Le Président du Gabon plaidera pour la relance de la riposte au sida devant les Nations Unies

04 avril 2011


Disposé à contribuer aux solutions visant à lutter efficacement contre le VIH, le Président de la République Gabonaise annonce son soutien à un recentrage des actions de lutte contre le sida, qu’il considère comme une priorité, lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida.

Genève, 4 avril 2011—Le Président Gabonais Ali Bongo Ondimba a annoncé qu’il était déterminé à jouer un rôle moteur pour intensifier la riposte au sida lors de la Réunion de haut niveau sur le sida qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York du 8 au 10 juin.

«Nous sommes à un moment critique de la riposte au sida et il est plus important que jamais de recentrer l’action sur le VIH», a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba. «Il est irresponsable de penser que le sida est sous contrôle alors que 10 millions de personnes attendent un traitement et que plus de 7 000 sont infectées quotidiennement par le VIH.»

Ces dernières années, le Gabon a enregistré des progrès appréciables en matière de riposte au VIH ; les nouvelles infections ont baissé de plus de 25 % depuis 2001 et l’accès à la thérapie antirétrovirale s’est nettement amélioré.

A l’occasion d’une rencontre avec Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé sa volonté d’appuyer la riposte au sida. A cet effet, il souhaite que le débat sur le VIH soit au premier plan des préoccupations du Conseil de Sécurité des Nations Unies en juin 2011, le mois où le Gabon en prendra la présidence.

«Le VIH reste l’un des problèmes majeurs de notre époque et il faut le maintenir au premier plan des préoccupations politiques», a déclaré M. Sidibé. «Je rends hommage au Président Ali Bongo Ondimba pour son engagement et son rôle de premier plan dans la lutte contre le VIH. Par son implication dans la réunion de juin prochain, il contribuera de façon décisive à assurer le futur de la riposte.»

Le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé son souhait de participer à la session spéciale de Chefs d’État qui se déroulera sous l’égide du Président du Rwanda pendant la Réunion de haut niveau sur le sida. Les dirigeants réunis à cette occasion apporteront leurs contributions sur les perspectives en matière de sida, de santé et de développement.

L’ONUSIDA/le PNUD/l’OMS préoccupés par la durabilité et la mise en place élargie du traitement du VIH

15 mars 2011


L’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS encouragent les pays à tirer parti des flexibilités de l’Accord sur les ADPIC afin de réduire les coûts et de renforcer l’accès au traitement du VIH

Genève, 15 mars 2011Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se déclarent profondément préoccupés par la durabilité à long terme de l’accès à un traitement abordable du VIH.

Dans un nouveau document de politique (en anglais) diffusé ce jour, l’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS exhortent les pays à recourir, le cas échéant, aux flexibilités en matière de propriété intellectuelle et de commerce de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et de la Déclaration de Doha sur l’Accord sur les ADPIC et la santé publique afin de réduire le prix des médicaments antirétroviraux pour en faciliter l’accès à ceux qui en ont le plus besoin.

«Nous sommes vivement préoccupés par l’avenir des programmes de traitement du VIH» a déclaré Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme ONUSIDA. «Seul un tiers des personnes qui en ont besoin ont accès au traitement. Étant donné le contexte économique actuel, nous risquons même de rencontrer des difficultés à maintenir ce niveau à long terme. Les pays doivent utiliser tous les moyens à leur disposition, y compris les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, pour garantir la durabilité et un élargissement substantielle de la mise en place des services anti-VIH et atteindre les personnes qui en ont le plus besoin.»

À la fin 2009, il était estimé que près de 15 millions de personnes avaient besoin d’un traitement antirétroviral du VIH et 5,2 millions y avaient accès.

Au cours des dix dernières années, le coût annuel d’un traitement antirétroviral de première intention dans les pays à faible revenu a diminué de près de 99 % – passant de plus de 10 000 USD par personne en 2000 à moins de 116 USD dans le cadre du schéma thérapeutique antirétroviral de première intention le moins cher recommandé par l’OMS en 2010. Les prix, notamment ceux des traitements de deuxième intention, sont cependant encore trop élevés pour de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire.

«À l’heure actuelle, dans les pays en développement, des millions de personnes dépendent d’un approvisionnement régulier en traitements antirétroviraux de première intention abordables. Si leur traitement est interrompu, ce qui peut entraîner une résistance aux médicaments, ces patients devront passer à un schéma thérapeutique de seconde intention. Ceci peut revenir au moins six fois plus cher que le traitement de première intention» affirme le Dr Gottfried Hirnschall, directeur du département VIH/sida à l’OMS. «Il est désormais plus important que jamais d’exploiter pleinement les flexibilités commerciales et les autres stratégies de réduction des coûts pour produire des médicaments de qualité.»

