Les responsables de la lutte contre le VIH appellent à renforcer la riposte à l'épidémie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

29 juin 2010


Doubaï, 29 juin 2010 - A l'occasion d'un dialogue politique de haut niveau, organisé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale, les hauts fonctionnaires gouvernementaux, les organismes donateurs, les partenaires du développement et la société civile ont fait aujourd'hui une déclaration de consensus appelant à accélérer la riposte régionale à l'épidémie de VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

La déclaration réaffirme l'objectif visant à l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien en matière de VIH – donnant suite à l'engagement pris sous la forme de Déclaration politique sur le VIH/sida en 2006. Tout en reconnaissant les progrès récemment accomplis, la déclaration met en relief un certain nombre de recommandations clés visant à soutenir la riposte au VIH dans la région. Il s'agit notamment de :

  • accès élargi à la prévention du VIH ;
  • accès gratuit et équitable au traitement antirétroviral et aux soins pour tous ceux qui en ont besoin ;
  • données et surveillance renforcées en matière d'épidémie de VIH, en particulier concernant les populations au risque le plus élevé de contracter le VIH ; 
    financements internes et externes accrus pour la riposte au sida ;
  • élimination de la stigmatisation et de la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH ;
  • suppression des obstacles politiques et juridiques qui bloquent les ripostes efficaces au sida ; et
  • participation de la société civile et des personnes vivant avec le VIH à la riposte au sida.

Le dialogue politique qui s'est tenu pendant deux jours sous la houlette du Gouverneur adjoint de Doubaï, S.A. cheikh Maktoum Bin Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, en collaboration avec la police de Doubaï, a mis en lumière la question de l'épidémie de VIH jusque là rarement abordée dans la région.

S'adressant aux participants à la Conférence, le Lieutenant général Dhahi Khalfan Tamim, Commandant en chef de la police de Doubaï, a souligné l'importance d'une riposte au VIH coordonnée. « Le sida n'a pas de frontière ni de limite et il n'est d’aucune nationalité », a-t-il affirmé. « Unir les efforts de toutes les parties prenantes concernées est indispensable si l’on veut mettre un terme à la propagation du sida dans la région ».

Le VIH demeure un problème sanitaire fortement stigmatisé dans la région. Dans de nombreux milieux, Ia stigmatisation et la discrimination empêchent les communautés affectées d'accéder aux services liés au VIH dont elles ont pourtant besoin. « Je suis ici aujourd'hui pour faire entendre les voix des personnes affectées par le VIH » a déclaré l'acteur égyptien M. Amr Waked, ambassadeur itinérant régional de l'ONUSIDA, qui a participé à l'événement. « Il faut s'attaquer d'urgence à la stigmatisation et à la discrimination sociales dans la région ».

Dans ses observations liminaires, le Directeur de l'appui technique et opérationnel à l'ONUSIDA, M. Tim Martineau, a indiqué qu’en consacrant des ressources aux populations clés particulièrement - comme les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe – on pouvait changer la trajectoire de l'épidémie dans la région. « Les objectifs de l'accès universel sont réalisables dès lors que nous avons la volonté de les réaliser » a-t-il poursuivi. « Nous pouvons rompre la trajectoire de l'épidémie dans la région si nous prenons réellement en main les activités de lutte contre l'épidémie, en nous concentrant sur les droits de l'homme et les systèmes de santé efficaces ».

Les estimations de l'ONUSIDA montrent qu’environ 412 000 personnes vivaient avec le VIH dans la région à la fin de l'année 2008, alors qu'elles n’étaient que 270 000 en 2001. Toutefois, l'absence de données fiables empêche de comprendre clairement aujourd'hui quelles sont les dynamiques et les tendances du VIH dans la région. « La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est la seule région où les connaissances sur l'épidémie sont toujours très restreintes, voire inaccessibles et prêtant à la controverse » a affirmé Akiko Maeda, Responsable sectoriel MNSD à la Banque mondiale.

Selon un nouveau rapport élaboré par la Banque mondiale, l'OMS et l'ONUSIDA, le taux de prévalence du VIH de la population en général est faible dans la région, à l'exception de Djibouti, de la Somalie et du Sud-Soudan. La plupart des infections à VIH sont contractées parmi les populations clés au risque le plus élevé d’infection. Le rapport intitulé « Characterizing the HIV Epidemic in the Middle East and North Africa » est la synthèse la plus complète de la recherche scientifique menée sur la propagation du VIH depuis le début de l'épidémie dans la région.

