’émancipation des jeunes femmes et des adolescentes dans la riposte au sida. Les Premières dames ont déclaré que les adolescentes devaient assumer des fonctions de leadership afin d’assurer le développement de programmes et de politiques adaptés à leurs besoins qui respectent pleinement leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs. Elles ont encouragé les prestataires de services de soins à mieux intégrer la délivrance de ces services et la conception des programmes pour renforcer la capacité des adolescentes et des jeunes femmes à faire des choix de vie éclairés et à se maintenir en bonne santé, notamment en se protégeant de l’infection à VIH.

Au plan mondial, les maladies liées au sida demeurent la principale cause de décès chez les femmes en âge de procréer. En 2015, il y a eu environ 250 000 [180 000 – 340 000] nouvelles infections à VIH dans le monde chez les adolescents (âgés de 15 à 19 ans), dont 65 % ayant touché des adolescentes. On estime que les maladies liées au sida représentent la principale cause de décès chez les adolescents en Afrique subsaharienne. Les violences sexistes, l’inégalité entre hommes et femmes, des normes de genre négatives, la stigmatisation et la discrimination empêchent souvent les femmes et les filles de connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH et d’accéder à des services appropriés de prévention et de traitement du VIH.

La réunion de l’OPDAS a permis d’exposer des exemples de politiques et de programmes innovants centrés sur les adolescents présentés par des responsables gouvernementaux, des adolescentes et des jeunes femmes, ainsi que des représentants d’organisations internationales, du secteur privé et des donateurs internationaux. Cette manifestation était organisée dans le cadre de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida par l’OPDAS en collaboration avec l’ONUSIDA, l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) et le Plan présidentiel américain d’aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR).

Citations des intervenants

« L’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida est convaincue qu’en progressant vers les objectifs de la stratégie Accélérer, nous devons veiller à ne laisser de côté aucune jeune fille ni aucun jeune garçon. Nous devons répondre aux besoins des jeunes, en particulier les jeunes filles, pour mettre fin aux inégalités et autres facteurs qui augmentent leur vulnérabilité au VIH. » Lordina Mahama, Première dame du Ghana

« Être informé permet aux jeunes de faire des choix, et l’émancipation, c’est la possibilité de choisir. Je vous encourage tous à rester à l’écoute des meilleures pratiques de manière à pouvoir jouer le rôle de catalyseurs et défendre les politiques qui fonctionnent vraiment pour les jeunes femmes. » Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama

« Malgré les progrès accomplis, nous devons redoubler d’efforts. Nous devons proposer de façon simple les informations concernant l’infection à VIH. » Claudine Talon, Première dame du Bénin

« Alors que nous entrons dans une nouvelle phase de la riposte au sida, nous devons accorder une attention particulière aux femmes, aux jeunes filles et aux nourrissons. Nous avons besoin de nouvelles stratégies pour faire cesser les violences à l’égard des femmes et des filles, lutter contre la déscolarisation et mettre un terme aux mariages précoces forcés. » Adjoavi Sika Kabore, Première dame du Burkina Faso

« Nous devons proposer aux communautés un ensemble d’approches intégrées qui incluent la vaccination, la santé et les droits sexuels et reproductifs et l’éducation. » Antoinette Sassou-Nguesso, Première dame du Congo

« Nous devons redoubler d’efforts pour proposer un traitement antirétroviral et protéger l’avenir de nos pays, car nos jeunes représentent cet avenir. Plus particulièrement, nos jeunes femmes doivent bénéficier d’un accès à l’éducation et aux soins de santé conforme aux principes d’égalité et d’équité. » Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire

« Je souhaite lancer un appel en faveur d’une solidarité internationale effective qui permettra à Haïti de protéger les jeunes femmes et les adolescentes. » Ginette Michaud Privert, Première dame d’Haïti