Une conjoncture économique incertaine aggrave d’autant plus les difficultés. En 2009, le financement alloué à la lutte contre le VIH était moins élevé qu’en 2008. Ceci engendre des problèmes accrus pour les programmes de traitement actuels qui sont confrontés à des  réductions budgétaires et des priorités concurrentes. En outre, les propositions d’accords de libre-échange régionaux et bilatéraux peuvent limiter la capacité des pays en développement à utiliser les flexibilités de l’accord sur les ADPIC. Les gouvernements des pays développés comme des pays en développement doivent garantir la conformité de tout accord de libre-échange avec les principes de la Déclaration de Doha.

D’après Jeffrey O’Malley, Directeur du groupe VIH/sida au PNUD, «L’utilisation des flexibilités de l’Accord sur les ADPIC permettra aux pays de délivrer des licences obligatoires et de recourir à d’autres mécanismes prévus par ce même accord et par la Déclaration de Doha pour obtenir l’accès à des médicaments antirétroviraux génériques abordables. Un pays pourrait ainsi être en mesure de produire des médicaments génériques à moindre coût ou, s’il ne dispose pas de capacité de fabrication, d’importer des médicaments génériques moins chers d’un autre pays.»

Au Brésil, les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC ont permis de délivrer une licence obligatoire sur l’éfavirenz et de diminuer de plus de deux tiers le prix du médicament ; la dose de la version générique est ainsi vendue à 0,45 USD au lieu de 1,60 USD. De telles différences de prix ont de profondes répercussions sur la capacité des autorités nationales et d’autres fournisseurs de services à distribuer les traitements antirétroviraux à ceux qui en ont besoin.

Malgré les possibilités offertes par les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, de nombreux pays n’ont pas encore revu leur législation afin d’y intégrer ces flexibilités. L’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS continueront d’aider les pays qui en feront la demande à renforcer l’accès au traitement et leur fourniront une aide technique visant à utiliser les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC afin d’élargir l’accès aux médicaments antirétroviraux pouvant sauver des vies.

En 2010, l’ONUSIDA et l’OMS ont lancé l’initiative Traitement 2.0 qui a pour but d’accélérer l’accès à des diagnostics et à des associations de médicaments moins chers, plus efficaces et mieux tolérés. Il convient de poursuivre les efforts pour stimuler une innovation essentielle dans le développement de nouveaux médicaments et pour appuyer de nouvelles approches en matière de propriété intellectuelle. L’intégration et l’utilisation des flexibilités disponibles dans le cadre de l’Accord sur les ADPIC seront cruciales pour élargir l’accès au traitement contre le VIH dans les années à venir.

La Commission mondiale sur le VIH et le droit examine les barrières juridiques qui font obstacle aux progrès de la riposte au sida dans la région Asie-Pacifique

16 février 2011


Bangkok, 16 février 2011 – Trente ans après le diagnostic des premiers cas de VIH, 90 % des pays de la région Asie-Pacifique restent dotés de pratiques et de lois qui font obstacle aux droits des personnes vivant avec le VIH et de celles qui sont exposées à un risque élevé d’infection.

Dans le cadre de l’action mondiale engagée pour faire tomber les obstacles aux progrès de la riposte au sida, des décisionnaires et des militants communautaires se réuniront le 17 avril à Bangkok avec des experts de la Commission mondiale sur le VIH et le droit pour la première d’une série de dialogues régionaux qui seront organisés à travers le monde.

La Commission mondiale sur le VIH et le droit est un organe indépendant composé de quelques uns des spécialistes du VIH, des droits humains et des questions juridiques les plus respectés au monde. Lors de cette semaine de dialogues, environ 150 participants venant de 22 pays discuteront et débattront des expériences vécues dans l’ensemble de la région Asie-Pacifique par des populations clés, notamment des personnes vivant avec le VIH, confrontées à des environnements sociaux et juridiques restrictifs et habilitants.

Selon Mme Helen Clark, Administratrice du PNUD, « la loi et son application peuvent avoir un impact profond sur la vie des personnes, en particulier de celles qui sont marginalisées et privées d’autonomie. La loi est un instrument puissant pour lutter contre la stigmatisation, promouvoir la santé publique et protéger les droits humains. Nous avons beaucoup à apprendre des expériences positives et négatives vécues dans la région sur les relations mutuelles entre la loi, la réforme de la législation, les pratiques d’application des lois et les ripostes de santé publique ».