Si tous les pays de la région fournissent gratuitement des médicaments antirétroviraux, la plupart d'entre eux sont encore très loin de l'objectif de l'accès universel au traitement. A la fin 2008, 14% seulement des 68 000 personnes qui nécessiteraient un traitement pouvaient y accéder. « La plupart des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut VIH » a déclaré le Dr Jaouad Mahjour, Directeur des maladies transmissibles de l'OMS dans la région de la Méditerranée. « C’est là l’obstacle majeur à l'élargissement de la thérapie antirétrovirale dans la région. L'accès élargi au test et conseil volontaires et confidentiels VIH, adapté aux besoins des populations au risque le plus élevé de contracter le virus, est fondamental ».

Le conseil d'administration de l'ONUSIDA avalise sa nouvelle vision de la riposte au sida

24 juin 2010


La réunion du Conseil a mis en relief l’importance de l’intégration des services de santé sexuelle et reproductive et des services liés au VIH ainsi que celle de l’élimination des stigmatisations et des discriminations dues au VIH.

Geneva 

GENEVA, 24 June 2010 – Lors de sa 26ème réunion qui s’est tenue à Genève du 22 au 24 juin, le Conseil de Coordination du Programme (CCP) a avalisé la nouvelle vision adoptée par l’ONUSIDA pour sa riposte au sida. Cette nouvelle vision ambitionne « Zéro nouvelle infection au VIH – Zéro discrimination – Zéro décès lié au sida. »

Face aux dernières évolutions de l’épidémie de VIH, le Conseil a également avalisé la nouvelle déclaration de mission de l’ONUSIDA. Cette dernière affirme que « l’ONUSIDA – le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida – est un partenariat des Nations Unies novateur qui inspire et conduit le monde dans sa recherche de l’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH. »

« Nous devons fondamentalement recadrer la riposte au sida – ainsi que l’ONUSIDA – si nous voulons parvenir à l’accès universel », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Notre nouvelle vision et notre nouvelle mission font apparaître une approche dynamique. Cette dernière s’alignera sur une épidémie qui est en pleine évolution pour obtenir de solides résultats dans un monde où les priorités subissent de fortes rivalités. »

Une session thématique, portant sur la nécessité de relier les services contre le VIH et les services de santé sexuelle et reproductive, a eu lieu au premier jour de la réunion du CCP. Les participants ont examiné les difficultés liées à l’intégration de ces services et ont partagé des enseignements et des bonnes pratiques.

« Les Objectifs du Millénaire pour le développement ne pourront pas être atteints si l’accès universel aux services médicaux et aux droits liés à la sexualité et à la reproduction n’est pas concrétisé », a souligné M. Sidibé. « Nous devons mettre fin à l’isolement de la riposte au sida et promouvoir l’intégration des programmes liés à la santé et au développement. Chaque dollar investi dans la lutte contre le sida doit également servir à renforcer les systèmes de santé nationaux. »

Le Conseil a réitéré son engagement en faveur de l’élimination des stigmatisations et des discriminations liées au VIH, et de la réduction des inégalités entre les sexes. Il a appelé les États membres à abroger les lois et pratiques punitives, en affirmant qu’elles freinent l’efficacité des ripostes au VIH et l’avancement vers les Objectifs du Millénaire pour le développement. Il a demandé à l’ONUSIDA de renforcer son soutien en faveur des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des populations vulnérables afin de prendre connaissance des stigmatisations et des discriminations liées au VIH.

Le Conseil a également demandé aux États membres d’accroître, avec le soutien de l’ONUSIDA, la participation des personnes vivant avec le VIH et d’envisager la possibilité d’engager les populations vulnérables dans les programmes et collectes de données sur le VIH.

« Nous ne pourrons atteindre ces populations, par l’intermédiaire des services de santé publique à même de sauver des vies, si leur comportement est interdit par la loi », a indiqué M. Sidibé. « S’ils vivent dans la peur d’être arrêtés, les consommateurs de drogues injectables et les personnes qui travaillent dans le commerce du sexe ne pourront pas avoir accès aux services de réduction des risques et de prévention contre le VIH. »

L’ONUSIDA a réitéré son engagement à réduire la transmission du VIH parmi les homosexuels et les transsexuels. Le rapport d’avancement de l’ONUSIDA sur la mise en œuvre du Cadre d’action de l’ONUSIDA : L’accès universel pour les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes et les transsexuels a reçu l’aval du Conseil.

Plus de 300 participants et observateurs, émanant des États membres, d’organisations internationales, de la société civile et d’organisations non gouvernementales, ont participé à la réunion. Cette dernière a été présidée par les Pays-Bas. Le Salvador a assuré la vice-présidence et le Japon a assumé les fonctions de rapporteur.

