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Le Mali accueille la nouvelle génération de leaders dans la lutte contre le sida
15 avril 2011 15 avril 2011Les jeunes leaders de demain se donnent les moyens de prendre la tête du changement et de demander des comptes aux décideurs sur les futurs progrès de la lutte contre le VIH
Genève, 15 avril 2011—plus de 100 jeunes leaders du monde entier se réunissent à Bamako, au Mali, pour un Sommet mondial des jeunes sur le VIH de trois jours. Le Sommet, organisé par le Président malien Amadou Toumani Touré, a pour but la création d'une nouvelle génération de leaders dans la lutte mondiale contre le sida.
«Les jeunes doivent prendre le leadership de la riposte au sida et nous devons leur faire de la place pour qu’ils assument cette mission» a déclaré le Président Touré lors de son discours d’ouverture de la plénière du Sommet.
Malgré l'augmentation du nombre d'organisations et de réseaux de jeunes consacrés au VIH, les jeunes éprouvent encore des difficultés pour influencer les décideurs et devenir des partenaires égaux dans la lutte contre le sida.
Ce Sommet a été convoqué pour donner aux jeunes leaders, y compris les jeunes vivant avec le VIH, les moyens d'opérer une transformation durable du mouvement de lutte contre le sida en s'appuyant sur les jeunes. Les participants doivent convenir de stratégies permettant aux jeunes de mener une révolution dans la prévention du VIH. Ils discuteront également des moyens de renforcer les réseaux de jeunes et d'unir les mouvements de jeunes et de lutte contre le sida à travers le monde.
«Les jeunes vont prendre les rênes pour la prochaine décennie, ce qui est un gage de justice sociale et d'égalité», affirme Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). «Les jeunes définissent l'avenir de la lutte mondiale contre le sida et apportent une énergie nouvelle au mouvement contre le sida.»
Les participants mettront au point un Appel à l'action pour donner aux jeunes les moyens d'agir et tenir les décideurs responsables des progrès futurs de la lutte contre le sida. Cet Appel à l'action sera lancé en ligne et permettra de tenir compte de la voix des jeunes dans le cadre des préparatifs de la Réunion de haut niveau des Nations Unies qui aura lieu à New York du 8 au 10 juin 2011. «Je suis prêt à présenter l’Appel à l’action qui sera rédigé à l’issue du Sommet des jeunes sur le VIH du Mali lors de la Réunion de haut niveau aux Nations Unies» a indiqué le Président Touré.
«Nous sommes en train de forger un réseau de jeunes dirigeants pour prendre les commandes de la lutte contre le sida. Nous sommes décidés à utiliser toutes les moyens possibles pour encourager les dirigeants du monde à redoubler leur engagement dans la lutte contre le sida lors de la Réunion de haut niveau sur le sida en juin», déclare Eunwoo Kim, co-président du comité de direction du Sommet de la jeunesse sur le VIH au Mali.
En 2009, les jeunes de 15 à 24 ans représentaient 41 % des nouvelles infections par le VIH chez les adultes. Les jeunes femmes sont particulièrement vulnérables au VIH, et représentent 64 % des infections chez les jeunes à travers le monde. Les données montrent également que les jeunes sont à la tête d'une révolution sur la prévention du VIH grâce à l'adoption de pratiques sexuelles plus sûres. Le taux de nouvelles infections à VIH chez les jeunes a diminué de plus de 25 % dans 15 des pays les plus touchés.
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L’ONUSIDA presse la Côte d’Ivoire d’intervenir rapidement pour rouvrir les services de prise en charge du VIH
14 avril 2011 14 avril 2011GENÈVE, 14 avril 2011 – L’ONUSIDA s’inquiète toujours des informations annonçant des interruptions de l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins du VIH en Côte d’Ivoire, et ce, bien que le pays s’oriente vers la paix et la réconciliation.
