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L’ONUSIDA félicite le leadership des États-Unis pour éradiquer le sida
01 décembre 2011 01 décembre 2011GENÈVE, 1 décembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite le Président Barack Obama pour l’engagement audacieux qu’il a pris de fournir un traitement du sida à 6 millions de personnes d’ici 2013 et de toucher 1,5 millions de femmes enceintes vivant avec le VIH afin de protéger leurs enfants de l’infection à VIH. Cela renforce la collaboration entre l’ONUSIDA et les États-Unis au niveau du plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH parmi les enfants d’ici 2015—le fondement pour une génération sans sida.
« Les engagements que le Président Obama a pris aujourd’hui, sauveront des vies et nous aideront à faire un pas vers une génération sans sida », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Parvenir à zéro et éliminer le sida est une responsabilité partagée ».
L’ONUSIDA salue également le fort engagement bipartisan des États-Unis pour la riposte mondiale au sida. Cette solidarité sans précédent a fait des États-Unis le plus grand donateur mondial pour le sida car ils fournissent plus de la moitié (54,2%) de toute l’aide internationale pour le sida qui était à la disposition des pays à revenu faible et intermédiaire en 2010. Le programme PEPFAR, qui fut initié sous la présidence de George W. Bush et étendu par le Président Obama, fournit actuellement des services de prévention, de traitement, de soins et d’accompagnement liés aux VIH qui sauvent la vie de millions de personnes, en particulier en Afrique sub-saharienne, à savoir la région qui est la plus affectée par l’épidémie.
Les dirigeants mondiaux ont promis d’investir entre 22 et 24 milliards de dollars dans la riposte au sida d’ici 2015. Au cours des dernières années, l’aide internationale a commencé à décliner, en mettant en danger la capacité que les pays ont à rendre durable et à intensifier l’accès aux services de prévention et de traitement. L’ONUSIDA pousse les membres du G8 et du G20 à étendre leurs investissements pour le sida––nationaux et internationaux. Elle appelle également les pays en voie de développement à accroître leurs financements des programmes nationaux pour la lutte contre le sida.
L’appel du Président Obama à augmenter les efforts pour prévenir le VIH en combinant des outils ayant un fort impact, comme le traitement en qualité de prévention, la circoncision masculine, les antirétroviraux pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants, et l’utilisation appropriée du préservatif, peut potentiellement permettre d’éviter des millions de nouvelles infections à VIH. Cette approche, approuvée par l’ONUSIDA, utilise les meilleures nouveautés scientifiques ; elle permettra à la fois de faire des économies et de sauver des vies.
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L’ONUSIDA salue la décision de la Chine de combler son manque de ressources pour le VIH
01 décembre 2011 01 décembre 2011La Chine demande une responsabilité partagée pour parvenir à zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Son Excellence Wen Jiabao, Premier ministre chinois, à l'occasion d'un événement organisé à Pékin pour la Journée mondiale de lutte contre le sida
PÉKIN/GENÈVE, 1er décembre 2011—La Chine s’est engagée à combler son manque de ressources relatives au VIH en augmentant les investissements nationaux. Cet engagement a été pris par le Premier ministre de la Chine, Wen Jiabao, à l’occasion de la Journée mondiale pour la lutte contre le sida à Pékin. Le Premier ministre a également demandé à la communauté internationale de réaliser tous ses engagements et de parvenir à un monde avec zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
« Je ne vois aucune raison pour laquelle le Fonds mondial retirerait son soutien à la Chine » a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao lors de la table ronde consacrée au sida, à Pékin. « J’ai demandé au ministre des finances de combler les lacunes laissées par le Fonds mondial. Nous allons nous reposer sur nos propres efforts ».
Ce nouvel engagement de la Chine vient à un moment crucial étant donné que les ressources pour le sida sont en déclin et que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme doit faire face à un revers sévère dans la mobilisation des ressources, qui a mené à l’annulation de son prochain appel pour les propositions des pays (Série 11), en mettant des millions de vies en danger.
« La voix de la Chine n’aurait pas pu être portée à un moment plus décisif dans la riposte au sida. Nous traversons une période de risque élevé et nous saluons cette décision audacieuse » a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, en remerciant le Premier ministre de la Chine. « J’ai confiance dans le fait qu’un nouvel agenda durable sur le plan social favorisant l’appropriation et la responsabilité partagée, puisse être élaboré ».
Plus de 6,6 millions de personnes suivent un traitement pour le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les taux de nouvelles infections à VIH ont chuté dans plusieurs parties du monde. Les investissements nationaux ont constamment augmenté, mais la magnitude de l’épidémie en Afrique signifie qu’une solidarité et des investissements internationaux continus sont vitaux.
« Il est hautement prioritaire de relancer la Série 11, en particulier puisque l’Afrique guide le monde en vue de réduire les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida. Ses partenaires internationaux doivent faire un pas en avant et aider les pays à multiplier leurs réussites » a déclaré M. Sidibé. « Cet appel concerne non seulement la responsabilité partagée mais aussi les valeurs partagées ».
