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L’ONUSIDA souhaite la bienvenue à Mme Ertharin Cousin, la nouvelle Directrice exécutive du PAM


GENEVE, 6 avril 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se réjouit de la nomination de Mme Ertharin Cousin au poste de Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM). Mme Cousin mettra au service de sa fonction plus de 25 années d’expérience de la direction d’associations, de structures gouvernementales et d’entreprises œuvrant aux niveaux national et international, principalement dans les domaines de la faim, de l’alimentation et des stratégies de résilience.

« Je félicite Mme Ertharin Cousin pour sa nomination à la tête du Programme alimentaire mondial », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La sécurité alimentaire joue un rôle stratégique dans la réduction de la vulnérabilité au VIH et la mise en place de traitements antirétroviraux. Ensemble, nous nous attacherons à éradiquer ces deux fléaux que sont le sida et l’insécurité alimentaire. »

Coparrainant de l’ONUSIDA, le PAM dirige les actions de soutien diététique et nutritionnel du Programme commun dans le cadre de la riposte au sida. Ses programmes de lutte contre le VIH se concentrent sur l’amélioration du succès des traitements du VIH à travers un soutien alimentaire et nutritionnel, et sur l’atténuation des effets du VIH sur les personnes et les foyers touchés par l’insécurité alimentaire.


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L’ONUSIDA attristé par la disparition du représentant des États-Unis Donald M. Payne


Genève, 9 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est profondément attristé par le décès du représentant des États-Unis Donald M. Payne.

Donald M. Payne, qui a été membre de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis pendant plus de 20 ans, a consacré son existence à l’amélioration des conditions de vie de ses semblables, au sein de son propre pays et dans le monde.

Il a collaboré à la rédaction de la première législation du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) en 2003, législation qui continue de sauver des millions de vies humaines. Il était connu pour son approche globale de la santé, axée sur la personne dans son ensemble, qu’elle vive avec le VIH ou soit exposée au virus – en veillant à ce que des questions telles que la nutrition, la prévention des maladies et les droits humains soient intégrés.

En tant que président et membre principal de la sous-commission des États-Unis sur l’Afrique, la santé mondiale et les droits de l’homme de la commission sur les affaires étrangères de la Chambre des représentants. Donald M. Payne a milité sans relâche en faveur de l’équité et de l’accès. Sa vision et son dévouement vont énormément nous manquer.


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L'ONUSIDA se réjouit des nouvelles preuves de l'effet positif des traitements antirétroviraux sur la prévention des nouvelles infections à VIH


GENÈVE, 8 mars 2012—Des chercheurs du Centre des études démographiques et sanitaires en Afrique ont présenté des résultats montrant que dans les régions où la mise en place des traitements antirétroviraux est importante (supérieure à 30%), la probabilité pour les personnes non infectées par le VIH de contracter le virus est inférieure de 38% par rapport aux régions où ces traitements sont moins répandus (moins de 10%).

« Ces résultats sont extrêmement importants. L'ONUSIDA encourage l'ensemble des pays et des communautés à atteindre une couverture élevée des traitements antirétroviraux, à la fois pour le bien des personnes vivant avec le VIH et pour celui des communautés dans lesquelles vivent ces personnes », a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

C'est la première fois que l'effet positif des traitements antirétroviraux sur l'incidence du VIH est démontré dans une communauté. Ces résultats confirment également les résultats de la récente étude HPTN052 qui a montré que, si une personne séropositive se conforme à un protocole thérapeutique efficace, le risque de transmettre le virus au partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96%.

L'étude a utilisé des données de surveillance du VIH recueillies depuis 2003 dans une région rurale du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud. Dans la région étudiée, 20 000 personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement antirétroviral depuis 2004 dans le cadre de soins de santé primaires dispensés par le secteur public.

Plus de 16 500 personnes séronégatives vivant dans la région étudiée ont été suivies de 2004 à 2011 dans le cadre d'une surveillance du VIH basée sur une population. Sur la période de l'étude, 1413 personnes ont été infectées par le VIH, soit un taux d'incidence de 2,6%. Dans les régions où plus de 30% des personnes vivant avec le VIH recevaient un traitement antirétroviral, le taux d'incidence a été très inférieur à celui observé dans les régions où moins de 10% des personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement. En conservant les autres facteurs de risque constants, la probabilité de contracter le VIH pour les personnes vivant dans les régions mieux couvertes par les traitements était inférieure de près de 40%.

