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L'ONUSIDA et la CSI vont travailler ensemble pour accroître l'accès aux services liés au VIH pour les travailleurs


GENÈVE, 25 avril 2012–Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la Confédération syndicale internationale (CSI) ont signé un protocole d'entente visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination sur les lieux de travail, à protéger les droits humains des travailleurs et à faciliter l'accès de ces derniers aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.

« Ce protocole d'entente permettra de faire entendre davantage la voix des travailleurs dans la riposte au sida. Une participation effective des syndicats améliorera la protection des droits au travail et contribuera à la réalisation de l'objectif Zéro », a expliqué M. Juan Somavia, Directeur général du BIT.

Dans la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011, les États membres des Nations Unies se sont notamment engagés à atténuer l'impact de l'épidémie de VIH sur les travailleurs eux-mêmes, mais aussi sur les familles et les personnes à la charge de ces derniers, ainsi que les conséquences de cette épidémie sur les lieux de travail et les économies. La déclaration appelle également à la mise en œuvre effective des normes de l'Organisation internationale du Travail (OIT) concernant le VIH/sida et le monde du travail.

« Le mouvement syndical est profondément engagé dans la riposte au sida. L'implication des syndicats améliore et renforce à la fois la crédibilité et l'efficacité des initiatives portant sur le lieu de travail. La protection contre la discrimination au travail et un accès garanti aux services de prévention et de traitement du VIH sont également des points essentiels sur lesquels les syndicats sont fortement engagés », a déclaré Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI.

En 2010, une consultation non gouvernementale sur la stigmatisation et la discrimination a révélé que plus d'un tiers des personnes vivant avec le VIH avaient été confrontées à une perte d'emploi, à un refus de soins, à une exclusion sociale ou professionnelle, ou à la divulgation de leur état sans leur accord.

« Il est inacceptable que des gens perdent leur emploi ou leur source de revenu en raison de leur statut sérologique », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La participation des syndicats à la riposte au sida est essentielle pour protéger les droits des travailleurs et informer ces derniers sur l'accès aux services en rapport avec le VIH. »

L'ONUSIDA et la CSI, en collaboration avec l'OIT, uniront leurs efforts sur un certain nombre d'activités spécifiques visant à accroître l'accès des travailleurs aux services en rapport avec le VIH. Les trois organisations s'attacheront notamment à plaider pour une levée des restrictions de voyage, l'application de lois protectrices et un accès à la justice pour les personnes vivant avec le VIH, ainsi que pour la mobilisation d'un engagement politique et l'instauration d'un débat sur les jeunes, l'emploi et le VIH.

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L’ONUSIDA salue le jugement de la Haute Cour du Kenya sur la loi anti-contrefaçon


GENÈVE, 20 avril 2012—L’ONUSIDA félicite la Haute Cour du Kenya pour sa décision, qui protégera l’accès aux médicaments génériques salvateurs à un prix abordable et de qualité. La décision de la Haute Cour a trouvé que la définition relative à l’« anti-contrefaçon » dans le cadre de la Loi relative à la contrefaçon de 2008 était trop large.

« La Loi est vague et pourrait nuire à l’accès aux médicaments génériques abordables car la elle n’est pas parvenue à faire une distinction claire entre les médicaments contrefaits et les génériques, » a souligné la Juge à la Haute Cour Mumbi Ngugi dans sa décision.

La Haute Cour a appelé le Parlement kenyan à réexaminer la Loi et à supprimer les ambiguïtés qui pourraient avoir pour résultat des saisies arbitraires de médicaments génériques sous prétexte de combattre les produits contrefaits. Le jugement a également déclaré que les droits de propriété intellectuelle ne devaient pas outrepasser le droit à la vie et à la santé.