La Côte d’Ivoire affiche la prévalence du VIH la plus élevée de l’Afrique occidentale avec un taux estimé de 3,4 % parmi la population adulte. Plus de 70 000 personnes vivant en Côte d’Ivoire étaient sous traitement antirétroviral lorsque la crise électorale a débuté à la fin 2010. Les interruptions de l’accès au traitement peuvent avoir de graves conséquences sur la santé des personnes vivant avec le VIH.
«Nous savons que les conflits et l’agitation civile peuvent accroître la vulnérabilité des personnes à l’infection à VIH et menacent la santé de ceux qui sont sous traitement antirétroviral» a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. «En cette période de transition, j’invite instamment les autorités et les organisations de la société civile de Côte d’Ivoire à rouvrir de toute urgence les services de prévention et de traitement du VIH destinés aux personnes séropositives» a-t-il ajouté.
L’ONUSIDA se réjouit de travailler avec le Président Alassane Ouattara, son gouvernement et les partenaires dans les prochains mois pour rouvrir les services basiques de santé et de prise en charge du VIH destinés à tous ceux qui en ont besoin.
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Le Président du Salvador prêtera son appui à la Réunion de haut niveau de l’ONU sur le sida
14 avril 2011 14 avril 2011Le Salvador - premier pays d’Amérique latine à annoncer la présence de hauts responsables à la réunion de juin qui façonnera l’avenir de la riposte au VIH
Genève, 14 avril 2011—Le Président du Salvador, Mauricio Funes, a retenu les dates de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida pour y participer, à New York, en juin prochain. Cette réunion sera cruciale pour l’élaboration de l’avenir de la riposte au sida puisque les États membres de l’ONU se réunissent pour discuter des moyens de surmonter les obstacles qui continuent d’empêcher de nombreux pays à atteindre leurs objectifs en matière d’accès universel.
En 2001, les États membres avaient, pour la première fois, tenu une réunion sur le VIH qui a fait date – il s’agissait de la Session spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU sur le VIH/sida. Lors de l’examen de suivi, en 2006, à la Réunion de haut niveau sur le sida, les États membres se sont engagés à poursuivre leurs efforts pour atteindre l’objectif de l’accès universel à la prévention, aux traitements, aux soins et au soutien au VIH.
La réunion qui aura lieu en juin fournira une tribune aux États membres et aux partenaires pour examiner les progrès réalisés à ce jour et trouver les moyens de relever les nombreux défis posés à la riposte au sida aujourd’hui.
«Trente ans se sont écoulés depuis le premier cas de sida signalé», a déclaré Michel Sidibé. «Au cours de ces trente années, la forme de l’épidémie a considérablement changé et il est essentiel que la riposte s’adapte aux nouvelles réalités. La promesse de soutien du Président Funes à la réunion de juin constitue un signe encourageant sur l’engagement du Salvador à prioriser le VIH dans son programme politique, et son intention de s'unir aux efforts mondiaux visant à susciter une nouvelle génération sans VIH.»
Au Salvador, le pourcentage des personnes ayant besoin de traitements, et bénéficiant d'une thérapie antirétrovirale, a augmenté de 17 % en 2004 à 53 % en 2009 – tandis que le nombre des personnes vivant avec le VIH a reculé de 27 % de 2001 à 2009.
Le Salvador a assuré la présidence du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA pour 2011. Ce Conseil de programmation de l’ONUSIDA agit en tant qu’organe directeur pour toutes les questions programmatiques liées aux politiques, aux stratégies, aux finances, au suivi et à l’évaluation de l’ONUSIDA.
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La société civile aide les États Membres à fixer le nouvel ordre du jour de la riposte au sida
08 avril 2011 08 avril 2011New York, 8 avril 2011—Plus de 400 représentants de la société civile se sont réunis aux Nations Unies à New York à l’occasion d’une journée de dialogue sur les progrès enregistrés dans la lutte contre le VIH. L’événement offre aux États Membres des Nations Unies une opportunité de s’engager auprès des représentants de la société civile et des personnes vivant avec le VIH pour faire la lumière sur certaines difficultés, réalisations et aspirations de la riposte au sida, et trouver de nouveaux moyens pour aller de l’avant.
