Le Président du Niger conduira la délégation de son pays à la Réunion de haut niveau de 2011 sur le sida

06 mai 2011


Genève, 6 mai 2011—Le Président du Niger, Mahamadou Issoufou, récemment élu à la tête de l’État, conduira la délégation de son pays à la Réunion de haut niveau de 2011 sur le sida. Il sera ainsi accompagné de la Première dame, du coordinateur de la Commission nationale de lutte contre le sida et des ministres des affaires étrangères, de la santé, des finances, de la population, de la promotion de la femme et de la protection de l’enfance. La délégation comprendra également des représentants d’associations de personnes vivant avec le VIH, d’un réseau de jeunes, d’une coalition confessionnelle, du secteur privé et d’une organisation non gouvernementale se consacrant au VIH.

« Je remercie le Président Issoufou et tous les membres de la délégation nigérienne pour leur prochaine participation à la Réunion de haut niveau sur le sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « De par son importance et sa diversité, cette délégation montre bien que le Niger est déterminé à maintenir le sida au premier rang de son programme politique. » La Réunion de haut niveau se déroulera du 8 au 10 juin prochains au siège des Nations Unies à New York.

On estime qu’au Niger 0,8 % des adultes vivent avec le VIH. Toutefois, la prévalence du virus dans le pays est nettement plus élevée parmi les populations clés, en particulier chez les professionnel(le)s du sexe. Ces dernières années, le gouvernement nigérien et ses partenaires ont mis en place des stratégies pour accélérer la prévention du VIH parmi les professionnel(le)s du sexe et les autres populations les plus exposées au risque d’infection à VIH.

Le Président du Nigeria assistera à la Réunion de haut niveau de 2011 sur le sida

06 mai 2011


Genève, 6 mai 2011—Le Président du Nigeria, Goodluck Jonathan, a confirmé sa participation à la prochaine Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida. Cet événement, qui rassemblera des chefs d’État et des hauts responsables de gouvernement, de la communauté scientifique, de la société civile et du secteur privé, offrira une opportunité unique de revoir et de renouveler les engagements de la communauté internationale en matière de riposte au sida.

« La Réunion de haut niveau va marquer une étape importante dans la riposte mondiale au sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La présence et la participation du Président Jonathan en tant que leader d’un pays fortement affecté par l’épidémie seront essentielles pour faire progresser le programme de riposte au sida. La Réunion de haut niveau aura lieu du 8 au 10 juin prochains à New York.

Le Nigeria est le deuxième pays après l’Afrique du Sud qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH. La prévalence du virus parmi les adultes y est estimée à 3,6 %, avec de grandes variations à travers le pays.

Ces dernières années, le Nigeria a accompli des progrès dans l’élargissement de l’accès à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. D’après les estimations de l’ONUSIDA, la couverture des traitements antirétroviraux dans le pays atteignait 21 % en 2009, en nette hausse par rapport au 1 % de 2004.

Les médias sociaux et les nouvelles technologies préparent l’avenir de la prévention au VIH

02 mai 2011


Stellenbosch/Genève, le 2 mai 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’université de Stellenbosch ont réuni des dirigeants du secteur des technologies, des militants antisida, des experts des médias sociaux et des jeunes, pour discuter de l’utilisation des médias sociaux et des technologies mobiles dans la prévention au VIH.

L’évènement, qui a lieu à l’université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, a pour objectif de trouver de nouveaux moyens de transmettre aux jeunes des informations sur la prévention au VIH. Cet évènement revêt une importance particulière à l’heure où, dans le monde, seul un jeune sur trois dispose d’informations complètes sur la transmission du VIH, et où, chaque jour, 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le virus.