« La question est de savoir comment prévenir les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes. Nous avons besoin d’une éducation sexuelle complète dans nos cursus scolaires et nous devons leur parler avec des mots qu’elles comprennent (...). Nous en avons beaucoup fait, mais il reste encore beaucoup à faire. » Monica Geingos, Première dame de Namibie

« Il est extrêmement important de répondre aux besoins des jeunes Africains en matière de santé reproductive pour mettre fin à l’épidémie de VIH dans le cadre des Objectifs de développement durable. » Aissata Issoufou Mahamadou, Première dame du Niger

 « Nous devons défendre la santé et les droits sexuels et reproductifs dans leur intégralité et assurer l’accès à ces droits pour toutes les jeunes femmes et les filles dans toute leur diversité, y compris celles issues des populations clés. Nous ne mendions pas pour nos droits humains, nous les exigeons. » L’Orangelis Thomas Negron, militante de la lutte contre le VIH

« Nous devons faire entendre notre voix pour en finir avec les abus et les violences de toutes sortes. Ça suffit ! » Thandiwe Mudhumo, jeune militante

« Thandiwe Mudhumo est l’incarnation du courage, de la résilience et de l’espoir. Si nous continuons de ne pas répondre aux besoins des adolescentes et des jeunes femmes, nous n’en finirons pas avec l’épidémie de sida. » Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Nous devons valoriser les jeunes filles, résoudre les problèmes découlant du manque d’impact dans la réduction des infections à VIH chez les jeunes filles et favoriser le développement de jeunes femmes déterminées, résilientes, émancipées, protégées du VIH, encadrées, qui vivent en sécurité et sont prêtes à prendre la tête de la prochaine génération de filles. » Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« La génération des jeunes actuelle est la plus nombreuse de l’histoire. Si nous voulons produire un dividende démographique à partir de cette génération, nous devons investir dans les adolescents dès maintenant. Il incombe à chacun de nous de rompre les silos et d’adopter des solutions innovantes. » Seth Berkley, Président directeur général de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI)

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

TICAD V : les Premières dames soulignent l'importance d'un engagement durable pour parvenir à l'objectif zéro

04 juin 2013

Les Premières dames d'Afrique se sont jointes à la Première dame du Japon Akie Abe dans le cadre d'un symposium intitulé « Let’s talk about AIDS: Africa and Japan’s Shared Challenges / Parlons du sida : défis partagés pour l'Afrique et le Japon », à l'occasion de l'ouverture de la Cinquième Conférence de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD V) qui s'est tenue à Yokohama au Japon du 1er au 3 juin. Cette réunion a porté sur les progrès enregistrés et les domaines nécessitant une action plus intense sur le VIH. Les participants ont souligné l'importance critique d'un engagement durable sur le sida et des ripostes unifiées entre les pays pour parvenir à l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

Les participants ont également insisté sur la nécessité pour le Japon et les pays d'Afrique de partager leurs expériences et de s'appuyer ensemble sur les progrès enregistrés, mettant au centre de la riposte au sida le respect des droits des personnes vivant avec le VIH et l'implication des jeunes.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, a mis en avant les progrès réalisés par l'Afrique sous le leadership de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et souligné l'importance d'investir dans les femmes et les filles.

La TICAD V s'est achevée avec l'adoption de la Déclaration de Yokohama 2013 et du Plan d'action de Yokohama 2013-2017, qui incluent la défense de la sécurité humaine, un focus sur l'autonomisation des femmes et des jeunes, le soutien aux initiatives africaines en faveur de la paix et de la stabilité, ainsi que la reconnaissance et la promotion du rôle du secteur privé à travers les partenariats public-privé.

Déclarations

Je pensais que le VIH était un problème qui ne concernait pas mon pays, mais j'ai rencontré des gens, notamment des femmes et des enfants, qui vivent avec le VIH, et j'ai appris que ces problèmes existaient aussi au Japon. J'ai compris que nous devons lutter ensemble contre l'épidémie.