Ces dernières années, l'Afrique du Sud a élargi les critères d'accès aux traitements antirétroviraux, en permettant aux personnes qui vivent avec le VIH et dont le taux de CD4 est inférieur à 350 de débuter un traitement antirétroviral, conformément aux recommandations émises en 2010 par l'Organisation mondiale de la Santé.

« Ces résultats montrent clairement que l'incidence du VIH diminue du fait d'une couverture élevée des traitements antirétroviraux », a déclaré Frank Tanser du Centre des études démographiques et sanitaires en Afrique, à l'Université du KwaZulu-Natal (Afrique du Sud). « C'est la première fois que nous pouvons montrer de tels résultats dans une population. Il s'agit d'une découverte importante qui contribuera à orienter la riposte au sida ».

Résumé : L’effet de la couverture des traitements antirétroviraux sur le taux des nouvelles infections à VIH dans la population d’une région hyperendémique d’Afrique du Sud http://retroconference.org/2012/


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L’ONUSIDA et le PEPFAR saluent la création du Business Leadership Council pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants d’ici à 2015


Les plus grands chefs d’entreprises s’unissent pour atteindre l’objectif mondial d’une « Génération née sans le VIH »

Davos, Suisse, 27 janvier 2012—À l’occasion du Forum économique mondial de Davos (Suisse), l’ONUSIDA et le PEPFAR saluent deux initiatives lancées par des chefs d’entreprises – le Business Leadership Council for a « Generation Born HIV Free » (Conseil des chefs d’entreprises pour une « Génération née sans le VIH ») et le Social Media Syndicate pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants.

Le Business Leadership Council a été mis en place dans le cadre de la contribution du secteur privé au Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leur mère en vie (le « Plan mondial »). Ce Plan a été lancé en 2011 lors de la réunion de Haut niveau des Nations Unies sur le sida et cible 22 pays, principalement d’Afrique subsaharienne, où l’on dénombre près de 90 % de toutes les nouvelles infections à VIH parmi les nourrissons.

« Nous n’atteindrons pas notre objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants sans la passion et la détermination des chefs d’entreprises du monde entier » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le secteur privé apporte non seulement des ressources financières, mais également ses compétences en matière de gestion, de marketing et de contact avec les personnes au niveau de la population ».

L’Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, était présent aujourd’hui lors de l’annonce et a déclaré : « Je félicite ces chefs d’entreprises pour leur engagement et leur partenariat. Le lancement du Business Leadership Council (BLC) et du Social Media Syndicate montre clairement que le secteur privé est prêt à multiplier ses efforts ». Il a ensuite ajouté : « Je suis persuadé que si nous travaillons ensemble, nous connaîtrons bientôt le jour où aucun bébé ne naîtra plus porteur du VIH, où un beaucoup plus grand nombre de mères seront soignées et pourront vivre en bonne santé pour élever leur famille, et où les communautés auront davantage d’espoir dans un avenir meilleur ».

En 2010, on estimait à 390 000 le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH. La plupart des nouvelles infections ont été recensées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, alors que leur nombre était proche de zéro dans les pays à revenu élevé. Il est facile d’éviter les infections à VIH parmi les enfants si l’on fournit aux mères séropositives un traitement antirétroviral optimal pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein. Protéger la vie d’un enfant du VIH ne coûte que US$ 300 et permet d’économiser les frais de santé liés à la prise en charge d’un enfant vivant avec le virus – lesquels sont à eux seuls au moins trois fois plus élevés.

Le Social Media Syndicate assurera la coordination des éditeurs individuels les plus influents sur le Web social afin de partager les messages et les actions nécessaires pour accueillir une « Génération née sans le VIH » et atteindre tous les Objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé.

Ramener à zéro les nouvelles infections à VIH parmi les enfants et maintenir leur mère en vie requiert une volonté politique, un soutien communautaire et des services de santé qui soient adaptés pour répondre aux besoins des femmes et des enfants.

Des progrès significatifs ont été enregistrés au niveau de la réduction du nombre d’enfants nés séropositifs au VIH. Entre 2002 et 2010, le nombre d’enfants infectés par le virus a été réduit de 30 %. Depuis le lancement du Plan mondial, les pays prioritaires ont pour la plupart accéléré leurs efforts pour fournir des services de prise en charge du VIH aux femmes enceintes. Au Botswana, le pourcentage de nourrissons nés avec le virus est tombé à 4 % en 2010. Le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland parviennent tous à atteindre plus de 80 % des femmes enceintes séropositives au VIH pour leur fournir des services de prévention du virus.