« Une grande majorité de personnes au Kenya dépendent des médicaments génériques de qualité pour leur survie quotidienne. En prenant cette importante décision, la Haute Cour du Kenya a confirmé un élément fondamental du droit à la santé », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Cette décision créera un important précédent pour assurer l’accès aux médicaments salvateurs autour du monde. »

À la fin de 2011, quelque 1,6 million de personnes au Kenya vivaient avec le VIH. On estime que 743 000 Kenyans sont éligibles pour le traitement antirétroviral, dont 539 000 en bénéficient actuellement. Le programme national de traitement contre le VIH du Kenya dépend largement de l’accès aux antirétroviraux génériques.

« Nous devons avoir à la fois des médicaments génériques et de solides lois anti-contrefaçon », a ajouté M. Sidibé. « Les génériques donnent accès au traitement qui sauve des vies à davantage de personnes – tandis que les lois anti-contrefaçon assurent leur sécurité. »

Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, plus de 80% des médicaments antirétroviraux utilisés par les 6,6 millions de personnes sous traitement contre le VIH proviennent des fabricants de génériques. Près de 8 millions de personnes supplémentaires vivant avec le VIH étaient éligibles pour le traitement à la fin de 2010.


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L’ONUSIDA se félicite de la nomination de Jim Yong Kim en tant que nouveau président de la Banque mondiale


GENÈVE, 17 avril 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue le choix du Dr Jim Yong Kim en tant que 12ème président du Groupe de la Banque mondiale. Son dévouement en faveur de l’amélioration de la vie des plus vulnérables, en particulier en Afrique subsaharienne, lui a permis de mettre en place des innovations à grande échelle dans le domaine de la santé et du développement.

« Jim Kim apporte un regard, une inspiration et une expérience avérée à cette importante fonction », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Je me réjouis de travailler étroitement avec Jim, car sa nomination marque le début d’une ère nouvelle pour la Banque mondiale et la manière dont nous considérons l’avenir du développement. »

La Banque mondiale est un Coparrainant de l’ONUSIDA et c’est le chef de file des activités du programme commun s’agissant d’appuyer la planification stratégique, orientée sur les résultats, en matière de VIH ; de fournir un financement soutenu, prévisible, pour les programmes de lutte contre le VIH ; et de promouvoir une mise en œuvre plus efficiente, plus efficace et plus transparente de ces programmes.

Le Dr Kim est actuellement le président du Dartmouth College. En tant qu’ancien directeur du département VIH/sida de l’Organisation mondiale de la Santé, il a mené l’initiative ‘3 x 5’, qui a eu pour résultat un élargissement massif de l’accès au traitement antirétroviral. Son leadership précoce a contribué à rendre possible aujourd’hui l’accès au traitement antirétroviral pour plus de 6,6 millions de personnes.


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L’ONUSIDA souhaite la bienvenue à Mme Ertharin Cousin, la nouvelle Directrice exécutive du PAM


GENEVE, 6 avril 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se réjouit de la nomination de Mme Ertharin Cousin au poste de Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM). Mme Cousin mettra au service de sa fonction plus de 25 années d’expérience de la direction d’associations, de structures gouvernementales et d’entreprises œuvrant aux niveaux national et international, principalement dans les domaines de la faim, de l’alimentation et des stratégies de résilience.

« Je félicite Mme Ertharin Cousin pour sa nomination à la tête du Programme alimentaire mondial », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La sécurité alimentaire joue un rôle stratégique dans la réduction de la vulnérabilité au VIH et la mise en place de traitements antirétroviraux. Ensemble, nous nous attacherons à éradiquer ces deux fléaux que sont le sida et l’insécurité alimentaire. »

Coparrainant de l’ONUSIDA, le PAM dirige les actions de soutien diététique et nutritionnel du Programme commun dans le cadre de la riposte au sida. Ses programmes de lutte contre le VIH se concentrent sur l’amélioration du succès des traitements du VIH à travers un soutien alimentaire et nutritionnel, et sur l’atténuation des effets du VIH sur les personnes et les foyers touchés par l’insécurité alimentaire.


