L'ONUSIDA demande aux pays d'examiner les progrès réalisés concernant leurs objectifs nationaux en matière de sida

18 février 2010


En prévision de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, l'ONUSIDA demande à tous les pays d'examiner les progrès réalisés et les obstacles existants dans la réalisation de leurs objectifs nationaux en matière d'accès universel. 

Gaborone/Genève, le 18 février 2010 – L'ONUSIDA appelle à un effort international pour renouveler l'engagement des pays à réaliser l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH. Les pays sont vivement incités à entreprendre un processus large et ouvert de consultation, réunissant des représentants des gouvernements, les partenaires du développement, des organisations de la société civile, des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des associations communautaires, afin d'examiner les progrès réalisés par rapport aux objectifs nationaux en matière d'accès universel. L'ONUSIDA aidera les pays et les organes régionaux à organiser ce processus.

Cet appel à l'action a été lancé par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, à l'occasion d'une visite officielle au Botswana.

« L'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH est une question d'équité. Il s'agit d'un mouvement mondial et sans précédent, qui permet de sauver des millions de vies humaines », a déclaré M. Sidibé. « Les progrès ont toutefois été inégaux ; nous devons donc maintenant faire le point sur les réussites et les échecs et relier les futurs progrès enregistrés par les pays dans le domaine du sida aux Objectifs du Millénaire pour le développement. »

L'ONUSIDA a félicité le Botswana pour ses avancées sur la voie de l'accès universel. Malgré une prévalence du VIH parmi les plus élevées au monde, le pays a réussi à fournir des traitements antirétroviraux à plus de 80% des personnes nécessitant un traitement. Il a également réalisé des avancées considérables dans le domaine de la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, avec une couverture par les services de 93% en 2009. Le Botswana fait partie des premiers pays africains à s'être fixé des objectifs en matière d'accès universel. 
 
« Nous avons réussi grâce à la volonté résolue du Gouvernement, des partenaires du développement et de la société civile de fixer des objectifs ambitieux et de surmonter les obstacles », a déclaré Lesego Motsumi, Ministre des Affaires présidentielles et de l'Administration publique du Botswana. « A cet égard, nous accueillons favorablement la demande de l'ONUSIDA d'examiner les progrès réalisés en matière d'accès universel, dans l'optique de l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le développement. »

Le mouvement pour l'accès universel a été lancé en 2006, lorsque les Etats membres des Nations Unies ont signé une déclaration politique sur la réalisation de l'accès universel à la prévention, aux traitements, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH. Il vise à faire en sorte que toute personne dans le monde puisse accéder à des services de prévention, de traitement et d'appui médico-social en 2010. Les pays ont affirmé leur engagement en se fixant des objectifs nationaux ambitieux. Toutefois, les progrès réalisés par rapport à ces objectifs sont variables, certains pays dépassant certains objectifs tout en échouant à en atteindre d'autres.

« Le temps est maintenant venu pour les personnes vivant avec le VIH et les représentants de nos gouvernements de s'asseoir ensemble autour d'une table et d'aborder avec honnêteté la question de la voie à suivre pour changer le cours de l'épidémie », a déclaré David Ngele, un représentant du Réseau des personnes vivant avec le VIH au Botswana.

Les processus d'examen nationaux et régionaux, qui se dérouleront dans l'ensemble des régions du monde, s'appuieront sur les données recueillies pour établir les rapports d'activité nationaux de 2010, qui serviront de base pour identifier les obstacles aux avancées et les stratégies permettant d'atteindre les objectifs fixés pour 2010 et au-delà. L'ONUSIDA réunira une équipe consultative internationale, qui analysera les rapports d'examen et fera des recommandations sur la manière d'intensifier les progrès réalisés sur la voie de l'accès universel.

L'ONUSIDA s'engage à s'assurer du soutien des organes régionaux de coopération politique, sociale et économique, à ce processus qui se déroulera au cours de l'année 2010. « En Afrique, ce processus permettra aux pays de l'ensemble du continent de mesurer les progrès réalisés par rapport à l'engagement d'atteindre l'objectif de l'accès universel en 2010, pris par les membres de l'Union africaine à Brazzaville en 1996 », a déclaré M. Sidibé.

Les processus d'examen de 2010 offriront un forum qui obligera les partenaires à rendre des comptes tout en célébrant les progrès accomplis. Par ailleurs, décideurs et responsables de programmes auront la possibilité d'esquisser ensemble de nouvelles stratégies visant à éliminer les obstacles à la mise en oeuvre des initiatives. Ces consultations seront l'occasion d'analyser les approches existantes de la prévention du VIH et de recenser les insuffisances et les priorités dans ce domaine. Le processus devrait agir comme le catalyseur d'une révolution de la prévention, dont l'objectif est d'arriver à zéro nouvelle infection, notamment par l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH. Il aidera également les pays à réajuster leurs plans d'action concernant l'accès aux traitements antirétroviraux en fonction des nouvelles directives thérapeutiques et leur permettra de commencer à se pencher sur Traitement 2.0, une nouvelle génération d'options thérapeutiques durables.

La crise économique actuelle et les coupes qu'elle a entraînées dans les budgets nationaux et les investissements dans l'aide internationale ont révélé la vulnérabilité des programmes nationaux de lutte contre le sida. Les processus d'examen comporteront une évaluation des schémas actuels de dépenses dans le domaine du sida. Ils permettront ainsi de proposer de nouvelles possibilités d'investissements adaptées à l'évolution locale de l'épidémie et d'accroître l'efficacité des actions entreprises.

Les résultats du processus d'examen doivent aboutir à la révision des cadres stratégiques nationaux, dans le but de réactualiser la riposte au sida dans les pays. Ce processus donnera aux pays la dynamique nécessaire pour accélérer les progrès sur la voie de l'accès universel, permettant ainsi des avancées vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement.

L’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » s’emploient à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique

11 janvier 2010


L’élargissement du programme au niveau national permettrait d’empêcher 16 000 infections par le VIH chez les enfants

Nairobi, 11 janvier 2010 – M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et M. Jeffrey Sachs, Directeur de l’Institut de la Terre et Conseiller spécial de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, ont visité l’un des villages du Millénaire à Sauri, dans l’ouest du Kenya. Ils souhaitaient en effet se rendre compte par eux-mêmes des progrès réalisés dans plusieurs domaines, à savoir la lutte contre la pauvreté, l’augmentation de la productivité agricole, l’amélioration de l’accès aux soins de santé et à l’éducation, et la création d’un environnement favorable permettant aux communautés de générer et maintenir une croissance économique. Cette visite, qui s’inscrivait dans le cadre d’un voyage officiel de cinq jours au Kenya, a surtout porté sur l’action menée pour éliminer presque totalement la transmission du VIH de la mère à l’enfant (TME).