« Nous devons engager les jeunes à définir les mesures de prévention qui les protègeront efficacement », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La capacité des médias sociaux et des technologies mobiles à redynamiser le mouvement antisida ne fait aucun doute. Nous avons hautement besoin d’une révolution de la prévention du VIH centrée sur les médias sociaux et les technologies mobiles. »

L’Internet et les médias sociaux sont couramment utilisés à travers le monde, et en particulier par les jeunes. Les données publiées récemment par l’Union internationale des télécommunications montrent que l’Afrique compte 333 millions d’utilisateurs de téléphone mobile et 77 millions d’internautes. Le Nigeria, à lui seul, enregistre 44 millions de personnes connectées à l’Internet.

Les médias sociaux et les technologies mobiles peuvent être utilisés efficacement pour accroître la sensibilisation au VIH et fournir des informations correctes sur la prévention au virus. Ils permettent également de faciliter l’éducation par les pairs, les discussions sur le VIH et la création de mouvements sociaux en faveur de l’action.

« Le point de convergence des médias sociaux et des technologies mobiles avec l’innovation constitue un espace où nous devons concentrer nos efforts collectifs pour la prévention du VIH, afin d’éviter que les jeunes ne soient mis de côté dans notre effort contre la progression de l’épidémie", a déclaré le professeur Jan du Toit, Directeur du Centre africain pour la gestion du VIH/sida à l’université de Stellenbosch.

Les discussions sont retransmises en direct et incluent des séances de questions-réponses via Facebook sur www.facebook.com/unaids et sur Twitter (@UNAIDS).

« L’utilisation efficace des médias sociaux et des technologies mobiles dans le domaine du VIH apportera l’espoir à une génération dont l’avenir continue d’être menacé par le virus », a déclaré le professeur Russel Botman, Recteur et Vice-chancelier de l’université de Stellenbosch.

L’évènement s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’ONUSIDA visant à inspirer et catalyser les jeunes dans l’utilisation des médias sociaux, afin de susciter une révolution de la prévention au VIH. Il s’insère dans une série d’évènements organisés autour de, et à, Cape Town et Stellenbosch, à l’occasion de la première réunion de la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH. Les autres évènements incluent la réunion d’une nouvelle génération de militants antisida et de la Commission sur la prévention du VIH, sur l’île de Robben Island, le 3 mai, et une marche contre le préservatif, organisée par la Campagne d’action pour les traitements, le 4 mai, à Khayelitsha.text

Le Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis assistera à la Réunion de haut niveau de 2011 sur le sida

26 avril 2011


Genève, 26 avril 2011—Le Premier ministre de Saint-Kitts-et-Nevis, le Dr Denzil Douglas, assistera à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, qui rassemblera des dirigeants mondiaux à New York, du 8 au 10 juin. Le Dr Douglas a été le principal responsable de la santé et du VIH au sein de la Communauté des Caraïbes.

«L’annonce de la venue du Premier ministre Douglas à la réunion de juin envoie un message important sur l’engagement de Saint-Kitts-et-Nevis dans la redynamisation du mouvement mondial antisida aux côtés des autres dirigeants internationaux», a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.

En 2001, les États membres des Nations Unies se sont réunis pour la première fois au sujet du VIH – ce fut la Session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU sur le VIH/sida. Lors de l’examen de suivi de 2006, qui fut la Réunion de haut niveau sur le sida, les États membres se sont engagés à réaliser tous les efforts possibles pour réaliser l’objectif de l'accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien anti-VIH.

La Réunion de haut niveau de juin 2011 fournira une plateforme importante aux États membres de l’ONU pour évaluer les réalisations et les lacunes de la riposte mondiale au VIH, et modeler l’évolution future de l’épidémie.


Le Président des Fidji fait preuve d’un engagement et d’un leadership continus dans la lutte contre le sida

18 avril 2011


Le Président Ratu Epeli Nailatikau s’engage fermement à apporter sa contribution pour que le sida demeure au sommet des priorités mondiales

Genève, 18 avril 2011—Alors qu’il confirmait sa présence à la Réunion de haut niveau sur le sida qui se tiendra du 8 au 10 juin au siège des Nations Unies à New York, le Président des Fidji, Ratu Epeli Nailatikau, a souligné son engagement résolu et son leadership pour faire progresser le programme de lutte contre le sida.