Une présentation complète des décisions, des recommandations et des conclusions adoptées par le Conseil, ainsi qu’un compte-rendu de tous les documents diffusés lors de cette 26ème réunion du CCP, sont disponibles en anglais.

Lancement de la Commission mondiale sur le VIH et le droit: « Remédier aux lois punitives et aux violations des droits de l’homme qui entravent l’efficacité des réponses au SIDA »

24 juin 2010


Director 
Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director and Helen Clark, UNDP Administrator launch HIV and the Law commission.
Credit: UNAIDS

Genève, 24 juin 2010 – Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), avec le soutien du Secrétariat de l’ONUSIDA, a lancé aujourd’hui la Commission mondiale sur le VIH et le droit. L’objectif de cette Commission est d’approfondir la compréhension de l’impact de l’environnement juridique sur les réponses nationales au VIH. Elle cherche à établir les modalités de l’aide à apporter aux lois et à l’application des lois afin que celles-ci puissent renforcer l’efficacité des réponses aux VIH au lieu de les obstruer.

À ce jour, quelque 106 pays font encore état de législations et de politiques présentant des obstacles significatifs à des réponses efficaces au VIH

Helen Clark, Administrateur du PNUD

La Commission mondiale sur le VIH et le droit regroupe des dirigeants réputés, issus de différents secteurs de la sphère publique et de diverses régions du monde. Des experts en matière de droit, de santé publique, de droits de l’homme et de VIH appuieront le travail de la Commission. Les membres de la Commission seront chargés de réunir et d’échanger les informations sur l’étendue de l’impact des lois et de l’application des lois sur la vie des personnes vivant avec le VIH et des personnes les plus vulnérables face à l’épidémie. Ils émettront des recommandations sur les modalités permettant de mettre la loi au service de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l'appui liés au VIH. Les auditions régionales, un concept innovant majeur, offriront un espace au sein duquel les personnes les plus directement touchées par les lois afférentes au VIH pourront partager leurs expériences avec les décideurs. Cette interaction directe est cruciale. En effet, il a été établi depuis fort longtemps que le droit constituait une composante critique de toute réponse au VIH, qu’il s’agisse de lois formelles ou non écrites, en termes de l’application des lois ou de l’accès à la justice. Tous ces éléments peuvent contribuer à déterminer si les personnes vivant avec le VIH ou touchées par le VIH peuvent accéder aux services prévus à cet effet, se protéger elles-mêmes du VIH et vivre dans la dignité.

Nous devons manifester notre solidarité avec les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus vulnérables au VIH. En transformant les environnements juridiques négatifs, nous pouvons aider les dirigeants de demain à façonner une génération sans SIDA.

Michel Sidibé, Directeur exécutif l'ONUSIDA

Cependant, une trentaine d’années après le début de l’épidémie, on recense encore un grand nombre de pays dans lesquels les environnements juridiques exercent une influence négative sur l’épidémie, réduisent à néant les réponses au VIH et punissent, plutôt que ne protègent les personnes touchées. Les lois inadaptées qui criminalisent les transmissions ou la contamination liées au VIH peuvent exercer un effet dissuasif sur les personnes concernées par l’épidémie et les décourager de se faire tester ou de révéler leur séropositivité. Les lois qui criminalisent les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, les transsexuels, les toxicomanes et les travailleurs de l’industrie du sexe peuvent empêcher la fourniture des services essentiels de prévention et de traitement du VIH aux personnes particulièrement exposées à la contamination par le VIH. Dans certains pays, les lois et l’application des lois ne protègent pas les femmes des viols intra et extra conjugaux, ce qui contribue à aggraver la vulnérabilité des femmes à l’égard du VIH.

Dans le même temps, il existe aussi un certain nombre d’exemples qui démontrent l'effet positif de la loi sur l’existence des personnes vivant avec le VIH ou vulnérables à la transmission du VIH. La loi protège le droit au traitement, le droit d’être libre de toute discrimination liée au VIH sur le lieu de travail, dans les écoles et durant le service militaire. La loi protège également les droits des prisonniers de disposer d'un accès aux services de prévention du VIH. Lorsque la loi garantit aux femmes l’égalité de l’héritage et des droits de propriété, elle réduit l’impact du VIH sur les femmes, les enfants, les familles et les communautés.