Cette journée de dialogue a lieu alors que les États Membres de l’ONU entament leurs consultations sur la rédaction d’un nouveau document final sur le VIH qui devra être adopté lors de la Réunion de haut niveau sur le sida des Nations Unies en juin.
Lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de 2006, les pays avaient fixé des objectifs en vue de la réalisation de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Bien que d’importantes avancées aient été enregistrées au sein de la riposte depuis cette époque, les pays n’ont pas tous atteint leurs objectifs d’accès universel.
Pendant la journée de dialogue, les organisations de la société civile ont insisté sur la nécessité de rédiger une nouvelle déclaration, de réactiver l’engagement politique et de redynamiser les ambitions pour s’assurer que les pays élargissent et intensifient leurs efforts pour atteindre leurs objectifs d’accès universel.
M. Joseph Deiss, Président de l’Assemblée générale, qui a présidé le dialogue a déclaré: «La société civile a été la première à tirer la sonnette d’alarme au sujet du sida dans les années 1980 et sa passion et sa résolution restent intactes aujourd’hui. La voix de la société civile demeure aussi forte qu’auparavant et elle engage tous les efforts possibles pour aider les États Membres à élaborer une déclaration énergique et significative sur le sida en juin».
Le rapport que le Président publiera à la suite de cette journée de dialogue – qui constituera un document officiel de l’Assemblée générale – sera déterminant pour éclairer les consultations dans la période conduisant à la réunion de juin.
«Il est essentiel pour le succès futur de la riposte au sida que la société civile participe pleinement» a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida. «La société civile a cette capacité unique de mettre en place des ponts et de créer des liens entre les partenaires. Les États Membres ont aujourd’hui une opportunité exceptionnelle pour apprendre des personnes les plus affectées par l’épidémie et trouver de nouveaux moyens pour travailler ensemble afin que la situation s’améliore vraiment».
Les représentants de la société civile ont insisté sur la nécessité de pérenniser les actions à long terme. «Il est encourageant de constater que l’engagement des gouvernements et des donateurs en faveur des programmes de prévention de la transmission verticale du VIH est plus important aujourd’hui» a déclaré Mme Ebony Johnson, Délégué en Amérique du Nord, l'ONUSIDA délégation des ONG au CCP. «Mais cet engagement doit durer pour soutenir les personnes tout le long de leur vie et s’assurer qu’elles ont un accès continu à des services solides et pérennes de prévention, de traitement et d’appui en matière de VIH».
Bon nombre des questions et des inquiétudes soulevées par les organisations de la société civile lors de la journée de dialogue ont porté sur le renforcement de l’accès aux services de prise en charge du VIH. Les principaux obstacles décrits ont concerné des problèmes d’ordre juridique et liés aux politiques, la stigmatisation et la discrimination, la nécessité d’avoir des lois qui protègent les droits humains, y compris les droits des personnes vivant avec le VIH, et la justice sociale pour un accès équitable aux services.
«L’environnement juridique et les politiques doivent être réformés pour améliorer la disponibilité et accroître l’utilisation des services par les personnes les plus affectées par l’épidémie» a déclaré M. Joel Nana, Directeur exécutif d’African Men for Sexual Health and Rights. «Il est essentiel que le droit d’accéder aux services soit respecté indépendamment de l’orientation et des pratiques sexuelles ou du statut juridique».
Les membres de la société civile ont également souligné à quel point il était important d’alimenter le dialogue entre les communautés et les groupes constitutifs. Ils ont souligné que le dialogue entre les groupes de femmes, les jeunes, les personnes de confessions et de cultures différentes, et les groupes marginalisés est essentiel pour réduire la stigmatisation et la discrimination, et faire tomber les obstacles à un élargissement et une intensification de la riposte.
La nécessité de mobiliser des ressources de toute urgence et de renforcer les communautés par le biais d’investissements plus importants est une autre question sur laquelle les représentants de la société civile ont insisté pendant la journée de dialogue. En outre, ils ont souligné la nécessité de constituer des partenariats stratégiques entre les communautés, les gouvernements, le secteur privé, les syndicats et les organisations internationales afin d’avoir une riposte plus forte et plus complète contre l’épidémie.
La Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale des Nations Unies se tiendra du 8 au 10 juin à New York. D’autres informations sont disponibles en ligne à l’adresse: http://www.unaids.org/en/aboutunaids/unitednationsdeclarationsandgoals/2011highlevelmeetingonaids/
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Le Président du Gabon plaidera pour la relance de la riposte au sida devant les Nations Unies
04 avril 2011 04 avril 2011Disposé à contribuer aux solutions visant à lutter efficacement contre le VIH, le Président de la République Gabonaise annonce son soutien à un recentrage des actions de lutte contre le sida, qu’il considère comme une priorité, lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida.
Genève, 4 avril 2011—Le Président Gabonais Ali Bongo Ondimba a annoncé qu’il était déterminé à jouer un rôle moteur pour intensifier la riposte au sida lors de la Réunion de haut niveau sur le sida qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York du 8 au 10 juin.
«Nous sommes à un moment critique de la riposte au sida et il est plus important que jamais de recentrer l’action sur le VIH», a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba. «Il est irresponsable de penser que le sida est sous contrôle alors que 10 millions de personnes attendent un traitement et que plus de 7 000 sont infectées quotidiennement par le VIH.»
Ces dernières années, le Gabon a enregistré des progrès appréciables en matière de riposte au VIH ; les nouvelles infections ont baissé de plus de 25 % depuis 2001 et l’accès à la thérapie antirétrovirale s’est nettement amélioré.
A l’occasion d’une rencontre avec Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé sa volonté d’appuyer la riposte au sida. A cet effet, il souhaite que le débat sur le VIH soit au premier plan des préoccupations du Conseil de Sécurité des Nations Unies en juin 2011, le mois où le Gabon en prendra la présidence.
«Le VIH reste l’un des problèmes majeurs de notre époque et il faut le maintenir au premier plan des préoccupations politiques», a déclaré M. Sidibé. «Je rends hommage au Président Ali Bongo Ondimba pour son engagement et son rôle de premier plan dans la lutte contre le VIH. Par son implication dans la réunion de juin prochain, il contribuera de façon décisive à assurer le futur de la riposte.»
Le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé son souhait de participer à la session spéciale de Chefs d’État qui se déroulera sous l’égide du Président du Rwanda pendant la Réunion de haut niveau sur le sida. Les dirigeants réunis à cette occasion apporteront leurs contributions sur les perspectives en matière de sida, de santé et de développement.
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L’ONUSIDA/le PNUD/l’OMS préoccupés par la durabilité et la mise en place élargie du traitement du VIH
15 mars 2011 15 mars 2011L’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS encouragent les pays à tirer parti des flexibilités de l’Accord sur les ADPIC afin de réduire les coûts et de renforcer l’accès au traitement du VIH
Genève, 15 mars 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se déclarent profondément préoccupés par la durabilité à long terme de l’accès à un traitement abordable du VIH.
Dans un nouveau document de politique (en anglais) diffusé ce jour, l’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS exhortent les pays à recourir, le cas échéant, aux flexibilités en matière de propriété intellectuelle et de commerce de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et de la Déclaration de Doha sur l’Accord sur les ADPIC et la santé publique afin de réduire le prix des médicaments antirétroviraux pour en faciliter l’accès à ceux qui en ont le plus besoin.
«Nous sommes vivement préoccupés par l’avenir des programmes de traitement du VIH» a déclaré Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme ONUSIDA. «Seul un tiers des personnes qui en ont besoin ont accès au traitement. Étant donné le contexte économique actuel, nous risquons même de rencontrer des difficultés à maintenir ce niveau à long terme. Les pays doivent utiliser tous les moyens à leur disposition, y compris les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, pour garantir la durabilité et un élargissement substantielle de la mise en place des services anti-VIH et atteindre les personnes qui en ont le plus besoin.»
À la fin 2009, il était estimé que près de 15 millions de personnes avaient besoin d’un traitement antirétroviral du VIH et 5,2 millions y avaient accès.