Il a fallu peu de temps à la Chine pour intensifier sa riposte au sida, en incluant des services de prévention du VIH fondés sur des données prouvées. En intensifiant rapidement l’accès aux thérapies de substitution des drogues, elle a réduit les nouvelles infections à VIH parmi les personnes ayant recours à ces services pour se rapprocher de l’objectif « zéro ». La Chine a également fait des progrès importants dans ses programmes de lutte contre la discrimination et de soutien des organisations de la société civile.
« Pour vaincre le sida, toute la société devra apporter sa contribution », a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao. « La Chine veut jouer son rôle ». Il est possible de reproduire le modèle chinois d’intensification rapide dans d’autres pays—en particulier en renforçant la capacité des personnels de santé des communautés à délivrer des services liés au VIH. En outre, la Chine peut fournir des transferts technologiques vitaux dans des domaines clés de l’innovation en matière de traitement du VIH, ce qui inclut le développement de nouveaux médicaments antirétroviraux, l’investissement dans la recherche et le développement, dans les télécommunications, dans les infrastructures d’« e-santé » et dans la gestion des chaînes d’approvisionnement.
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La baisse du financement de la lutte contre le sida pourrait compromettre les récents progrès obtenus par les pays
27 novembre 2011 27 novembre 2011Les pays, les donateurs et les autres partenaires doivent se mobiliser autour du nouveau modèle d'investissement stratégique de l'ONUSIDA afin de générer de nouvelles ressources et d'optimiser les investissements liés au sida.
GENÈVE, 27 novembre 2011—Les résultats et les progrès sans précédent de la riposte mondiale au sida en 2011 doivent être préservés et accélérés. Les données les plus récentes du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) indiquent que les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida ont atteint leur niveau le plus bas et que plus de 6,6 millions de personnes ont désormais accès au traitement du VIH. Des investissements accrus dans les programmes de lutte contre la tuberculose et le paludisme ont également contribué à réduire les décès imputables à ces maladies parmi les personnes vivant avec le VIH.
Ces progrès, déjà menacés par la diminution des ressources disponibles pour la prévention et le traitement du VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, pourraient maintenant l’être davantage par la récente révision des prévisions de ressources qui fait apparaître une baisse des ressources mises à disposition par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).
Le Fonds mondial a annoncé son intention de remplacer son prochain appel à propositions des pays (série 11) par un nouveau mécanisme transitoire de financement. Ce dernier se concentrera sur la continuité des services essentiels en termes de prévention, de traitement et de soins actuellement financés par le Fonds mondial, la mise à disposition de nouveaux financements ne devant intervenir qu’en 2014. Cette annonce pourrait compromettre les efforts mondiaux pour atteindre le sixième objectif du Millénaire pour le développement, à savoir enrayer la propagation du sida, de la tuberculose et du paludisme et commencer à inverser la tendance d'ici 2015.
« Ce retard pourrait freiner les efforts des pays pour sauver des vies alors même que la riposte au sida donne des résultats qui changent la donne », commente Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La nouvelle stratégie sur cinq ans du Fonds mondial ainsi que son plan de transformation consolidé vont dans la bonne direction. Ils devraient rétablir la confiance et faire du Fonds un mécanisme de financement important et efficace pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
L'ONUSIDA exhorte la communauté internationale à étudier de toute urgence des sources de financement innovantes en vue de combler le déficit de ressources mondiales pour la lutte contre le sida, notamment une taxe sur les transactions financières pour financer les programmes essentiels en termes de santé et de développement. Il invite également les pays à revoir leurs investissements et leurs stratégies nationales de lutte contre le sida et à reformuler leurs priorités dans ces domaines, à la lumière de son nouveau modèle d'investissement stratégique, pour obtenir les meilleurs résultats possibles et optimiser les ressources.
« Nous avons besoin de nouvelles modalités financières et de nouvelles sources de financement comme la taxe sur les transactions financières pour préserver l’élan de la riposte au sida », commente M. Sidibé. « En tirant parti des avancées de la science, nous pouvons aider les pays à utiliser le nouveau modèle d'investissement afin d’optimiser les résultats pour les personnes et de sauver des vies. »
Pour répondre aux défis financiers et aux opportunités auxquels les pays sont confrontés, l'ONUSIDA est résolu à collaborer avec ces pays, avec des organismes régionaux comme l'Union africaine, la Banque africaine de développement et le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), des donateurs comme le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), le ministère britannique du Développement international (DFID) et le gouvernement français, des organisations de la société civile et le Fonds mondial afin d'atteindre les nouveaux objectifs ambitieux fixés par les dirigeants internationaux dans la déclaration politique sur le VIH/sida adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2011.
Les États Membres de l’ONU se sont engagés à investir entre 22 et 24 milliards de dollars des États-Unis dans la riposte mondiale au sida d’ici 2015. L'année dernière, 15 milliards de dollars étaient disponibles mais le financement international avait chuté de 8,7 milliards de dollars en 2009 à 7,6 milliards en 2010.
