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Une riposte au VIH accélérée au sein des organisations confessionnelles

20 septembre 2016

Depuis le début de l'épidémie, il y a plus de 35 ans, les organisations confessionnelles ont toujours joué un rôle critique dans la riposte au VIH. Nombre d'entre elles fournissent des services anti-VIH efficaces de grande qualité, en complétant les programmes nationaux de santé publique dans les pays les plus touchés par le VIH. Leur position de confiance au cœur des communautés permet aux organisations confessionnelles de proposer des services et un appui qui vont au-delà de la portée de nombreux systèmes de santé du secteur public.

L'engagement des communautés religieuses est fondamental pour atteindre les objectifs de la stratégie d'accélération de l'ONUSIDA et la cible des Objectifs de développement durable d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Les pays, les communautés religieuses et d'autres partenaires se sont à nouveau engagés sur ces objectifs lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida en juin 2016 à New York. Les pays ont adopté une Déclaration politique sur la fin du sida et la communauté religieuse a lancé un appel à l'action pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

Dans cet appel, des chefs religieux se sont engagés à prendre des mesures majeures et pérennes au cours des cinq prochaines années, dans quatre domaines précis : réduire la stigmatisation et la discrimination ; étendre l'accès aux services anti-VIH ; défendre les droits de l'homme ; et garantir le traitement pour les enfants. Ils ont appelé tous les autres chefs religieux à les rejoindre.

Dans le but de leur donner l'occasion de renforcer les relations et forger de nouveaux partenariats, l'Alliance pour la sensibilisation du Conseil œcuménique des Églises, en collaboration avec l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et la Task-force inter-agences des Nations Unies sur la religion et le développement, a organisé un petit-déjeuner de prière œcuménique en marge de la 71e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Parmi les participants figuraient des chefs religieux d'une multitude de confessions, tous d'accord pour soutenir un effort coordonné des organisations confessionnelles en faveur de la riposte au VIH. L'appel à l'action lancé en juin a été réitéré et les discussions, qui ont porté sur de nombreux thèmes, se sont conclues sur plusieurs recommandations de suivi et engagements solides pour agir au cours des cinq prochaines années afin d'assurer une riposte accélérée des organisations confessionnelles en vue d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030.

Quotes

« S'il y a bien un moment où les paroles doivent être traduites en actes, c'est aujourd'hui. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida

« Votre engagement nous donne de l'espoir. Vos capacités doivent être renforcées, soutenues et intégralement incorporées dans la riposte mondiale au VIH. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Ce petit-déjeuner de prière œcuménique est en lui-même une traduction des formes de partenariat que le WCC cherche à promouvoir et à encourager entre les organisations confessionnelles et les communautés religieuses de toutes obédiences, les gouvernements et les Nations Unies. Le WCC tente de façonner une riposte forte, proactive, collaborative et bienveillante au VIH et au sida et d'avancer ensemble de cet engagement vers l'action pour l'élimination du sida comme menace de santé publique d'ici à 2030. »

Peter Prove Directeur de la Commission des Églises sur les affaires internationales (CCIA) du Conseil œcuménique des Églises (WCC)

« C'est une occasion unique de bâtir des relations plus fortes entre les Nations Unies et les organisations confessionnelles. »

Azza Karam Conseillère principale sur la culture, Fonds des Nations Unies pour la population

« Au bout du compte, nous partageons le même destin. »

Imman Abdul-Malik Président, NYC Family Day Inc.

« Ce qui nous arrive, c'est 10 % de notre vie ; ce que nous en faisons, c'est 90 %. Nous devons tous participer si nous voulons mettre un terme à cette épidémie. »

Kalvin Leveille éducateur santé et porte-parole de Love Heals

« Les enfants ne peuvent pas s'exprimer. Ils ont besoin de nous pour faire entendre leur voix. »

Monsignor Robert J. Vitillo Secrétaire général de la Commission internationale catholique pour les migrations