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L’ONUSIDA attristé par la disparition du représentant des États-Unis Donald M. Payne


Genève, 9 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est profondément attristé par le décès du représentant des États-Unis Donald M. Payne.

Donald M. Payne, qui a été membre de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis pendant plus de 20 ans, a consacré son existence à l’amélioration des conditions de vie de ses semblables, au sein de son propre pays et dans le monde.

Il a collaboré à la rédaction de la première législation du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) en 2003, législation qui continue de sauver des millions de vies humaines. Il était connu pour son approche globale de la santé, axée sur la personne dans son ensemble, qu’elle vive avec le VIH ou soit exposée au virus – en veillant à ce que des questions telles que la nutrition, la prévention des maladies et les droits humains soient intégrés.

En tant que président et membre principal de la sous-commission des États-Unis sur l’Afrique, la santé mondiale et les droits de l’homme de la commission sur les affaires étrangères de la Chambre des représentants. Donald M. Payne a milité sans relâche en faveur de l’équité et de l’accès. Sa vision et son dévouement vont énormément nous manquer.


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L'ONUSIDA se réjouit des nouvelles preuves de l'effet positif des traitements antirétroviraux sur la prévention des nouvelles infections à VIH


GENÈVE, 8 mars 2012—Des chercheurs du Centre des études démographiques et sanitaires en Afrique ont présenté des résultats montrant que dans les régions où la mise en place des traitements antirétroviraux est importante (supérieure à 30%), la probabilité pour les personnes non infectées par le VIH de contracter le virus est inférieure de 38% par rapport aux régions où ces traitements sont moins répandus (moins de 10%).

« Ces résultats sont extrêmement importants. L'ONUSIDA encourage l'ensemble des pays et des communautés à atteindre une couverture élevée des traitements antirétroviraux, à la fois pour le bien des personnes vivant avec le VIH et pour celui des communautés dans lesquelles vivent ces personnes », a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

C'est la première fois que l'effet positif des traitements antirétroviraux sur l'incidence du VIH est démontré dans une communauté. Ces résultats confirment également les résultats de la récente étude HPTN052 qui a montré que, si une personne séropositive se conforme à un protocole thérapeutique efficace, le risque de transmettre le virus au partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96%.

L'étude a utilisé des données de surveillance du VIH recueillies depuis 2003 dans une région rurale du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud. Dans la région étudiée, 20 000 personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement antirétroviral depuis 2004 dans le cadre de soins de santé primaires dispensés par le secteur public.

Plus de 16 500 personnes séronégatives vivant dans la région étudiée ont été suivies de 2004 à 2011 dans le cadre d'une surveillance du VIH basée sur une population. Sur la période de l'étude, 1413 personnes ont été infectées par le VIH, soit un taux d'incidence de 2,6%. Dans les régions où plus de 30% des personnes vivant avec le VIH recevaient un traitement antirétroviral, le taux d'incidence a été très inférieur à celui observé dans les régions où moins de 10% des personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement. En conservant les autres facteurs de risque constants, la probabilité de contracter le VIH pour les personnes vivant dans les régions mieux couvertes par les traitements était inférieure de près de 40%.

Ces dernières années, l'Afrique du Sud a élargi les critères d'accès aux traitements antirétroviraux, en permettant aux personnes qui vivent avec le VIH et dont le taux de CD4 est inférieur à 350 de débuter un traitement antirétroviral, conformément aux recommandations émises en 2010 par l'Organisation mondiale de la Santé.

« Ces résultats montrent clairement que l'incidence du VIH diminue du fait d'une couverture élevée des traitements antirétroviraux », a déclaré Frank Tanser du Centre des études démographiques et sanitaires en Afrique, à l'Université du KwaZulu-Natal (Afrique du Sud). « C'est la première fois que nous pouvons montrer de tels résultats dans une population. Il s'agit d'une découverte importante qui contribuera à orienter la riposte au sida ».

