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De nouveaux rapports montrent que le financement philanthropique pour le sida diminue à un moment clé de la riposte
10 novembre 2011 10 novembre 2011Les donateurs sont encouragés à ne pas détourner les ressources des actions contre le sida, car la riposte commence à produire des résultats
Washington, D.C., Londres, Genève, 10 novembre 2011 – De nouveaux rapports publiés aujourd'hui montrent que les fonds destinés à la lutte contre le sida en provenance de donateurs philanthropiques américains et européens ont atteint un total de 612 millions de dollars en 2010, soit une baisse de 7 % (44 millions de dollars) par rapport à 2009. Ces rapports, rédigés par le European HIV/AIDS Funders Group (EFG) et par Funders Concerned About AIDS (FCAA), avec le soutien du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), indiquent également que le nombre de donateurs offrant plus de 300 000 dollars à la lutte contre le VIH a baissé de 30 % au cours des trois dernières années.
« La riposte mondiale au sida, qui entre maintenant dans sa 30e année, a démontré le pouvoir de l'engagement politique et du financement », explique John Barnes, directeur exécutif de FCAA. « De brillantes réussites ont été accomplies, notamment l'accès à un traitement vital pour plus de 6 millions de personnes. L'engagement et les ressources doivent maintenant s'accroître pour répondre aux besoins existants et profiter des nouvelles possibilités, pour que le monde ne revive pas 30 nouvelles années avec le sida ».
Les fonds provenant des gouvernements donateurs ont également baissé en 2010 après de nettes hausses des financements au début de la décennie. On estime à 6 milliards de dollars au minimum l'écart annuel entre les investissements nécessaires et les ressources disponibles.
L'ONUSIDA a mis au point un modèle d'investissement qui montre que 12,2 millions de nouvelles infections par le VIH et 7,4 millions de décès dus au virus pourraient être évités entre 2011 et 2020 si les fonds augmentaient jusqu'à 24 milliards de dollars d'ici 2015.
« Les investissements stratégiques d'aujourd'hui vont non seulement permettre de sauver des vies, mais ils aboutiront également à des économies de coûts considérables dans l'avenir », déclare Paul de Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA. « Nous avons l'opportunité d'agir véritablement, mais cela nécessitera un effort concerté de la part de tous les secteurs, y compris les donateurs philanthropiques, qui jouent un rôle essentiel dans l'accès aux personnes les plus touchées par l'épidémie ».
Le montant total versé par les organismes philanthropiques américains est passé de 492 millions de dollars en 2009 à 459 millions en 2010. Le principal facteur de cette baisse est une diminution des fonds provenant du plus gros contributeur privé à la lutte contre le sida, la Fondation Bill & Melinda Gates, qui représente 47 % de l'ensemble des fonds philanthropiques destinés à la lutte contre le VIH émanant de donateurs américains. Toutefois, cette baisse est largement imputable à la nature pluriannuelle de leurs engagements et la fondation prévoit une augmentation des versements en 2011.
Les versements effectués par l'ensemble des donateurs américains autres que la Fondation Gates ont diminué de 2 % entre 2009 et 2010, principalement en raison d'une tendance de ces donateurs à sortir du champ du financement spécifique au VIH et à se tourner vers des domaines tels que la santé sexuelle et reproductive et le renforcement des systèmes de santé.
Les fonds provenant des organismes philanthropiques européens a également baissé de 6 %, passant de 163 millions de dollars en 2009 à 153 millions en 2010.
L'ONUSIDA, FCAA et l'EFG soulignent que la philanthropie a un rôle de catalyseur à jouer dans la riposte au VIH à travers son engagement en faveur de secteurs clés tels que la sensibilisation, qui ne sont souvent pas couverts par d'autres sources de financement.
« Les donateurs philanthropiques privés doivent à nouveau donner la priorité à des interventions stratégiquement plus intelligentes et plus efficaces qui ciblent les besoins des communautés les plus touchées par l'épidémie, et soutenir ces interventions », explique Kate Harrison, gestionnaire de portefeuille au sein de l'organisme Comic Relief UK, et membre du comité de direction de l'EFG.
Les projections pour 2011 suggèrent que les niveaux de financement philanthropique en relation avec le sida devraient globalement augmenter aussi bien aux États-Unis qu'en Europe. Plus d'un quart des donateurs américains ont prévu des hausses en 2011, y compris le principal d'entre eux, la Fondation Gates. Plus d'un tiers des donateurs européens, dont cinq des dix plus importants contributeurs, ont prévu une augmentation des fonds destinés à la lutte contre le VIH en 2011.
« Même si la baisse du financement philanthropique destiné à la lutte contre le VIH en 2010 n'était qu'un accident de parcours, chaque dollar perdu conduit à de nouvelles infections par le VIH, coûte des vies, peut contribuer à des violations des droits de l'homme et ralentit les progrès de la riposte mondiale au sida », explique M. Barnes. « Afin de saisir les opportunités qui se présentent aujourd'hui clairement devant nous pour mettre un terme à cette épidémie, il est capital de poursuivre la mobilisation en faveur d'un financement stratégique accru pour la lutte contre le sida ».