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De nouveaux rapports montrent que le financement philanthropique pour le sida diminue à un moment clé de la riposte
10 novembre 2011 10 novembre 2011Les donateurs sont encouragés à ne pas détourner les ressources des actions contre le sida, car la riposte commence à produire des résultats
Washington, D.C., Londres, Genève, 10 novembre 2011 – De nouveaux rapports publiés aujourd'hui montrent que les fonds destinés à la lutte contre le sida en provenance de donateurs philanthropiques américains et européens ont atteint un total de 612 millions de dollars en 2010, soit une baisse de 7 % (44 millions de dollars) par rapport à 2009. Ces rapports, rédigés par le European HIV/AIDS Funders Group (EFG) et par Funders Concerned About AIDS (FCAA), avec le soutien du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), indiquent également que le nombre de donateurs offrant plus de 300 000 dollars à la lutte contre le VIH a baissé de 30 % au cours des trois dernières années.
« La riposte mondiale au sida, qui entre maintenant dans sa 30e année, a démontré le pouvoir de l'engagement politique et du financement », explique John Barnes, directeur exécutif de FCAA. « De brillantes réussites ont été accomplies, notamment l'accès à un traitement vital pour plus de 6 millions de personnes. L'engagement et les ressources doivent maintenant s'accroître pour répondre aux besoins existants et profiter des nouvelles possibilités, pour que le monde ne revive pas 30 nouvelles années avec le sida ».
Les fonds provenant des gouvernements donateurs ont également baissé en 2010 après de nettes hausses des financements au début de la décennie. On estime à 6 milliards de dollars au minimum l'écart annuel entre les investissements nécessaires et les ressources disponibles.
L'ONUSIDA a mis au point un modèle d'investissement qui montre que 12,2 millions de nouvelles infections par le VIH et 7,4 millions de décès dus au virus pourraient être évités entre 2011 et 2020 si les fonds augmentaient jusqu'à 24 milliards de dollars d'ici 2015.
« Les investissements stratégiques d'aujourd'hui vont non seulement permettre de sauver des vies, mais ils aboutiront également à des économies de coûts considérables dans l'avenir », déclare Paul de Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA. « Nous avons l'opportunité d'agir véritablement, mais cela nécessitera un effort concerté de la part de tous les secteurs, y compris les donateurs philanthropiques, qui jouent un rôle essentiel dans l'accès aux personnes les plus touchées par l'épidémie ».
Le montant total versé par les organismes philanthropiques américains est passé de 492 millions de dollars en 2009 à 459 millions en 2010. Le principal facteur de cette baisse est une diminution des fonds provenant du plus gros contributeur privé à la lutte contre le sida, la Fondation Bill & Melinda Gates, qui représente 47 % de l'ensemble des fonds philanthropiques destinés à la lutte contre le VIH émanant de donateurs américains. Toutefois, cette baisse est largement imputable à la nature pluriannuelle de leurs engagements et la fondation prévoit une augmentation des versements en 2011.
Les versements effectués par l'ensemble des donateurs américains autres que la Fondation Gates ont diminué de 2 % entre 2009 et 2010, principalement en raison d'une tendance de ces donateurs à sortir du champ du financement spécifique au VIH et à se tourner vers des domaines tels que la santé sexuelle et reproductive et le renforcement des systèmes de santé.
Les fonds provenant des organismes philanthropiques européens a également baissé de 6 %, passant de 163 millions de dollars en 2009 à 153 millions en 2010.
L'ONUSIDA, FCAA et l'EFG soulignent que la philanthropie a un rôle de catalyseur à jouer dans la riposte au VIH à travers son engagement en faveur de secteurs clés tels que la sensibilisation, qui ne sont souvent pas couverts par d'autres sources de financement.
« Les donateurs philanthropiques privés doivent à nouveau donner la priorité à des interventions stratégiquement plus intelligentes et plus efficaces qui ciblent les besoins des communautés les plus touchées par l'épidémie, et soutenir ces interventions », explique Kate Harrison, gestionnaire de portefeuille au sein de l'organisme Comic Relief UK, et membre du comité de direction de l'EFG.
Les projections pour 2011 suggèrent que les niveaux de financement philanthropique en relation avec le sida devraient globalement augmenter aussi bien aux États-Unis qu'en Europe. Plus d'un quart des donateurs américains ont prévu des hausses en 2011, y compris le principal d'entre eux, la Fondation Gates. Plus d'un tiers des donateurs européens, dont cinq des dix plus importants contributeurs, ont prévu une augmentation des fonds destinés à la lutte contre le VIH en 2011.
« Même si la baisse du financement philanthropique destiné à la lutte contre le VIH en 2010 n'était qu'un accident de parcours, chaque dollar perdu conduit à de nouvelles infections par le VIH, coûte des vies, peut contribuer à des violations des droits de l'homme et ralentit les progrès de la riposte mondiale au sida », explique M. Barnes. « Afin de saisir les opportunités qui se présentent aujourd'hui clairement devant nous pour mettre un terme à cette épidémie, il est capital de poursuivre la mobilisation en faveur d'un financement stratégique accru pour la lutte contre le sida ».