Dans la région, la loi et l’application de la loi restent souvent à la traîne par rapport aux politiques nationales de lutte contre le VIH – ce qui a pour résultat de minimiser la portée et l’efficacité des programmes de prévention, de traitement et de soins du VIH. Par exemple, 19 pays continuent de criminaliser les relations sexuelles entre personnes de même sexe et 29 pays criminalisent certains aspects du commerce du sexe. De nombreux pays de la région imposent une incarcération obligatoire des personnes qui consomment des drogues et, dans certains cas (huit pays d’Asie), les délits liés aux drogues sont sanctionnés par la peine de mort.

« Dans la région Asie-Pacifique, et dans le monde, il y a de trop nombreux exemples de pays dotés de lois, politiques et pratiques qui punissent les personnes ayant besoin de services de prise en charge du VIH, au lieu de les protéger. Là où la loi ne permet pas de faire progresser la justice, c’est le progrès qui piétine » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui participera au dialogue de la Commission à Bangkok. « Faire progresser les droits humains et l’égalité des sexes serait non seulement une victoire pour la riposte au sida, mais aussi pour le développement humain considéré dans son ensemble ».

Répondant au nom de la Commission mondiale sur le VIH et le droit, l’Honorable Michael Kirby, Commissaire et Co-président du Groupe consultatif technique de la Commission, a déclaré : « l’efficacité de la riposte au VIH ne dépendra pas seulement de l’élargissement et de l’intensification de la prévention, du traitement et des soins du VIH, mais aussi du fait que l’environnement social et juridique soutiendra ou, à l’inverse, ralentira les programmes destinés aux plus vulnérables. Il faut des mesures politiques et juridiques efficaces et audacieuses pour atteindre les communautés vulnérables et les personnes exposées au risque ».

Présenté par la Commission mondiale sur le VIH et le droit, le dialogue régional est conjointement organisé par le PNUD et l’ONUSIDA en partenariat avec la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) des Nations Unies. À la mi 2010, les États Membres de la CESAP ont voté la Résolution 66/10 en vertu de laquelle les pays se sont engagés à s’attaquer aux obstacles politiques et juridiques à des ripostes efficaces au VIH.

« Je suis fière que, dans notre région, nous ayons fait preuve d’une volonté collective aussi forte pour nous attaquer à ces questions difficiles » a déclaré Mme Noeleen Heyzer, Sous-secrétaire générale des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la CESAP. « En adoptant la Résolution 66/10, nos États Membres ont souligné à quel point il est urgent de garantir un accès universel à des programmes complets de prévention, de traitement, de soins et d’appui. Favoriser la mise en place d’un environnement politique et juridique juste et équitable, en accordant une attention particulière aux populations clés, est une avancée majeure en direction de la réalisation de ces objectifs ».

Note aux rédacteurs :

La Commission mondiale sur le VIH et le droit a été lancée en juin 2010 par le PNUD au nom de la famille de l’ONUSIDA pour fournir un leadership mondial sur les questions juridiques et de droits humains liées au VIH. Elle a pour mission d’analyser ce que l’on sait des relations mutuelles entre les environnements juridiques, les droits de la personne et le VIH, de favoriser un dialogue public éclairé par le concret sur le besoin de lois et de politiques respectueuses des droits dans le contexte du VIH, et d’identifier des recommandations claires et applicables, assorties d’un plan de suivi concret. (www.hivlawcommission.org)

La Commission est composée comme suit : Fernando Henrique Cardoso, ancien Président du Brésil (Brésil, Présidence de la Commission), le Juge Edwin Cameron (Afrique du Sud), Mme Ana Helena Chacón-Echeverría (Costa Rica), M. Charles Chauvel (Nouvelle-Zélande), le Dr. Shereen El Feki (Égypte, Vice-présidence de la Commission), Mme Bience Gawanas (Namibie), Dame Carol Kidu (Papouasie-Nouvelle-Guinée), l’Honorable Michael Kirby (Australie), l’Honorable Barbara Lee (États-Unis), M. Stephen Lewis (Canada), Son Excellence M. Festus Mogae (Botswana), M. JVR Prasada Rao (Inde), la Professeure Sylvia Tamale (Ouganda), M. Jon Ungphakorn (Thaïlande) et la Professeure Miriam Were (Kenya).