Les rapports annuels de suivi des ressources de FCAA et de l'EFG ont vocation à informer les parties concernées de la répartition générale et des tendances du financement philanthropique américain et européen de la lutte contre le sida, à faciliter une meilleure coordination et une plus grande transparence entre les donateurs, et à encourager l'élargissement du soutien philanthropique en faveur du travail mené contre le VIH.
Pour télécharger les rapports complets :
- U.S. Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2010 sur www.fcaaids.org
- European Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2010 sur www.hivaidsfunders.org
À propos de l'EFG
Le European HIV/AIDS Funders Group (EFG) est un réseau basé sur les connaissances spécialisé dans le renforcement de la philanthropie européenne dans le domaine du VIH/sida. Ce groupe a pour but de mobiliser le leadership et les ressources philanthropiques en faveur de l'action menée contre la pandémie mondiale de VIH/sida et ses conséquences socio-économiques, ainsi que de promouvoir un environnement propice aux dons stratégiques et indépendants dans ce domaine et dans les domaines étroitement liés au VIH/sida, comme les droits de l'homme, la santé mondiale et le développement mondial.
À propos de FCAA
Funders Concerned About AIDS (FCAA) a été fondé en 1987 dans le but de mobiliser le leadership, les idées et les ressources philanthropiques des donateurs américains, en vue d’éradiquer la pandémie de VIH/sida – dans ce pays et dans le monde – et d’atténuer ses conséquences sociales et économiques. FCAA est le seul organisme américain qui comprend et vise des organismes philanthropiques privés sensibles au problème du VIH/sida et engagés ou potentiellement actifs en faveur de la lutte contre le VIH/sida.
À propos de l'ONUSIDA
L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.
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Le footballeur de classe internationale Ronaldinho va sensibiliser les jeunes au sida
19 octobre 2011 19 octobre 2011Rio de Janeiro, 19 octobre 2011 — Ronaldo de Assis Moreira — la star brésilienne du football également connue sous le nom de Ronaldinho — a accepté l’invitation du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et du ministère de la Santé du Brésil et va s’investir dans la sensibilisation au sida par l’intermédiaire du sport.
« Ronaldinho est une source d’inspiration pour les jeunes du monde entier », a commenté M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Sa voix touchera des millions de personnes et apportera une nouvelle énergie à notre vision et à l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH. »
Fort de ses années d’expérience du football professionnel, M. de Assis Moreira utilisera le vecteur du sport pour impliquer les jeunes et les sensibiliser au sida. « Je suis honoré de combattre le VIH aux côtés de l’ONUSIDA et du ministère de la Santé du Brésil », a-t-il déclaré. « Je suis ravi d’apporter une petite contribution à cette cause majeure en faisant ce que je sais faire de mieux, jouer au football. »
Plus de cinq millions de jeunes vivent avec le VIH dans le monde et chaque jour, le virus en infecte 2 400 de plus. Bien que les jeunes soient de plus en plus nombreux à savoir comment se protéger du VIH, un tiers d’entre eux seulement possèdent des connaissances exactes et complètes dans ce domaine.
Le Brésil fait figure de pionnier depuis de nombreuses années avec sa riposte efficace au VIH. Pour le ministre de la Santé du Brésil, M. Alexandre Padilha, « Ronaldinho endosse son nouveau rôle avec passion et sera un excellent modèle pour les jeunes du monde entier. Il représentera indéniablement un réel atout pour la riposte mondiale au sida. »
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ONUSIDA BrésilJacqueline Cortes
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L'ONUSIDA demande aux pays d'accélérer les progrès en vue de la réalisation de l'objectif mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants
28 septembre 2011 28 septembre 2011Les pays dont les taux de nouvelles infections à VIH chez les enfants sont les plus élevés se réuniront en Afrique du Sud pour évaluer les opportunités de renforcement des programmes.
Johannesbourg, le 28 septembre 2011—Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd'hui qu'avec une volonté politique et des ressources dédiées — les pays peuvent atteindre la cible fixée pour 2015 visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir les mères vivant avec le VIH en bonne santé pendant la grossesse, l'accouchement et après la naissance de leur enfant.
L'ONUSIDA estime qu'environ 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants sont concentrées dans 22 pays, dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne et en Inde. En juin 2011, un Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a été lancé lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida. Le Plan a été élaboré par une Cellule mondiale de réflexion co-présidée par l'ONUSIDA et le Plan d’urgence du Président des états-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).
S'exprimant depuis le dispensaire du district de Zola à Soweto, en Afrique du Sud, l'un des 22 pays les plus affectés comptant pour 14 % de la charge mondiale, Michel Sidibé a déclaré : « Mère après mère, dispensaire après dispensaire, et pays après pays, nous pouvons atteindre les femmes enceintes pour leur offrir des prestations liées au VIH, pour que leurs enfants naissent sans infection à VIH et pour améliorer leur propre santé. »
Au cours de sa visite en Afrique du Sud, M. Sidibé a rencontré des parents et des agents de santé pour discuter de ce qu'il était possible de faire pour accélérer les progrès. Le dispensaire du district de Zola reçoit environ 15 femmes enceintes par jour, et la majorité d'entre elles ne connaît pas son statut sérologique. L'Afrique du Sud a adopté un programme ambitieux de conseil et de dépistage du VIH qui a atteint plus de 13 millions de personnes entre avril 2010 et septembre 2011.