Les rapports annuels de suivi des ressources de FCAA et de l'EFG ont vocation à informer les parties concernées de la répartition générale et des tendances du financement philanthropique américain et européen de la lutte contre le sida, à faciliter une meilleure coordination et une plus grande transparence entre les donateurs, et à encourager l'élargissement du soutien philanthropique en faveur du travail mené contre le VIH.
Pour télécharger les rapports complets :
- U.S. Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2010 sur www.fcaaids.org
- European Philanthropic Support to Address HIV/AIDS in 2010 sur www.hivaidsfunders.org
À propos de l'EFG
Le European HIV/AIDS Funders Group (EFG) est un réseau basé sur les connaissances spécialisé dans le renforcement de la philanthropie européenne dans le domaine du VIH/sida. Ce groupe a pour but de mobiliser le leadership et les ressources philanthropiques en faveur de l'action menée contre la pandémie mondiale de VIH/sida et ses conséquences socio-économiques, ainsi que de promouvoir un environnement propice aux dons stratégiques et indépendants dans ce domaine et dans les domaines étroitement liés au VIH/sida, comme les droits de l'homme, la santé mondiale et le développement mondial.
À propos de FCAA
Funders Concerned About AIDS (FCAA) a été fondé en 1987 dans le but de mobiliser le leadership, les idées et les ressources philanthropiques des donateurs américains, en vue d’éradiquer la pandémie de VIH/sida – dans ce pays et dans le monde – et d’atténuer ses conséquences sociales et économiques. FCAA est le seul organisme américain qui comprend et vise des organismes philanthropiques privés sensibles au problème du VIH/sida et engagés ou potentiellement actifs en faveur de la lutte contre le VIH/sida.
À propos de l'ONUSIDA
L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.
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Le footballeur de classe internationale Ronaldinho va sensibiliser les jeunes au sida
19 octobre 2011 19 octobre 2011Rio de Janeiro, 19 octobre 2011 — Ronaldo de Assis Moreira — la star brésilienne du football également connue sous le nom de Ronaldinho — a accepté l’invitation du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et du ministère de la Santé du Brésil et va s’investir dans la sensibilisation au sida par l’intermédiaire du sport.
« Ronaldinho est une source d’inspiration pour les jeunes du monde entier », a commenté M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Sa voix touchera des millions de personnes et apportera une nouvelle énergie à notre vision et à l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH. »
Fort de ses années d’expérience du football professionnel, M. de Assis Moreira utilisera le vecteur du sport pour impliquer les jeunes et les sensibiliser au sida. « Je suis honoré de combattre le VIH aux côtés de l’ONUSIDA et du ministère de la Santé du Brésil », a-t-il déclaré. « Je suis ravi d’apporter une petite contribution à cette cause majeure en faisant ce que je sais faire de mieux, jouer au football. »
Plus de cinq millions de jeunes vivent avec le VIH dans le monde et chaque jour, le virus en infecte 2 400 de plus. Bien que les jeunes soient de plus en plus nombreux à savoir comment se protéger du VIH, un tiers d’entre eux seulement possèdent des connaissances exactes et complètes dans ce domaine.
Le Brésil fait figure de pionnier depuis de nombreuses années avec sa riposte efficace au VIH. Pour le ministre de la Santé du Brésil, M. Alexandre Padilha, « Ronaldinho endosse son nouveau rôle avec passion et sera un excellent modèle pour les jeunes du monde entier. Il représentera indéniablement un réel atout pour la riposte mondiale au sida. »
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L'ONUSIDA demande aux pays d'accélérer les progrès en vue de la réalisation de l'objectif mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants
28 septembre 2011 28 septembre 2011Les pays dont les taux de nouvelles infections à VIH chez les enfants sont les plus élevés se réuniront en Afrique du Sud pour évaluer les opportunités de renforcement des programmes.
Johannesbourg, le 28 septembre 2011—Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd'hui qu'avec une volonté politique et des ressources dédiées — les pays peuvent atteindre la cible fixée pour 2015 visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir les mères vivant avec le VIH en bonne santé pendant la grossesse, l'accouchement et après la naissance de leur enfant.
L'ONUSIDA estime qu'environ 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants sont concentrées dans 22 pays, dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne et en Inde. En juin 2011, un Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a été lancé lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida. Le Plan a été élaboré par une Cellule mondiale de réflexion co-présidée par l'ONUSIDA et le Plan d’urgence du Président des états-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).
S'exprimant depuis le dispensaire du district de Zola à Soweto, en Afrique du Sud, l'un des 22 pays les plus affectés comptant pour 14 % de la charge mondiale, Michel Sidibé a déclaré : « Mère après mère, dispensaire après dispensaire, et pays après pays, nous pouvons atteindre les femmes enceintes pour leur offrir des prestations liées au VIH, pour que leurs enfants naissent sans infection à VIH et pour améliorer leur propre santé. »
Au cours de sa visite en Afrique du Sud, M. Sidibé a rencontré des parents et des agents de santé pour discuter de ce qu'il était possible de faire pour accélérer les progrès. Le dispensaire du district de Zola reçoit environ 15 femmes enceintes par jour, et la majorité d'entre elles ne connaît pas son statut sérologique. L'Afrique du Sud a adopté un programme ambitieux de conseil et de dépistage du VIH qui a atteint plus de 13 millions de personnes entre avril 2010 et septembre 2011.