L’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaires » ont uni leurs efforts en septembre 2009 pour renforcer les services de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) au niveau des villages, afin de créer des « zones sans TME ». Dans les villages du Millénaire, les services de PTME sont intégrés à l’ensemble des services liés à la santé maternelle et infantile, et un ensemble de soins est offert aux mères depuis la période prénatale jusqu’à l’accouchement et durant la période postnatale. En trois ans, le taux de test VIH chez les femmes enceintes dans les villages du Millénaire est passé de 10% (taux initial) à plus de 60%. Le partenariat entre l’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » permettra d’améliorer encore ces résultats, en réduisant l’incidence du VIH chez les femmes, en répondant aux besoins en matière de contraceptifs modernes et en empêchant la transmission du VIH des mères à leur bébé.

« Grâce à l’ONUSIDA, la lutte contre le VIH/sida – en particulier la PTME – bénéficie, au niveau mondial, d’un savoir-faire, d’un leadership et de stratégies élaborées uniques », a affirmé M. Sachs. « Le projet “Villages du Millénaire”, quant à lui, lie la force du développement rural intégré, notamment les systèmes de soins de santé primaires, à la lutte contre la pauvreté, la faim et la maladie. En s’associant, l’ONUSIDA et le projet “Villages du Millénaire” concevront et mettront en place un dispositif efficace visant à éliminer presque totalement la TME et pouvant être utilisé dans d’autres régions d’Afrique et dans le monde. Je suis infiniment reconnaissant à M. Sidibé et à ses collaborateurs de ce partenariat unique, et je sais combien mes collègues, à tous les niveaux du projet, se réjouissent à l’idée de collaborer avec l’ONUSIDA et de bénéficier de ses enseignements. »

En 2008, 390 000 nourrissons en Afrique subsaharienne ont été infectés par le VIH par le biais de leur mère. « Le sida est désormais la principale cause de décès chez les nourrissons et les jeunes enfants dans presque toute l’Afrique subsaharienne », a déclaré Michel Sidibé. « Nous avons constaté qu’il était possible d’éliminer la quasi-totalité des infections par le VIH chez les nourrissons dans les pays à revenu élevé grâce au dépistage du VIH chez les femmes enceintes, à la contraception et à l’utilisation de médicaments antirétroviraux pendant et après l’accouchement. Nous devons donc impérativement mettre les connaissances en pratique et exploiter les outils pour créer une génération sans sida en Afrique et dans le reste du monde. Pour parvenir à une prévention universelle de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, il faudra traduire les données scientifiques par des pratiques systématiques. Avec un effort concerté, nous pouvons tout à fait freiner la transmission mère-enfant et devenir un jour les témoins de la naissance d’une génération sans sida en Afrique et dans le monde. »

Le projet « Villages du Millénaire » est un partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Institut de la Terre de l’Université de Columbia, la Promesse du Millénaire et des administrations locales, qui propose une nouvelle approche en matière de lutte contre la pauvreté. Il touche actuellement quelque 500 000 personnes et ne cesse de se développer. Le projet démontre à la communauté de développement du monde entier qu’un ensemble d’interventions liées au développement – financées par un investissement modique de 110 USD par habitant/an sur une période de cinq à dix ans – contribuera à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Accroître la survie de l’enfant et réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant demeurent des points centraux de cette action.

Grâce au projet « Villages du Millénaire », Sauri, dont 60% à 70% des habitants vivent avec moins de 1 USD par jour, compte désormais six centres de santé. Dans tous les segments du village, la santé s’est considérablement améliorée depuis la mise en place du projet en 2005, avec une réduction des cas de paludisme, des progrès importants en matière de santé maternelle et infantile et un élargissement de l’accès au dépistage et au traitement du VIH.

Le partenariat entre l’ONUSIDA et le projet « Villages du Millénaire » est surtout axé sur la réalisation de l’OMD 4 (Réduire la mortalité infantile), de l’OMD 5 (Améliorer la santé maternelle) et de l’OMD 6 (Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies) à l’horizon 2015. Pour y parvenir, il vise à réduire l’incidence du VIH chez les femmes, à répondre aux besoins des couples en matière de contraceptifs modernes et à empêcher la transmission du VIH des mères à leur bébé.

Le Programme Commun des Nations Unies sur VIH/SIDA (ONUSIDA) et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) signent un Accord-cadre de coopération

15 décembre 2009


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Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, lors de la cérémonie de signature, 15 décembre 2009.
Photo: F. Nebinger

Paris, 15 décembre 2009 - Le Directeur exécutif du Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), Michel Sidibé, et le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, ont signé ce mardi 15 décembre 2009, un Accord-cadre de coopération entre leur organisations respectives.

A l’occasion de la signature de cette Déclaration commune, en marge de la 25e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie organisée à Paris, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, s’est réjoui de cette signature: « Notre motivation se trouve renforcée face aux nouveaux enjeux qu’entend souligner notre plaidoyer commun pour cette grande cause qu’est la lutte contre le SIDA dans l’espace francophone. C’est notre devoir de solidarité de rechercher les moyens de dynamiser et de renforcer les relations entre la Francophonie et cet acteur majeur qu’est l’ONUSIDA ».

De son côté, Michel Sidibé, a déclaré : « Il faut aujourd’hui renforcer l’action menée par la Communauté internationale contre le SIDA. Dans cette perspective, l’expertise des pays de la Francophonie pourra, grâce à cet Accord, être mieux valorisée et plus efficace. La coopération ainsi établie permettra le développement d’actions et de partenariats concrets ».

Attachés au dialogue institutionnel entre les gouvernements, les partenaires, les différents acteurs de terrain et la société civile, l'OIF et l'ONUSIDA renforcent ainsi leur collaboration au profit des populations de l’espace francophone, en particulier les plus vulnérables. En effet, la réponse au SIDA a pour objectif l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien. Cette approche intègre pleinement la dimension des droits de l’Homme et se veut plus solidaire en particulier en ce qui concerne la situation des femmes et des victimes de crises et de conflits, qui justement rencontre l’expertise de la Francophonie. 

Les axes de cette coopération, identifiés avec les Opérateurs directs de la Francophonie pourront ainsi faire l’objet de nouvelles conventions spécifiques, s’articulant autour des thèmes suivants : la Démocratie et les Droits de l’Homme incluant les aspects législatifs concernant le VIH ; l’éducation et la recherche, avec l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Université Senghor d’Alexandrie. L’Association internationale des Maires francophones (AIMF) sera partenaire pour les actions au niveau des centres urbains et des collectivités territoriales et TV5MONDE pour l’information et la sensibilisation. 