Les représentants des 22 pays à lourde charge de morbidité se réuniront en Afrique du Sud la semaine prochaine pour évaluer les plans de pays. La réunion de deux jours portera sur l'analyse des carences de chaque pays et la création d'un dynamisme. Depuis le lancement, l'intérêt mondial pour le soutien à la réalisation de l'objectif d'élimination est fort – et des organisations de collecte de fonds innovantes telles que (RED) ont apporté leur concours en vue de promouvoir et de mobiliser les ressources nécessaires. La Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement envisagent également de financer des plans nationaux pour appuyer le Plan mondial.
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Le fondateur de Virgin Richard Branson se joint à l'effort mené par l'ONUSIDA pour abolir les restrictions aux voyages liées au VIH
07 septembre 2011 07 septembre 2011Fidji est le dernier pays en date à lever les obstacles à l’entrée des personnes vivant avec le VIH
Genève, 7 septembre 2011—L’entrepreneur-pionnier britannique Richard Branson a apporté son soutien à une campagne mondiale visant à débarrasser enfin le monde des dernières lois discriminatoires qui empêchent les gens de visiter, de vivre ou de travailler dans des pays sur le seul critère de leur séropositivité au VIH. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) préconise une totale liberté de mouvement pour les personnes vivant avec le VIH.
Richard Branson a déclaré « Je salue les efforts inlassables de l’ONUSIDA pour encourager les pays à abolir les restrictions aux voyages qui s’exercent sur les personnes vivant avec le VIH. Chaque individu doit avoir la possibilité de voyager librement, et je me réjouis de l’occasion qui m’est offerte de collaborer sur un thème d’une telle importance. »
Le mois dernier, Fidji est devenu le dernier pays en date à lever ses restrictions à l’entrée, au séjour ou à la résidence sur la base du statut sérologique vis-à-vis du VIH.
« Je suis très fier de déclarer en tant que chef d’État que le Gouvernement de Fidji a fait d’immenses progrès pour changer des lois qui sont discriminatoires, notamment dépénaliser les rapports sexuels entre hommes, et modifier la législation sur les restrictions liées aux voyages qui touchent les personnes vivant avec le VIH, ou encore promouvoir des consultations autour de la création d’un environnement favorable pour les professionnel(le)s du sexe, » a dit le Président de Fidji, Ratu Epeli Nailatikau dans son discours d’ouverture au Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique le vendredi 26 août.
Richard Branson a ajouté « Le leadership de Fidji envoie un message fort, et j’ai l’espoir que d’autres gouvernements suivront son exemple. »
Avec la suppression par Fidji des restrictions aux voyages liées au VIH, l’ONUSIDA décompte encore 47 pays, territoires et zones qui continuent d’imposer certaines formes de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH sur la base de leur statut sérologique vis-à-vis du VIH. Au moins 128 pays n’appliquent aucune restriction.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a déclaré « Avec le soutien de défenseurs infatigables tels que Richard Branson, nous entrerons dans une nouvelle ère d’égalité en matière de mobilité pour les personnes vivant avec le VIH. »
Richard Branson est le fondateur du groupe de sociétés Virgin Group. Virgin est l’une des marques les plus connues et les plus respectées au monde et s’est étendue dans de nombreux secteurs différents allant des voyages aériens et terrestres aux télécommunications, à la santé, aux voyages spatiaux et aux énergies renouvelables par le biais de plus de 200 compagnies à travers le monde. En 2005, Richard Branson a lancé Virgin Unite, la fondation caritative de l’entreprise Virgin, qui s’emploie à créer avec ses partenaires de nouvelles approches sur des questions sociales et environnementales. Virgin Unit a également contribué à la naissance de plusieurs initiatives mondiales de leadership, notamment the Elders, the Carbon War Room et le Branson Centre of Entrepreneurship.
L’ONUSIDA
L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.
Virgin Unite
Virgin Unite est la fondation à but non lucratif de l’entreprise Virgin. Créée en 2005, Virgin Unite rassemble des individus qui s’attachent à résoudre de graves problèmes sociaux et environnementaux de manière entrepreneuriale, dans le but de contribuer à révolutionner la manière dont les entreprises, le gouvernement et le secteur social collaborent – la conduite des affaires comme une force du bien. Ceci est fondé sur la conviction qu’il s’agit de la seule façon de s’attaquer à la portée et à l’urgence des enjeux auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Pour de plus amples informations, consulter le site www.virginunite.com.

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Une étude Kaiser/ONUSIDA constate une baisse globale des décaissements destinés à la riposte au sida en 2010, 7 gouvernements sur 15 faisant état de réductions
16 août 2011 16 août 2011GENEVE/MENLO PARK, Californie, 16 août 2011—Les décaissements des gouvernements donateurs destinés à la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont diminué en 2010, baissant de 10% par rapport à leur niveau de l'année précédente, selon une analyse annuelle des financements effectuée par la Fondation de la famille Kaiser et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
L'étude a montré que les gouvernements donateurs ont versé 6,9 milliards de dollars américains en 2010 pour la prévention, le traitement et la prise en charge médico‑sociale du VIH, soit 740 millions de dollars de moins qu'en 2009. Cette diminution est due à la combinaison de trois facteurs principaux : la diminution réelle de l'aide au développement, les fluctuations de change, et un ralentissement dans le rythme des décaissements effectués par les Etats-Unis, sans rapport avec des restrictions budgétaires.