«La Réunion de haut niveau est une étape importante dans la lutte contre le sida. Nous devons nous efforcer de recentrer les efforts mondiaux afin de maintenir la question du paludisme à un niveau de priorité élevé», a déclaré le Président Ratu Epeli Nailatikau, un défenseur de longue date de la lutte contre le sida et ancien ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA. «Des millions de personnes sont mortes ou ont besoin d’un traitement, et des milliers d’autres sont infectées par le virus chaque jour. En cette période critique, la complaisance par rapport au sida n’est pas une option».

Aux Fidji, comme dans toute la région Asie-Pacifique, le renforcement des actions de lutte contre le sida récolte le fruit de ses efforts et l’épidémie du sida se stabilise. Cependant, les nouveaux cas d’infection excèdent toujours le nombre de cas nouvellement traités alors que la stigmatisation et la discrimination représentent de sérieux obstacles à l’avancement des progrès.

Mettant en évidence sa volonté personnelle permanente à mener des combats contre le sida, le Président Ratu Epeli Nailatikau a annoncé son soutien aux interventions de lutte contre le sida et à la Réunion de haut niveau lors du « Positive Pacific Gathering 2011 », un rassemblement qui réunit les représentants de personnes vivant avec le VIH dans les Iles du Pacifique.

«Le Président Ratu Epeli Nailatikau est un de nos soutiens les plus acharnés dans la lutte contre le sida, et son leadership constant est un exemple pour tous», a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. «Son engagement dans la réunion du mois de juin jouera un rôle essentiel dans la pérennisation de la lutte».

Dans le cadre des débats organisés lors des réunions de haut niveau, le Président Ratu Epeli Nailatikau va également s’engager dans une session spéciale avec les chefs d’État, qui sera tenue par le Président du Rwanda. Cette session permettra aux dirigeants de s’unir afin de façonner l’avenir du sida, de la santé et du développement.

Le Président guinéen et son épouse assisteront à la Réunion de haut niveau sur le sida de 2011

15 avril 2011


Genève, le 15 avril 2011Le Président Alpha Condé et son épouse, Mme Djene Kaba Condé, participeront à la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies cette année. L’annonce est parue lors de la visite officielle de deux jours que le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a effectuée en Guinée, en Afrique de l’Ouest.

La Réunion de haut niveau, qui se tiendra du 8 au 10 juin 2011, apparaît, pour beaucoup, comme l’occasion de redynamiser le mouvement mondial de lutte antisida et d’atteindre la visée de l’ONUSIDA: zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.

«Je salue l’engagement et le leadership du Président Condé sur le VIH», a déclaré M. Sidibé au terme de sa rencontre avec le chef de l’État guinéen, jeudi. «Sa présence à la Réunion de haut niveau sera décisive pour l'avancement de la riposte au sida, ici, en Guinée, et dans le monde», a-t-il ajouté.

Ces dix dernières années, la Guinée a réalisé des progrès marquants dans sa riposte nationale au VIH. Entre 2001 et 2009, le taux national des nouvelles infections au VIH a reculé de 25 %. La couverture des traitements antirétroviraux a atteint, dans le pays, 40 % en 2009 – contre 3 % seulement en 2004. La prévalence du VIH est en outre restée relativement faible depuis 2006, à 1 % environ de la population adulte guinéenne.

Le Mali accueille la nouvelle génération de leaders dans la lutte contre le sida

15 avril 2011


Les jeunes leaders de demain se donnent les moyens de prendre la tête du changement et de demander des comptes aux décideurs sur les futurs progrès de la lutte contre le VIH

Genève, 15 avril 2011—plus de 100 jeunes leaders du monde entier se réunissent à Bamako, au Mali, pour un Sommet mondial des jeunes sur le VIH de trois jours. Le Sommet, organisé par le Président malien Amadou Toumani Touré, a pour but la création d'une nouvelle génération de leaders dans la lutte mondiale contre le sida.