Pour rappel, tout récemment, ONUSIDA, partenaire Officiel, a contribué cet automne aux Jeux de la Francophonie à Beyrouth par une campagne de sensibilisation au VIH. De même, depuis l’année 2000, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a constitué un Réseau parlementaire de lutte contre le VIH en Afrique.
 
Pour plus de renseignements www.francophonie.org et http://www.unaids.org/fr/  

Le Prix Ruban Rouge lance un appel à nominations pour honorer le leadership et l’action communautaires sur le sida

01 décembre 2009


Le Prix Ruban Rouge – soutenir les organisations communautaires pour agir contre l’épidémie de sida

1er décembre 2009 –– A l’occasion de la Journée mondiale sida de cette année, la famille de l’ONUSIDA et la XVIIIe Conférence internationale sur le sida (AIDS 2010) annoncent un appel mondial à nominations pour le Prix Ruban Rouge 2010. Le Prix honore des organisations à assise communautaire pour leurs contributions à l’action contre l’épidémie de sida.

L’appel a été lancé lors de la Journée mondiale sida, alors que des individus dans le monde entier se rassemblent pour montrer leur solidarité à l’égard des personnes vivant le VIH. Le thème de cette année est « Droits humains et accès universel », qui a été choisi pour prendre en compte le besoin crucial de protéger les droits de l’homme et d’assurer l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH.

« Je suis heureux de l’accent mis cette année sur le respect des droits humains, » a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon. « Les anciens lauréats du Ruban Rouge sont un exemple pour nous tous de la manière dont on peut agir avec dignité face à l’adversité. Le travail des organisations à assise communautaire sera plus efficace s’il ne se heurte pas à la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et des populations les plus à risque, notamment les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

La distinction biennale, qui sera présentée lors de la Conférence internationale sur le sida de l’été prochain à Vienne, sera décernée à 25 organisations qui ont fait preuve d’un leadership communautaire et d’une action remarquables dans le domaine du sida.
 
« Cette distinction prestigieuse attire l’attention sur le travail d’exception mené par les organisations communautaires partout dans le monde, au premier plan de la riposte à l’épidémie, » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). « Je me réjouis d’en savoir plus au sujet des activités remarquables de ces groupes, » a-t-il ajouté.

Le Prix Ruban Rouge vise à offrir une plate-forme mondiale à l’intention des communautés touchées par le VIH. Les 25 lauréats recevront une somme d’argent de US$ 5000 et cinq des lauréats recevront une distinction spéciale et un prix supplémentaire de US$ 15 000. Les cinq catégories de prix récompensant un leadership et une action communautaires remarquables dans le domaine du sida sont les suivantes :

  • Faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH bénéficient d’un traitement
  • Appuyer les programmes de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH à l’intention des personnes qui consomment des drogues
  • Supprimer les politiques et lois punitives, la stigmatisation et la discrimination qui bloquent les ripostes efficaces au sida et marginalisent les populations clés (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, transsexuel(le)s, professionnel(le)s du sexe et personnes incarcérées)
  • Mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles et promouvoir l’égalité des sexes
  • Améliorer l’appui social pour les personnes affectées par le VIH, notamment les orphelins et enfants vulnérables

 

L’Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA Naomi Watts, qui assistait à une manifestation lors de la Journée mondiale sida à New York, a déclaré : « Je suis fière de participer à cette initiative. Les lauréats sont de petites organisations, disposant de ressources limitées, et pourtant elles font un travail remarquable qui sera désormais reconnu sur le plan mondial. Les efforts de ces organisations communautaires semblent peut-être créer de toutes petites étincelles. Ensemble, toutefois, ces étincelles donnent une lumière éclatante. » 

Le Prix Ruban Rouge est appuyé par la famille de l’ONUSIDA tout entière et les organisateurs de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida, où des représentants des 25 organisations lauréates proposeront un espace de dialogue communautaire innovant pour discuter de leurs priorités, rappeler leurs défis, et s’engager avec les dirigeants mondiaux.

«  Il est essentiel de construire une solide riposte au VIH pour avancer sur la voie des objectifs du Millénaire pour le développement. Les organisations à assise communautaire jouent un rôle vital dans cette riposte – aider à donner plus de pouvoir aux femmes et aux filles, s’attaquer à la pauvreté et à la stigmatisation, et améliorer la santé communautaire, » a souligné l’Administratrice du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark. « Le Prix Ruban Rouge représente une occasion unique de soutenir les travaux des organisations locales, dont les efforts et les réussites détermineront notre capacité à inverser le flux de l’épidémie de VIH et réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement. »

Le Prix Ruban Rouge est hautement convoité par les organisations communautaires à travers le monde, car la reconnaissance qu’il apporte amène d’autres récompenses, davantage de visibilité, plus de financement et d’autres types d’appui supplémentaire.
« C’est plus qu’un simple programme de récompense, » a déclaré Daphné Gondwe, de la Coalition des femmes vivant avec le VIH/sida au Malawi, lauréate en 2008. « En fin de compte, le Prix Ruban Rouge vise à soutenir des manières créatives et durables de fournir des soins, un traitement et un appui aux personnes vivant avec le VIH au sein de nos communautés. »

Les nominations seront acceptées du 1er décembre 2009 au 28 février 2010 inclus. On peut accéder à des informations sur  www.redribbonaward.org  ou en entrant en contact avec redribbonaward@undp.org. Toutes les organisations à assise communautaire qui s’emploient à stopper et à inverser la propagation du VIH sont encouragées à soumettre leur candidature.

Le rapport de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde célèbre les 20 ans de la Convention relative aux droits de l'enfant

18 novembre 2009


NEW YORK, 19 novembre 2009 – Une édition spéciale du rapport phare de l'UNICEF sur la situation des enfants dans le monde, faisant état des effets de la Convention relative aux droits de l'enfant et des difficultés qui subsistent, a été publiée aujourd'hui, à la veille du 20ème anniversaire de l'adoption de la Convention par l'Assemblée générale de l'ONU.

«La Convention relative aux droits de l'enfant est le traité relatif aux droits de l'homme le plus ratifié dans l'histoire», a déclaré la Directrice générale de l'UNICEF, Ann M. Veneman. «Elle a transformé le regard sur les enfants et la façon de les traiter dans le monde entier.»

193 Etats ont ratifié la Convention. Par ce processus, les pays décident d'être liés par les articles d'un traité international. La Convention énonce plusieurs droits universels des enfants, tels que le droit à l'identité, au nom et à la nationalité, le droit à l'éducation, le droit de jouir de la meilleure santé possible et le droit à être protégé des mauvais traitements et de l'exploitation.

Ces droits sont fondés sur quatre principes fondamentaux: l’absence de discrimination; l’intérêt supérieur de l'enfant qui doit être une considération primordiale dans toutes les décisions qui concernent les enfants; les droits à la vie, à la survie et au développement; et le respect de la liberté d'expression.