L’ONUSIDA et l’OIM signent un accord afin d’améliorer l’accès des migrants aux services VIH

21 janvier 2011


GENÈVE, 21 janvier 2011— Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont signé aujourd’hui un nouvel accord de coopération afin de vaincre les difficultés liées au VIH auxquelles sont confrontés de nombreux migrants.

Cet accord vise à intégrer les droits humains et les besoins des migrants et des populations mobiles aux ripostes nationales et régionales au VIH et à assurer l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH.

« La bonne santé des migrants contribue de manière significative à celle de l’économie », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les États et les autres acteurs de la riposte au sida ont le devoir essentiel d’assurer la sécurité et le bien-être des migrants, et cela doit inclure l’accès aux services VIH. »

Aux termes de ce nouvel accord, l’OIM et l’ONUSIDA s’emploieront également à améliorer la protection sociale des migrants affectés par le VIH, à enrayer la violence à l’égard des femmes et des filles migrantes et à supprimer les lois, politiques et pratiques répressives ainsi que la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et à la mobilité de la population qui constituent autant d’entraves à l’efficacité de la riposte au sida.

« Les gouvernements et la société civile sont de plus en plus préoccupés par la vulnérabilité potentielle des migrants à l’infection par le VIH », a déclaré William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM. « En renforçant notre partenariat et en alliant nos savoir-faire respectifs en ce qui concerne le VIH et les migrants, nos deux organisations peuvent traiter cette question cruciale de manière plus efficace. »

L’ONUSIDA et l’OIM s’emploieront également à renforcer leur appui technique afin d’aider les gouvernements, les institutions régionales et la société civile à réduire la vulnérabilité au VIH parmi les migrants et la population mobile. Les deux organisations poursuivront en outre leur coopération dans le domaine de la recherche afin d’approfondir leurs connaissances en matière de VIH et de mobilité de la population.

L’OIM et l’ONUSIDA entretiennent un partenariat de longue date, formalisé par un cadre de coopération instauré en 1999 et actualisé en 2002. Il est remplacé aujourd’hui par ce nouvel accord. A travers son programme relatif au VIH et à la mobilité de la population, l’OIM complète le travail de l’ONUSIDA dans le monde mais l’Organisation fait aussi partie de l’Équipe conjointe des Nations Unies sur le VIH/sida dans les pays.

L’ONUSIDA s’engage à améliorer l’accès des migrants aux services VIH et a inclus la mobilité dans sa Stratégie 2011-2015 aux termes de laquelle les ripostes au VIH doivent donner la parole aux personnes marginalisées et privées d’autonomie, notamment les migrants.

Les projets liés au VIH représentent une part importante du travail de l’OIM. Ils se situent en deuxième position, juste après les évaluations sanitaires, sur l’ensemble des projets mis en œuvre en ce qui concerne la santé des migrants. Ils s’inscrivent dans les efforts plus larges déployés par l’Organisation pour permettre aux migrants, quel que soit leur statut, d’accéder aux services de santé tout au long du processus de migration.

M. Bertrand Audoin prend la tête de l’International AIDS Society

29 décembre 2010


GENÈVE, 29 décembre 2010 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite M. Bertrand Audoin pour sa récente nomination au poste de Directeur exécutif de l’International AIDS Society (IAS), association de professionnels du VIH qui compte plus de 19 000 membres venant de quelque 190 pays et travaillant à tous les niveaux de la riposte mondiale au sida.

Pour rejoindre l’IAS, M. Audoin quittera Paris où il était Directeur général du Sidaction, importante organisation non gouvernementale française de lutte contre le VIH dans laquelle il était responsable du déploiement des fonds collectés auprès du public au profit des programmes du Sidaction en France et dans plus de 30 pays à revenu faible ou intermédiaire à travers le monde.

L’ONUSIDA souhaite la bienvenue à M. Audoin qui apporte à l’IAS un leadership éprouvé et une longue expérience de travail sur différentes questions en rapport avec le VIH.

M. Bertrand Audoin prendra ses fonctions le 1er février 2011. Des détails supplémentaires concernant l’annonce de sa nomination peuvent être consultés à l’adresse suivante : http://www.iasociety.org/Default.aspx?pageId=99

L'ONUSIDA et la Banque islamique de développement signent un accord de partenariat

12 décembre 2010


DJEDDA, Royaume d’Arabie saoudite, le 12 décembre 2010 — La Banque islamique de développement (IDB) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont signé un protocole d’accord qui fixe leur collaboration dans un certain nombre de programmes de lutte contre le sida en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.  Cet accord a été signé par le Président du groupe IDB, le Dr Ahmed Mohamed Ali, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, au siège de l’IDB, à Djedda, en Arabie saoudite.