Avec plus de quatre millions de personnes bénéficiant d’un traitement de sauvetage et un recul de 17 % au niveau des nouvelles contaminations, il est possible aujourd’hui d’espérer que l’épidémie du Sida soit parvenue à un tournant décisif de son évolution. La réalisation des cibles d’accès universel définies pour les différents pays ainsi que des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) exige d’abolir les barrières persistantes telles que les lois punitives et les violations des droits de l’homme.

Selon Helen Clark, Administrateur du PNUD, la réponse au VIH de nouvelle génération devrait se focaliser sur l’amélioration des environnements juridique, réglementaire et social afin de faire avancer les droits de l’homme et la réalisation des objectifs en matière d’égalité entre les genres. « À ce jour, quelque 106 pays font encore état de législations et de politiques présentant des obstacles significatifs à des réponses efficaces au VIH ». Nous avons besoin d’environnements susceptibles de promouvoir les droits de l'homme, spécialement les droits fondamentaux de ceux qui sont les plus vulnérables à la contamination par le VIH, son impact et les personnes séropositives », a indiqué Helen Clark.

Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a inscrit l’élimination des lois punitives au titre des priorités du programme d’action de l’ONUSIDA. « Il est grand temps que la réponse au VIH se fasse aussi l’écho de la voix des Sans-Voix », a-t-il déclaré. « Nous devons manifester notre solidarité avec les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus vulnérables au VIH. En transformant les environnements juridiques négatifs, nous pouvons aider les dirigeants de demain à façonner une génération sans SIDA », a-t-il conclu.

La Commission mondiale sur le VIH et le droit bénéficie de l’appui d’un grand nombre de partenaires et de parties prenantes, notamment des donateurs tels que la Ford Foundation et AusAID. M. Murray Proctor, l’Ambassadeur de l’Australie chargé du VIH, a manifesté un soutien très appuyé à la Commission et au travail auquel celle-ci doit s'atteler. « Nous saluons le PNUD et le programme de l'ONUSIDA pour s’être courageusement engagés à mener à bien cet effort et nous nous tenons prêts à les assurer de notre appui et de nos contributions », a-t-il indiqué.

Le travail de la Commission s’étalera sur une période de 18 mois, et devrait mobiliser les communautés tout autour du monde et promouvoir le débat public sur les modalités à envisager pour faire en sorte que les lois puissent contribuer à façonner une réponse efficace au VIH. Les conclusions et les recommandations de la Commission seront annoncées en décembre 2011.

UNAIDS launches ‘red card’ campaign against HIV

12 juin 2010


New global initiative at the FIFA World Cup shines spotlight on the elimination of mother-to-child transmission of HIV

 Michel Sidibe shaking hand with Kirsten Namatandani  (From left) Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director, and Mr Kirsten Namatandani, President of South African Football Association (SAFA) 
Credit: Juda Ngwenya

JOHANNESBURG, 12 June 2010—A new campaign is using the power and outreach of football to unite the world around a common cause—preventing the transmission of HIV from mother to child. Launched today in South Africa by the UNAIDS Executive Director, Michel Sidibé, international musician Akon, UNAIDS Goodwill Ambassador and producer of the World Cup opening ceremony, Lebo M, UNAIDS National Goodwill Ambassador, Jimmie Earl Perry, and Kirsten Nematandani, President of the South African Football Association. The campaign aims to ensure an HIV-free generation by the 2014 FIFA World Cup to be held in Rio de Janeiro, Brazil.

Each year, an estimated 430 000 babies are born with HIV globally, the large majority in Africa. Over the course of a 90-minute football match, nearly 80 babies will become newly infected with HIV. In many parts of Africa, AIDS-related illness is the leading cause of death among infants and young children.

Through the campaign—backed by international football stars and UNAIDS Goodwill Ambassadors Michael Ballack of Germany and Emmanuel Adebayor of Togo—captains of 32 World Cup qualifying teams have been invited to sign the appeal: “From Soweto to Rio de Janeiro, give AIDS the red card and prevent babies from becoming infected with HIV.” Nineteen captains have already signed on, including host country South Africa and defending champion Italy.

“By the next football World Cup we can virtually eliminate HIV transmission to babies,” said UNAIDS Executive Director Michel Sidibé who attended the campaign launch in South Africa. “Let us give AIDS the red card permanently.”

The lives of mothers and their babies can be saved through a combination of HIV testing and counselling, access to effective antiretroviral prophylaxis and treatment, safer delivery practices, family planning, and counselling and support for optimal infant feeding practices.

An estimated 33.4 million people are living with HIV worldwide. Since 2001, there has been a 17% reduction in new HIV infections globally. However, for every two people who access antiretroviral treatment, five more become newly infected with HIV.