Akie Abe, Première dame du Japon

La Feuille de route de l'Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, remaniée lors du récent sommet de l'Union africaine, est un exemple d'engagement politique au plus haut niveau qui a rendu possibles de telles avancées. Nous sommes encore confrontés à des problèmes, en particulier des niveaux élevés de stigmatisation et de discrimination qui persistent dans toutes les régions du monde, mais nos efforts combinés permettront d'obtenir les meilleurs résultats.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance

Nous avons enregistré d'énormes progrès ces dix dernières années grâce aux leaders africains, dont l'OPDAS, et avec la coopération du Japon. Nous disposons aujourd'hui des moyens scientifiques de mettre en échec le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

La Première dame éthiopienne s'engage pour l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants

07 décembre 2011

Wzro Azeb Mesfin, Première dame d'Éthiopie, en compagnie de Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA.
Photo : ONUSIDA/ P.Wiggers

Lors d'une réunion au palais présidentiel à Addis-Abeba le 5 décembre, M. Sidibé a félicité la Première dame éthiopienne pour la réussite de son mandat à la tête de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et l'a encouragée à continuer de militer pour la santé et le bien-être des femmes et des filles sur tout le continent africain.

« Nous comptons sur vous pour rester totalement engagée dans la riposte au VIH », a déclaré Michel Sidibé, le directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Nous espérons que vous allez continuer à défendre l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants, et que vous allez poursuivre vos discussions avec les leaders communautaires et traditionnels concernant les questions culturelles sensibles ».

En tant que présidente de l'OPDAS de juin 2008 à juin 2011, Wzro Azeb Mesfin, Première dame éthiopienne, a défendu avec conviction l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants et osé dénoncer les pratiques culturelles néfastes, entre autres sujets. Elle est actuellement membre du Parlement éthiopien et préside le conseil d'administration de la Coalition nationale des femmes contre le VIH/sida et la Fédération des femmes éthiopiennes.

Nous espérons que vous allez continuer à défendre l'élimination des nouvelles infections par le VIH chez les enfants, et que vous allez poursuivre vos discussions avec les leaders communautaires et traditionnels concernant les questions culturelles sensibles

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Lors de sa rencontre avec la Première dame, M. Sidibé a mis en avant le lien crucial entre le sida et l'agenda global en matière de santé et de développement. « Il est important que nous sortions le sida de l'isolement ; l'OPDAS doit continuer à bâtir des ponts entre le sida et la mortalité maternelle, les jeunes, les violences envers les femmes et d'autres thèmes », a indiqué M. Sidibé.

La Première dame a fait remarquer que la prévention des nouvelles infections par le VIH chez les enfants était devenue une question de plus en plus visible en Éthiopie. « La prévention de la transmission mère-enfant figure maintenant de façon quasi quotidienne à l'ordre du jour national de la santé et du développement ». Elle a ajouté que ce thème sera largement abordé plus tard ce mois-ci à Addis-Abeba lors d'une conférence sur le leadership des femmes, à laquelle assisteront des membres du Parlement, des ministres et des représentantes d'associations de femmes de tout le pays.

Selon les estimations du gouvernement, l'Éthiopie comptait en 2010-2011 1 445 centres de santé fournissant des services de prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants, contre seulement 32 centres en 2003-2004. Toutefois, seulement 9,3 % environ du nombre estimé de femmes enceintes nécessitant des services de prévention de la transmission mère-enfant bénéficient actuellement de ces services. Au plan mondial, on estime que 390 000 enfants sont nés avec le VIH en 2010, principalement en Afrique subsaharienne.

La rencontre entre M. Sidibé et la Première dame a eu lieu en marge de la Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA), qui a réuni 7 000 experts du sida autour de la question de l'épidémie de VIH et de la riposte sur tout le continent africain.