Par ce partenariat, l’IDB et l’ONUSIDA collaboreront en faveur de l’optimisation des ressources disponibles et du partage des informations sur la prévention du VIH et les mesures de contrôle. Les deux institutions accorderont également une attention particulière aux initiatives visant la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Selon les estimations de l’ONUSIDA, 1,4 million de mères enceintes séropositives vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour la seule année 2009, selon les estimations, 370 000 nouvelles infections au VIH ont touché les enfants dans le monde.

Lors de la cérémonie de signature, le Dr Ahmed Mohamed Ali a souligné l’importance que le groupe IDB a attachée à la promotion des services de santé, et mis en relief le soutien qu’il a accordé au développement des initiatives du secteur de santé et des infrastructures d’hygiène depuis sa création il y a plus de trente ans. « La promotion du développement de la santé et, à terme, de la personne, dans les pays membres de l’IDB et dans les communautés musulmanes des pays non membres, constitue une dynamique majeure de la vision du groupe IDB pour 2020 », a répété le Dr Ali.

« À l’heure de la stagnation des ressources destinées aux programmes liés au VIH, les investissements de la Banque islamique de développement axés sur le soutien à la lutte mondiale contre le sida sont les bienvenus », a déclaré M. Michel Sidibé lors de la signature. « Ensemble, nous allons nous efforcer de freiner la propagation des infections au VIH et des décès liés au sida. »

Le Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA adopte une nouvelle stratégie pour se rapprocher des objectifs de 2015 en matière de VIH

08 décembre 2010


Le Conseil a également approuvé des mesures pour améliorer l’efficience et l’efficacité internes et examiné des questions comme les aspects sexospécifiques des ripostes au sida ainsi que les thématiques « Sida, sécurité et action humanitaire » et « Sécurité alimentaire et nutritionnelle et VIH ».

Genève, 8 décembre 2010 — Le Conseil de Coordination du Programme (CCP), organe directeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), a adopté une nouvelle stratégie pour progresser vers la mise en place de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH, stopper la propagation du VIH et inverser la tendance.

Cette stratégie pour la période 2011-2015 a été avalisée lors de la 27ème réunion du Conseil qui s’est tenue à Genève du 6 au 8 décembre. La riposte au sida est un investissement à long terme et la stratégie ambitionne de révolutionner la prévention du VIH, de favoriser l’émergence d’un traitement, de soins et d’un appui de nouvelle génération, de promouvoir les droits humains et l’égalité des sexes.

Parmi les priorités mises en évidence dans la stratégie figurent l’élimination des nouvelles infections à VIH, l’intégration de la riposte au sida à d’autres actions de santé et de développement, la fixation d’objectifs pour mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination, la promotion de nouveaux partenariats innovants et le centrage sur la responsabilisation et l’appropriation par les pays des ripostes nationales.

« Aujourd’hui, plus que jamais, il faut optimiser les ressources dans le cadre de la riposte au sida. Cette stratégie a été conçue pour obtenir des résultats optimaux en termes de qualité et de coût », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, dans son rapport au Conseil.

La stratégie de l’ONUSIDA est une feuille de route pour le Programme commun, avec des objectifs concrets marquant autant de jalons vers la concrétisation de la vision de l’ONUSIDA, « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida ».

Cette stratégie servira aussi de référence pour la préparation de la Réunion de haut niveau sur le VIH de juin 2011. Les Etats Membres des Nations Unies se rassembleront l’année prochaine pour examiner les progrès accomplis depuis la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de 2011 et s’engager à agir afin de faire avancer la riposte.

En mettant en œuvre cette stratégie, l’ONUSIDA se concentrera sur l’optimisation de pratiques de gestion efficaces et efficientes. Elle devra aussi veiller à ce que les ressources produisent des résultats, selon les directives du budget intégré et du cadre de responsabilisation.

Pendant la réunion du CCP, les membres du Conseil ont fermement soutenu la décision de passer à un système administratif unique pour le Secrétariat de l’ONUSIDA. Le Conseil a encouragé les actions continues pour utiliser les politiques administratives les plus efficaces et minimiser les coûts administratifs en recherchant la prestation de services la plus rentable.

Un rapport complet sur les activités de l’ONUSIDA en rapport avec la sexospécificité et le VIH a été présenté au Conseil. Ce rapport examinait en particulier le cadre d’action et la mise en œuvre du plan opérationnel de l’ONUSIDA pour les femmes et les filles. Il étudiait également les liens entre santé sexuelle et reproductive et VIH.

