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Pour la Journée mondiale des droits de l'homme, l'ONUSIDA appelle à la discrimination zéro et au respect des droits à la santé, à la dignité et à la sécurité
10 décembre 2012 10 décembre 2012GENÈVE, le 10 décembre 2012— En cette Journée mondiale des droits de l'homme, il est désormais clair que la solidarité internationale et la responsabilité partagée contribuent au développement du droit à la santé dans le monde entier. Plus de la moitié des personnes dans le besoin bénéficient aujourd'hui d'un traitement antirétroviral, le nombre de personnes décédant de maladies liés au sida a considérablement baissé, 25 pays ont réduit de plus de 50 % leur taux de nouvelles infections à VIH et les nouvelles avancées scientifiques en matière de traitement et de prévention sont la promesse de progrès encore plus grands.
Mais l'épidémie de sida est loin d'être terminée, il reste toujours des défis majeurs à relever afin d'aider un plus grand nombre de personnes avec des services anti-VIH salvateurs. Les personnes vivant avec le VIH se sont battues et ont gagné une impressionnante reconnaissance de leur droit à la non-discrimination. Toutefois, l'objectif zéro discrimination de la riposte au sida est encore loin d'être atteint. La discrimination liée au sida continue d'affecter les vies de nombreuses victimes du VIH, et empêche toujours des millions de personnes d'accéder au dépistage et aux services de prévention et de traitement du virus.
Des programmes efficaces et une protection juridique peuvent vaincre la discrimination et la marginalisation à l'égard du VIH. Mais la plupart des individus les plus touchés par l'épidémie restent marginalisés et traités comme des criminels––professionnels du sexe, consommateurs de drogues, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et personnes transsexuelles. Ils n'ont aucun moyen de faire valoir leurs droits à la santé, à la non-discrimination et à la non-violence. Alors que le monde s'efforce d'atteindre l'objectif zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida, nous devons redoubler d'efforts pour faire respecter les droits de toutes les personnes atteintes du VIH.
Cette Journée mondiale des droits de l'homme est consacrée au principe d'inclusion et au droit de participer à la vie publique. Nous devons travailler pour garantir que tous les membres de la société peuvent exercer pleinement leurs droits à la santé, à la dignité et à la sécurité dans ce monde touché par le VIH.
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Les éléments clés pour garantir une approche du VIH basée sur les droits sont les suivants :
- des liens de soutien renforcés concernant les soins et le traitement doivent être intégrés aux programmes de dépistage du VIH ;
- les efforts pour élargir la couverture antirétrovirale doivent garantir l'accès au bon moment aux bons médicaments, y compris à ceux de deuxième intention, qui présentent toujours des prix prohibitifs dans de nombreuses régions ;
- les systèmes de santé doivent être renforcés afin de devenir des lieux de soin et d'accompagnement, et non de rejet et de discrimination ;
- les communautés et la société civile doivent également bénéficier d'un soutien renforcé et disposer de ressources suffisantes pour travailler en synergie avec les services de santé ;
- un large éventail de services de prévention du VIH doit être mis à la disposition des populations, et en particulier des jeunes qui se voient souvent refuser leurs droits à l'information, aux services anti-VIH et à la sexualité ;
- les femmes vivant avec le VIH doivent pouvoir exercer pleinement leurs droits à la santé sexuelle et reproductive ;
- des lois protectrices doivent se substituer aux lois répressives.
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L’ONUSIDA félicite M. Mark Dybul pour sa nomination à la tête du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
15 novembre 2012 15 novembre 2012GENÈVE, 15 novembre 2012 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite M. Mark Dybul pour sa nomination au poste de Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le « Fonds mondial »).
« Mark inspire la confiance » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’ai totalement foi en sa capacité à conduire le Fonds mondial vers de nouveaux sommets en renforçant les partenariats et générant des résultats sur le terrain. Sa nomination marque le début d’une nouvelle ère pour le Fonds mondial, et l’ONUSIDA est impatient de collaborer avec lui de façon soutenue et dynamique dans les prochaines années ».