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La nouvelle promesse de subvention de US$ 750 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates pour soutenir le Fonds mondial arrive à point nommé et permettra de sauver des vies


Alors que les nouvelles ressources allouées à la riposte au sida diminuent, le soutien de la Fondation Gates aidera à restaurer la confiance dans la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

GENÈVE, 26 janvier 2012 – L’ONUSIDA salue la subvention de US$ 750 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la paludisme.

« En cette période cruciale où des vies sont perdues car les ressources sont insuffisantes pour fournir un traitement aux personnes séropositives au VIH, la Fondation Bill & Melinda Gates a restauré l’espoir chez celles et ceux qui vivent avec et sont exposées au virus » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette promesse financière – parallèlement à l’engagement inébranlable de la Fondation en faveur de l’innovation, de la recherche et de la prévention du VIH – permettra de faire la différence aujourd’hui et demain ».

Lors de la réunion de Haut niveau des Nations Unies sur le sida de juin 2011, les leaders mondiaux ont promis de verser entre US$ 22 et US$ 24 milliards chaque année d’ici à 2015. Cependant, les ressources mises à disposition aujourd’hui sont très inférieures au montant total nécessaire. En 2010, US$ 15,3 milliards ont été alloués à la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

La majorité des pays d’Afrique subsaharienne – région la plus durement touchée par le sida – sont tributaires de l’aide internationale pour fournir des traitements antirétroviraux aux personnes vivant avec le VIH. L’annulation récente des subventions de la série 11 du Fonds mondial confronte les pays à une difficulté majeure. L’injection immédiate de nouvelles ressources aidera les pays à garantir la continuité des programmes en cours alors qu’ils continuent d’élargir et d’intensifier des programmes vitaux.


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L’ONUSIDA s’engage à soutenir le Fonds mondial et lance un appel à la solidarité


Il est essentiel que le Fonds mondial soit pleinement financé pour aider les pays à atteindre leurs objectifs de riposte au sida d’ici à 2015

Genève, 24 janvier 2012 – Depuis sa création il y a dix ans, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le « Fonds mondial ») a vraiment fait la différence en permettant de sauver des millions de vies à travers le monde. Il a créé une dynamique et aidé les pays à atteindre des résultats.

  • Sur la dernière décennie, le Fonds mondial a attribué des subventions pour plus de US$ 22,6 milliards à 150 pays.
  • Les subventions du Fonds mondial aident les pays à fournir un accès au traitement du VIH à 3,3 millions de personnes
  • Le Fonds mondial a permis de s’assurer que plus d’un million de femmes enceintes séropositives au VIH aient accès à des médicaments antirétroviraux pour éviter de transmettre le virus à leurs enfants.

L’ONUSIDA est convaincu que le plan de transformation du Fonds mondial permettra, pendant sa phase de transition, de générer d’autres résultats. L’ONUSIDA continuera de travailler en partenariat avec les pays et le Fonds mondial pour réduire les risques et garantir le maintien sur le terrain des programmes à fort impact.

Les progrès remarquables enregistrés dans la riposte au sida doivent être maintenus et accélérés. L’ONUSIDA invite instamment la communauté internationale à étudier de toute urgence des sources innovantes de financement pour combler l’insuffisance des ressources mondiales allouées à la riposte au sida. Il appelle également les pays à revoir leurs priorités et en définir de nouvelles pour leurs investissements dans la lutte contre le sida ainsi que pour leurs stratégies nationales de riposte.

En 2011, les États Membres des Nations Unies ont promis d’investir entre US$ 22 et US$ 24 milliards par an d’ici à 2015 pour financer la riposte mondiale au sida. L’an dernier, US$ 15 milliards ont été mis à disposition, mais les financements internationaux ont diminué de US$ 8,7 milliards en 2009 à US$ 7,6 milliards en 2010.


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Le Conseil de l’ONUSIDA salue les efforts accomplis pour accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de 2015


GENÈVE, 15 décembre 2011—Le Conseil de Coordination du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui s’est tenu du 13 au 15 décembre, visait à examiner et suivre l’application des recommandations de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida de 2011. Le Conseil a pris note des progrès réalisés par les pays et les organisations de la société civile dans la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011 ainsi que du soutien fourni par l’ONUSIDA.