La Professeure Françoise Barré-Sinoussi, coprésidente de la Commission de haut niveau sur la prévention du VIH et lauréate du prix Nobel de médecine en 2008 pour son rôle dans la découverte du VIH, a pris la parole devant le Conseil en tant qu’orateur de marque. Le Conseil avait également organisé une session sur le thème Sécurité alimentaire et nutritionnelle et VIH, conduite par le Programme alimentaire mondial, un des organismes coparrainants de l’ONUSIDA.

Plus de 300 participants et observateurs des Etats Membres des Nations Unies, d’organisations internationales, de la société civile et d’organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion présidée par les Pays-Bas, le Salvador assurant la vice-présidence et le Japon occupant la fonction de rapporteur spécial. En 2011, la présidence incombera au Salvador ; le Conseil a élu la Pologne à la vice-présidence et l’Egypte en tant que rapporteur spécial.

Le rapport au Conseil du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, les décisions, recommandations et conclusions du Conseil ainsi que la liste de tous les autres documents présentés lors de la 27ème réunion du CCP sont disponibles à l’adresse http://www.unaids.org/en/AboutUNAIDS/Governance/27_PCB_Meeting.asp

Le Président brésilien reçoit le Prix ONUSIDA du leadership

01 décembre 2010


BRASILIA, le 1er décembre 2010 — Le Président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva reçoit ce jour le « Prix ONUSIDA du leadership » 2010, en reconnaissance de sa contribution au développement social et économique et à la riposte au sida.

Ce Prix, qui lui est remis lors de la Journée mondiale du sida par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, reconnaît le rôle que M. da Silva a joué à l’égard de la justice sociale, de la réduction de la pauvreté et de l’avancement des progrès de son pays vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.

« Le Président Lula est un leader dont l’action audacieuse sur le sida a changé la vie de nombreuses personnes dans le monde », a déclaré M. Sidibé, lors de la cérémonie de remise de prix à Brasilia. « Il est un partenaire pour les pays en développement, un militant contre la discrimination et un abolisseur d’obstacles. »

M. da Silva a pour sa part indiqué en recevant son prix : « je suis très heureux d’avoir eu l’occasion de promouvoir les Objectifs du Millénaire pour le développement et d’aider d’autres pays en ce sens. Le fait que nos efforts soient reconnus signifie beaucoup pour moi. Je voudrais partager ce prix avec tous ceux qui ont contribué à atteindre ces objectifs. »

Le « Prix ONUSIDA du leadership » reconnaît la contribution majeure et durable d’une personne ou d’une organisation pour la dignité et l’amélioration de la vie des personnes. L’ONUSIDA salue le rôle central que le leadership joue dans la création d’un environnement favorable au changement social et à l’accélération des progrès réalisés dans la riposte au sida, la santé et le développement. Ce Prix inclut une citation et une médaille.

Citation du Prix ONUSIDA
Cette citation est la suivante : « L’engagement du Président Lula en faveur de l’idée selon laquelle le développement économique doit s’accompagner de la durabilité sociale a créé de solides partenariats au Brésil et dans le monde, en particulier dans le secteur de la coopération Sud-Sud. Sa recherche de l’équité a sensiblement amélioré l’économie brésilienne et accéléré les progrès réalisés par son pays à l’égard des Objectifs du Millénaire pour le développement. »

À propos de la médaille
La médaille, qui est gravée dans du bois de tilleul plaqué or, a été dessinée par le célèbre artiste britannique David Poston. Cette création artistique originale symbolise l’ondulation de l’eau et son effet à longue portée – un lien symbolique avec le leadership et son rôle de catalyseur dans la riposte au sida.

Appel de personnalités internationales en faveur d’une prévention révolutionnée contre le VIH

01 décembre 2010


À l’occasion de la Journée mondiale du sida, les membres de la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH s’unissent pour mobiliser les dirigeants en faveur de la réduction des nouvelles infections au VIH

GENÈVE, le 1er décembre 2010 — À l’occasion de la Journée mondiale du sida 2010, la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH a publié une déclaration qui appelle les dirigeants internationaux à accélérer le recul des nouvelles infections au VIH et à susciter une révolution de la prévention.

Cette déclaration a été rendue publique par les co-présidents de la Commission, le professeur Françoise Barré-Sinoussi et l’archevêque Desmond Tutu, au nom des 19 membres de la Commission.  