La Convention détermine aussi l'obligation qu'ont les gouvernements de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faire respecter ces droits et elle reconnaît le rôle particulier des parents lorsqu'il s'agit d'élever leurs enfants.
Le rapport sur la situation des enfants dans le monde décrit la pertinence intemporelle de la Convention.

Plus de 70 pays ont intégré les codes relatifs aux enfants dans leur législation nationale en se fondant sur les dispositions de la Convention. De plus, la prise de conscience et le plaidoyer en faveur de la protection des enfants n’ont cessé d’augmenter depuis l’ouverture à la signature de la Convention il y a 20 ans.

Des avancées considérables ont été réalisées ces vingt dernières années:

  • Le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans par an a chuté de 12,5 millions en 1990 à quelque 8,8 millions en 2008, soit une baisse de 28 % du taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans;
  • Entre 1990 et 2006, 1,6 milliard de personnes dans le monde ont eu accès à de meilleures ressources en eau;
  • Dans le monde, près de 84 % des enfants en âge d’aller à l’école primaire sont actuellement scolarisés et l’écart entre filles et garçons en matière de scolarisation primaire se réduit;
  • Les enfants ne sont plus la face oubliée de l’épidémie de VIH/sida;
  • Des mesures importantes ont été prises pour aider à protéger les enfants soldats ou les enfants victimes de la traite pour être prostitués et asservis comme domestiques; et
  • L’âge qu’ont les enfants qui se marient se relève dans certains pays et le nombre de filles soumises à l’excision chute progressivement.

Cependant, les droits des enfants sont loin d’être garantis, d’après l’UNICEF.

«Il est inacceptable que des enfants meurent encore de maladies ou d’événements évitables, tels la pneumonie, le paludisme, la rougeole et la malnutrition», a déclaré Mme Veneman. «Dans le monde, beaucoup d’enfants n’entreront jamais dans une salle de classe et des millions d’enfants ne sont pas protégés contre les violences, les mauvais traitements, l’exploitation, la discrimination et la négligence.»

Les droits des filles requièrent toujours une attention spéciale. La majorité des enfants qui ne vont pas à l’école primaire sont des filles, et ces dernières risquent davantage d’être victimes de violences sexuelles, de la traite ou de mariage forcé. Dans de nombreuses régions, il est peu probable qu’elles recevront les soins de santé essentiels.

Le rapport comprend des articles spécialisés de représentants des secteurs public et privé, ainsi que des exemples de situation des droits des enfants dans divers pays.

Beaucoup de ces articles formulent des conseils sur le rôle que pourrait jouer la Convention dans un monde de plus en plus habité, urbanisé et confronté à des défis environnementaux non seulement ces vingt prochaines années mais bien au-delà. Le rapport comporte également diverses suggestions pouvant garantir que la protection des droits des enfants continue de progresser.

Plus de 160 événements se déroulent pour célébrer le 20ème anniversaire de la Convention. L’édition spéciale du rapport sur la situation des enfants dans le monde fait partie de la contribution de l’UNICEF à ces célébrations, parmi lesquelles la co-organisation, avec la société civile et les partenaires gouvernementaux, d’une commémoration mondiale et d’une table ronde qui se tiendra au siège de l’ONU le 20 novembre.

«Le grand défi des vingt prochaines années est de placer fermement l’intérêt supérieur des enfants au cœur de toute activité humaine», a déclaré Mme Veneman. «Il nous incombe à tous de garantir l’ensemble des droits des enfants à la survie, au développement, à la protection et à la participation.»

Pour en savoir plus sur la Convention: (en anglais)

UNICEF

L’UNICEF travaille dans plus de 150 pays et territoires du monde entier pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition des enfants, l’accès à l’eau potable et à des moyens d’assainissement, une éducation de base de qualité pour tous les garçons et toutes les filles, ainsi que la protection des enfants contre la violence, le sida et l’exploitation sous toutes ses formes. L’UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d’entreprises, de fondations et de gouvernements.

A l’attention des éditorialistes et des diffuseurs: dès le 16 novembre, des kits multimédias comprenant des photos et un b-roll seront mis à disposition sur le site www.thenewsmarket.com/unicef

Pour plus d’informations, pour un exemplaire du rapport sous embargo, pour des entretiens avec des experts, veuillez contacter:

Rebecca Fordham, UNICEF Media, 1 212 326 7162, rfordham@unicef.org

Kate Donovan, UNICEF Media, 1 212 326 7452, kdonovan@unicef.org

New reports on U.S. and European philanthropic support to HIV/AIDS in 2008

16 novembre 2009


U.S. and European philanthropic funding for HIV/AIDS has decreased among most funders since 2006.

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New York, N.Y. and Brussels, 17 November 2009 – Funders Concerned About AIDS (FCAA) and the European HIV/AIDS Funders Group (EFG) released new reports today documenting that HIV/AIDS-related philanthropy in 2008 totaled $618 million among U.S.-based philanthropies and €91 million ($134 million) among European-based philanthropies.

While total HIV/AIDS philanthropy funding among U.S.-based funders increased in 2008 over 2007 by approximately $63 million (11%), this is only due to an increase in funding by the world’s largest private foundation engaged in AIDS work, the Bill and Melinda Gates Foundation. Without funding from the Gates Foundation, estimated expenditures by U.S.-based philanthropies remained flat from 2006 to 2007 and decreased slightly (by approximately 3%) from 2007 to 2008. The reports show that total funding for HIV/AIDS by European-based philanthropies was lower in 2008 compared with 2007 by approximately €1.7 million (1%), and total funding has decreased by approximately €5 million (7%) since 2006.

“Private philanthropic donations make a significant contribution to the AIDS response, notably in supporting critical research and for HIV prevention and treatment programmes for key populations and people at higher risk of infection,” said Paul De Lay, Deputy Executive Director, Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS). “However, we are still facing tremendous challenges and the continued commitment and support from philanthropic donors is essential for an effective response to the epidemic.”

The reports are released amidst growing attention on the now vulnerable global financial response to the AIDS epidemic. FCAA and EFG, joined by UNAIDS, commend the vital and momentous work of HIV/AIDS funders in 2008, but express concerns about the decrease in total funding among European funders and U.S. funders other than the Gates Foundation since 2006.

Current economic and epidemiological realities demand greater resources for HIV/AIDS, not acceptance of stable levels, and more effective uses of the resources at hand. “Funders should be creative and committed in their efforts to increase HIV funding and to sharpen the focus and impact of their existing HIV/AIDS programs,” said Astrid Bonfield, EFG Chair, “to sustain the momentum made and ensure support to people living with and affected by HIV, even in tougher financial times.”