Contact:

UNAIDS New York | Richard Leonard | +1 646 666 8003 | LeonardR@unaids.org
UNAIDS South Africa | Sheba Okwenje | +127 11 517 1634 | okwenjeb@unaids.org

L’ONUSIDA et le Fonds mondial rencontrent le Président de l’Union africaine

25 mai 2010


Les Directeurs exécutifs abordent la question des Objectifs du Millénaire pour le développement et celle des droits de l’homme lors de la dernière étape de leur visite conjointe au Malawi

LILONGWÉ, Malawi, 25 mai 2010 — Lors de leur visite officielle conjointe au Malawi, les Directeurs exécutifs de l’ONUSIDA et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ont félicité le Président Bingu wa Mutharika pour les progrès réalisés par son pays dans la riposte au sida. Ils ont également salué le leadership assumé par le chef de l’État à l’égard du sida, de la santé, de la sécurité alimentaire et du développement en tant que Président de l’Union africaine.

« La vision du Président Mutharika pour l’Union africaine joue un rôle important dans la pérennisation de la riposte au sida et des Objectifs du Millénaire pour le développement », a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

« En tant que Président de l’Union africaine, le Président Mutharika peut mettre en avant les réalisations accomplies par le Malawi dans le domaine de la santé », a souligné le Professeur Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. « Il peut faire entendre la voix de l’Afrique à l’heure où la communauté internationale s’attache à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement et accomplir d’autres réalisations liées à la santé. »

Lors de leur rencontre avec le chef de l’État, les Directeurs exécutifs ont mis l’accent sur le rôle central que les acteurs africains peuvent jouer pour favoriser un leadership dynamique dans la riposte au VIH et le secteur de la santé. Ils ont également mis en relief le lien qui existe entre la pérennisation des progrès liés à la riposte au sida et le financement intégral du Fonds mondial.

M. Sidibé et le Professeur Kazatchkine se sont dits inquiets à propos de la récente condamnation de Steven Monjeza et Tiwonge Chimbalanga, deux ressortissants du Malawi qui ont été condamnés à 14 ans de prison et de travaux d’intérêt public pour « pratiques indécentes entre hommes » et « actes contre nature ». Ils ont évoqué avec le Président Mutharika les effets que ce procès, qui a bénéficié d’une couverture médiatique à l’international, induit dans le milieu médical, la société, le secteur culturel et le domaine des droits de l’homme.

« La pénalisation des comportements sexuels conduit les personnes ayant des relations homosexuelles à agir de façon cachée et entrave les programmes liés au VIH destinés à répondre à leurs besoins », a déclaré le Professeur Kazatchkine.
« Des informations provenant de plusieurs pays africains font état d’un nombre croissant de nouvelles infections au VIH parmi les personnes travaillant dans le commerce sexuel, les consommateurs de drogues et les hommes homosexuels. La seule manière de garantir l’accès de tous aux services médicaux et une dignité retrouvée consiste à entamer le dialogue sur ces sujets délicats et difficiles », a indiqué M. Sidibé.

Le Président Mutharika a remercié M. Sidibé et le Professeur Kazatchkine d’avoir abordé ces questions. Il s’est dit confiant dans le fait que les dimensions culturelles, religieuses et juridiques du débat suscité par le procès seront en mesure de favoriser le bien de tous. Il a également reconnu l’importance cruciale de promouvoir un secteur de la santé et un développement respectant le bien commun. Il a enfin proposé de défendre fermement la reconstitution du Fonds mondial et d’œuvrer en faveur de l’émergence d’une génération sans VIH en Afrique.

L’artiste de renommée mondiale, Lebo M, est nommé Ambassadeur de bonne volonté de l’ONUSIDA

26 avril 2010


20100426_LeboM_200px.jpg  Ambassadeur de bonne volonté du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).  Lebohang Morake, plus connu sous son nom professionnel, Lebo M.

Genève, 26 avril 2010 – Le producteur, compositeur, chanteur et lauréat d’un Grammy Award, Lebohang Morake, plus connu sous son nom professionnel, Lebo M, a été nommé Ambassadeur de bonne volonté du Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). Devenu célèbre grâce à la comédie musicale à grand succès Le Roi Lion, Lebo M va mettre son talent, sa notoriété et sa profonde compréhension du VIH au service d’une meilleure sensibilisation de l’épidémie dans le monde. Il va notamment contribuer à rompre le cycle de la stigmatisation et de la discrimination liées au virus.