Résumé : L’effet de la couverture des traitements antirétroviraux sur le taux des nouvelles infections à VIH dans la population d’une région hyperendémique d’Afrique du Sud http://retroconference.org/2012/


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L’ONUSIDA et le PEPFAR saluent la création du Business Leadership Council pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants d’ici à 2015


Les plus grands chefs d’entreprises s’unissent pour atteindre l’objectif mondial d’une « Génération née sans le VIH »

Davos, Suisse, 27 janvier 2012—À l’occasion du Forum économique mondial de Davos (Suisse), l’ONUSIDA et le PEPFAR saluent deux initiatives lancées par des chefs d’entreprises – le Business Leadership Council for a « Generation Born HIV Free » (Conseil des chefs d’entreprises pour une « Génération née sans le VIH ») et le Social Media Syndicate pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants.

Le Business Leadership Council a été mis en place dans le cadre de la contribution du secteur privé au Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leur mère en vie (le « Plan mondial »). Ce Plan a été lancé en 2011 lors de la réunion de Haut niveau des Nations Unies sur le sida et cible 22 pays, principalement d’Afrique subsaharienne, où l’on dénombre près de 90 % de toutes les nouvelles infections à VIH parmi les nourrissons.

« Nous n’atteindrons pas notre objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants sans la passion et la détermination des chefs d’entreprises du monde entier » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le secteur privé apporte non seulement des ressources financières, mais également ses compétences en matière de gestion, de marketing et de contact avec les personnes au niveau de la population ».

L’Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, était présent aujourd’hui lors de l’annonce et a déclaré : « Je félicite ces chefs d’entreprises pour leur engagement et leur partenariat. Le lancement du Business Leadership Council (BLC) et du Social Media Syndicate montre clairement que le secteur privé est prêt à multiplier ses efforts ». Il a ensuite ajouté : « Je suis persuadé que si nous travaillons ensemble, nous connaîtrons bientôt le jour où aucun bébé ne naîtra plus porteur du VIH, où un beaucoup plus grand nombre de mères seront soignées et pourront vivre en bonne santé pour élever leur famille, et où les communautés auront davantage d’espoir dans un avenir meilleur ».

En 2010, on estimait à 390 000 le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH. La plupart des nouvelles infections ont été recensées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, alors que leur nombre était proche de zéro dans les pays à revenu élevé. Il est facile d’éviter les infections à VIH parmi les enfants si l’on fournit aux mères séropositives un traitement antirétroviral optimal pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein. Protéger la vie d’un enfant du VIH ne coûte que US$ 300 et permet d’économiser les frais de santé liés à la prise en charge d’un enfant vivant avec le virus – lesquels sont à eux seuls au moins trois fois plus élevés.

Le Social Media Syndicate assurera la coordination des éditeurs individuels les plus influents sur le Web social afin de partager les messages et les actions nécessaires pour accueillir une « Génération née sans le VIH » et atteindre tous les Objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé.

Ramener à zéro les nouvelles infections à VIH parmi les enfants et maintenir leur mère en vie requiert une volonté politique, un soutien communautaire et des services de santé qui soient adaptés pour répondre aux besoins des femmes et des enfants.

Des progrès significatifs ont été enregistrés au niveau de la réduction du nombre d’enfants nés séropositifs au VIH. Entre 2002 et 2010, le nombre d’enfants infectés par le virus a été réduit de 30 %. Depuis le lancement du Plan mondial, les pays prioritaires ont pour la plupart accéléré leurs efforts pour fournir des services de prise en charge du VIH aux femmes enceintes. Au Botswana, le pourcentage de nourrissons nés avec le virus est tombé à 4 % en 2010. Le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland parviennent tous à atteindre plus de 80 % des femmes enceintes séropositives au VIH pour leur fournir des services de prévention du virus.