Sur les quinze pays interrogés, sept – l'Australie, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, l'Espagne, la Suède et les Etats-Unis – ont fait état d'une diminution de leurs décaissements d'année en année, mesurés dans la devise de chaque pays. Les montants figurant dans le rapport sont en dollars américains, conformément aux normes internationales et à d'autres mécanismes de rapport.
En raison de fluctuations de change, on constate une légère augmentation de la contribution financière de l'Australie à la riposte au sida, exprimée en dollars américains, même si cette contribution a légèrement baissé en dollars australiens. Inversement, la contribution du Danemark a légèrement diminué malgré l'augmentation du niveau de financement par le pays dans sa propre devise.
« Investir dans la riposte au sida est un placement intelligent, même dans cette période économique difficile. Nous devons regarder au-delà des coûts à court terme et considérer les avantages à long terme », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les donateurs doivent prendre des engagements aujourd'hui et s'y tenir, afin de réduire les coûts engendrés par le sida dans l'avenir. »
La baisse globale des décaissements est principalement attribuable à une diminution des versements effectués par les Etats-Unis, le plus important des pays donateurs, lesquels ont représenté 54% du total des versements effectués par les donateurs en 2010. Alors que le Congrès des Etats-Unis a affecté des montants d'un niveau similaire à la riposte au sida en 2010 et en 2009 (environ 5,5 milliards de dollars chaque année), les décaissements sont passés de 4,4 milliards de dollars en 2009 à 3,7 milliards en 2010. Ce ralentissement provient de nouvelles conditions mises en place par le Congrès pour le Plan présidentiel d'urgence d'aide à la lutte contre le sida (PEPFAR). Certains fonds alloués en 2010 seront versés les années suivantes.
« Avec le financement américain retardé, mais non abandonné à ce stade, la baisse des dépenses observée cette année, dont l'impact sur les services sera sans doute bien réel, n'est peut-être qu'une anomalie passagère », a déclaré Drew Altman, Président-directeur général de la Fondation de la famille Kaiser.
Pour atteindre les objectifs de l'accès universel à la prévention, au traitement et à la prise en charge médico-sociale du VIH, l'ONUSIDA estime qu'au moins 22 milliards de dollars US d'investissement seront nécessaires d'ici 2015. L'augmentation de ce niveau de financement permettrait d'éviter plus de 12 millions de nouvelles infections par le VIH et plus de 7 millions de morts, selon l'ONUSIDA.
Lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de juin 2011, les Etats membres de l'ONU se sont engagés sur de nouveaux objectifs ambitieux en matière de riposte au sida, qui incluent notamment une élévation à des niveaux compris entre 22 et 24 milliards de dollars US des investissements consacrés au sida d'ici 2015.
D’après les dernières estimations de l’ONUSIDA, 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] de personnes vivaient avec le VIH à la fin 2010 et près de 30 millions [25 millions–33 millions] de personnes étaient décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas il y a 30 ans.
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ONUSIDA GenèveSaira Stewart
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Fondation de la famille Kaiser
Erissa Scalera
tel. +1 202 347 5270
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Le rapport sur le financement de la recherche sur la prévention du VIH fait apparaître que de nouveaux investissements sont impérativement requis pour capitaliser les avancées de la recherche sur la prévention du VIH
19 juillet 2011
19 juillet 2011
Des structures de financement flexibles, agiles et généreuses sont nécessaires pour garantir le développement et la mise au point de nouvelles options vitales pour la prévention du VIH
Rome (19 juillet 2011) – Les résultats prometteurs des essais et les avancées scientifiques cruciales réalisés l'année dernière ont changé le paysage de la prévention du VIH. Ils ont ouvert de nouvelles opportunités pour une réponse plus globale à l'épidémie, avec de nouvelles options en matière de prévention et des agendas cliniques et laboratoires plus vastes pour de nouveaux objectifs de recherche. Dans le même temps, les investissements alloués à la recherche sur la prévention du VIH sont demeurés stables malgré les effets de la récente crise économique mondiale, selon un nouveau rapport publié aujourd'hui à Rome à l'occasion de la 6e conférence internationale de l'IAS sur la pathogénèse, le traitement et la prévention du VIH.
Capitalizing on Scientific Progress: Investment in HIV Prevention R&D in 2010 (Capitaliser les avancées scientifiques : investissements en R&D pour la prévention du VIH en 2010) est le septième rapport annuel du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides qui analyse les investissements en recherche biomédicale pour la prévention du VIH consentis par les secteurs public, philanthropique et commercial. Le rapport de cette année stipule que, pour capitaliser les récentes avancées scientifiques, très prometteuses, des investissements substantiels supplémentaires et durables devront être assurés, et ce par un plus vaste groupe de bailleurs de fonds.
La principale et la plus étonnante des conclusions du rapport, compte tenu de la situation mondiale en termes de financement, est que, dans l'ensemble, les investissements en faveur de la R&D pour la prévention du VIH ont en fait augmenté, hormis concernant les vaccins contre le VIH qui enregistrent une baisse minime de 1 %. Ce rapport a recensé un total de 1,19 milliard de dollars d'investissements en recherche et développement (R&D) pour quatre options clés en matière de prévention du VIH : les vaccins préventifs, les microbicides, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au moyen de médicaments antirétroviraux et la recherche opérationnelle liée à la circoncision médicale masculine. Malgré le contrecoup de la récession mondiale, cet investissement se rapproche du pic historique de 1,23 milliard de dollars atteint en 2007 pour ces quatre technologies de prévention.