While the recent global economic crisis has meant that increasing or even maintaining a stable level of HIV financing through 2008 has been a challenge for some funders, the needs of individuals and communities affected by HIV/AIDS have not levelled off since 2006; they continue to grow. The economic downturn has exacerbated the situation as it disproportionately impacts poorer countries, home to the vast majority of the tens of millions of people affected by HIV/AIDS.

“Private philanthropic funders have a unique opportunity to fund populations and issues that governments and other donors are reluctant to prioritize because they are too specific or controversial,” said John Barnes, newly appointed Executive Director of FCAA. “These are the programs that are more vulnerable to public budget cuts because they have less political support.”

Other key findings include:

  1. In both the U.S. and Europe, HIV/AIDS-related philanthropic funding remained concentrated among a relatively small number of funders in 2008. In the U.S. the top 10 funders (ranked by total expenditures) accounted for 82% of all HIV/AIDS-related expenditures, and 84% of all expenditures amongst the top 10 funders in Europe.
  2. The majority of funding by both U.S. and European-based philanthropies in 2008 was directed to addressing the epidemic outside of these regions (84% of all U.S. and 63% of all European HIV/AIDS philanthropic expenditures).
  3. Projections by U.S.-based funders for 2009 suggest that HIV/AIDS-related funding will decrease, with 42% of funders forecasting anticipated decreases for 2009, and only 15% of funders expected their funding to increase in 2009. Among European-based funders, projections suggest that HIV/AIDS-related philanthropy funding levels may increase, with 60% of funders forecasting anticipated increases for 2009.

UNAIDS, FCAA and EFG emphasize that philanthropy has a critical role to play in the AIDS response on the basis of flexibility, ability to innovate and take risks, and political independence.

The FCAA and EFG annual resource tracking reports intend to inform stakeholders about the overall distribution and trends of U.S. and European HIV/AIDS philanthropic funding, to facilitate greater co-ordination and transparency among funders and encourage expanded philanthropic support for HIV work.

About FCAA

Funders Concerned About AIDS (FCAA) was founded in 1987 with the goal of mobilizing philanthropic leadership, ideas and resources - domestically and internationally - to address the HIV/AIDS pandemic and its social and economic consequences. FCAA is the only U.S.-based organization comprised of and for private philanthropic institutions engaged in the response to HIV/AIDS.

About EFG

The European HIV/AIDS Funders Group (EFG) is a knowledge-based network dedicated to strengthening European philanthropy in the field of HIV/AIDS. The group aims to mobilize philanthropic leadership and resources to address the global HIV/AIDS pandemic and its social and economic consequences and to promote an enabling environment for strategic, creative and independent giving in this field.

About UNAIDS

The Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS) brings together the efforts and resources of the UNAIDS Secretariat and ten UN system organizations in the AIDS response. The Secretariat headquarters is in Geneva, Switzerland—with staff on the ground in more than 80 countries. The Cosponsors include UNHCR, UNICEF, WFP, UNDP, UNFPA, UNODC, ILO, UNESCO, WHO and the World Bank. Contributing to achieving global commitments to universal access to comprehensive interventions for HIV prevention, treatment, care and support is the number one priority for UNAIDS. Visit the UNAIDS website at www.unaids.org  

L’ONUSIDA/le Projet Villages du Millénaire joignent leurs forces pour faire en sorte que les bébés soient exempts du VIH en Afrique

21 septembre 2009


GENEVE/New York, 21 septembre 2009 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Projet Villages du Millénaire entrent en partenariat pour tenter d’éliminer la transmission du VIH des mères à leurs enfants en Afrique. La signature de l’accord a lieu lors d’une cérémonie qui se déroule aujourd’hui à New York en présence de personnalités du monde des affaires et d’importants dirigeants africains notamment deux chefs d’Etat.
Le but du partenariat consiste à aider les gouvernements locaux à créer des « zones exemptes de transmission mère-enfant » dans 14 ‘Villages du Millénaire’ à travers 10 pays africains. La nouvelle initiative utilisera l’infrastructure, les capacités humaines et les ressources techniques qui existent dans les villages pour aider à élargir rapidement les services de santé centrés sur la famille et la communauté afin de stopper les nouvelles infections à VIH parmi les enfants.

La cérémonie se tient sous les auspices du Président ougandais Yoweri Museveni et du Président sénégalais Abdoulaye Wade. Le Président Wade a déclaré « Je salue ce partenariat pour aider à protéger les mères et leurs enfants contre le VIH. L’initiative mobilisera des ressources et suscitera la volonté politique de sauver de jeunes vies, ce qui conduira à une génération libérée du VIH. »

Apportent également leur soutien à l’initiative et participent à la cérémonie de signature : le Dr Lydia Mungherera, une activiste ougandaise œuvrant dans le domaine de la prévention du VIH, qui représente l’organisation HIV+ et TASO ; la Directrice exécutive de l’UNICEF, Mme Anne M. Veneman ; S.E. la Première Dame d’Ethiopie, Mme Azeb Mesfin ; le Ministre nigérian de la Santé, le Professeur Babatunde Osotimehin ; et le Ministre sud-africain de la Santé, le Dr Aaron Motsoaledi.

La majorité des enfants nés chaque année avec le VIH se trouvent en Afrique subsaharienne, où les services de prévention de la transmission mère-enfant de la région restent inégaux. Moins de la moitié des femmes enceintes vivant avec le VIH bénéficient d’une prophylaxie antirétrovirale – essentielle pour empêcher les nouveau-nés de contracter le virus.

« Dans toute l’Europe occidentale, il y a eu moins de 100 transmissions mère-enfant en 2007, alors qu’en Afrique subsaharienne, il y en a eu 370 000, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous avons désormais une opportunité majeure d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant en Afrique et de sauver des milliers de vies chaque année. »

Le Professeur Jeffrey Sachs, Directeur de l’Institut de la Terre à l’Université Columbia, a déclaré : « Nous travaillerons avec les partenaires nationaux et multilatéraux pour élaborer et promouvoir des modèles sûrs, appropriés, et efficaces qui puissent être mis en œuvre à travers l’Afrique subsaharienne. La création de ces zones exemptes de transmission mère-enfant du VIH éclairera les politiques nationales et permettra le transfert de ces pratiques pour qu’elles soient appliquées partout où les nouveau-nés sont exposés au risque de VIH. »

Dans les pays à revenu élevé, la transmission du VIH aux enfants a chuté ces dernières années, passant de 25% à entre 1% et 5%, alors que le test VIH et le conseil pour les femmes enceintes, l’utilisation de médicaments antirétroviraux pendant et après l’accouchement, et l’alimentation sûre des nourrissons sont devenus pratiques courantes.
Des indications en provenance d’Afrique suggèrent que des schémas cliniques pratiques, adaptés sur le plan local et rentables peuvent réduire la transmission du VIH des mères à leurs enfants, qui se situe actuellement à un taux oscillant autour de 25%-30%, à des niveaux aussi faibles que 1%-2%.