Les représentants des 22 pays à lourde charge de morbidité se réuniront en Afrique du Sud la semaine prochaine pour évaluer les plans de pays. La réunion de deux jours portera sur l'analyse des carences de chaque pays et la création d'un dynamisme. Depuis le lancement, l'intérêt mondial pour le soutien à la réalisation de l'objectif d'élimination est fort – et des organisations de collecte de fonds innovantes telles que (RED) ont apporté leur concours en vue de promouvoir et de mobiliser les ressources nécessaires. La Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement envisagent également de financer des plans nationaux pour appuyer le Plan mondial.
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Le fondateur de Virgin Richard Branson se joint à l'effort mené par l'ONUSIDA pour abolir les restrictions aux voyages liées au VIH
07 septembre 2011 07 septembre 2011Fidji est le dernier pays en date à lever les obstacles à l’entrée des personnes vivant avec le VIH
Genève, 7 septembre 2011—L’entrepreneur-pionnier britannique Richard Branson a apporté son soutien à une campagne mondiale visant à débarrasser enfin le monde des dernières lois discriminatoires qui empêchent les gens de visiter, de vivre ou de travailler dans des pays sur le seul critère de leur séropositivité au VIH. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) préconise une totale liberté de mouvement pour les personnes vivant avec le VIH.
Richard Branson a déclaré « Je salue les efforts inlassables de l’ONUSIDA pour encourager les pays à abolir les restrictions aux voyages qui s’exercent sur les personnes vivant avec le VIH. Chaque individu doit avoir la possibilité de voyager librement, et je me réjouis de l’occasion qui m’est offerte de collaborer sur un thème d’une telle importance. »
Le mois dernier, Fidji est devenu le dernier pays en date à lever ses restrictions à l’entrée, au séjour ou à la résidence sur la base du statut sérologique vis-à-vis du VIH.
« Je suis très fier de déclarer en tant que chef d’État que le Gouvernement de Fidji a fait d’immenses progrès pour changer des lois qui sont discriminatoires, notamment dépénaliser les rapports sexuels entre hommes, et modifier la législation sur les restrictions liées aux voyages qui touchent les personnes vivant avec le VIH, ou encore promouvoir des consultations autour de la création d’un environnement favorable pour les professionnel(le)s du sexe, » a dit le Président de Fidji, Ratu Epeli Nailatikau dans son discours d’ouverture au Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique le vendredi 26 août.
Richard Branson a ajouté « Le leadership de Fidji envoie un message fort, et j’ai l’espoir que d’autres gouvernements suivront son exemple. »
Avec la suppression par Fidji des restrictions aux voyages liées au VIH, l’ONUSIDA décompte encore 47 pays, territoires et zones qui continuent d’imposer certaines formes de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH sur la base de leur statut sérologique vis-à-vis du VIH. Au moins 128 pays n’appliquent aucune restriction.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a déclaré « Avec le soutien de défenseurs infatigables tels que Richard Branson, nous entrerons dans une nouvelle ère d’égalité en matière de mobilité pour les personnes vivant avec le VIH. »
Richard Branson est le fondateur du groupe de sociétés Virgin Group. Virgin est l’une des marques les plus connues et les plus respectées au monde et s’est étendue dans de nombreux secteurs différents allant des voyages aériens et terrestres aux télécommunications, à la santé, aux voyages spatiaux et aux énergies renouvelables par le biais de plus de 200 compagnies à travers le monde. En 2005, Richard Branson a lancé Virgin Unite, la fondation caritative de l’entreprise Virgin, qui s’emploie à créer avec ses partenaires de nouvelles approches sur des questions sociales et environnementales. Virgin Unit a également contribué à la naissance de plusieurs initiatives mondiales de leadership, notamment the Elders, the Carbon War Room et le Branson Centre of Entrepreneurship.
L’ONUSIDA
L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.
Virgin Unite
Virgin Unite est la fondation à but non lucratif de l’entreprise Virgin. Créée en 2005, Virgin Unite rassemble des individus qui s’attachent à résoudre de graves problèmes sociaux et environnementaux de manière entrepreneuriale, dans le but de contribuer à révolutionner la manière dont les entreprises, le gouvernement et le secteur social collaborent – la conduite des affaires comme une force du bien. Ceci est fondé sur la conviction qu’il s’agit de la seule façon de s’attaquer à la portée et à l’urgence des enjeux auxquels le monde est confronté aujourd’hui. Pour de plus amples informations, consulter le site www.virginunite.com.

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Une étude Kaiser/ONUSIDA constate une baisse globale des décaissements destinés à la riposte au sida en 2010, 7 gouvernements sur 15 faisant état de réductions
16 août 2011 16 août 2011GENEVE/MENLO PARK, Californie, 16 août 2011—Les décaissements des gouvernements donateurs destinés à la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ont diminué en 2010, baissant de 10% par rapport à leur niveau de l'année précédente, selon une analyse annuelle des financements effectuée par la Fondation de la famille Kaiser et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
L'étude a montré que les gouvernements donateurs ont versé 6,9 milliards de dollars américains en 2010 pour la prévention, le traitement et la prise en charge médico‑sociale du VIH, soit 740 millions de dollars de moins qu'en 2009. Cette diminution est due à la combinaison de trois facteurs principaux : la diminution réelle de l'aide au développement, les fluctuations de change, et un ralentissement dans le rythme des décaissements effectués par les Etats-Unis, sans rapport avec des restrictions budgétaires.