Au cours des dix dernières années, le coût annuel d’un traitement antirétroviral de première intention dans les pays à faible revenu a diminué de près de 99 % – passant de plus de 10 000 USD par personne en 2000 à moins de 116 USD dans le cadre du schéma thérapeutique antirétroviral de première intention le moins cher recommandé par l’OMS en 2010. Les prix, notamment ceux des traitements de deuxième intention, sont cependant encore trop élevés pour de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire.
«À l’heure actuelle, dans les pays en développement, des millions de personnes dépendent d’un approvisionnement régulier en traitements antirétroviraux de première intention abordables. Si leur traitement est interrompu, ce qui peut entraîner une résistance aux médicaments, ces patients devront passer à un schéma thérapeutique de seconde intention. Ceci peut revenir au moins six fois plus cher que le traitement de première intention» affirme le Dr Gottfried Hirnschall, directeur du département VIH/sida à l’OMS. «Il est désormais plus important que jamais d’exploiter pleinement les flexibilités commerciales et les autres stratégies de réduction des coûts pour produire des médicaments de qualité.»
Une conjoncture économique incertaine aggrave d’autant plus les difficultés. En 2009, le financement alloué à la lutte contre le VIH était moins élevé qu’en 2008. Ceci engendre des problèmes accrus pour les programmes de traitement actuels qui sont confrontés à des réductions budgétaires et des priorités concurrentes. En outre, les propositions d’accords de libre-échange régionaux et bilatéraux peuvent limiter la capacité des pays en développement à utiliser les flexibilités de l’accord sur les ADPIC. Les gouvernements des pays développés comme des pays en développement doivent garantir la conformité de tout accord de libre-échange avec les principes de la Déclaration de Doha.
D’après Jeffrey O’Malley, Directeur du groupe VIH/sida au PNUD, «L’utilisation des flexibilités de l’Accord sur les ADPIC permettra aux pays de délivrer des licences obligatoires et de recourir à d’autres mécanismes prévus par ce même accord et par la Déclaration de Doha pour obtenir l’accès à des médicaments antirétroviraux génériques abordables. Un pays pourrait ainsi être en mesure de produire des médicaments génériques à moindre coût ou, s’il ne dispose pas de capacité de fabrication, d’importer des médicaments génériques moins chers d’un autre pays.»
Au Brésil, les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC ont permis de délivrer une licence obligatoire sur l’éfavirenz et de diminuer de plus de deux tiers le prix du médicament ; la dose de la version générique est ainsi vendue à 0,45 USD au lieu de 1,60 USD. De telles différences de prix ont de profondes répercussions sur la capacité des autorités nationales et d’autres fournisseurs de services à distribuer les traitements antirétroviraux à ceux qui en ont besoin.
Malgré les possibilités offertes par les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, de nombreux pays n’ont pas encore revu leur législation afin d’y intégrer ces flexibilités. L’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS continueront d’aider les pays qui en feront la demande à renforcer l’accès au traitement et leur fourniront une aide technique visant à utiliser les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC afin d’élargir l’accès aux médicaments antirétroviraux pouvant sauver des vies.
En 2010, l’ONUSIDA et l’OMS ont lancé l’initiative Traitement 2.0 qui a pour but d’accélérer l’accès à des diagnostics et à des associations de médicaments moins chers, plus efficaces et mieux tolérés. Il convient de poursuivre les efforts pour stimuler une innovation essentielle dans le développement de nouveaux médicaments et pour appuyer de nouvelles approches en matière de propriété intellectuelle. L’intégration et l’utilisation des flexibilités disponibles dans le cadre de l’Accord sur les ADPIC seront cruciales pour élargir l’accès au traitement contre le VIH dans les années à venir.
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La Commission mondiale sur le VIH et le droit examine les barrières juridiques qui font obstacle aux progrès de la riposte au sida dans la région Asie-Pacifique
16 février 2011 16 février 2011Bangkok, 16 février 2011 – Trente ans après le diagnostic des premiers cas de VIH, 90 % des pays de la région Asie-Pacifique restent dotés de pratiques et de lois qui font obstacle aux droits des personnes vivant avec le VIH et de celles qui sont exposées à un risque élevé d’infection.