Dans son rapport à la 29e réunion du Conseil, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a indiqué que les dirigeants du monde entier s’associent à l’appel en faveur d’une génération sans sida et souscrivent à la vision de l’ONUSIDA, « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. »

« Il y a un an, les sceptiques disaient que l’objectif Zéro n’était qu’un slogan. Mais des pays, des partenaires, des hommes et des femmes du monde entier se sont approprié notre vision et travaillent aujourd’hui à en faire une réalité », a déclaré M. Sidibé. « Ne pas intensifier les actions pour atteindre les cibles de la Déclaration politique relèverait d’une approche à courte vue, inacceptable sur le plan éthique. Ce n’est pas le moment d’arrêter nos investissements. Si nous ne saisissons pas l’occasion maintenant, les coûts vont tout simplement grimper en flèche et l’objectif zéro deviendra hors de portée. »

Les délégués se sont félicités d’un rapport des délégués de la société civile, de la matrice budgétaire, des résultats et des responsabilités de l’ONUSIDA, des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Deuxième évaluation indépendante de l’ONUSIDA, et du soutien technique fourni par l’ONUSIDA. Le Conseil a demandé que soit établi un processus consultatif limité dans le temps pour mieux définir le soutien technique de l’ONUSIDA ainsi que les domaines de compétences de base et les atouts.

L’ONUSIDA a en outre présenté un rapport d’avancement du Plan Mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie. Au total, 11 pays ont mis en place un plan national en vue d’atteindre les objectifs mondiaux consistant à réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants et de 50 % le nombre de décès maternels liés au sida, à l’horizon 2015.

Durant la réunion de trois jours, le professeur Salim Abdool Karim a exposé les résultats d’une étude offrant l’espoir d’un moyen de prévention qui permettrait aux femmes d’assurer elles-mêmes leur propre protection. Conduite par des chercheurs du Centre for the AIDS Programme of Research in South Africa (centre pour le programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud – CAPRISA), l’étude a montré qu’une utilisation régulière de ténofovir – un médicament antirétroviral – permet de réduire jusqu’à 54 % des infections à VIH chez les femmes. Le professeur Karim a souligné qu’il était indispensable de mettre au point un moyen de prévention spécifiquement féminin afin de remédier aux vulnérabilités et aux inégalités auxquelles les femmes et les filles doivent faire face pour se prémunir contre le VIH.

Un segment thématique sur le VIH et l’habilitation d’environnements juridiques a donné lieu à un échange de vues entre délégués sur les évolutions du rôle du droit dans le cadre de la riposte au sida et les perspectives d’avenir dans ce domaine. Animés par le journaliste Riz Khan, les débats, auxquels ont participé des pays et des groupes relevant de la société civile, ont porté sur la loi, la mise en application des lois et l’accès à la justice des personnes vivant avec le VIH ou vulnérables au virus, dans les contextes nationaux. À la séance de clôture, le juge Michael Kirby a exhorté l’auditoire à transformer les paroles en actes.

Plusieurs centaines de participants et d’observateurs des États Membres de l’ONU, d’organisations internationales, de groupes relevant de la société civile et d’organisations non gouvernementales ont assisté à la réunion, dont la présidence était assurée par El Salvador, la vice-présidence par la Pologne, et la fonction de rapporteur par l’Égypte. En 2012, la Pologne assumera la présidence, et le Conseil a élu l’Inde à la vice-présidence et les États-Unis d’Amérique en tant que rapporteur. Le rapport du Directeur exécutif au Conseil et les décisions, recommandations et conclusions issues de la réunion peuvent être consultés sur le site Internet de l’ONUSIDA (www.unaids.org/fr/).

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L’ONUSIDA félicite le leadership des États-Unis pour éradiquer le sida


GENÈVE, 1 décembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite le Président Barack Obama pour l’engagement audacieux qu’il a pris de fournir un traitement du sida à 6 millions de personnes d’ici 2013 et de toucher 1,5 millions de femmes enceintes vivant avec le VIH afin de protéger leurs enfants de l’infection à VIH. Cela renforce la collaboration entre l’ONUSIDA et les États-Unis au niveau du plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH parmi les enfants d’ici 2015—le fondement pour une génération sans sida.

« Les engagements que le Président Obama a pris aujourd’hui, sauveront des vies et nous aideront à faire un pas vers une génération sans sida », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Parvenir à zéro et éliminer le sida est une responsabilité partagée ».