Les Villages du Millénaire sont un projet commun de l’Institut de la Terre, de l’organisation Promesse du Millénaire, du Programme des Nations Unies pour le Développement, et d’un ensemble de gouvernements locaux. Ils mettent en œuvre un système modèle de soins de santé primaires et englobent l’éducation, la nutrition et le développement économique. Les systèmes de soins de santé primaires comprennent : des services gratuits sur le lieu de prise en charge ; des agents de santé communautaire formés ; un réseau de dispensaires de soins de santé primaires convenablement pourvus en personnel ; l’accès à un réseau de communication mobile et des services de transport d’urgence pour faciliter les orientations ; ainsi qu’un hôpital local spécialisé pour le soutien à la prise en charge au second niveau. Le système comporte une plateforme pour le suivi et l’évaluation qui peut facilement déterminer la capacité, l’intérêt et l’impact des services de test et de conseil et de prévention du VIH centrés sur la famille.

L’initiative réunira un développement multisectoriel et fondé sur la science et une stratégie de soins de santé primaires, s’appuyant sur l’expertise de l’ONUSIDA en matière de prévention, centrée sur la communauté et sur la famille, de la transmission mère-enfant et de participation accrue des personnes vivant avec le VIH, pour aider les gouvernements locaux à créer des « zones exemptes de transmission » sur les sites des Villages du Millénaire. Cette initiative entre dans le cadre du plan d’entreprise du Secrétariat de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants visant à garder les enfants exempts de VIH, et contribuera à accélérer les progrès sur la voie de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015.

Les 10 pays qui hébergent les 14 Villages du Millénaire sont l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Mali, le Nigéria, l’Ouganda, la République-Unie de Tanzanie, le Rwanda et le Sénégal. Les villages, situés dans des zones rurales déshéritées, abritent environ 500 000 personnes.

La cérémonie de signature du partenariat se déroule au cours de la Deuxième réunion annuelle des partenaires de la Promesse du Millénaire, qui rassemble des dirigeants du monde des affaires venus du monde entier et des responsables de fondations consacrées à la mobilisation d’un soutien en faveur des Villages du Millénaire et de la réalisation des OMD.

Des vedettes du cricket participent à la campagne de sensibilisation sur le VIH ‘THINK WISE’

17 septembre 2009


Le capitaine d’Afrique du Sud Graeme Smith encourage les jeunes à être conscients du VIH et à prendre la responsabilité de réduire la propagation du virus
 
Johannesburg, 17 septembre 2009 - Certains joueurs de cricket parmi les plus célèbres du monde apparaîtront dans les derniers messages d’intérêt public de THINK WISE (Réfléchissez) qui ont été diffusés aujourd’hui (jeudi 17 septembre) avant le début du Trophée des champions 2009 organisé par le Conseil international du cricket (ICC) en Afrique du Sud. 

La campagne présente des messages et des informations de sensibilisation sur le VIH qui, l’espèrent les organisateurs, auront des répercussions positives sur la vie des jeunes à travers le monde et contribueront à prévenir les nouvelles infections à VIH.  

Près de 10 millions de personnes vivent avec le VIH dans les pays participant aux matchs internationaux. Cela représente plus d’un quart de toutes les personnes qui sont positives au VIH dans le monde. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché, avec 5,7 millions de personnes vivant avec le virus. Selon le Conseil de recherches en sciences humaines d’Afrique du Sud, près de 9% des jeunes de 15 à 24 ans vivent avec le VIH dans le pays.

La prévalence du VIH chez les jeunes semble être en fait sur le déclin en Afrique du Sud. Toutefois, des inquiétudes subsistent à propos des partenariats multiples et concomitants et des relations intergénérationnelles qui contribuent aux infections parmi les jeunes.  

Le capitaine sud-africain Graeme Smith, qui est également un soutien de la campagne THINK WISE, pense qu’il est très important d’aborder les problèmes liés au VIH dans son pays. Il a déclaré :

« Le VIH est un problème préoccupant en Afrique du Sud, mais nous avons tous la responsabilité de prendre les bonnes décisions et les bonnes mesures pour aller de l’avant. Par mon soutien à THINK WISE, j’espère apporter ma contribution à la prise de conscience, et réduire la stigmatisation associée au VIH pour aider le pays à progresser. »

Ces sentiments sont partagés par Kumar Sangakkara, capitaine de l’équipe sri lankaise et membre sympathisant de THINK WISE, qui a déclaré :

« Il s’agit d’une maladie – elle ne fait pas de vous un paria. Les personnes qui vivent avec le VIH ne devraient pas être laissées de côté et victimes de l’ignorance. La stigmatisation qui entoure aujourd’hui le VIH est très triste et je pense qu’il faudra beaucoup de temps pour l’éradiquer, mais nous devons commencer quelque part, et l’initiative THINK WISE est un tremplin important. »

Les deux capitaines sont rejoints par l’Indien Virender Sehwag, l’Australien Nathan Bracken et Isa Guha, de l’équipe féminine de cricket d’Angleterre, membre de la Coupe mondiale féminine de l’ICC et des vainqueurs du championnat du monde de l’ICC Twenty 20 de cette année, pour apporter leur soutien à la campagne de sensibilisation sur le VIH autour des grands matchs de cricket. Cette étape de la campagne s’appuie sur le lancement de THINK WISE lors du championnat Twenty 2009 et visera à faire face au manque d’éducation et de sensibilisation sur le VIH et à la stigmatisation associée au virus.

Cinq messages d’intérêt public présentant les soutiens de THINK WISE seront diffusés au cours du tournoi sur des écrans géants placés à proximité des terrains de cricket, sur le site web officiel des manifestations (iccevents.yahoo.com) ainsi que par des télévisions à travers le monde. Les messages d’intérêt public montrent certains des soutiens rencontrant des jeunes en Afrique et leur apprenant la manière dont ils peuvent ‘bien réfléchir’.

L’initiative THINK WISE est le fruit d’un partenariat de long date entre l’ICC, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l’UNICEF et l’Initiative mondiale ‘Médias contre sida’ (GMAI), qui depuis plus de cinq ans s’adresse à la communauté du cricket dans le cadre d’une collaboration qui s’attache à agir contre la crise mondiale du sida.  

En travaillant avec certains des meilleurs joueurs de cricket, le partenariat THINK WISE vise à :

  • Sensibiliser sur l’épidémie de sida au sein de la communauté du cricket
  • S’attaquer à la stigmatisation et la discrimination entourant la maladie et subies par les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus
  • Faire en sorte que la prise de décisions éclairées et les comportements sans risque continuent à prévenir les nouvelles infections par le biais d’informations et d’activités de proximité ciblées.