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La nouvelle promesse de subvention de US$ 750 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates pour soutenir le Fonds mondial arrive à point nommé et permettra de sauver des vies


Alors que les nouvelles ressources allouées à la riposte au sida diminuent, le soutien de la Fondation Gates aidera à restaurer la confiance dans la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

GENÈVE, 26 janvier 2012 – L’ONUSIDA salue la subvention de US$ 750 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la paludisme.

« En cette période cruciale où des vies sont perdues car les ressources sont insuffisantes pour fournir un traitement aux personnes séropositives au VIH, la Fondation Bill & Melinda Gates a restauré l’espoir chez celles et ceux qui vivent avec et sont exposées au virus » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette promesse financière – parallèlement à l’engagement inébranlable de la Fondation en faveur de l’innovation, de la recherche et de la prévention du VIH – permettra de faire la différence aujourd’hui et demain ».

Lors de la réunion de Haut niveau des Nations Unies sur le sida de juin 2011, les leaders mondiaux ont promis de verser entre US$ 22 et US$ 24 milliards chaque année d’ici à 2015. Cependant, les ressources mises à disposition aujourd’hui sont très inférieures au montant total nécessaire. En 2010, US$ 15,3 milliards ont été alloués à la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

La majorité des pays d’Afrique subsaharienne – région la plus durement touchée par le sida – sont tributaires de l’aide internationale pour fournir des traitements antirétroviraux aux personnes vivant avec le VIH. L’annulation récente des subventions de la série 11 du Fonds mondial confronte les pays à une difficulté majeure. L’injection immédiate de nouvelles ressources aidera les pays à garantir la continuité des programmes en cours alors qu’ils continuent d’élargir et d’intensifier des programmes vitaux.


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L’ONUSIDA s’engage à soutenir le Fonds mondial et lance un appel à la solidarité


Il est essentiel que le Fonds mondial soit pleinement financé pour aider les pays à atteindre leurs objectifs de riposte au sida d’ici à 2015

Genève, 24 janvier 2012 – Depuis sa création il y a dix ans, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le « Fonds mondial ») a vraiment fait la différence en permettant de sauver des millions de vies à travers le monde. Il a créé une dynamique et aidé les pays à atteindre des résultats.

  • Sur la dernière décennie, le Fonds mondial a attribué des subventions pour plus de US$ 22,6 milliards à 150 pays.
  • Les subventions du Fonds mondial aident les pays à fournir un accès au traitement du VIH à 3,3 millions de personnes
  • Le Fonds mondial a permis de s’assurer que plus d’un million de femmes enceintes séropositives au VIH aient accès à des médicaments antirétroviraux pour éviter de transmettre le virus à leurs enfants.

L’ONUSIDA est convaincu que le plan de transformation du Fonds mondial permettra, pendant sa phase de transition, de générer d’autres résultats. L’ONUSIDA continuera de travailler en partenariat avec les pays et le Fonds mondial pour réduire les risques et garantir le maintien sur le terrain des programmes à fort impact.

Les progrès remarquables enregistrés dans la riposte au sida doivent être maintenus et accélérés. L’ONUSIDA invite instamment la communauté internationale à étudier de toute urgence des sources innovantes de financement pour combler l’insuffisance des ressources mondiales allouées à la riposte au sida. Il appelle également les pays à revoir leurs priorités et en définir de nouvelles pour leurs investissements dans la lutte contre le sida ainsi que pour leurs stratégies nationales de riposte.

En 2011, les États Membres des Nations Unies ont promis d’investir entre US$ 22 et US$ 24 milliards par an d’ici à 2015 pour financer la riposte mondiale au sida. L’an dernier, US$ 15 milliards ont été mis à disposition, mais les financements internationaux ont diminué de US$ 8,7 milliards en 2009 à US$ 7,6 milliards en 2010.