Sur les quinze pays interrogés, sept – l'Australie, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, l'Espagne, la Suède et les Etats-Unis – ont fait état d'une diminution de leurs décaissements d'année en année, mesurés dans la devise de chaque pays. Les montants figurant dans le rapport sont en dollars américains, conformément aux normes internationales et à d'autres mécanismes de rapport.
En raison de fluctuations de change, on constate une légère augmentation de la contribution financière de l'Australie à la riposte au sida, exprimée en dollars américains, même si cette contribution a légèrement baissé en dollars australiens. Inversement, la contribution du Danemark a légèrement diminué malgré l'augmentation du niveau de financement par le pays dans sa propre devise.
« Investir dans la riposte au sida est un placement intelligent, même dans cette période économique difficile. Nous devons regarder au-delà des coûts à court terme et considérer les avantages à long terme », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les donateurs doivent prendre des engagements aujourd'hui et s'y tenir, afin de réduire les coûts engendrés par le sida dans l'avenir. »
La baisse globale des décaissements est principalement attribuable à une diminution des versements effectués par les Etats-Unis, le plus important des pays donateurs, lesquels ont représenté 54% du total des versements effectués par les donateurs en 2010. Alors que le Congrès des Etats-Unis a affecté des montants d'un niveau similaire à la riposte au sida en 2010 et en 2009 (environ 5,5 milliards de dollars chaque année), les décaissements sont passés de 4,4 milliards de dollars en 2009 à 3,7 milliards en 2010. Ce ralentissement provient de nouvelles conditions mises en place par le Congrès pour le Plan présidentiel d'urgence d'aide à la lutte contre le sida (PEPFAR). Certains fonds alloués en 2010 seront versés les années suivantes.
« Avec le financement américain retardé, mais non abandonné à ce stade, la baisse des dépenses observée cette année, dont l'impact sur les services sera sans doute bien réel, n'est peut-être qu'une anomalie passagère », a déclaré Drew Altman, Président-directeur général de la Fondation de la famille Kaiser.
Pour atteindre les objectifs de l'accès universel à la prévention, au traitement et à la prise en charge médico-sociale du VIH, l'ONUSIDA estime qu'au moins 22 milliards de dollars US d'investissement seront nécessaires d'ici 2015. L'augmentation de ce niveau de financement permettrait d'éviter plus de 12 millions de nouvelles infections par le VIH et plus de 7 millions de morts, selon l'ONUSIDA.
Lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de juin 2011, les Etats membres de l'ONU se sont engagés sur de nouveaux objectifs ambitieux en matière de riposte au sida, qui incluent notamment une élévation à des niveaux compris entre 22 et 24 milliards de dollars US des investissements consacrés au sida d'ici 2015.
D’après les dernières estimations de l’ONUSIDA, 34 millions [30,9 millions–36,9 millions] de personnes vivaient avec le VIH à la fin 2010 et près de 30 millions [25 millions–33 millions] de personnes étaient décédées de causes liées au sida depuis l’annonce du premier cas il y a 30 ans.
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Le rapport sur le financement de la recherche sur la prévention du VIH fait apparaître que de nouveaux investissements sont impérativement requis pour capitaliser les avancées de la recherche sur la prévention du VIH
19 juillet 2011
19 juillet 2011
Des structures de financement flexibles, agiles et généreuses sont nécessaires pour garantir le développement et la mise au point de nouvelles options vitales pour la prévention du VIH
Rome (19 juillet 2011) – Les résultats prometteurs des essais et les avancées scientifiques cruciales réalisés l'année dernière ont changé le paysage de la prévention du VIH. Ils ont ouvert de nouvelles opportunités pour une réponse plus globale à l'épidémie, avec de nouvelles options en matière de prévention et des agendas cliniques et laboratoires plus vastes pour de nouveaux objectifs de recherche. Dans le même temps, les investissements alloués à la recherche sur la prévention du VIH sont demeurés stables malgré les effets de la récente crise économique mondiale, selon un nouveau rapport publié aujourd'hui à Rome à l'occasion de la 6e conférence internationale de l'IAS sur la pathogénèse, le traitement et la prévention du VIH.
Capitalizing on Scientific Progress: Investment in HIV Prevention R&D in 2010 (Capitaliser les avancées scientifiques : investissements en R&D pour la prévention du VIH en 2010) est le septième rapport annuel du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides qui analyse les investissements en recherche biomédicale pour la prévention du VIH consentis par les secteurs public, philanthropique et commercial. Le rapport de cette année stipule que, pour capitaliser les récentes avancées scientifiques, très prometteuses, des investissements substantiels supplémentaires et durables devront être assurés, et ce par un plus vaste groupe de bailleurs de fonds.