Le partenariat THINK WISE cherche à informer les joueurs de cricket, les entraîneurs, les commentateurs, les télédiffuseurs, les bénévoles et les spectateurs sur l’épidémie de sida, en particulier concernant la prévention, et à délivrer ces messages lors des événements majeurs de l’ICC, ainsi que par l’intermédiaire de diffusions capables d’atteindre un public réparti sur 184 pays et territoires.

Pour montrer leur soutien aux personnes vivant avec le VIH, les joueurs et les officiels porteront un ruban rouge, symbole universel du soutien aux personnes affectées par le virus, lors des finales du Trophée des champions 2009.  

Au cours du tournoi, le partenariat THINK WISE organisera également une visite pour certains champions à un projet local qui aide à informer les jeunes sur le virus. 

Pour trouver d’autres détails sur le partenariat THINK WISE et pour visionner les messages d’intérêt public, consultez le site web.  

Notes à l’intention des rédacteurs 

Les télédiffuseurs qui désireraient télécharger les messages d’intérêt public THINK WISE peuvent y accéder sur www.nuview.tv.  (Les diffuseurs peuvent contacter Ben Cummings, ben.cummings@icc-cricket.com, +971 50 640 8759 pour obtenir davantage de précisions sur les téléchargements.)

Les soutiens THINK WISE sont:

  • Nathan Bracken, Australie
  • Isa Guha, Angleterre
  • Kumar Sangakkara, Sri Lanka
  • Virender Sehwag, Inde
  • Graeme Smith, Afrique du Sud
  • Historique du travail de l’ICC sur le VIH

L’ICC collabore avec l’ONUSIDA depuis 2003 pour agir contre le VIH dans les pays qui pratiquent le cricket. En 2006, nous nous sommes joints à l’UNICEF dans le cadre de l’important partenariat qui apporte son soutien à la campagne ‘Unissons-nous pour les enfants, contre le sida’. 

En 2007, l’ICC a également commencé à travailler avec l’Initiative ‘Médias contre sida’ (GMAI) pour délivrer des messages à un public régional et mondial, aux côtés du Partenariat des médias audiovisuels des Caraïbes (CBMP) sur le VIH/sida et du Partenariat des médias audiovisuels africains contre le VIH/sida (ABMP).

Une série d’activités ont été organisées lors d’importantes manifestations, notamment la Coupe du monde de cricket 2007 de l’ICC et le championnat du monde de l’ICC Twenty20 en 2007 et en 2009. A ces occasions, des vedettes du cricket se sont notamment rendues dans des projets communautaires locaux et les joueurs ont porté le ruban rouge pour montrer leur soutien aux personnes vivant avec le VIH. 

L’ONUSIDA

L’ONUSIDA est un programme novateur des Nations Unies, qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte au sida. Le Siège du Secrétariat se trouve à Genève, Suisse, et le programme emploie du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. Les Coparrainants de l’ONUSIDA sont : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. La priorité numéro un pour l’ONUSIDA consiste à contribuer à la réalisation des engagements mondiaux en faveur de l’accès universel à des interventions complètes pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)

L'UNICEF est sur le terrain dans plus de 150 pays et territoires pour aider les enfants à survivre et à prospérer, de la petite enfance à l'adolescence. Principal fournisseur mondial de vaccins pour les pays en développement, l'UNICEF œuvre pour la santé de l'enfant et la nutrition, la qualité de l’eau et l'assainissement, la qualité de l'éducation de base pour tous les garçons et les filles, et la protection des enfants contre la violence, l'exploitation et le sida. L'UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d'entreprises, de fondations et de gouvernements. Consultez le site web de l’UNICEF sur www.unicef.org.

L’Initiative mondiale ‘médias et sida’ (GMAI)

Lancée en 2004 par l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan en collaboration avec la Kaiser Family Foundation et l’ONUSIDA, l’Initiative mondiale ‘médias et sida’ mobilise les grandes compagnies de médias autour du monde afin de tirer parti de leurs importantes ressources pour lutter contre le sida. Au moyen de coalitions régionales de médias à large échelle en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, dans les Caraïbes, en Amérique latine et en Europe orientale – un réseau qui comprend plus de 300 compagnies de médias – l’Initiative ‘médias et sida’ utilise le pouvoir de communication des grands médias pour diffuser des informations sur le VIH et remettre en question la stigmatisation liée au virus. Consultez le site web de la GMAI sur www.thegmai.org.

En Asie, 50 millions de femmes courent le risque de contracter le VIH avec un partenaire intime

10 août 2009


Bali, 11 août 2009 – On estime qu’en Asie 50 millions de femmes sont exposées au risque de contracter le VIH avec leurs partenaires intimes. Des données en provenance de nombreux pays asiatiques indiquent que ces femmes sont soit mariées soit ont des relations à long terme avec des hommes qui ont des comportements sexuels à haut risque. Ces conclusions émanent d’un nouveau rapport publié par l’ONUSIDA, ses Coparrainants et des partenaires de la société civile, intitulé HIV Transmission in Intimate Partner Relationships in Asia [transmission du VIH dans le cadre de relations avec des partenaires intimes en Asie], rendu public aujourd’hui à l’occasion du 9ème Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique qui se tient à Bali.

Les épidémies de VIH en Asie varient selon les pays de la région, mais sont alimentées par les rapports tarifés sans protection, l’utilisation commune de matériel d’injection contaminé par les consommateurs de drogues injectables, et les actes sexuels non protégés parmi les hommes ayant des rapports entre eux. Les hommes qui achètent des rapports sexuels représentent le premier groupe de population infecté – et la plupart d’entre eux sont soit mariés soit vont se marier. Cela expose un nombre considérable de femmes, souvent perçues comme étant à ‘faible risque’ du fait qu’elles n’ont des rapports sexuels qu’avec leur mari ou leur partenaire à long terme, au risque d’infection par le VIH.

On estime que plus de 90% des 1,7 million de femmes vivant avec le VIH en Asie ont été infectées par leur mari ou leur partenaire avec lequel elles avaient une relation à long terme. En 2008, les femmes représentaient 35% de l’ensemble des infections à VIH chez l’adulte en Asie, contre 17% en 1990.