Toutefois, pour capitaliser les avancées très encourageantes réalisées ces derniers temps en matière de prévention et évoquées à l'occasion de la conférence de l'IAS, des investissements supplémentaires seront nécessaires pour toutes les technologies de prévention, de la recherche en laboratoire à la recherche opérationnelle et de mise en œuvre.
« Il est évident que, en ces temps de restriction économique, le fait que les donateurs continuent à investir dans la recherche sur la prévention est une excellente nouvelle », déclare Paul DeLay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. « Toutefois, pour capitaliser les récentes avancées et mettre dans les plus brefs délais les nouvelles formes de prévention à la disposition de ceux qui en ont le plus besoin, il est aussi impératif que les donateurs réagissent rapidement pour garantir que la nouvelle voie qui s'ouvre devant nous ne soit pas bloquée par des financements insuffisants. »
Des ressources directes sont nécessaires pour accélérer la transformation des promesses en avancées réelles. De plus, le rapport reconnaît que les bailleurs de fonds sont encore confrontés à des restrictions budgétaires et que certains ont réduit ou même supprimé leurs programmes de recherche sur la prévention du VIH. Le financement alloué à la recherche sur la prévention du VIH demeure également très concentré au sein d'un nombre relativement restreint de bailleurs de fonds. Le groupe de travail prévient d'ailleurs que cette base de financement étroite est une menace pour les efforts de recherche durables requis dans cette période critique et précise qu'il est nécessaire d'élargir cette base, en incluant notamment les économies émergentes.
Les résultats très prometteurs obtenus récemment par la PrEP et le traitement ainsi que par les essais de prévention nous indiquent que, trente ans après le début de l'épidémie, nous sommes peut-être enfin sur la voie de l'éradication du sida », affirme Mitchell Warren, directeur exécutif de l'AVAC. « Les nouvelles options en matière de prévention, à savoir la circoncision médicale masculine, la PrEP, les microbicides et, par la suite, les vaccins, joueront un rôle essentiel dans la réduction du cycle des nouvelles infections. Si nous nous projetons maintenant vers les 30 ans à venir, il apparaît que les investissements dans la prévention du VIH n'ont jamais revêtu une importance aussi cruciale. Pour aller de l'avant, nous avons besoin de structures de financement suffisamment flexibles, agiles et généreuses pour pouvoir réagir rapidement aux nouvelles opportunités. »
« Nous avons enregistré des avancées spectaculaires dans la recherche sur la prévention du VIH ces deux dernières années », commente Margaret McGlynn, présidente et PDG de l'Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI). « Un accès à un financement stable pouvant être appliqué avec flexibilité aux domaines de recherche les plus prometteurs sera indispensable pour soutenir l'élan donné par ces avancées. Nous serons alors en mesure de concrétiser les succès obtenus dans ces domaines et de transposer les concepts les plus prometteurs en essais cliniques dans les meilleurs délais. »
« Les résultats très encourageants obtenus récemment dans les domaines de la PrEP et des microbicides sont des preuves attestant que la recherche sur la prévention du VIH pourra peut-être enfin offrir prochainement aux hommes et aux femmes du monde entier une vaste série d'options efficaces en matière de prévention du VIH », indique Zeda Rosenberg, PDG du Partenariat international pour les microbicides (IPM). « Des investissements intelligents dans la recherche clinique et en laboratoire et dans les efforts en faveur du développement de nouvelles interventions se révéleront payants étant donné que les infections au VIH diminueront de façon considérable dans les décennies à venir. »
Ce rapport est disponible en ligne à l'adresse suivante : www.hivresourcetracking.org.
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Le financement pour la recherche sur le traitement du VIH a dépassé
2,4 milliards de dollars en 2009
19 juillet 2011
19 juillet 2011
Les gouvernements, les sociétés pharmaceutiques et les organisations caritatives continuent de s'engager pour l'innovation dans la recherche et le développement pour le traitement du VIH
New York/Genève/Rome – Mardi 19 juillet 2011 – Les informations recueillies pour la première fois sur les investissements mondiaux dans la recherche et le développement pour le traitement du VIH ont indiqué qu'au moins 2,46 milliards de dollars étaient disponibles en 2009. Le Treatment Action Group, l'AVAC et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont émis le rapport qui a été diffusé ce jour, à l'occasion de la 6ème Conférence de la Société internationale du sida sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH, qui s'est tenue à Rome.
Le rapport, intitulé Une analyse exploratoire des investissements en recherche et développement sur le traitement du VIH en 2009, a révélé que 48 financeurs dans le monde (sur les 144 interrogés) ont indiqué investir 2,46 milliards de dollars dans six catégories de recherche liée au VIH—science fondamentale, recherche et développement de médicaments, science opérationnelle et d'exécution, prévention antirétrovirale, sciences appliquées/infrastructures et diagnostic du VIH.