Dans le cadre de l’action mondiale engagée pour faire tomber les obstacles aux progrès de la riposte au sida, des décisionnaires et des militants communautaires se réuniront le 17 avril à Bangkok avec des experts de la Commission mondiale sur le VIH et le droit pour la première d’une série de dialogues régionaux qui seront organisés à travers le monde.
La Commission mondiale sur le VIH et le droit est un organe indépendant composé de quelques uns des spécialistes du VIH, des droits humains et des questions juridiques les plus respectés au monde. Lors de cette semaine de dialogues, environ 150 participants venant de 22 pays discuteront et débattront des expériences vécues dans l’ensemble de la région Asie-Pacifique par des populations clés, notamment des personnes vivant avec le VIH, confrontées à des environnements sociaux et juridiques restrictifs et habilitants.
Selon Mme Helen Clark, Administratrice du PNUD, « la loi et son application peuvent avoir un impact profond sur la vie des personnes, en particulier de celles qui sont marginalisées et privées d’autonomie. La loi est un instrument puissant pour lutter contre la stigmatisation, promouvoir la santé publique et protéger les droits humains. Nous avons beaucoup à apprendre des expériences positives et négatives vécues dans la région sur les relations mutuelles entre la loi, la réforme de la législation, les pratiques d’application des lois et les ripostes de santé publique ».
Dans la région, la loi et l’application de la loi restent souvent à la traîne par rapport aux politiques nationales de lutte contre le VIH – ce qui a pour résultat de minimiser la portée et l’efficacité des programmes de prévention, de traitement et de soins du VIH. Par exemple, 19 pays continuent de criminaliser les relations sexuelles entre personnes de même sexe et 29 pays criminalisent certains aspects du commerce du sexe. De nombreux pays de la région imposent une incarcération obligatoire des personnes qui consomment des drogues et, dans certains cas (huit pays d’Asie), les délits liés aux drogues sont sanctionnés par la peine de mort.
« Dans la région Asie-Pacifique, et dans le monde, il y a de trop nombreux exemples de pays dotés de lois, politiques et pratiques qui punissent les personnes ayant besoin de services de prise en charge du VIH, au lieu de les protéger. Là où la loi ne permet pas de faire progresser la justice, c’est le progrès qui piétine » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), qui participera au dialogue de la Commission à Bangkok. « Faire progresser les droits humains et l’égalité des sexes serait non seulement une victoire pour la riposte au sida, mais aussi pour le développement humain considéré dans son ensemble ».
Répondant au nom de la Commission mondiale sur le VIH et le droit, l’Honorable Michael Kirby, Commissaire et Co-président du Groupe consultatif technique de la Commission, a déclaré : « l’efficacité de la riposte au VIH ne dépendra pas seulement de l’élargissement et de l’intensification de la prévention, du traitement et des soins du VIH, mais aussi du fait que l’environnement social et juridique soutiendra ou, à l’inverse, ralentira les programmes destinés aux plus vulnérables. Il faut des mesures politiques et juridiques efficaces et audacieuses pour atteindre les communautés vulnérables et les personnes exposées au risque ».
Présenté par la Commission mondiale sur le VIH et le droit, le dialogue régional est conjointement organisé par le PNUD et l’ONUSIDA en partenariat avec la Commission économique et sociale pour l’Asie et le Pacifique (CESAP) des Nations Unies. À la mi 2010, les États Membres de la CESAP ont voté la Résolution 66/10 en vertu de laquelle les pays se sont engagés à s’attaquer aux obstacles politiques et juridiques à des ripostes efficaces au VIH.