Le Dr Dybul a été Coordonnateur de la lutte mondiale contre le sida des États-Unis. À ce titre, il a conduit la mise en œuvre du Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis sous la présidence de M. George W. Bush. C’est un éminent chercheur qui occupe actuellement la fonction de Co-directeur du Global Health Law Programme de l’O'Neill Institute for National and Global Health Law de Georgetown ainsi que celle de Conseiller principal auprès du Président de l’Université de Georgetown.
Tout le long de sa carrière, le Dr Dybul a travaillé en étroite collaboration avec l’ONUSIDA, siégeant comme Vice-président puis ultérieurement comme Président du Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA. Il a reçu de nombreuses récompenses et distinctions pour ses travaux sur la santé publique et les maladies infectieuses.
En qualité de Directeur exécutif du Fonds mondial, le Dr Dybul conduira ses travaux en vue de mobiliser, de gérer et d’allouer des ressources supplémentaires afin de renforcer la riposte mondiale au VIH, à la tuberculose et au paludisme. L’ONUSIDA a hâte de travailler avec les pays au moment où le Fonds mondial adopte un nouveau modèle de financement axé sur l’appropriation par les pays et l’engagement d’investissements stratégiques.
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Le Secrétaire général des Nations Unies nomme Michel Kazatchkine Envoyé spécial pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale
20 juillet 2012 20 juillet 2012Washington, DC/Genève, le 20 juillet 2012 — Les Nations Unies ont annoncé la nomination de Michel Kazatchkine en tant que nouvel Envoyé spécial du Secrétaire général pour le VIH/sida en Europe orientale et en Asie centrale, l’une des deux seules régions du monde où le VIH continue de progresser.
En 2011, 1,5 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale, et 170 000 y avaient été nouvellement infectées par le virus. Les nouvelles infections ont augmenté de plus de 22 % dans cette région depuis 2005 et aucun signe n’indique que l’épidémie ralentit.
« L’Europe orientale et l’Asie centrale restent confrontées à d’énormes difficultés pour riposter au VIH », a commenté Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Je suis convaincu que M. Kazatchkine, fort de son expérience et de son leadership, fera un excellent travail et contribuera à inverser la tendance de l’épidémie dans cette région stratégique. »
Michel Kazatchkine est un médecin de renommée internationale qui a consacré trente années de sa vie professionnelle à la riposte au sida. Entre 2007 et 2012, il a occupé la fonction de Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Entre 1998 et 2005, il a été Directeur de l’agence française de recherches sur le sida (ANRS), et de 2005 à 2007, Ambassadeur de la France pour le VIH et les maladies transmissibles.
« Je suis résolu à encourager les pays de cette région pour faire reculer l’épidémie et sauver des millions de vies », a déclaré M. Kazatchkine. « En concertation avec l’ONUSIDA, je préconiserai une mobilisation urgente afin de combattre l’épidémie de VIH en Europe orientale et en Asie centrale. »
En tant qu’Envoyé spécial pour le VIH/sida, M. Kazatchkine plaidera aux plus hauts niveaux pour la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011 et la réalisation de ses objectifs.
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L’Union africaine adopte une nouvelle feuille de route afin d’accélérer les progrès des ripostes au VIH, à la tuberculose et au paludisme
16 juillet 2012 16 juillet 2012L’UA et l’Agence du NEPAD prennent l’initiative de la transformation de la physionomie des ripostes sanitaires en Afrique
Addis Abeba, le 16 juillet 2012 — Une feuille de route adoptée aujourd’hui par les chefs d’État et de gouvernement africains trace une nouvelle voie pour les ripostes du continent au sida, à la tuberculose et au paludisme. Élaborée par la Commission de l’Union africaine et l’Agence de planification et de coordination du NEPAD (Agence du NEPAD), avec l’appui de l’ONUSIDA, la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale a été approuvée lors du 19ème Sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis Abeba, en Éthiopie.