« Les récents progrès scientifiques ont démontré que le traitement antirétroviral pouvait non seulement sauver des vies mais aussi prévenir de nouvelles infections. Ceci change la donne en matière de riposte au sida et va augmenter la demande de traitement », a déclaré Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA. « De nouveaux investissements sont nécessaires de toute urgence pour fabriquer des médicaments de qualité supérieure et moins chers, afin que les 9 millions de personnes qui ont besoin d'un traitement y aient accès et que les nouveaux besoins de traitement préventif soient satisfaits. »
On estime que 6,6 millions de personnes ont actuellement accès à un traitement antirétroviral et que 9 millions d'autres en ont besoin. Dans la déclaration politique récemment adoptée lors de la Réunion de haut niveau des Nations unies sur le sida à New York, les États membres de l'ONU se sont engagés à élargir l'accès au traitement à 15 millions de personnes d'ici 2015
« Ce rapport marque le début d'un effort constant pour surveiller les investissements mondiaux dans la recherche sur le traitement du VIH. Il complète les efforts existants du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides qui émet des rapports sur les investissements dans la technologie de prévention du VIH depuis 2004 », a indiqué Kevin Fisher de l'AVAC.
Les financeurs du secteur public représentaient près des trois-quarts des investissements dans la recherche et le développement pour le traitement du VIH, l'Institut national de la santé américain étant le principal investisseur du secteur public dans le monde en matière de recherche et développement pour le traitement du VIH, à hauteur de 1,6 milliards de dollars en 2009.
Les sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie ont indiqué avoir investi 591 millions de dollars en 2009. Cependant, le secteur privé était particulièrement mal représenté dans l'enquête et le rapport indique que ce chiffre pourrait être considérablement plus élevé, pour atteindre plus d'un milliard de dollars.
« La recherche et le développement de médicaments contre le VIH n'ont jamais été aussi urgents. Si la recherche et le développement d'un vaccin anti-VIH sûr et efficace sont en cours, il est clair que l'utilisation du traitement antirétroviral fait partir des outils les plus puissants pour prévenir les nouvelles infections au VIH, préserver la santé et prolonger l'espérance de vie », a déclaré Eleonora Jimenez-Levi, coordinatrice de projet du TAG.
Avec les nouvelles preuves sur les bénéfices d'une initiation précoce d'un traitement anti-VIH pour prévenir la transmission du VIH, le rapport recommande que les nouveaux traitements soient développés de manière à être plus simples, moins toxiques, résilients, mieux adaptés à l'interruption de traitement, moins sujets à l'émergence d'une résistance médicamenteuse et moins enclins à entraîner des complications avec les autres médicaments couramment utilisés par les personnes vivant avec le VIH.
Pour conclure, le directeur exécutif du TAG, Mark Harrington, a déclaré : « Le paysage de la recherche pour le traitement du VIH change. Grâce à l'élargissement récent du traitement et aux avancées en terme de prévention, ainsi qu'à l'objectif de traitement mondial de 15 millions d'ici 2015, il existe une vraie dynamique pour maîtriser l'épidémie et y mettre fin. Pour capitaliser ces progrès scientifiques, un investissement et une innovation continus sont nécessaires pour prévenir les nouvelles infections, garantir aux personnes actuellement traitées qu'elles pourront le rester et élargir l'accès au traitement à tous ceux qui bénéficieront d'une initiation précoce d'un ART. »
Le rapport peut être consulté en ligne à l'adresse : www.treatmentactiongroup.org.
Le Projet de suivi des investissements dans la recherche et développement pour le traitement du VIH est une initiative conjointe du TAG (Treatment Action Group) et de l'AVAC, qui est dirigé et géré par le TAG, en collaboration avec l'ONUSIDA.
À PROPOS DU TAG
Le Treatment Action Group (TAG) est un laboratoire d'idées indépendant pour la recherche et la politique liées au sida qui lutte pour un meilleur traitement, un vaccin et une cure pour le sida. Le TAG oeuvre pour s'assurer que toutes les personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement salvateur, des soins et des informations.
À PROPOS DE L'AVAC
Fondée en 1995, l'AVAC est une organisation à but non lucratif qui utilise l'éducation, l'analyse politique, la défense et un réseau de collaborations mondiales pour accélérer le développement éthique et la livraison mondiale de vaccins contre le sida, de circoncision masculine, de microbicides, de PrEP et d'autres alternatives de prévention du VIH émergeantes dans le cadre d'une riposte complète à la pandémie.
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L’organe directeur de l’ONUSIDA adopte de nouvelles mesures pour renforcer davantage la lutte contre le VIH
23 juin 2011 23 juin 2011GENÈVE, 23 juin 2011— L’organe directeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Conseil de coordination du programme, s’est réuni à Genève du 21 au 23 juin pour faire le point sur les progrès accomplis et mettre en place de nouvelles mesures visant à garantir plus d’efficacité et de responsabilité dans la lutte contre le sida.
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a présenté son rapport d'avancement le premier jour de la rencontre, dans lequel il a souligné les résultats positifs de la Réunion de haut niveau 2011 des Nations Unies sur le sida. Il a également insisté sur l’importance d’adopter une nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur le sida, portant sur le lien entre les violences faites aux femmes et le sida dans les situations de conflit ou post-conflit.