Les Premières dames africaines à l'ICASA

Plus tard dans la journée, plusieurs Premières dames africaines se sont retrouvées à l'ICASA pour une table ronde intitulée « Vers une génération sans VIH ». Les Premières dames ont été rejointes par des ministres éthiopiens, rwandais et tchadiens, ainsi que par l'Ambassadeur Eric Goosby et par Bience Gawanas, commissaire aux Affaires sociales de l'Union africaine.

Les membres de l'OPDAS qui ont participé à la table ronde ont appelé à une plus forte implication des hommes dans les campagnes visant à éliminer les nouvelles infections par le VIH chez les enfants. « Pour une génération sans VIH demain, nous devons soigner les hommes et les femmes d'aujourd'hui, et tel est l'objectif du travail de l'OPDAS », a déclaré la nouvelle présidente élue de l'OPDAS, Son Excellence Pohamba Penehupifo de Namibie.

Le message principal qui ressort de cette table ronde est que la riposte au sida nécessite des efforts concertés de toutes les parties prenantes, y compris des solutions nationales à la crise économique actuelle. La Première dame namibienne a indiqué que l'OPDAS devait cibler la collecte de ressources au-delà des donateurs traditionnels.

ICASA 2008 : Les Premières Dames d’Afrique s’élèvent contre la stigmatisation

04 décembre 2008


20081204_ms2_200.jpg (from left) First Lady of Mali, Madame Lobbo Traore Toure; Minister of Women, Senegal, Madame Awa Ndiaye; UNAIDS Deputy Executive Director Mr Michel Sidibé. Dakar, 4 December 2008. Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

La stigmatisation à l’encontre des personnes vivant avec le VIH, ainsi que la nécessité de mettre fin à la propagation de la maladie, figuraient parmi les principaux thèmes débattus par une réunion des Premières Dames d’Afrique qui a eu lieu aujourd’hui à Dakar. Leur table ronde au sujet de la riposte au VIH était modérée par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA.

A l’occasion de la 15ème Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) qui se tient cette semaine à Dakar, des délégués de haut niveau, des représentants de la société civile et des experts techniques venus de toute l’Afrique et d’ailleurs se réunissent pour débattre autour du thème « Réponse de l’Afrique : Faire face aux réalités ».

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UNAIDS Deputy Executive Director Mr Michel Sidibé speaks with Princess Lalla Salma of Marocco before the First Ladies of Africa event. Dakar, 4 December 2008. Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Mme Lobbo Traore Toure, Première Dame du Mali ; Mme Jeannette Kagame, Première Dame du Rwanda ; et Son Altesse Royale, la Princesse Lalla Salma du Maroc, ont participé à la manifestation de cet après-midi.

Les remerciant de leur présence et de leur engagement personnel à long terme dans la riposte au sida, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a évoqué la manière dont leur engagement a permis la création d’un dialogue et d’une action politique autour de la question de la stigmatisation et de la prévention du VIH.

« En tant que mères, épouses et citoyennes concernées, vous, Premières Dames d’Afrique, avez décidé de prendre le leadership sur le sida, de vous élever contre la stigmatisation et contre la violence à l’égard des femmes et des filles, et de plaider en faveur de la protection et des droits des personnes vivant avec le VIH, » a déclaré M. Sidibé.

Lors de la réunion, les participantes ont parlé de l’importance des programmes de prévention du VIH et ont centré leur attention sur des priorités telles que la prise en charge des orphelins et des enfants vulnérables, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, et l’accès au traitement pédiatrique. Elles ont également discuté de la manière d’améliorer la mobilisation des ressources pour les programmes de lutte contre le VIH au niveau des pays.

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M. Michel Sidibé, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA. Photo: ONUSIDA/Mamadou Gomis

Les Premières Dames ont partagé leurs expériences de la riposte au VIH par le biais d’organisations régionales telles que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le sida (OPDAS) et Synergies Africaines, ainsi que dans leurs propres pays grâce à des organisations nationales. La réunion a été une occasion d’échanger des points de vue et de renforcer la collaboration dans la région de l’Afrique de l’Ouest.