« Cette Feuille de route constitue une avancée majeure pour nos ripostes au sida, à la tuberculose et au paludisme », a déclaré le docteur Thomas Yayi Boni, Président de l’Union africaine et Président du Bénin. « Elle nous permettra de mettre en œuvre des solutions initiées par l’Afrique reflétant le dynamisme et le potentiel de notre continent, en produisant des produits pharmaceutiques localement, par exemple. Ensemble, nous investirons dans l’avenir. »
S’articulant autour de trois piliers stratégiques — la gouvernance en matière de santé, des financements diversifiés et l’accès aux médicament — la Feuille de route propose un ensemble de solutions concrètes d’origine africaine pour renforcer des ripostes pérennes au sida, à la tuberculose et au paludisme. Elle définit les objectifs, les résultats attendus, les rôles et les responsabilités afin de responsabiliser les parties prenantes vis-à-vis de leurs engagements, et ce sur une période de trois ans, d’ici à 2015.
« Cette Feuille de route sera un moteur pour les solutions d’origine africaine », a déclaré le docteur Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence du NEPAD. « Ensemble, nous devons soutenir les dirigeants africains afin qu’ils la mettent en œuvre ; cela implique de nouveaux partenariats, de nouveaux dispositifs de financement et de nouvelles approches pour renforcer des institutions africaines pérennes. »
Gouvernance en matière de santé
La Feuille de route met l’accent sur l’importance de cadres politiques, de supervision et de responsabilisation solides pour les investissements dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L’Observatoire du sida en Afrique, une initiative africaine de plaidoyer et de responsabilisation, jouera un rôle essentiel pour mesurer les progrès et responsabiliser les parties prenantes nationales, régionales, continentales et internationales vis-vis de leurs engagements pour combattre ces trois maladies.
« La vision de responsabilité partagée et de solidarité mondiale de l’Observatoire du sida en Afrique se démarque radicalement des approches traditionnelles », a commenté Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « J’appelle tous les dirigeants africains à appliquer sans délai la Feuille de route et tous les partenaires du développement à se ranger derrière eux dans un esprit de solidarité et de responsabilisation mutuelle. »
Financements diversifiés
D’après les estimations de l’ONUSIDA, la riposte au sida de l’Afrique nécessitera un budget de 11 à 12 milliards de dollars des États-Unis en 2015, et le déficit de financement devrait atteindre 3 à 4 milliards de dollars. De même, les ressources disponibles pour les ripostes à la tuberculose et au paludisme du continent sont loin d’être suffisantes face aux besoins.
La Feuille de route appelle les gouvernements africains et les partenaires du développement à combler ensemble ce déficit de financement, en investissant leur « juste part » en fonction de leurs capacités et de leurs engagements antérieurs. Les pays sont encouragés à élaborer des plans nationaux viables financièrement, avec des objectifs clairs. Les partenaires du développement sont invités à fournir des ressources prévisibles, sur le long terme, et à aligner leurs engagements sur les priorités africaines.
« Une mobilisation des fonds et un décaissement efficaces sont indispensables à notre riposte », a indiqué M. Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad. « Chaque chef d’État devrait s’approprier cette Feuille de route. Nous devons la considérer comme une occasion de changer d’approche, non seulement à l’égard du sida mais aussi pour le développement de notre continent. »
Accès aux médicaments
De nombreux pays africains dépendent de sources extérieures pour les traitements indispensables à la survie de leurs populations. Dans le cas du sida, plus de 80 % des médicaments contre le VIH délivrés en Afrique sont importés ; une grande majorité de ces médicaments qui maintiennent les Africains en vie sont financés par l’aide extérieure.