La principale et la plus étonnante des conclusions du rapport, compte tenu de la situation mondiale en termes de financement, est que, dans l'ensemble, les investissements en faveur de la R&D pour la prévention du VIH ont en fait augmenté, hormis concernant les vaccins contre le VIH qui enregistrent une baisse minime de 1 %. Ce rapport a recensé un total de 1,19 milliard de dollars d'investissements en recherche et développement (R&D) pour quatre options clés en matière de prévention du VIH : les vaccins préventifs, les microbicides, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au moyen de médicaments antirétroviraux et la recherche opérationnelle liée à la circoncision médicale masculine. Malgré le contrecoup de la récession mondiale, cet investissement se rapproche du pic historique de 1,23 milliard de dollars atteint en 2007 pour ces quatre technologies de prévention.
Toutefois, pour capitaliser les avancées très encourageantes réalisées ces derniers temps en matière de prévention et évoquées à l'occasion de la conférence de l'IAS, des investissements supplémentaires seront nécessaires pour toutes les technologies de prévention, de la recherche en laboratoire à la recherche opérationnelle et de mise en œuvre.
« Il est évident que, en ces temps de restriction économique, le fait que les donateurs continuent à investir dans la recherche sur la prévention est une excellente nouvelle », déclare Paul DeLay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. « Toutefois, pour capitaliser les récentes avancées et mettre dans les plus brefs délais les nouvelles formes de prévention à la disposition de ceux qui en ont le plus besoin, il est aussi impératif que les donateurs réagissent rapidement pour garantir que la nouvelle voie qui s'ouvre devant nous ne soit pas bloquée par des financements insuffisants. »
Des ressources directes sont nécessaires pour accélérer la transformation des promesses en avancées réelles. De plus, le rapport reconnaît que les bailleurs de fonds sont encore confrontés à des restrictions budgétaires et que certains ont réduit ou même supprimé leurs programmes de recherche sur la prévention du VIH. Le financement alloué à la recherche sur la prévention du VIH demeure également très concentré au sein d'un nombre relativement restreint de bailleurs de fonds. Le groupe de travail prévient d'ailleurs que cette base de financement étroite est une menace pour les efforts de recherche durables requis dans cette période critique et précise qu'il est nécessaire d'élargir cette base, en incluant notamment les économies émergentes.
Les résultats très prometteurs obtenus récemment par la PrEP et le traitement ainsi que par les essais de prévention nous indiquent que, trente ans après le début de l'épidémie, nous sommes peut-être enfin sur la voie de l'éradication du sida », affirme Mitchell Warren, directeur exécutif de l'AVAC. « Les nouvelles options en matière de prévention, à savoir la circoncision médicale masculine, la PrEP, les microbicides et, par la suite, les vaccins, joueront un rôle essentiel dans la réduction du cycle des nouvelles infections. Si nous nous projetons maintenant vers les 30 ans à venir, il apparaît que les investissements dans la prévention du VIH n'ont jamais revêtu une importance aussi cruciale. Pour aller de l'avant, nous avons besoin de structures de financement suffisamment flexibles, agiles et généreuses pour pouvoir réagir rapidement aux nouvelles opportunités. »
« Nous avons enregistré des avancées spectaculaires dans la recherche sur la prévention du VIH ces deux dernières années », commente Margaret McGlynn, présidente et PDG de l'Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI). « Un accès à un financement stable pouvant être appliqué avec flexibilité aux domaines de recherche les plus prometteurs sera indispensable pour soutenir l'élan donné par ces avancées. Nous serons alors en mesure de concrétiser les succès obtenus dans ces domaines et de transposer les concepts les plus prometteurs en essais cliniques dans les meilleurs délais. »
« Les résultats très encourageants obtenus récemment dans les domaines de la PrEP et des microbicides sont des preuves attestant que la recherche sur la prévention du VIH pourra peut-être enfin offrir prochainement aux hommes et aux femmes du monde entier une vaste série d'options efficaces en matière de prévention du VIH », indique Zeda Rosenberg, PDG du Partenariat international pour les microbicides (IPM). « Des investissements intelligents dans la recherche clinique et en laboratoire et dans les efforts en faveur du développement de nouvelles interventions se révéleront payants étant donné que les infections au VIH diminueront de façon considérable dans les décennies à venir. »
Ce rapport est disponible en ligne à l'adresse suivante : www.hivresourcetracking.org.
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Le financement pour la recherche sur le traitement du VIH a dépassé
2,4 milliards de dollars en 2009
19 juillet 2011
19 juillet 2011
Les gouvernements, les sociétés pharmaceutiques et les organisations caritatives continuent de s'engager pour l'innovation dans la recherche et le développement pour le traitement du VIH
New York/Genève/Rome – Mardi 19 juillet 2011 – Les informations recueillies pour la première fois sur les investissements mondiaux dans la recherche et le développement pour le traitement du VIH ont indiqué qu'au moins 2,46 milliards de dollars étaient disponibles en 2009. Le Treatment Action Group, l'AVAC et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont émis le rapport qui a été diffusé ce jour, à l'occasion de la 6ème Conférence de la Société internationale du sida sur la pathogenèse, le traitement et la prévention du VIH, qui s'est tenue à Rome.