De nationalité sud-africaine, Lebo M défend de longue date la lutte contre le VIH. Il a fondé la Fondation Lebo M, qui se penche sur le VIH, la protection de l’enfance et les problèmes de logement en Afrique du Sud. « J’ai toujours eu de grands rêves, lesquels m’ont conduit des night-clubs enfumés des townships jusqu’à Los Angeles. Depuis que ces rêves sont devenus réalité, je veux aider d’autres enfants à grandir et à toucher le Ciel. L’épidémie de sida doit être stoppée. Il faut l’empêcher de faucher de jeunes vies », a souligné Lebo M. Sa fondation a été reconnue par les capitaines d’industrie sud-africains qui lui ont décerné le Black Quarterly Award for Corporate Social Responsibility, en novembre 2006.

« Lebo M a ébloui les scènes mondiales grâce à son immense talent. Il va maintenant prêter sa voix vibrante et émouvante aux appels lancés en faveur des personnes vivant avec le VIH », a annoncé M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Lebo M émeut le public par sa musique. Son cœur insatiable ne ménagera pas sa peine tant que le sida ne sera pas éradiqué. »

Lebo M est co-compositeur et coparticipant de l’équipe de création du film et de la comédie musicale Le Roi Lion – l’une des comédies musicales les plus importantes et les plus spectaculaires au monde. Il a fondé la société Till Dawn Entertainment, qui est basée à Johannesburg et qui a coproduit et mis en scène Le Roi Lion en Afrique du Sud. Il travaille actuellement sur la Coupe du monde de football 2010 qui aura lieu en Afrique du Sud, en préparant une coproduction pour les cérémonies d’ouverture et de clôture.

L’Afrique du Sud lance une vaste campagne de prévention et de traitement contre le VIH

23 avril 2010


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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé et le Président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma (à droite), lors du lancement national de la campagne le 25 avril 2010. Photo: ONUSIDA/A. Vlachakis

JOHANNESBURG, 25 avril 2010 – Le Président Zuma a aujourd’hui lancé une campagne ambitieuse qui pourrait changer la face de l’épidémie de sida en Afrique du Sud et dans le monde. La campagne vise à effectuer 15 millions de dépistage sur le VIH d’ici l’année 2011, contre 2,5 millions en 2009. Le nombre de personnes dépistées a ainsi été multiplié par six en l’espace de deux ans seulement. Dans le cadre de cette campagne, 1,5 million de personnes recevront des traitements antirétroviraux d’ici à juin 2011, contre un million en 2009.

« L’Afrique du Sud peut briser la trajectoire de l’épidémie de VIH », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, lors du lancement national de la campagne à Gauteng, en présence des dirigeants sud-africains. « Cette campagne promet d’être aussi importante que « la Commission Vérité et Réconciliation » pour la riposte au sida dans le pays. »

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché au monde par le VIH. Elle compte, selon les estimations, 5,7 millions de personnes vivant avec le virus, soit un sixième du nombre mondial de personnes séropositives. Environ 18 % des adultes sud-africains sont séropositifs au VIH.

Les dépistages sur le VIH offrent un point d’entrée propice aux échanges sur diverses questions délicates comme la sexualité, la violence contre les femmes et les rapports sexuels intergénérationnels. Dans le cadre de la nouvelle campagne, les personnes ayant effectué un dépistage sur le VIH recevront, dans certains cas, 100 préservatifs. Le dialogue intercommunautaire sur la prévention contre le VIH et sur la sexualité sans danger sera aussi relancé.

En Afrique du Sud, les prix de la plupart des médicaments antirétroviraux sont pour le moins 25 à 30 % plus élevés que les prix moyens internationaux correspondants – ce qui constitue un défi crucial pour le pays qui s’efforce actuellement d’étendre ces traitements. L’ONUSIDA se félicite du récent changement de politique adopté par le gouvernement sud-africain pour réduire le coût lié à la distribution des traitements antirétroviraux.

« C’est la première fois qu’un pays décide d’améliorer la prévention et le traitement contre le VIH avec autant de célérité et pour autant de personnes », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Je félicite l’Afrique du Sud de cette courageuse initiative. »

L’Afrique du Sud finance plus des deux tiers de sa riposte au sida. En 2010, les dirigeants sud-africains ont promis une enveloppe d’un milliard de dollars USD en faveur de cette riposte – soit 30 % de plus que l’année précédente.

UNAIDS welcomes new data showing fewer women dying each year from pregnancy and childbirth

14 avril 2010


UNAIDS pledges continued support for the virtual elimination of mother to-child transmission.