La Feuille de route définit un ensemble d’actions prioritaires en vue d’accélérer l’accès à des médicaments à un prix abordable et de qualité garantie en Afrique. Il s’agit notamment de renforcer les systèmes de réglementation des médicaments en Afrique, de s’assurer qu’en matière de santé, les pays africains acquièrent les technologies et les produits essentiels grâce à la coopération Sud-Sud, et de lever les obstacles commerciaux pour permettre l’émergence en Afrique de centres de fabrication de produits pharmaceutiques capables de desservir les marchés régionaux.
Le Président de l’UA préconise l’organisation d’une manifestation parallèle sur le sida et la responsabilité partagée
Pendant le Sommet de l’Union africaine, le docteur Yayi Boni a appelé les dirigeants africains à organiser une manifestation parallèle de haut niveau axée sur le sida et la responsabilité partagée, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2012. Il estime que cette manifestation offrirait une occasion unique de présenter la Feuille de route à la communauté internationale.
Publications
Publications
- Feuille de route : Responsabilité partagée et solidarité mondiale pour la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique
- Observatoire du sida en Afrique : Plate-forme africaine de plaidoyer et de responsabilisation de haut niveau pour combattre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme
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Asha-Rose Migiro nommée Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le VIH/sida en Afrique
13 juillet 2012 13 juillet 2012Genève, le 13 juillet 2012—M. Ban Ki-Moon a nommé Mme Asha-Rose Migiro Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le VIH/sida en Afrique. « L’expérience acquise par Mme Migiro dans la riposte au sida en tant que Vice-secrétaire générale des Nations Unies, combinée au plaidoyer qu’elle a mené pendant de nombreuses années pour la santé et la justice sociale en Afrique, lui confèrent des compétences uniques pour ce rôle important », a indiqué M. Ban.
Mme Migiro a exercé la fonction de Vice-secrétaire générale des Nations Unies de 2007 à 2012. À ce titre, elle s’est totalement impliquée dans la promotion de la riposte au sida dans le monde et en Afrique, s’attachant tout particulièrement à réduire la vulnérabilité des femmes et des filles et à garantir les droits des personnes vivant avec le VIH.
« Je suis honorée d’accepter cette nomination à ce moment crucial de la riposte africaine au sida », a déclaré Mme Migiro. « Il y a dix ans, le VIH en Afrique était avant tout une épidémie du désespoir. Aujourd’hui, nous célébrons des avancées de la lutte contre le sida dont nous n’aurions pas osé rêver. Nous devons maintenant poursuivre nos efforts pour passer à l’étape suivante, et je suis foncièrement attachée à la vision du Secrétaire général pour qui le début de la fin du sida en Afrique commence maintenant. »
Mme Migiro a été Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale de la République-Unie de Tanzanie entre 2006 et 2007, la première femme à occuper ce poste depuis l’indépendance du pays. Avant cela, elle a été Ministre du développement communautaire, de la parité et du bien-être des enfants pendant cinq ans. Avant de se mettre au service de son gouvernement, Mme Migiro a mené une carrière universitaire. En 1997, elle a été membre de la Commission de réforme des lois en Tanzanie, et en 2000, membre du Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes.
« Je me réjouis à la perspective d’une étroite collaboration avec Mme Migiro pour aider les pays africains à réduire leur dépendance à l’égard du sida et à réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’expérience et le leadership de la nouvelle Envoyée spéciale contribueront à l’appropriation de la riposte au sida par l’Afrique au plus haut niveau, ainsi qu’à la réduction des inégalités dont souffrent les personnes affectées par le VIH sur ce continent. »
L’Afrique reste la région du monde la plus touchée par le VIH. En 2010, l‘Afrique subsaharienne concentrait près de 68 % de toutes les personnes vivant avec le virus, et 70 % des nouvelles infections à VIH diagnostiquées dans le monde l’ont été sur ce continent.
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Le Conseil de l’ONUSIDA propose des mesures pour accélérer la riposte mondiale au VIH
08 juin 2012 08 juin 2012GENÈVE, 8 juin 2012—Le Conseil de Coordination du Programme – l’organe directeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) – a conclu sa 30ème session le 7 juin en formulant une série de recommandations visant à renforcer la riposte mondiale au sida. Au cours des trois jours de délibérations, le Conseil a reçu des rapports d’activité sur des thèmes liés au travail de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants.