Le rapport, intitulé Une analyse exploratoire des investissements en recherche et développement sur le traitement du VIH en 2009, a révélé que 48 financeurs dans le monde (sur les 144 interrogés) ont indiqué investir 2,46 milliards de dollars dans six catégories de recherche liée au VIH—science fondamentale, recherche et développement de médicaments, science opérationnelle et d'exécution, prévention antirétrovirale, sciences appliquées/infrastructures et diagnostic du VIH.
« Les récents progrès scientifiques ont démontré que le traitement antirétroviral pouvait non seulement sauver des vies mais aussi prévenir de nouvelles infections. Ceci change la donne en matière de riposte au sida et va augmenter la demande de traitement », a déclaré Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA. « De nouveaux investissements sont nécessaires de toute urgence pour fabriquer des médicaments de qualité supérieure et moins chers, afin que les 9 millions de personnes qui ont besoin d'un traitement y aient accès et que les nouveaux besoins de traitement préventif soient satisfaits. »
On estime que 6,6 millions de personnes ont actuellement accès à un traitement antirétroviral et que 9 millions d'autres en ont besoin. Dans la déclaration politique récemment adoptée lors de la Réunion de haut niveau des Nations unies sur le sida à New York, les États membres de l'ONU se sont engagés à élargir l'accès au traitement à 15 millions de personnes d'ici 2015
« Ce rapport marque le début d'un effort constant pour surveiller les investissements mondiaux dans la recherche sur le traitement du VIH. Il complète les efforts existants du Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides qui émet des rapports sur les investissements dans la technologie de prévention du VIH depuis 2004 », a indiqué Kevin Fisher de l'AVAC.
Les financeurs du secteur public représentaient près des trois-quarts des investissements dans la recherche et le développement pour le traitement du VIH, l'Institut national de la santé américain étant le principal investisseur du secteur public dans le monde en matière de recherche et développement pour le traitement du VIH, à hauteur de 1,6 milliards de dollars en 2009.
Les sociétés pharmaceutiques et de biotechnologie ont indiqué avoir investi 591 millions de dollars en 2009. Cependant, le secteur privé était particulièrement mal représenté dans l'enquête et le rapport indique que ce chiffre pourrait être considérablement plus élevé, pour atteindre plus d'un milliard de dollars.
« La recherche et le développement de médicaments contre le VIH n'ont jamais été aussi urgents. Si la recherche et le développement d'un vaccin anti-VIH sûr et efficace sont en cours, il est clair que l'utilisation du traitement antirétroviral fait partir des outils les plus puissants pour prévenir les nouvelles infections au VIH, préserver la santé et prolonger l'espérance de vie », a déclaré Eleonora Jimenez-Levi, coordinatrice de projet du TAG.
Avec les nouvelles preuves sur les bénéfices d'une initiation précoce d'un traitement anti-VIH pour prévenir la transmission du VIH, le rapport recommande que les nouveaux traitements soient développés de manière à être plus simples, moins toxiques, résilients, mieux adaptés à l'interruption de traitement, moins sujets à l'émergence d'une résistance médicamenteuse et moins enclins à entraîner des complications avec les autres médicaments couramment utilisés par les personnes vivant avec le VIH.
Pour conclure, le directeur exécutif du TAG, Mark Harrington, a déclaré : « Le paysage de la recherche pour le traitement du VIH change. Grâce à l'élargissement récent du traitement et aux avancées en terme de prévention, ainsi qu'à l'objectif de traitement mondial de 15 millions d'ici 2015, il existe une vraie dynamique pour maîtriser l'épidémie et y mettre fin. Pour capitaliser ces progrès scientifiques, un investissement et une innovation continus sont nécessaires pour prévenir les nouvelles infections, garantir aux personnes actuellement traitées qu'elles pourront le rester et élargir l'accès au traitement à tous ceux qui bénéficieront d'une initiation précoce d'un ART. »
Le rapport peut être consulté en ligne à l'adresse : www.treatmentactiongroup.org.
Le Projet de suivi des investissements dans la recherche et développement pour le traitement du VIH est une initiative conjointe du TAG (Treatment Action Group) et de l'AVAC, qui est dirigé et géré par le TAG, en collaboration avec l'ONUSIDA.
À PROPOS DU TAG
Le Treatment Action Group (TAG) est un laboratoire d'idées indépendant pour la recherche et la politique liées au sida qui lutte pour un meilleur traitement, un vaccin et une cure pour le sida. Le TAG oeuvre pour s'assurer que toutes les personnes vivant avec le VIH reçoivent un traitement salvateur, des soins et des informations.
À PROPOS DE L'AVAC
Fondée en 1995, l'AVAC est une organisation à but non lucratif qui utilise l'éducation, l'analyse politique, la défense et un réseau de collaborations mondiales pour accélérer le développement éthique et la livraison mondiale de vaccins contre le sida, de circoncision masculine, de microbicides, de PrEP et d'autres alternatives de prévention du VIH émergeantes dans le cadre d'une riposte complète à la pandémie.
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