New York/Geneva, 14 April 2010 – UNAIDS welcomes a new report published in the medical journal The Lancet that found, for the first time in decades, a significant drop in the number of women dying each year from pregnancy and childbirth. Researchers estimate that maternal deaths fell from 526 300 in 1980 to 343 900 in 2008. The news comes while global health leaders gather in New York at the Launch Meeting of the Secretary-General’s Joint Effort on Women’s and Children’s Health.

UNAIDS supports the call by UN Secretary General Ban Ki-moon for a maternal and child health movement. Leaders from UN health agencies, as well as the Bill & Melinda Gates Foundation, the GAVI Alliance and The Global Fund, committed this week to finding new ways to leverage better global health outcomes for mothers and children.

“This report should give hope to maternal health advocates and the millions of women who give birth each year,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS.

The study, carried out by the University of Washington, USA, and the University of Queensland, Australia, was funded by the Bill & Melinda Gates Foundation. It shows that progress in reducing maternal mortality has been slowed by the ongoing HIV epidemic. Nearly one out of every five maternal deaths— a total of 61,400 in 2008—can be linked to HIV, and many countries with large populations affected by HIV have had the most difficulty reducing their maternal mortality ratio. In South Africa, more than 50% of all maternal deaths are linked to HIV.

“This study serves as a powerful reminder that progress in maternal health efforts is hugely dependent on progress in the AIDS response in countries with the most severe HIV epidemics,” said Mr Sidibé.

HIV is the leading cause of death worldwide among women of reproductive age. An estimated 60% of new infections in sub-Saharan Africa are in women and HIV prevalence among young women aged 15–24 years is, on average, about three times higher than among men of the same age.

Evidence shows that timely administration of antiretroviral drugs to HIV-positive pregnant women significantly reduces the risk of HIV transmission to their babies; it is a proven, inexpensive, and effective intervention. However, at the end of 2008, only 45% of HIVpositive pregnant women received the necessary treatment in low- and middle-income countries. Progress in this area can only be achieved by improving the quality of data and by integrating programmes which prevent the transmission of HIV from mothers to their children into the broader reproductive health agenda.

UNAIDS is calling for the virtual elimination of HIV transmission from mother-to-child as a bold but concrete goal that can be achieved by the year 2015. Preventing mother-to-child HIV transmission is a key priority area for UNAIDS, as is strengthening HIV services for women and girls.

UNAIDS recently launched a five-year action plan at a high-level panel during the 54th meeting on the Commission on the Status of Women in New York. The plan calls on the UN system to support governments, civil society and development partners in reinforcing country actions to put women and girls at the centre of the AIDS response, ensuring that their rights are protected.

Des parlementaires lancent un appel en faveur de la levée des restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH

28 mars 2010


L’ONUSIDA et l’Union interparlementaire unissent leurs forces et invitent instamment les pays à supprimer  les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence fondées sur la séropositivité au VIH et à réduire  la stigmatisation et la discrimination.

BANGKOK, 28 mars 2010 – Des parlementaires du monde entier appellent les gouvernements à abroger les restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH. Cet appel a été lancé aujourd’hui lors de la 122ème Assemblée de l’Union interparlementaire qui se tient à Bangkok.

L’Union interparlementaire et l’ONUSIDA prient instamment les parlementaires des pays appliquant de telles restrictions de jouer un rôle déterminant pour les abroger. Les deux organisations encouragent également les parlementaires à soutenir les lois et les dispositifs d’application des lois qui visent à protéger les personnes vivant avec le VIH de la discrimination liée à leur séropositivité.

« En imposant des restrictions au voyage et au déplacement aux personnes vivant avec le VIH, nous les  privons inutilement de leur dignité et de droits égaux » a déclaré Theo-Ben Gurirab, Président de l’Union  interparlementaire. « Les parlementaires ont le devoir de protéger tous les citoyens, y compris ceux qui vivent avec le VIH ».

Il existe 52 pays, territoires et zones qui imposent sous une forme ou une autre des restrictions à  l’entrée, au séjour et à la résidence fondées sur le VIH et la séropositivité. Celles-ci incluent des  restrictions qui interdisent totalement l’entrée des séropositifs pour quelque raison ou quelque durée que  ce soit, ou qui interdisent des séjours de courte durée (pour un voyage touristique, par exemple), ou des  séjours plus longs dans des perspectives d’immigration, de migration pour le travail, d’asile, d’études, d’emploi international ou de service consulaire.

« Les restrictions au voyage imposées aux personnes vivant avec le VIH ne protègent pas la santé publique  et sont désuètes à l’ère de l’accès universel à la prévention et au traitement du VIH » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les parlementaires peuvent jouer un rôle vital en abrogeant des lois et des restrictions discriminatoires ».