Dans son rapport au Conseil, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a souligné les progrès réalisés en direction des objectifs de la Déclaration politique sur le sida de 2011. « Le Plan mondial pour l’élimination des nouvelles infections à VIH parmi les enfants et la réduction des décès maternels liés au sida est sur la bonne voie », a déclaré M. Sidibé. « L’ONUSIDA et ses partenaires poursuivent leur engagement en faveur du pouvoir d’action des femmes et des filles », a-t-il ajouté.
« Je vais être clair : avec votre appui continu, nous mettrons fin aux nouvelles infections à VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2015, et nous ferons tout notre possible pour que les femmes affectées par le VIH restent en vie et en bonne santé », a-t-il poursuivi.
Les femmes et les filles
Le Conseil a appelé les États Membres à mettre en œuvre des programmes pour veiller à ce que les ripostes nationales au VIH tiennent compte des besoins spécifiques des femmes et des filles – y compris de celles qui vivent avec ou sont affectées par le VIH – pendant la durée de leur vie.
Les délégués ont accueilli à l’unanimité ONU Femmes en tant que onzième Coparrainant de l’ONUSIDA. Il est prévu que le nouveau partenariat avec ONU Femmes renforce encore le travail de la famille de l’ONUSIDA sur l’égalité des sexes et le VIH, et améliore la collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les organisations féminines et le mouvement en faveur des droits de la femme.
Autres décisions et recommandations clés
Le Conseil a appelé les États Membres à soutenir des ripostes nationales au sida efficaces en intensifiant leurs efforts pour créer des cadres juridiques favorables. Les pays ont été priés d’examiner les lois et les politiques qui affectent de façon préjudiciable une fourniture satisfaisante, efficace et équitable des programmes de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH aux personnes vivant avec et affectées par le virus.
Reconnaissant le rôle essentiel des organisations de la société civile dans la lutte contre le VIH, le Conseil a demandé à l’ONUSIDA de plaider en faveur du maintien des financements existants accordés à la société civile et du renforcement des mécanismes d’appui à la société civile et de responsabilité dans le cadre de la nouvelle architecture du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Les membres du Conseil ont également prié instamment l’ONUSIDA d’exercer son rôle de rassembleur pour faciliter un appui technique davantage dirigé par les pays et mieux coordonné. Ils ont accepté le rapport financier et les comptes audités de l’exercice biennal compris entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2011.
Un segment thématique axé sur l’association de mesures de prévention du VIH a permis aux délégués d’échanger des informations et des points de vue sur les derniers développements et stratégies pour prévenir la propagation du VIH. Les résultats de la session seront pris en compte dans les discussions lors de la Conférence internationale sur le sida, qui se tiendra à Washington, DC, en juillet 2012.
Des participants et observateurs issus des États Membres des Nations Unies, des organisations internationales, des organisations de la société civile et des organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion du Conseil de Coordination du Programme – présidé par la Pologne, avec l’Inde en tant que vice-président et les États-Unis d’Amérique en tant que rapporteur. Le rapport du Directeur exécutif de l’ONUSIDA au Conseil, ainsi que les décisions, recommandations et conclusions de la réunion figurent sur : unaids.org.
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L’ONUSIDA salue l’élection de Guy Ryder au poste de directeur général du BIT
29 mai 2012 29 mai 2012Genève, 29 mai 2012—Le Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) salue l’annonce de l’élection de Guy Ryder au poste de directeur général du BIT. M Ryder prendra ses fonctions en octobre 2012 pour un mandat de cinq ans, en remplacement du directeur général actuel Juan Somavia.