L’ONUSIDA salue également le fort engagement bipartisan des États-Unis pour la riposte mondiale au sida. Cette solidarité sans précédent a fait des États-Unis le plus grand donateur mondial pour le sida car ils fournissent plus de la moitié (54,2%) de toute l’aide internationale pour le sida qui était à la disposition des pays à revenu faible et intermédiaire en 2010. Le programme PEPFAR, qui fut initié sous la présidence de George W. Bush et étendu par le Président Obama, fournit actuellement des services de prévention, de traitement, de soins et d’accompagnement liés aux VIH qui sauvent la vie de millions de personnes, en particulier en Afrique sub-saharienne, à savoir la région qui est la plus affectée par l’épidémie.

Les dirigeants mondiaux ont promis d’investir entre 22 et 24 milliards de dollars dans la riposte au sida d’ici 2015. Au cours des dernières années, l’aide internationale a commencé à décliner, en mettant en danger la capacité que les pays ont à rendre durable et à intensifier l’accès aux services de prévention et de traitement. L’ONUSIDA pousse les membres du G8 et du G20 à étendre leurs investissements pour le sida––nationaux et internationaux. Elle appelle également les pays en voie de développement à accroître leurs financements des programmes nationaux pour la lutte contre le sida.

L’appel du Président Obama à augmenter les efforts pour prévenir le VIH en combinant des outils ayant un fort impact, comme le traitement en qualité de prévention, la circoncision masculine, les antirétroviraux pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants, et l’utilisation appropriée du préservatif, peut potentiellement permettre d’éviter des millions de nouvelles infections à VIH. Cette approche, approuvée par l’ONUSIDA, utilise les meilleures nouveautés scientifiques ; elle permettra à la fois de faire des économies et de sauver des vies.


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L’ONUSIDA salue la décision de la Chine de combler son manque de ressources pour le VIH


La Chine demande une responsabilité partagée pour parvenir à zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Son Excellence Wen Jiabao, Premier ministre chinois, à l'occasion d'un événement organisé à Pékin pour la Journée mondiale de lutte contre le sida

PÉKIN/GENÈVE, 1er décembre 2011—La Chine s’est engagée à combler son manque de ressources relatives au VIH en augmentant les investissements nationaux. Cet engagement a été pris par le Premier ministre de la Chine, Wen Jiabao, à l’occasion de la Journée mondiale pour la lutte contre le sida à Pékin. Le Premier ministre a également demandé à la communauté internationale de réaliser tous ses engagements et de parvenir à un monde avec zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

« Je ne vois aucune raison pour laquelle le Fonds mondial retirerait son soutien à la Chine » a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao lors de la table ronde consacrée au sida, à Pékin. « J’ai demandé au ministre des finances de combler les lacunes laissées par le Fonds mondial. Nous allons nous reposer sur nos propres efforts ».

Ce nouvel engagement de la Chine vient à un moment crucial étant donné que les ressources pour le sida sont en déclin et que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme doit faire face à un revers sévère dans la mobilisation des ressources, qui a mené à l’annulation de son prochain appel pour les propositions des pays (Série 11), en mettant des millions de vies en danger.

« La voix de la Chine n’aurait pas pu être portée à un moment plus décisif dans la riposte au sida. Nous traversons une période de risque élevé et nous saluons cette décision audacieuse » a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, en remerciant le Premier ministre de la Chine. « J’ai confiance dans le fait qu’un nouvel agenda durable sur le plan social favorisant l’appropriation et la responsabilité partagée, puisse être élaboré ».

Plus de 6,6 millions de personnes suivent un traitement pour le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les taux de nouvelles infections à VIH ont chuté dans plusieurs parties du monde. Les investissements nationaux ont constamment augmenté, mais la magnitude de l’épidémie en Afrique signifie qu’une solidarité et des investissements internationaux continus sont vitaux.

« Il est hautement prioritaire de relancer la Série 11, en particulier puisque l’Afrique guide le monde en vue de réduire les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida. Ses partenaires internationaux doivent faire un pas en avant et aider les pays à multiplier leurs réussites » a déclaré M. Sidibé. « Cet appel concerne non seulement la responsabilité partagée mais aussi les valeurs partagées ».

Il a fallu peu de temps à la Chine pour intensifier sa riposte au sida, en incluant des services de prévention du VIH fondés sur des données prouvées. En intensifiant rapidement l’accès aux thérapies de substitution des drogues, elle a réduit les nouvelles infections à VIH parmi les personnes ayant recours à ces services pour se rapprocher de l’objectif « zéro ». La Chine a également fait des progrès importants dans ses programmes de lutte contre la discrimination et de soutien des organisations de la société civile.