Lors de la Réunion de haut niveau 2011 sur le sida, les États membres des Nations Unies ont adopté une nouvelle Déclaration politique sur le VIH/sida, qui fixe de nouveaux objectifs audacieux pour la lutte contre le VIH. « Cette déclaration a permis d’établir l’ordre du jour de la lutte à venir contre le sida et une feuille de route pour mettre fin à l’épidémie », a déclaré M. Sidibé.
Lors de son allocution, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a également souligné la nécessité de renforcer le concept de responsabilité partagée dans le cadre de la lutte contre le sida, tout particulièrement dans une période où les ressources internationales pour le sida sont en baisse. « Il nous faut un nouveau type de partenariat, une nouvelle façon de travailler, qui nécessitera de passer d’une logique de dépendance aux bailleurs à une logique de lutte élaborée et gérée par les pays » a-t-il indiqué.
Le principal sujet à l’ordre du jour de la 28e réunion du Conseil de coordination du programme de l’ONUSIDA a été le Cadre unifié du budget, des résultats et des responsabilités pour 2012-2015, qui a été adopté à l’unanimité par le Conseil. Ce cadre a été conçu pour améliorer la cohérence, la coordination et l’impact de la lutte des Nations Unies contre le sida, afin de maximiser l’impact de la famille de l’ONUSIDA au niveau de chaque pays.
Le Cadre relatif aux responsabilités permettra d’assurer la responsabilité à la fois en termes de résultats de programme et de rapport coût-efficacité. Le Conseil a demandé au Secrétariat de l’ONUSIDA de produire des rapports annuels sur la mise en œuvre de ce cadre.
Lors de cette réunion, des discussions ont également eu lieu sur la nécessité d’intégrer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les programmes portant sur le VIH. Le Conseil a demandé à l’ONUSIDA de faire le bilan des stratégies nationales sur le sida afin d’identifier les lacunes et besoins en termes d’intégration des questions d’alimentation et de nutrition, et de mettre en place un plan d’action pour répondre aux besoins.
Plus de 300 participants et observateurs issus d’États membres des Nations Unies, d’organisations internationales, de la société civile et d’organisations non gouvernementales ont assisté à cette réunion, présidée par le Salvador, tandis que la Pologne a assuré la vice-présidence et l'Égypte le rôle de rapporteur.
Le rapport du Directeur exécutif de l'ONUSIDA soumis au Conseil, les décisions, recommandations et conclusions et un aperçu de l’ensemble des documents présentés à la 28e réunion du CCP sont disponibles sur unaids.org.
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PERSPECTIVE 30 de l’ONUSIDA retrace les trois décennies de la riposte mondiale contre le SIDA
07 juin 2011 07 juin 2011NEW YORK, 7 juin 2011—Au moment où le monde commémore les 30 années du SIDA, le Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) dévoile PERSPECTIVE 30, un livre qui contient la compilation des 30 étapes décisives, images, hommages, percées, œuvres d’art et inspirations au cours des 30 ans de l’histoire de l’épidémie.
“Le SIDA a uni le monde, rompu la conspiration du silence, connecté le nord et le sud en vue de trouver des solutions et mis en branle un mouvement social”, a déclaré le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. “Le SIDA a amené le monde à opposer une riposte sans précédent qui a sauvé des millions de vies.”
Le livre a été publié en prélude à la Réunion de Haut Niveau de l’Assemblée Générale de l’ONU sur le SIDA qui se tient à New York du 8 au 10 juin. Plus de 3000 personnes sont attendues à cette réunion capitale pour l’intensification de la riposte contre le SIDA. Plus de 30 Chefs d’États et de Gouvernement se joindront aux Ministres, aux partenaires du secteur privé, à la société civile et aux personnes vivant avec le VIH afin de déterminer l’avenir de la riposte au VIH.
Historique du SIDA
L’édition spéciale de PERSPECTIVE met en avant la chronologie en se focalisant sur trois sujets qui ont marqué la riposte contre le SIDA : l’évolution de l’accès au traitement antirétroviral, la relation VIH/Tuberculose (TB) et l’utilisation de préservatifs.
L’historique du traitement retrace le chemin qui a permis à un nombre record de personnes vivant avec le VIH de recevoir la thérapie antirétrovirale d’importance vitale : 6,6 millions en 2010, soit à peu près 22 fois plus qu’en 2001, grâce à la synergie des efforts des gouvernements, de la société civile et de la communauté internationale.
L’historique de la relation VIH-TB présente des développements majeurs dans la riposte conjointe contre le VIH et la TB. Ces développements comprennent les premiers rapports datant de 1983 relatifs à un lien entre la TB et le VIH chez les personnes vivant avec le VIH en Haïti, la découverte 20 ans plus tard, en 2003, qu’environ 3% seulement des personnes atteintes de TB sont soumis à un test VIH, et une publication des estimations de 2009 qui montre que la TB continue d’être la principale cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH, représentant environ 380 000 décès.
La chronologie du préservatif retrace son histoire, depuis l’Égypte antique jusqu’aux temps modernes. “De nombreuses personnes fabriquaient elles-mêmes leurs préservatifs à la maison avant le 20ème siècle”, déclare l’historienne Aine Collier. “En réalité, c’était plus une fabrication artisanale, dans la mesure où la plupart des ‘fabricants’ de préservatifs travaillaient depuis leurs cuisines.”