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Le Conseil de l’ONUSIDA salue les efforts accomplis pour accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de 2015


GENÈVE, 15 décembre 2011—Le Conseil de Coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui s’est tenu du 13 au 15 décembre, visait à examiner et suivre l’application des recommandations de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida de 2011. Le Conseil a pris note des progrès réalisés par les pays et les organisations de la société civile dans la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011 ainsi que du soutien fourni par l’ONUSIDA.

Dans son rapport à la 29e réunion du Conseil, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a indiqué que les dirigeants du monde entier s’associent à l’appel en faveur d’une génération sans sida et souscrivent à la vision de l’ONUSIDA, « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. »

« Il y a un an, les sceptiques disaient que l’objectif Zéro n’était qu’un slogan. Mais des pays, des partenaires, des hommes et des femmes du monde entier se sont approprié notre vision et travaillent aujourd’hui à en faire une réalité », a déclaré M. Sidibé. « Ne pas intensifier les actions pour atteindre les cibles de la Déclaration politique relèverait d’une approche à courte vue, inacceptable sur le plan éthique. Ce n’est pas le moment d’arrêter nos investissements. Si nous ne saisissons pas l’occasion maintenant, les coûts vont tout simplement grimper en flèche et l’objectif zéro deviendra hors de portée. »

Les délégués se sont félicités d’un rapport des délégués de la société civile, de la matrice budgétaire, des résultats et des responsabilités de l’ONUSIDA, des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Deuxième évaluation indépendante de l’ONUSIDA, et du soutien technique fourni par l’ONUSIDA. Le Conseil a demandé que soit établi un processus consultatif limité dans le temps pour mieux définir le soutien technique de l’ONUSIDA ainsi que les domaines de compétences de base et les atouts.

L’ONUSIDA a en outre présenté un rapport d’avancement du Plan Mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie. Au total, 11 pays ont mis en place un plan national en vue d’atteindre les objectifs mondiaux consistant à réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants et de 50 % le nombre de décès maternels liés au sida, à l’horizon 2015.

Durant la réunion de trois jours, le professeur Salim Abdool Karim a exposé les résultats d’une étude offrant l’espoir d’un moyen de prévention qui permettrait aux femmes d’assurer elles-mêmes leur propre protection. Conduite par des chercheurs du Centre for the AIDS Programme of Research in South Africa (centre pour le programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud – CAPRISA), l’étude a montré qu’une utilisation régulière de ténofovir – un médicament antirétroviral – permet de réduire jusqu’à 54 % des infections à VIH chez les femmes. Le professeur Karim a souligné qu’il était indispensable de mettre au point un moyen de prévention spécifiquement féminin afin de remédier aux vulnérabilités et aux inégalités auxquelles les femmes et les filles doivent faire face pour se prémunir contre le VIH.

Un segment thématique sur le VIH et l’habilitation d’environnements juridiques a donné lieu à un échange de vues entre délégués sur les évolutions du rôle du droit dans le cadre de la riposte au sida et les perspectives d’avenir dans ce domaine. Animés par le journaliste Riz Khan, les débats, auxquels ont participé des pays et des groupes relevant de la société civile, ont porté sur la loi, la mise en application des lois et l’accès à la justice des personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au virus, dans les contextes nationaux. À la séance de clôture, le juge Michael Kirby a exhorté l’auditoire à transformer les paroles en actes.

Plusieurs centaines de participants et d’observateurs des États Membres de l’ONU, d’organisations internationales, de groupes relevant de la société civile et d’organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, dont la présidence était assurée par El Salvador, la vice-présidence par la Pologne, et la fonction de rapporteur par l’Égypte. En 2012, la Pologne assumera la présidence, et le Conseil a élu l’Inde à la vice-présidence et les États-Unis d’Amérique en tant que rapporteur. Le rapport du Directeur exécutif au Conseil et les décisions, recommandations et conclusions issues de la réunion peuvent être consultés sur le site Internet de l’ONUSIDA (www.unaids.org/fr/).

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