« Pour vaincre le sida, toute la société devra apporter sa contribution », a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao. « La Chine veut jouer son rôle ». Il est possible de reproduire le modèle chinois d’intensification rapide dans d’autres pays—en particulier en renforçant la capacité des personnels de santé des communautés à délivrer des services liés au VIH. En outre, la Chine peut fournir des transferts technologiques vitaux dans des domaines clés de l’innovation en matière de traitement du VIH, ce qui inclut le développement de nouveaux médicaments antirétroviraux, l’investissement dans la recherche et le développement, dans les télécommunications, dans les infrastructures d’« e-santé » et dans la gestion des chaînes d’approvisionnement.


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La baisse du financement de la lutte contre le sida pourrait compromettre les récents progrès obtenus par les pays


Les pays, les donateurs et les autres partenaires doivent se mobiliser autour du nouveau modèle d'investissement stratégique de l'ONUSIDA afin de générer de nouvelles ressources et d'optimiser les investissements liés au sida.

GENÈVE, 27 novembre 2011—Les résultats et les progrès sans précédent de la riposte mondiale au sida en 2011 doivent être préservés et accélérés. Les données les plus récentes du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) indiquent que les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida ont atteint leur niveau le plus bas et que plus de 6,6 millions de personnes ont désormais accès au traitement du VIH. Des investissements accrus dans les programmes de lutte contre la tuberculose et le paludisme ont également contribué à réduire les décès imputables à ces maladies parmi les personnes vivant avec le VIH.

Ces progrès, déjà menacés par la diminution des ressources disponibles pour la prévention et le traitement du VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, pourraient maintenant l’être davantage par la récente révision des prévisions de ressources qui fait apparaître une baisse des ressources mises à disposition par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).

Le Fonds mondial a annoncé son intention de remplacer son prochain appel à propositions des pays (série 11) par un nouveau mécanisme transitoire de financement. Ce dernier se concentrera sur la continuité des services essentiels en termes de prévention, de traitement et de soins actuellement financés par le Fonds mondial, la mise à disposition de nouveaux financements ne devant intervenir qu’en 2014. Cette annonce pourrait compromettre les efforts mondiaux pour atteindre le sixième objectif du Millénaire pour le développement, à savoir enrayer la propagation du sida, de la tuberculose et du paludisme et commencer à inverser la tendance d'ici 2015.

« Ce retard pourrait freiner les efforts des pays pour sauver des vies alors même que la riposte au sida donne des résultats qui changent la donne », commente Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La nouvelle stratégie sur cinq ans du Fonds mondial ainsi que son plan de transformation consolidé vont dans la bonne direction. Ils devraient rétablir la confiance et faire du Fonds un mécanisme de financement important et efficace pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

L'ONUSIDA exhorte la communauté internationale à étudier de toute urgence des sources de financement innovantes en vue de combler le déficit de ressources mondiales pour la lutte contre le sida, notamment une taxe sur les transactions financières pour financer les programmes essentiels en termes de santé et de développement. Il invite également les pays à revoir leurs investissements et leurs stratégies nationales de lutte contre le sida et à reformuler leurs priorités dans ces domaines, à la lumière de son nouveau modèle d'investissement stratégique, pour obtenir les meilleurs résultats possibles et optimiser les ressources.

« Nous avons besoin de nouvelles modalités financières et de nouvelles sources de financement comme la taxe sur les transactions financières pour préserver l’élan de la riposte au sida », commente M. Sidibé. « En tirant parti des avancées de la science, nous pouvons aider les pays à utiliser le nouveau modèle d'investissement afin d’optimiser les résultats pour les personnes et de sauver des vies. »

Pour répondre aux défis financiers et aux opportunités auxquels les pays sont confrontés, l'ONUSIDA est résolu à collaborer avec ces pays, avec des organismes régionaux comme l'Union africaine, la Banque africaine de développement et le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), des donateurs comme le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), le ministère britannique du Développement international (DFID) et le gouvernement français, des organisations de la société civile et le Fonds mondial afin d'atteindre les nouveaux objectifs ambitieux fixés par les dirigeants internationaux dans la déclaration politique sur le VIH/sida adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2011.

Les États Membres de l’ONU se sont engagés à investir entre 22 et 24 milliards de dollars des États-Unis dans la riposte mondiale au sida d’ici 2015. L'année dernière, 15 milliards de dollars étaient disponibles mais le financement international avait chuté de 8,7 milliards de dollars en 2009 à 7,6 milliards en 2010.


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