« Les programmes de prévention du VIH axés sur les partenaires féminines des hommes ayant des comportements à haut risque n’ont toujours pas trouvé leur place dans les plans nationaux et les priorités relatifs au VIH dans les pays asiatiques, » a déclaré le Dr Prasada Rao, Directeur de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique, qui s’est exprimé lors du lancement du rapport. « L’intégration de programmes de santé reproductive dans les programmes de lutte contre le sida et la prestation de services conjoints aux femmes rurales ou semi-urbaines sont la clé qui permettra de réduire la transmission du VIH entre partenaires intimes. »

Au Cambodge, en Inde et en Thaïlande, le nombre le plus élevé de nouvelles infections à VIH concerne les femmes mariées. En Indonésie, où le VIH était tout d’abord concentré chez les consommateurs de drogues, le virus se propage désormais rapidement dans les réseaux du commerce sexuel, y compris les partenaires à long terme et les professionnel(le)s du sexe.

Des recherches menées dans plusieurs pays asiatiques indiquent qu’entre 15% et 65% des femmes subissent des violences physiques et/ou sexuelles dans le cadre de relations avec des partenaires intimes, ce qui les expose à un risque accru d’infection par le VIH. Selon des études menés au Bangladesh, en Inde et au Népal, les femmes confrontées à des violences dans le cadre de relations intimes avec des maris infectés par le VIH par l’intermédiaire de rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples étaient sept fois plus susceptibles de contracter le VIH que les femmes non exposées à la violence et dont le mari n’avait pas de rapports sexuels avec de multiples partenaires.
La forte culture patriarcale qui marque les pays asiatiques limite sérieusement la capacité des femmes à négocier les rapports sexuels dans le cadre de relations avec des partenaires intimes, selon le rapport. La société tolère les rapports extraconjugaux et les partenaires multiples pour ce qui est des hommes, mais on s’attend généralement à ce que les femmes s’abstiennent de rapports sexuels avant le mariage et qu’elles restent monogames par la suite.

« La discrimination et la violence à l’encontre des femmes et des filles, inhérentes à notre tissu social, sont à la fois la cause et la conséquence du sida, » a déclaré le Dr Jean D’Cunha, Directrice générale de l’UNIFEM pour l’Asie du Sud. « S’attaquer aux racines des inégalités entre les sexes et s’efforcer de transformer les comportements masculins sont indispensables pour lutter efficacement contre la pandémie. »

Le rapport indique également que les partenaires féminines des travailleurs migrants seraient plus exposées au risque d’infection par le VIH lorsque ces derniers rentrent au pays après avoir travaillé dans des pays qui connaissent une prévalence élevée du VIH. Une étude menée au Viet Nam a montré que les travailleurs migrants mariés déclaraient avoir recours à des rapports sexuels tarifés et un faible taux d’utilisation du préservatif.

Pour éviter la transmission du VIH dans le cadre de relations avec un partenaire intime, le rapport de l’ONUSIDA souligne quatre recommandations principales :

  1. Les interventions de prévention du VIH doivent être élargies à l’intention des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogues injectables, et des clients des professionnelles du sexe et rappeler l’importance de protéger leurs partenaires féminines régulières.
  2. Des interventions structurelles doivent être lancées pour prendre en compte les besoins des femmes vulnérables et de leurs partenaires sexuels masculins. Cela comprend l’élargissement des programmes de santé reproductive pour inclure des services de santé sexuelle à l’intention des hommes.
  3. Les interventions de prévention du VIH parmi les populations mobiles et les migrants doivent être mises à niveau et inclure des composantes visant à protéger les partenaires intimes.
  4. Des recherches opérationnelles doivent être menées pour permettre de mieux comprendre la dynamique de la transmission du VIH entre partenaires intimes.

« Le travail qui a démarré autour de la prévention de la transmission du VIH au sein des relations avec des partenaires intimes est extrêmement important parce qu’il représente une nouvelle manière de faire notre travail, » a dit Vince Crisostomo, Coordonnateur régional de Seven Sisters (Coalition des réseaux régionaux sur le VIH/sida pour l’Asie et le Pacifique). « Le but ultime est l’émancipation des femmes et cela nous montre que la responsabilité est des deux côtés. »

L’ONUSIDA, ses Coparrainants, notamment le PNUD et l’UNFPA, et leurs partenaires organisent aujourd’hui un symposium dans le cadre de la conférence pour aborder le VIH et la transmission du VIH entre partenaires intimes. Le but est de faire le point sur les faits avérés indiquant la vulnérabilité accrue des femmes à la transmission du VIH par leurs partenaires intimes et d’aborder les défis politiques et programmatique cruciaux.

Advancing the sexual and reproductive health and human rights of people living with HIV

09 août 2009


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AMSTERDAM / BALI / GENEVA / LONDON / NEW YORK, 11 August 2009 – People living with HIV and their advocates today launched a groundbreaking guidance package, “Advancing the Sexual and Reproductive Health and Human Rights of People Living with HIV”. Now, policy makers, programme managers, health professionals, donors and advocates have an important tool to better support the sexual and reproductive health and rights of people living with HIV.

With input from networks of people with HIV worldwide, the Guidance Package explains what global stakeholders in the areas of advocacy, health systems, policy making and law can do to support and advance the sexual and reproductive health of people living with HIV, and why these issues matter.

Working together legislators, the law courts, government ministries, international organizations, donors, community- and faith-based organizations, and people living with HIV can provide services and legal support that will contribute to improved sexual and reproductive health for everyone.

“From a public health perspective, decision-makers and service providers must recognize that people living with HIV do enter into relationships, have sex, and bear children,” says Dr Kevin Moody, International Coordinator and CEO of GNP+. “Ensuring that we can enjoy these normal aspects of a productive and fulfilling life is key to maintaining our own health, and that of our partners and families.”

For a person living with HIV, dealing with sex means dealing with difficult issues at vulnerable moments and in vulnerable settings. People living with HIV are expected to disclose their HIV status before engaging in sexual relations – in some countries it is even a legal obligation, even though this may lead to gender-based violence.

In order to meet the Millennium Development Goals (MDGs), sexual and reproductive health must be addressed adequately and a supportive legal framework is essential. “Stigma, discrimination and punitive laws prevent people living with HIV from accessing services and making informed decisions about their sexual and reproductive futures,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS. “This Guidance Package will help to ensure that the human rights of all people living with HIV, irrespective of their lifestyles, are respected and that they obtain access to the services and information they need to protect themselves and their loved ones.”

Advancing the Sexual and Reproductive Health and Human Rights of People Living with HIV is the outcome of a comprehensive, two-year process of research and analysis led by the Global Network of People Living with HIV (GNP+), the International Community of Women Living with HIV/AIDS (ICW) and Young Positives in collaboration with EngenderHealth, International Planned Parenthood Federation (IPPF), the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS (UNAIDS), United Nations Population Fund (UNFPA) and the World Health Organization (WHO). Consultations were held in Addis Ababa (March 2006), Amsterdam (December 2007) and at LIVING 2008: The Positive Leadership Summit (August 2008) prior to the XVII International AIDS Conference in Mexico City, as well as through an interactive internet discussion forum.

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