Art et SIDA
Le livre présente toute une gamme de posters à travers le monde qui montrent les diverses stratégies visuelles utilisées depuis des années afin de véhiculer les messages de sensibilisation sur le SIDA et de promouvoir des pratiques sexuelles sans risques.
Y figure également une sélection des peintures de Keith Haring, le célèbre artiste new yorkais mort des suites du SIDA en 1990, de même que celles du graphiste canadien Morgan McConnell et de Jiten Thukral et Sumir Tagra, artistes basés à New Delhi. La publication propose également une reproduction du Retable de Keiskamma, un extraordinaire message de paix véhiculé par l’art créé par un groupe de 130 femmes d’Hambourg et des villages voisins de l’est de la Province de Cape Town en Afrique du Sud, une zone fortement affectée par l’épidémie du SIDA.
Visages du SIDA
Deux chapitres du livre font ressortir le visage humain de l’épidémie. Six activistes décédés des suites du SIDA sont remémorés à travers leurs écrits, discours et mémoires rassemblés par leurs amis. Le livre dresse également des portraits des personnes vivant avec le VIH parmi lesquelles le champion olympique Greg Louganis, la “Miss Positive” de la Fédération de Russie, Svetlana Izambaeva, une étudiante du Brésil, Micaela Syrina, un Juge Constitutionnel d’Afrique du Sud, Edwin Cameron, et un Membre de la Chambre des Lords du Royaume Uni, Chris Smith.
“J’ai voulu que mon histoire incite les personnes vivant avec le VIH à être plus responsables et à comprendre que la vie n’est pas encore finie”, a déclaré M. Louganis. “Certaines personnes ne pensent pas que le SIDA a touché leur vie. J’ai été acclamé aux Jeux Olympiques par plusieurs personnes qui m’ont vu. Elles ne peuvent pas dire qu’elles n’ont pas été affectées par le SIDA.”
Se tourner vers l’avenir
Le livre présente également une analyse des approches contemporaines de prévention du VIH, des droits de l’homme et du SIDA, des disparités de genre, des données du VIH, des ressources disponibles en matière de lutte contre le SIDA et des avancées récentes dans le domaine scientifique.
“PERSPECTIVE 30 incitera la nouvelle génération à tirer les leçons des trois dernières décennies et à faire avancer la lutte contre le SIDA”, a déclaré M. Sidibé. “Le livre est à la fois un rappel du passé et je l’espère, une inspiration pour l’avenir.”
Publications
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- Outlook 30 (pdf, 7Mb), (en anglais)

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Réunion sur le sida: l’engagement des hauts dirigeants arrive au bon moment
31 mai 2011 31 mai 2011Un nombre sans précédent de chefs d’État et de gouvernement et de vice-présidents sont attendus à la Réunion de haut niveau sur le sida qui se tiendra à New York.
New York/Genève, 31 mai 2011—Alors que la lutte contre le sida se trouve à un tournant décisif, les dirigeants mondiaux semblent déterminés à renouveler leur engagement en sa faveur. En effet, la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, qui se tiendra la semaine prochaine, devrait rassembler plus de 30 chefs d’État et de gouvernement et de vice-présidents. Ce soutien au plus haut niveau intervient à un moment crucial de la riposte au sida où le nombre de personnes vivant avec le VIH n’a jamais été aussi élevé, tandis que l’aide financière internationale allouée au sida a, elle, plutôt tendance à diminuer.
Les hauts dirigeants s’associeront à des ministres et à d’autres représentants des États Membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour s’engager à ouvrir de nouvelles voies à la lutte contre le sida. À cette Réunion, la société civile tiendra également une place importante, et d’autres personnalités phares du mouvement anti-sida participeront aux débats sur les moyens à mettre en œuvre pour que la riposte franchisse une nouvelle étape.
« L’engagement dont font preuve les leaders mondiaux envers cette réunion est un signe extrêmement encourageant, qui arrive à un moment décisif », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé. « Cette réunion représentera, pour les pays, une véritable occasion de prendre en main la riposte et d’élaborer une déclaration vigoureuse et tournée vers l’avenir, qui orientera les efforts déployés au niveau mondial pour concrétiser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH à l’horizon 2015. »
Des négociations sont en cours s’agissant du texte de la déclaration finale, qui devrait être adoptée le dernier jour de la Réunion.
Depuis la première session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée au sida, qui a eu lieu en 2001 au Siège de l’ONU, des progrès considérables ont été accomplis dans plusieurs domaines : réduction du nombre de nouvelles infections à VIH, élargissement de l’accès au traitement, diminution de la quantité de décès liés au sida, et combat contre la stigmatisation et la discrimination. Mais le processus risque bien de s’inverser si les efforts consacrés à la lutte contre l’épidémie ne sont pas soutenus et intensifiés.
« La riposte au sida est une responsabilité commune », a affirmé M. Sidibé. « Le monde compte plus de personnes ayant besoin d’aide que de ressources disponibles. Pour combler cet écart, les donateurs aussi bien que les pays à revenu faible et intermédiaire doivent apporter leur juste contribution. »
La Réunion de haut niveau se tiendra au Siège de l’ONU à New York du 8 au 10 juin. Pour plus de renseignements, dont le programme officiel et les modalités d’accréditation des médias, veuillez consulter le site http://www.un.org/fr/ga/aidsmeeting2011/
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