« Je suis fière que, dans notre région, nous ayons fait preuve d’une volonté collective aussi forte pour nous attaquer à ces questions difficiles » a déclaré Mme Noeleen Heyzer, Sous-secrétaire générale des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la CESAP. « En adoptant la Résolution 66/10, nos États Membres ont souligné à quel point il est urgent de garantir un accès universel à des programmes complets de prévention, de traitement, de soins et d’appui. Favoriser la mise en place d’un environnement politique et juridique juste et équitable, en accordant une attention particulière aux populations clés, est une avancée majeure en direction de la réalisation de ces objectifs ».
Note aux rédacteurs :
La Commission mondiale sur le VIH et le droit a été lancée en juin 2010 par le PNUD au nom de la famille de l’ONUSIDA pour fournir un leadership mondial sur les questions juridiques et de droits humains liées au VIH. Elle a pour mission d’analyser ce que l’on sait des relations mutuelles entre les environnements juridiques, les droits de la personne et le VIH, de favoriser un dialogue public éclairé par le concret sur le besoin de lois et de politiques respectueuses des droits dans le contexte du VIH, et d’identifier des recommandations claires et applicables, assorties d’un plan de suivi concret. (www.hivlawcommission.org)
La Commission est composée comme suit : Fernando Henrique Cardoso, ancien Président du Brésil (Brésil, Présidence de la Commission), le Juge Edwin Cameron (Afrique du Sud), Mme Ana Helena Chacón-Echeverría (Costa Rica), M. Charles Chauvel (Nouvelle-Zélande), le Dr. Shereen El Feki (Égypte, Vice-présidence de la Commission), Mme Bience Gawanas (Namibie), Dame Carol Kidu (Papouasie-Nouvelle-Guinée), l’Honorable Michael Kirby (Australie), l’Honorable Barbara Lee (États-Unis), M. Stephen Lewis (Canada), Son Excellence M. Festus Mogae (Botswana), M. JVR Prasada Rao (Inde), la Professeure Sylvia Tamale (Ouganda), M. Jon Ungphakorn (Thaïlande) et la Professeure Miriam Were (Kenya).

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L’ONUSIDA et l’OIM signent un accord afin d’améliorer l’accès des migrants aux services VIH
21 janvier 2011 21 janvier 2011GENÈVE, 21 janvier 2011— Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont signé aujourd’hui un nouvel accord de coopération afin de vaincre les difficultés liées au VIH auxquelles sont confrontés de nombreux migrants.
Cet accord vise à intégrer les droits humains et les besoins des migrants et des populations mobiles aux ripostes nationales et régionales au VIH et à assurer l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH.
« La bonne santé des migrants contribue de manière significative à celle de l’économie », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les États et les autres acteurs de la riposte au sida ont le devoir essentiel d’assurer la sécurité et le bien-être des migrants, et cela doit inclure l’accès aux services VIH. »
Aux termes de ce nouvel accord, l’OIM et l’ONUSIDA s’emploieront également à améliorer la protection sociale des migrants affectés par le VIH, à enrayer la violence à l’égard des femmes et des filles migrantes et à supprimer les lois, politiques et pratiques répressives ainsi que la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et à la mobilité de la population qui constituent autant d’entraves à l’efficacité de la riposte au sida.
« Les gouvernements et la société civile sont de plus en plus préoccupés par la vulnérabilité potentielle des migrants à l’infection par le VIH », a déclaré William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM. « En renforçant notre partenariat et en alliant nos savoir-faire respectifs en ce qui concerne le VIH et les migrants, nos deux organisations peuvent traiter cette question cruciale de manière plus efficace. »
L’ONUSIDA et l’OIM s’emploieront également à renforcer leur appui technique afin d’aider les gouvernements, les institutions régionales et la société civile à réduire la vulnérabilité au VIH parmi les migrants et la population mobile. Les deux organisations poursuivront en outre leur coopération dans le domaine de la recherche afin d’approfondir leurs connaissances en matière de VIH et de mobilité de la population.
L’OIM et l’ONUSIDA entretiennent un partenariat de longue date, formalisé par un cadre de coopération instauré en 1999 et actualisé en 2002. Il est remplacé aujourd’hui par ce nouvel accord. A travers son programme relatif au VIH et à la mobilité de la population, l’OIM complète le travail de l’ONUSIDA dans le monde mais l’Organisation fait aussi partie de l’Équipe conjointe des Nations Unies sur le VIH/sida dans les pays.