« Il est plus important que jamais de travailler sur la prévention du VIH. Les scientifiques ont en effet élaboré une série d’outils efficaces qui, s’ils étaient mis en œuvre, pourraient inverser l’épidémie de sida », a déclaré le professeur Barré-Sinoussi. « Il est inacceptable que de nombreux pays n’aient pas largement facilité l’accès à ces outils de prévention alors qu’ils sont à même de sauver des vies. »

Un récent rapport de l’ONUSIDA a montré que 56 pays ont réussi à stabiliser ou sensiblement réduire le taux des nouvelles infections au VIH. La Commission de haut niveau considère cependant que l’assèchement des investissements financiers, l’insuffisance des engagements politiques et l’inefficacité du choix des priorités relatives à la prévention posent un défi à ces progrès.

« L’activisme lié à la prévention du VIH est indispensable si l’on veut surmonter l’épidémie », a indiqué l’archevêque Tutu. « Les communautés doivent recevoir le soutien et l’encouragement dont elles ont besoin pour se mobiliser contre l’épidémie avec courage, engagement et intrépidité ».

La Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH a été créée en juillet 2010. Elle est composée de dirigeants du monde politique, du secteur économique, de la société civile et des organisations charitables. Ses membres ont été chargés de convaincre leurs pairs que la prévention du VIH ne peut réussir qu’avec leur soutien. La publication de leur déclaration ouvre leur campagne en faveur d’un engagement mondial.

Cette déclaration lance un appel en faveur d’une révolution de la prévention et fixe quatre mesures clés : la rapide intensification des tactiques de prévention fructueuses, le mesurage régulier des nouvelles infections au VIH, l’évaluation des engagements pris par les dirigeants politiques, économiques et non gouvernementaux à l’égard de la prévention du VIH fondée sur les données, la protection des droits de l’homme pour surmonter les inégalités et réduire la menace que le VIH fait peser sur des groupes de population particuliers.

« Je me félicite de cette déclaration des Commissaires », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Avec leur soutien, nous pouvons aller de l’avant et construire un monde garantissant zéro nouvelle infection au VIH. »

Lors de la Journée mondiale du sida, le 1er décembre, les membres de la Commission participeront à une série d’initiatives pour renforcer le message en faveur de la prévention au VIH. Trois membres rejoindront le Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Brésil pour prendre part à des initiatives menées ce jour-là à Brasilia, aux côtés du Président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Une génération libérée du SIDA est possible si l’on se concentre sur les communautés affectées par le VIH qui sont les plus désavantagées, affirme un rapport de l’ONU pour la Journée mondiale de la lutte contre le SIDA

30 novembre 2010


New York, le 30 novembre 2010 – Libérer l’humanité du SIDA en l’espace d’une génération, c’est possible si la communauté internationale redouble d’efforts pour fournir un accès universel à la prévention du VIH, aux traitements et à la protection sociale, déclare le rapport « Enfants et SIDA  : Cinquième bilan de la situation 2010 », rendu public aujourd’hui à New York. Pour atteindre ce but, cependant, il faudra toucher les membres les plus marginalisés de la société.

Si les enfants ont en général énormément bénéficié des progrès substantiels qui ont été accomplis dans les interventions contre le SIDA, des millions de femmes et d’enfants sont passés entre les mailles du filet à cause d’inégalités dues à leur sexe, à leur statut économique, à l’endroit où ils vivent, à leur niveau d’éducation ou à leur statut social. Il faudra surmonter ces obstacles pour arriver à un accès universel aux connaissances, aux soins, à la protection et à la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) pour toutes les femmes et tous les enfants.

« Pour arriver à une génération libérée du SIDA, nous devons en faire davantage et atteindre les communautés les plus éprouvées. Chaque jour, près de 1000 bébés d’Afrique subsaharienne sont infectés par le VIH suite à la transmission du virus de la mère à l’enfant, a dit M. Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. Notre cinquième bilan de la situation sur les enfants et le SIDA met certaines innovations en lumière, comme le « Kit mère-enfant », qui permet de fournir des traitements antirétroviraux vitaux à un nombre sans précédent de mères et de bébés. »

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a actualisé ses directives un peu plus tôt cette année pour assurer la qualité des services de PTME pour les femmes séropositives et leurs nourrissons. Dans les pays à bas et moyen revenu, 53 pour cent des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu des antirétroviraux pour prévenir la transmission en 2009, contre 45 pour cent en 2008. C’est en Afrique australe et de l’Est qu’a eu lieu l’une des augmentations les plus spectaculaires : elle a progressé de dix points, passant de 58 pour cent en 2008 à 68 pour cent en 2009.