«Les jeunes doivent prendre le leadership de la riposte au sida et nous devons leur faire de la place pour qu’ils assument cette mission» a déclaré le Président Touré lors de son discours d’ouverture de la plénière du Sommet.

Malgré l'augmentation du nombre d'organisations et de réseaux de jeunes consacrés au VIH, les jeunes éprouvent encore des difficultés pour influencer les décideurs et devenir des partenaires égaux dans la lutte contre le sida.

Ce Sommet a été convoqué pour donner aux jeunes leaders, y compris les jeunes vivant avec le VIH, les moyens d'opérer une transformation durable du mouvement de lutte contre le sida en s'appuyant sur les jeunes. Les participants doivent convenir de stratégies permettant aux jeunes de mener une révolution dans la prévention du VIH. Ils discuteront également des moyens de renforcer les réseaux de jeunes et d'unir les mouvements de jeunes et de lutte contre le sida à travers le monde.

«Les jeunes vont prendre les rênes pour la prochaine décennie, ce qui est un gage de justice sociale et d'égalité», affirme Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). «Les jeunes définissent l'avenir de la lutte mondiale contre le sida et apportent une énergie nouvelle au mouvement contre le sida.»

Les participants mettront au point un Appel à l'action pour donner aux jeunes les moyens d'agir et tenir les décideurs responsables des progrès futurs de la lutte contre le sida. Cet Appel à l'action sera lancé en ligne et permettra de tenir compte de la voix des jeunes dans le cadre des préparatifs de la Réunion de haut niveau des Nations Unies qui aura lieu à New York du 8 au 10 juin 2011. «Je suis prêt à présenter l’Appel à l’action qui sera rédigé à l’issue du Sommet des jeunes sur le VIH du Mali lors de la Réunion de haut niveau aux Nations Unies» a indiqué le Président Touré.

«Nous sommes en train de forger un réseau de jeunes dirigeants pour prendre les commandes de la lutte contre le sida.  Nous sommes décidés à utiliser toutes les moyens possibles pour encourager les dirigeants du monde à redoubler leur engagement dans la lutte contre le sida lors de la Réunion de haut niveau sur le sida en juin», déclare Eunwoo Kim, co-président du comité de direction du Sommet de la jeunesse sur le VIH au Mali.

En 2009, les jeunes de 15 à 24 ans représentaient 41 % des nouvelles infections par le VIH chez les adultes. Les jeunes femmes sont particulièrement vulnérables au VIH, et représentent 64 % des infections chez les jeunes à travers le monde. Les données montrent également que les jeunes sont à la tête d'une révolution sur la prévention du VIH grâce à l'adoption de pratiques sexuelles plus sûres. Le taux de nouvelles infections à VIH chez les jeunes a diminué de plus de 25 % dans 15 des pays les plus touchés.

L’ONUSIDA presse la Côte d’Ivoire d’intervenir rapidement pour rouvrir les services de prise en charge du VIH

14 avril 2011


GENÈVE, 14 avril 2011 – L’ONUSIDA s’inquiète toujours des informations annonçant des interruptions de l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins du VIH en Côte d’Ivoire, et ce, bien que le pays s’oriente vers la paix et la réconciliation.

La Côte d’Ivoire affiche la prévalence du VIH la plus élevée de l’Afrique occidentale avec un taux estimé de 3,4 % parmi la population adulte. Plus de 70 000 personnes vivant en Côte d’Ivoire étaient sous traitement antirétroviral lorsque la crise électorale a débuté à la fin 2010. Les interruptions de l’accès au traitement peuvent avoir de graves conséquences sur la santé des personnes vivant avec le VIH.