« Le VIH a un énorme impact sur les entreprises, les travailleurs et les lieux de travail, tous secteurs d’activité confondus », déclare Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’engagement de l’OIT en faveur de la prévention du VIH et de la promotion des droits humains au travail pour les personnes vivant avec le VIH continue de jouer un rôle déterminant dans la riposte au sida. Je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec M. Ryder afin de renforcer l’accès aux services VIH sur le lieu de travail et en dehors pour les personnes vivant avec le VIH. »
Dans une très large majorité, les 34 millions de personnes vivant avec le VIH sont âgées de 15 à 49 ans et sont au début de leur vie active. Dans la mesure où deux personnes sur trois vivant avec le VIH vont au travail tous les jours, le lieu de travail est un des endroits les plus efficaces pour lutter contre l’épidémie.
L’OIT est l’organisation coparrainante de l’ONUSIDA en charge de la politique de lutte contre le VIH sur le lieu de travail et de la mobilisation du secteur privé afin de protéger les personnes vivant avec le VIH et d’éliminer la discrimination sur le lieu de travail. L’OIT lance des actions pour prévenir le VIH et assurer l’accès aux services VIH aux travailleurs et à leurs familles affectés par le VIH. Elle protège aussi activement les droits des travailleurs en luttant contre la discrimination et en améliorant la sécurité et la santé au travail.
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L'ONUSIDA demande à la Grèce de protéger les professionnel(le)s du sexe et leurs clients contre le VIH à travers des programmes complets basés sur le volontariat
10 mai 2012 10 mai 2012GENÈVE, 10 mai 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) exprime son inquiétude devant les actions récentes des autorités grecques – arrestation, détention, dépistage obligatoire du VIH, publication des photographies et de l'identité, lancement de poursuites pénales – à l'encontre d'au moins 12 professionnel(le)s du sexe. Il n'existe aucune preuve montrant que les approches répressives visant à réguler le commerce du sexe sont d'une quelconque efficacité pour réduire la propagation du VIH parmi les professionnel(le)s du sexe et leurs clients.
Le lancement de poursuites pénales à l'encontre de professionnel(le)s du sexe vivant avec le VIH pour préjudice corporel grave et intentionnel soulève des questions quant à la bonne application du droit pénal, dans la mesure où les clients disposent d'un pouvoir social et économique qui leur permet d'insister sur l'usage du préservatif. Par ailleurs, la divulgation des noms, des photographies et de la séropositivité poussent les professionnel(le)s du sexe à se cacher et restreint leur confiance dans les services de santé.
L'ONUSIDA est en outre préoccupé par un récent amendement à la loi sur l'immigration adopté en avril 2012, qui semble prévoir la détention automatique des migrants et des demandeurs d'asile atteints d'une maladie infectieuse ou qui appartiennent à un groupe à risque élevé d'infection, sans tenir compte du fait de savoir si ces personnes présentent ou non un risque réel. Cela inclut les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables, et pourrait concerner les personnes qui vivent avec le VIH.
Dans la mesure où la loi suppose que les personnes vivant avec le VIH, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues constituent une menace pour la santé publique du seul fait de leur statut sanitaire et social, elle est excessivement générale et discriminatoire, et équivaut à une restriction à l'entrée, au séjour et à la résidence sur le territoire fondée sur la séropositivité au VIH.
L'ONUSIDA exhorte les autorités grecques à réviser ces lois et ces pratiques, et à mettre en place des programmes étayés par des données probantes ainsi qu'un environnement juridique favorable permettant à tous – y compris les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues, les migrants et les demandeurs d'asile – d'accéder de manière confidentielle et librement consentie à des services de prévention, de traitement et de prise en charge médico-sociale du VIH, afin que chacun puisse éviter l'infection par le VIH ou vivre en meilleure santé en cas de séropositivité.
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L'ONUSIDA se réjouit de l'annonce faite par le Fonds mondial d'un financement supplémentaire de 1,6 milliard de dollars pour la période 2012 2014
09 mai 2012 09 mai 2012GENÈVE, 9 mai 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se réjouit de l'annonce faite aujourd'hui par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme d'un financement supplémentaire de 1,6 milliard de dollars, qui permettra de mener de nouvelles missions au cours des trois prochaines années.