« Nous savons, grâce à de solides preuves, que l’élimination de la transmission du virus de la mère à l’enfant est possible, a déclaré le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS.  Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire en premier lieu d’améliorer bien davantage la prévention chez les femmes et les mères. »

Au niveau mondial, le SIDA reste l’une des premières causes de décès chez les femmes en âge de procréer et c’est l’une des principales causes de mortalité maternelle dans les pays où l’épidémie est généralisée. En Afrique subsaharienne, neuf pour cent de la mortalité maternelle est imputable au VIH et au SIDA.

« Environ 370 000 enfants naissent chaque année avec le VIH. Or, chacune de ces infections est évitable, a dit M. Michel Sidibé, Directeur exécutif d’ONUSIDA. Nous devons empêcher les mères de mourir et les bébés de se faire infecter par le VIH. C’est pourquoi j’appelle à l’élimination virtuelle de la transmission mère-enfant d’ici 2015. »

L’OMS a aussi publié de nouvelles directives sur les antirétroviraux pour le traitement des bébés et des enfants, ce qui devrait permettre à un bien plus grand nombre d’entre eux de bénéficier immédiatement d’un traitement de ce type.

Dans les pays à bas et moyen revenu, le nombre d’enfants de moins de 15 ans qui ont bénéficié d’un traitement est passé de 275 300 en 2008 à 356 400 en 2009. Cela signifie que 28 pour cent des 1,27 million d’enfants qui, selon les estimations, ont besoin d’antirétroviraux, en reçoivent.

Les nourrissons sont particulièrement vulnérables aux effets du VIH, ce qui donne un caractère particulièrement urgent à la campagne mondiale visant à établir un diagnostic précoce chez les bébés. Même s’il existe désormais un bien plus grand nombre de services permettant un diagnostic précoce dans beaucoup de pays, la couverture mondiale reste faible : seulement 6 pour cent en 2009. Faute de traitement, environ la moitié des bébés infectés par le VIH meurent avant leur deuxième anniversaire.

Dans la plupart des régions du monde, le nombre de nouvelles infections au VIH décline ou se stabilise. En 2001, environ 5,7 millions de jeunes de 15 à 24 ans vivaient avec le VIH. Fin 2009, ce chiffre était tombé à 5 millions. Dans neuf pays, cependant (tous situés en Afrique australe), un jeune sur vingt au moins vit avec le VIH.

Ce sont les jeunes femmes qui sont encore le plus durement touchées par l’infection, et dans de nombreux pays, le risque est plus grand pour celles qui ont moins de 25 ans. Au plan mondial, plus de 60 pour cent de tous les jeunes vivant avec le VIH sont de sexe féminin. En Afrique subsaharienne, la proportion approche les 70 pour cent.

« Nous devons nous préoccuper des inégalités entre les sexes, y compris celles qui font courir aux femmes et aux filles des risques disproportionnés de contracter le VIH et autres problèmes de santé sexuelle et procréative, a dit Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. Tout en nous réjouissant d’une diminution de plus de 25 pour cent de l’incidence du VIH chez les jeunes dans 15 pays clés d’Afrique subsaharienne entre 2001 et 2009, nous devons faire tout notre possible pour que ces tendances positives se poursuivent et s’améliorent afin d’atteindre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui nécessaires. »

Les adolescents continuent d’être infectés par le VIH parce qu’ils n’ont ni les connaissances ni l’accès aux services qui leur permettraient de se protéger. Pour libérer l’humanité du SIDA en l’espace d’une génération, il faudra éliminer les inégalités qui alimentent l’épidémie et protéger les personnes qui continuent de passer entre les mailles du filet. Des initiatives de protection sociale – notamment des transferts d’espèces ou des initiatives pour promouvoir l’accès aux services – ont un rôle important à jouer pour briser l’engrenage de la vulnérabilité. Le rapport insiste aussi sur l’importance de programmes pédagogiques adaptés aux jeunes les plus vulnérables – ceux qui ne sont pas scolarisés – pour leur donner des informations sur la prévention du VIH.

« Nous devons accroître les investissements dans l’éducation et la santé des jeunes, y compris la santé sexuelle et procréative, pour empêcher les infections au VIH et faire progresser la protection sociale, a dit Mme Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive de l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la population. Toucher les jeunes marginalisés, notamment les adolescentes vulnérables et les jeunes non scolarisés, doit rester une priorité. »

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