«Nous savons que les conflits et l’agitation civile peuvent accroître la vulnérabilité des personnes à l’infection à VIH et menacent la santé de ceux qui sont sous traitement antirétroviral» a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. «En cette période de transition, j’invite instamment les autorités et les organisations de la société civile de Côte d’Ivoire à rouvrir de toute urgence les services de prévention et de traitement du VIH destinés aux personnes séropositives» a-t-il ajouté.

L’ONUSIDA se réjouit de travailler avec le Président Alassane Ouattara, son gouvernement et les partenaires dans les prochains mois pour rouvrir les services basiques de santé et de prise en charge du VIH destinés à tous ceux qui en ont besoin.


Le Président du Salvador prêtera son appui à la Réunion de haut niveau de l’ONU sur le sida

14 avril 2011


Le Salvador - premier pays d’Amérique latine à annoncer la présence de hauts responsables à la réunion de juin qui façonnera l’avenir de la riposte au VIH

Genève, 14 avril 2011Le Président du Salvador, Mauricio Funes, a retenu les dates de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida pour y participer, à New York, en juin prochain. Cette réunion sera cruciale pour l’élaboration de l’avenir de la riposte au sida puisque les États membres de l’ONU se réunissent pour discuter des moyens de surmonter les obstacles qui continuent d’empêcher de nombreux pays à atteindre leurs objectifs en matière d’accès universel.

En 2001, les États membres avaient, pour la première fois, tenu une réunion sur le VIH qui a fait date – il s’agissait de la Session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU sur le VIH/sida. Lors de l’examen de suivi, en 2006, à la Réunion de haut niveau sur le sida, les États membres se sont engagés à poursuivre leurs efforts pour atteindre l’objectif de l’accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien au VIH.

La réunion qui aura lieu en juin fournira une tribune aux États membres et aux partenaires pour examiner les progrès réalisés à ce jour et trouver les moyens de relever les nombreux défis posés à la riposte au sida aujourd’hui.  

«Trente ans se sont écoulés depuis le premier cas de sida signalé», a déclaré Michel Sidibé. «Au cours de ces trente années, la forme de l’épidémie a considérablement changé et il est essentiel que la riposte s’adapte aux nouvelles réalités. La promesse de soutien du Président Funes à la réunion de juin constitue un signe encourageant sur l’engagement du Salvador à prioriser le VIH dans son programme politique, et son intention de s'unir aux efforts mondiaux visant à susciter une nouvelle génération sans VIH.»

Au Salvador, le pourcentage des personnes ayant besoin de traitements, et bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale, a augmenté de 17 % en 2004 à 53 % en 2009 – tandis que le nombre des personnes vivant avec le VIH a reculé de 27 % de 2001 à 2009.

Le Salvador a assuré la présidence du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA pour 2011. Ce Conseil de programmation de l’ONUSIDA agit en tant qu’organe directeur pour toutes les questions programmatiques liées aux politiques, aux stratégies, aux finances, au suivi et à l’évaluation de l’ONUSIDA.


La société civile aide les États Membres à fixer le nouvel ordre du jour de la riposte au sida

08 avril 2011


New York, 8 avril 2011—Plus de 400 représentants de la société civile se sont réunis aux Nations Unies à New York à l’occasion d’une journée de dialogue sur les progrès enregistrés dans la lutte contre le VIH. L’événement offre aux États Membres des Nations Unies une opportunité de s’engager auprès des représentants de la société civile et des personnes vivant avec le VIH pour faire la lumière sur certaines difficultés, réalisations et aspirations de la riposte au sida, et trouver de nouveaux moyens pour aller de l’avant.

Cette journée de dialogue a lieu alors que les États Membres de l’ONU entament leurs consultations sur la rédaction d’un nouveau document final sur le VIH qui devra être adopté lors de la Réunion de haut niveau sur le sida des Nations Unies en juin.

Lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de 2006, les pays avaient fixé des objectifs en vue de la réalisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Bien que d’importantes avancées aient été enregistrées au sein de la riposte depuis cette époque, les pays n’ont pas tous atteint leurs objectifs d’accès universel.