En 2007, l’OPDAS a lancé la campagne des Premières Dames « Sauvez l’enfant à naître » dans les 50 pays membres de l’OPDAS. La campagne est axée sur la prévention mère-enfant du VIH. La prévention des nouvelles infections parmi les jeunes, et la protection des enfants affectés par le VIH contre la stigmatisation étaient les objectifs de la campagne « Traiter chaque enfant comme le sien » lancée par l’OPDAS en 2005.

Hier durant la cérémonie d’ouverture de la conférence, la Princesse Lalla Salma, épouse du Roi Mohammed VI du Maroc, a reçu le prix de la 15ème ICASA 2008 en reconnaissance de son engagement en faveur de la lutte contre le sida. Le prix a été présenté par le président de l’ICASA, le Professeur Soulaymane Mboup.

Les Premières Dames d’Afrique se réunissent pour parler du sida

04 février 2008

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Dans son allocution devant l’Assemblée, la
directrice exécutive adjointe, Mme
Deborah Landey, a félicité l’organisation
d’avoir réussi à placer les questions liées
aux femmes sur le devant de la scène, en
particulier d’avoir mis l’accent sur la
transmission mère-enfant du VIH.

L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH et le sida (OPDAS) a tenu sa 5e Assemblée générale extraordinaire à Addis-Abeba les 1er et 2 février. Plus de 30 premières dames (ou leurs représentantes de haut niveau) ont assisté à l’assemblée, qui a eu lieu parallèlement au Sommet de l’Union africaine.

La Première Dame d’Ethiopie et Vice-Présidente de l’OPDAS, Mme Azeb Mesfin (qui accueillait également la réunion), a prononcé l’allocution d’ouverture, suivie de la Première Dame de Zambie et Présidente par intérim de l’OPDAS, Maureen Mwanawasa, qui a vivement recommandé à ses pairs de se pencher sur les réussites de l’organisation tout en planifiant avec soin les activités futures.

Dans son allocution devant l’Assemblée, la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Mme Deborah Landey, a félicité l’organisation d’avoir placé les questions liées aux femmes sur le devant de la scène, en particulier d’avoir mis l’accent sur la prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Mme Landey a souligné que des progrès significatifs avaient été réalisés en Afrique au cours de la dernière décennie, à la fois en termes de fourniture du traitement antirétroviral et de réduction de la prévalence du VIH.

La Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA a également encouragé les Premières Dames à poursuivre leurs campagnes pour mobiliser l’action en faveur de la prévention des nouvelles infections, qui représente toujours un enjeu majeur. « La prévention du VIH est la clé. C’est une question extrêmement complexe. Mais ceci ne doit pas être une excuse à l’inaction. Nous avons encore un long, très long chemin à parcourir pour rendre la prévention du VIH réellement efficace, » a déclaré Mme Landey. 

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Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale du
Secrétaire général des Nations Unies pour
le sida en Afrique, a vivement
recommandé aux membres de l’OPDAS et
aux dirigeants à tous les niveaux
d’assumer une responsabilité collective
dans la lutte contre le sida.

Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique, a vivement recommandé aux membres de l’OPDAS et aux dirigeants à tous les niveaux d’assumer une responsabilité collective dans la lutte contre le sida. « Chacun d’entre nous ici aujourd’hui a une influence considérable, et nous avons le devoir et la responsabilité d’offrir notre soutien, notre plaidoyer et notre leadership pour poursuivre la riposte extraordinaire qui a été mobilisée jusqu’ici. »

L’envoyée spéciale du Secrétaire général a également encouragé l’organisation à chercher à obtenir un soutien auprès des grandes organisations de financement telles que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Le Conseil d’administration du Fonds mondial demande désormais aux pays de prendre tout particulièrement en compte les vulnérabilités des femmes et des filles lorsqu’ils présentent leurs propositions pour le 8e Cycle de financement et au-delà.