En juillet 2008, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, a réitéré l’appel lancé de longue date par l’ONU en faveur de la suppression des restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH. L’ONUSIDA suit de près les pays qui continuent d’appliquer ces restrictions et a décidé que 2010 serait « l’année de l’égalité des droits de tous à se déplacer librement dans le monde ».

La reconstruction de la riposte haïtienne au sida requiert un soutien international

26 février 2010


L’ONUSIDA publie un nouveau rapport qui lance un appel en faveur d’une stratégie coordonnée d’aide à Haïti, pays le plus durement touché par le VIH dans les Caraïbes

GENEVA, 26 février 2010 – L’ONUSIDA lance un appel en faveur d’une stratégie coordonnée d’aide à Haïti, pays le plus durement touché par le VIH dans les Caraïbes, pour reconstruire sa riposte au sida après le tremblement de terre du 12 janvier. A l’issue d’une première évaluation rapide de la situation avec le Ministère de la Santé publique et de la Population, l’ONUSIDA a publié un document de réflexion intitulé ‘Aider Haïti à reconstruire sa riposte contre le sida’. Ce rapport décrit la situation actuelle en Haïti et ce qui pourrait être nécessaire pour répondre aux besoins immédiats et à moyen terme de la riposte au sida. L’ONUSIDA continuera de réviser et d’actualiser cette évaluation au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

« C’est la première fois qu’il y a une catastrophe naturelle d’une telle ampleur dans un pays dans lequel la prévalence du VIH est élevée » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

On estime à 120 000 le nombre de séropositifs vivant en Haïti avant le tremblement de terre. L’épidémie haïtienne se transmet principalement lors de rapports hétérosexuels et, selon les estimations, 53 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes.

Les dommages structurels ont pour l’essentiel été occasionnés dans trois départements (Ouest, Sud-Est et les Nippes) qui abritaient près de 60 % de la population de séropositifs.

« Aujourd’hui, plus d’un million de personnes vivent dans des abris temporaires, ce qui les expose à des risques de violence accrus, notamment la violence sexuelle et sexiste » a ajouté M. Sidibé. « Il faut de toute urgence mettre en œuvre des programmes pour réduire les vulnérabilités au VIH et garantir la protection des personnes ».

Les trois zones les plus durement touchées abritaient également plus de la moitié des centres de traitement antirétroviral. Les équipes chargées de l’évaluation de la situation ont indiqué que des dispensaires s’installaient de manière improvisée sous des tentes, contribuant ainsi à élargir l’accès au traitement. Toutefois, le Ministère de la Santé estime que moins de 40 % des 24 000 séropositifs sous traitement avant le tremblement de terre avaient aujourd’hui accès aux antirétroviraux.

Les réseaux de personnes vivant avec le VIH de la société civile et de nombreuses organisations qui fournissent des services en rapport avec le virus ont été affectés par le tremblement de terre et vont devoir être consolidés.

Actuellement, les services et les programmes de prise en charge du VIH sont interrompus en Haïti – ce qui est dramatique – et nécessiteront un soutien complet et durable pour que le pays retrouve sa dynamique en direction des objectifs d’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH.

Sept actions prioritaires ont été recensées :

1. Reconstruire les systèmes de santé (y compris les services de traitement antirétroviral et de prévention de la transmission mère-enfant)

2. Protéger les personnes déplacées contre le VIH

3. Reconstruire le réseau national et local de personnes vivant avec le VIH

4. Appuyer les mesures de protection sociale

5. Relancer les programmes de prévention du VIH

6. Rétablir des mécanismes complets de coordination de la riposte au sida

7. Elaborer un mécanisme complet de suivi et d’évaluation.

L’ONUSIDA travaille actuellement avec ses partenaires pour intégrer la question du VIH dans le processus d’Evaluation des besoins post-catastrophe et pour s’assurer que les besoins en rapport avec le VIH recensés soient inclus dans les efforts actuels d’aide humanitaire et dans les plans de reconstruction qui seront prochainement élaborés. La reconstruction du programme national haïtien de lutte contre le sida devra relier les besoins et la prise en charge actuelle du VIH par l’aide humanitaire à l’objectif stratégique à plus long terme de reconstruction d’une riposte au sida encore plus efficace.

Le budget national annuel consacré à la lutte contre le sida en Haïti s’élevait à US$ 132 millions avant le tremblement de terre. L’ONUSIDA estime qu’un montant supplémentaire de US$ 70 millions sera nécessaire pour les six prochains mois afin de répondre aux besoins immédiats de la riposte haïtienne au sida.

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