« Cela marque le début d'une ère nouvelle pour le Fonds mondial et je me réjouis de constater que la porte est désormais ouverte pour de nouveaux partenariats », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Le Fonds mondial doit rester focalisé sur les réussites des pays et continuer à mobiliser des ressources pour que les pays puissent atteindre leurs objectifs et que davantage de vies soient ainsi sauvées. »
Les ressources disponibles pour lutter contre le VIH provenant de fonds internationaux ont diminué ces dernières années, ce qui empêche les pays d'intensifier leurs programmes. De nombreux pays ont réagi face à cette insuffisance des ressources en augmentant les dépenses intérieures consacrées à la riposte au VIH. Les incertitudes sur la disponibilité des ressources ont ralenti la prestation de services de prévention et de traitement du VIH.
Le regain d'intérêt pour une responsabilité partagée des donateurs et des gouvernements offre la possibilité de mettre en place de nouveaux partenariats qui permettront aux pays et aux communautés de prendre les devants pour établir leurs priorités afin d'atteindre les objectifs fixés pour 2015 dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le sida de 2011.
Le Fonds mondial, dans son processus de réforme, doit continuer à donner la priorité aux pays. L'ONUSIDA exhorte le Fonds à allouer ces ressources supplémentaires aux pays aussi vite que possible. L'ONUSIDA continuera de travailler en étroite collaboration avec le Fonds mondial, les pays et les communautés pour veiller à ce que les ressources soient investies de manière transparente dans des programmes efficaces, éclairés par des données probantes, et qui produisent les meilleurs résultats possibles pour le bénéfice des populations.
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Prasada Rao nommé Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida dans la région Asie-Pacifique
01 mai 2012 01 mai 2012GENÈVE, 1er mai 2012—Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a nommé J.V.R. Prasada Rao comme Envoyé spécial pour le sida dans la région Asie-Pacifique. M. Rao succédera en juillet prochain au Dr Nafis Sadik qui occupe cette fonction depuis 2002.
« M. Rao a démontré son leadership dans la riposte au sida depuis 14 ans », a déclaré M. Ban. « Je suis convaincu qu'en tant qu'Envoyé spécial, il contribuera à l'objectif d'une génération sans VIH dans la région. »
L'implication de M. Rao dans les questions liées au VIH a commencé avec sa nomination en Inde au poste de Directeur de l'Organisation nationale de lutte contre le sida (ONLS) en 1997. Durant cette période à la tête de l'ONLS, il a réussi à faire de la riposte à l'épidémie en Inde une action véritablement multisectorielle en y impliquant un large éventail de partenaires internationaux. Plus tard, il a occupé la fonction de Secrétaire à la Santé et à la Famille, poste auquel il a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de la Politique de prévention du VIH et de lutte contre le sida en Inde.
Son expérience et sa contribution à la riposte au sida ont conduit à sa nomination au poste de Directeur de l'équipe d'appui du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) pour la région Asie-Pacifique, puis de Conseiller spécial du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.
M. Rao a participé en tant que secrétaire-membre à deux commissions indépendantes sur le sida en Asie et dans le Pacifique. Par ailleurs, il siège actuellement à la Commission mondiale sur le VIH et le droit.
« Prasada est un champion expérimenté de la riposte au sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Il possède une connaissance approfondie de la dynamique des épidémies dans la région. Nous avons hâte de travailler avec lui dans sa nouvelle fonction et d'unir nos efforts pour mettre fin au sida en Asie et dans le Pacifique. »
Le Secrétaire général de l'ONU a annoncé la nomination M. Rao dans le pays de ce dernier, l'Inde, à l'occasion d'une visite officielle effectuée dans le cadre de son action visant à améliorer la santé des femmes des enfants à travers le monde.
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