Pendant la journée de dialogue, les organisations de la société civile ont insisté sur la nécessité de rédiger une nouvelle déclaration, de réactiver l’engagement politique et de redynamiser les ambitions pour s’assurer que les pays élargissent et intensifient leurs efforts pour atteindre leurs objectifs d’accès universel.

M. Joseph Deiss, Président de l’Assemblée générale, qui a présidé le dialogue a déclaré: «La société civile a été la première à tirer la sonnette d’alarme au sujet du sida dans les années 1980 et sa passion et sa résolution restent intactes aujourd’hui. La voix de la société civile demeure aussi forte qu’auparavant et elle engage tous les efforts possibles pour aider les États Membres à élaborer une déclaration énergique et significative sur le sida en juin».

Le rapport que le Président publiera à la suite de cette journée de dialogue – qui constituera un document officiel de l’Assemblée générale – sera déterminant pour éclairer les consultations dans la période conduisant à la réunion de juin.

«Il est essentiel pour le succès futur de la riposte au sida que la société civile participe pleinement» a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. «La société civile a cette capacité unique de mettre en place des ponts et de créer des liens entre les partenaires. Les États Membres ont aujourd’hui une opportunité exceptionnelle pour apprendre des personnes les plus affectées par l’épidémie et trouver de nouveaux moyens pour travailler ensemble afin que la situation s’améliore vraiment».

Les représentants de la société civile ont insisté sur la nécessité de pérenniser les actions à long terme. «Il est encourageant de constater que l’engagement des gouvernements et des donateurs en faveur des programmes de prévention de la transmission verticale du VIH est plus important aujourd’hui» a déclaré Mme Ebony Johnson, Délégué en Amérique du Nord, l'ONUSIDA délégation des ONG au CCP. «Mais cet engagement doit durer pour soutenir les personnes tout le long de leur vie et s’assurer qu’elles ont un accès continu à des services solides et pérennes de prévention, de traitement et d’appui en matière de VIH».

Bon nombre des questions et des inquiétudes soulevées par les organisations de la société civile lors de la journée de dialogue ont porté sur le renforcement de l’accès aux services de prise en charge du VIH. Les principaux obstacles décrits ont concerné des problèmes d’ordre juridique et liés aux politiques, la stigmatisation et la discrimination, la nécessité d’avoir des lois qui protègent les droits humains, y compris les droits des personnes vivant avec le VIH, et la justice sociale pour un accès équitable aux services.

«L’environnement juridique et les politiques doivent être réformés pour améliorer la disponibilité et accroître l’utilisation des services par les personnes les plus affectées par l’épidémie» a déclaré M. Joel Nana, Directeur exécutif d’African Men for Sexual Health and Rights. «Il est essentiel que le droit d’accéder aux services soit respecté indépendamment de l’orientation et des pratiques sexuelles ou du statut juridique».

Les membres de la société civile ont également souligné à quel point il était important d’alimenter le dialogue entre les communautés et les groupes constitutifs. Ils ont souligné que le dialogue entre les groupes de femmes, les jeunes, les personnes de confessions et de cultures différentes, et les groupes marginalisés est essentiel pour réduire la stigmatisation et la discrimination, et faire tomber les obstacles à un élargissement et une intensification de la riposte.

La nécessité de mobiliser des ressources de toute urgence et de renforcer les communautés par le biais d’investissements plus importants est une autre question sur laquelle les représentants de la société civile ont insisté pendant la journée de dialogue. En outre, ils ont souligné la nécessité de constituer des partenariats stratégiques entre les communautés, les gouvernements, le secteur privé, les syndicats et les organisations internationales afin d’avoir une riposte plus forte et plus complète contre l’épidémie.

La Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies se tiendra du 8 au 10 juin à New York. D’autres informations sont disponibles en ligne à l’adresse: http://www.unaids.org/en/aboutunaids/unitednationsdeclarationsandgoals/2011highlevelmeetingonaids/


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