L’ONUSIDA s’engage à améliorer l’accès des migrants aux services VIH et a inclus la mobilité dans sa Stratégie 2011-2015 aux termes de laquelle les ripostes au VIH doivent donner la parole aux personnes marginalisées et privées d’autonomie, notamment les migrants.
Les projets liés au VIH représentent une part importante du travail de l’OIM. Ils se situent en deuxième position, juste après les évaluations sanitaires, sur l’ensemble des projets mis en œuvre en ce qui concerne la santé des migrants. Ils s’inscrivent dans les efforts plus larges déployés par l’Organisation pour permettre aux migrants, quel que soit leur statut, d’accéder aux services de santé tout au long du processus de migration.

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M. Bertrand Audoin prend la tête de l’International AIDS Society
29 décembre 2010 29 décembre 2010GENÈVE, 29 décembre 2010 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite M. Bertrand Audoin pour sa récente nomination au poste de Directeur exécutif de l’International AIDS Society (IAS), association de professionnels du VIH qui compte plus de 19 000 membres venant de quelque 190 pays et travaillant à tous les niveaux de la riposte mondiale au sida.
Pour rejoindre l’IAS, M. Audoin quittera Paris où il était Directeur général du Sidaction, importante organisation non gouvernementale française de lutte contre le VIH dans laquelle il était responsable du déploiement des fonds collectés auprès du public au profit des programmes du Sidaction en France et dans plus de 30 pays à revenu faible ou intermédiaire à travers le monde.
L’ONUSIDA souhaite la bienvenue à M. Audoin qui apporte à l’IAS un leadership éprouvé et une longue expérience de travail sur différentes questions en rapport avec le VIH.
M. Bertrand Audoin prendra ses fonctions le 1er février 2011. Des détails supplémentaires concernant l’annonce de sa nomination peuvent être consultés à l’adresse suivante : http://www.iasociety.org/Default.aspx?pageId=99

Press Release
L'ONUSIDA et la Banque islamique de développement signent un accord de partenariat
12 décembre 2010 12 décembre 2010DJEDDA, Royaume d’Arabie saoudite, le 12 décembre 2010 — La Banque islamique de développement (IDB) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont signé un protocole d’accord qui fixe leur collaboration dans un certain nombre de programmes de lutte contre le sida en Afrique subsaharienne, en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Cet accord a été signé par le Président du groupe IDB, le Dr Ahmed Mohamed Ali, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, au siège de l’IDB, à Djedda, en Arabie saoudite.
Par ce partenariat, l’IDB et l’ONUSIDA collaboreront en faveur de l’optimisation des ressources disponibles et du partage des informations sur la prévention du VIH et les mesures de contrôle. Les deux institutions accorderont également une attention particulière aux initiatives visant la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Selon les estimations de l’ONUSIDA, 1,4 million de mères enceintes séropositives vivent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Pour la seule année 2009, selon les estimations, 370 000 nouvelles infections au VIH ont touché les enfants dans le monde.
Lors de la cérémonie de signature, le Dr Ahmed Mohamed Ali a souligné l’importance que le groupe IDB a attachée à la promotion des services de santé, et mis en relief le soutien qu’il a accordé au développement des initiatives du secteur de santé et des infrastructures d’hygiène depuis sa création il y a plus de trente ans. « La promotion du développement de la santé et, à terme, de la personne, dans les pays membres de l’IDB et dans les communautés musulmanes des pays non membres, constitue une dynamique majeure de la vision du groupe IDB pour 2020 », a répété le Dr Ali.
« À l’heure de la stagnation des ressources destinées aux programmes liés au VIH, les investissements de la Banque islamique de développement axés sur le soutien à la lutte mondiale contre le sida sont les bienvenus », a déclaré M. Michel Sidibé lors de la signature. « Ensemble, nous allons nous efforcer de freiner la propagation des infections au VIH et des décès liés au sida. »