
Press Release
De nouvelles analyses de l’incidence du VIH permettent d’améliorer les efforts de prévention
28 novembre 2008 28 novembre 2008Les programmes nationaux de prévention du VIH peuvent mieux réussir grâce à une association d’approches de prévention – cela contribuera à faire travailler efficacement l’argent disponible en ces temps de difficultés économiques
Genève, 28 novembre 2008 – A l’occasion du 20ème anniversaire de la première célébration de la Journée mondiale sida, un nouveau rapport de l’ONUSIDA appelle les pays à réaligner leurs programmes de prévention du VIH en comprenant comment les infections à VIH les plus récentes ont été transmises, et les raisons pour lesquelles elles se sont produites.
« Cette approche contribuera non seulement à prévenir les 1000 infections suivantes dans chaque communauté, mais elle fera également travailler de manière plus efficace l’argent disponible pour le sida et aidera à proposer une riposte au sida sur le long terme et durable, » a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot.
Les résultats émanant de pays qui ont mené des études sur les modes de transmission et élaboré des estimations de l’incidence ont souligné trois grandes tendances : Premièrement, le schéma des épidémies peut changer au fil du temps et de telles analyses doivent être entreprises à intervalles réguliers. Deuxièmement, dans de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne où la prévalence du VIH est élevée, les nouvelles infections se produisent principalement à la suite de rapports sexuels avec des partenaires multiples et parmi les couples sérodifférents, c’est-à-dire lorsqu’un partenaire est séropositif et l’autre séronégatif au VIH. Et enfin, dans nombre de pays, même avec une prévalence élevée du VIH au sein de la population générale, un grand nombre de nouvelles infections peuvent également survenir dans les populations plus exposées au risque d’infection par le VIH, notamment les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues injectables, et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes – des groupes qui font souvent l’objet de peu d’attention dans les initiatives de prévention.
« Les résultats de l’étude sur les modes de transmission nous ont aidés à comprendre les principaux moteurs de l’épidémie au Lesotho, » a fait remarquer Keketso Sefeane, directeur de la Commission nationale contre le sida. « Ces résultats viendront s’intégrer dans l’actuel examen à mi-parcours de notre Plan stratégique national de lutte contre le VIH et le sida. »
« Nous avons besoin d’utiliser les connaissances et les expériences tirées de tout ce qui nous permet de mieux comprendre l’épidémie, afin de pouvoir agir avec plus d’efficacité et d’efficience, » a souligné le Dr Joana Mangueira, directrice de l’Organe national de coordination sida du Mozambique. Sur la base de ces analyses, l’ONUSIDA appelle les pays à adopter une nouvelle approche – une association de mesures de prévention – qui consiste à choisir le bon mélange d’actions et de tactiques comportementales, biomédicales et structurales pour la prévention, qui soient adaptées à la réelle épidémie du pays et aux besoins de ceux qui sont les plus exposés au risque, tout comme la bonne association et les bonnes proportions de médicaments pour le traitement antirétroviral sauvent aujourd’hui des millions de vie.
« Il n’y a pas une solution miracle unique pour la prévention du VIH, mais nous pouvons choisir judicieusement parmi les options de prévention connues qui sont disponibles, afin qu’elles puissent se renforcer et se compléter mutuellement et atténuer la vague des nouvelles infections en cours qui balaie les avancées en matière de traitement, » a ajouté le Dr Piot.
Même si le nombre des nouvelles infections à VIH a chuté dans plusieurs pays, il y a cinq nouvelles infections à VIH pour deux personnes mises sous traitement. Comme on l’a signalé au début de 2008, quelque 3 millions de personnes bénéficient aujourd’hui d’un traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La crise financière mondiale pourrait conduire à des réductions du financement, qui à leur tour auront des répercussions néfastes à travers tout le monde en développement en général et pour la riposte au sida en particulier.
Faits et chiffres mondiaux sur le sida
- Selon les estimations, 33,0 millions [30,3 – 36,1 millions] de personnes vivent avec le VIH à travers le monde.
- 2,7 millions [2,2 millions – 3,2 millions] de personnes ont été nouvellement infectées en 2007.
- 2,0 millions [1,8 million – 2,3 millions] de personnes sont décédées du sida en 2007.
Au sujet de « Perspective sida 2009 »
Le rapport expose tout d’abord certaines réalisations et certains problèmes récemment rencontrés dans la lutte contre le VIH. Il donne des exemples de la façon dont les pays appliquent les techniques de modélisation pour mieux comprendre l’incidence du VIH, dans le but de donner une nouvelle impulsion à la prévention du VIH. Perspectives sida se conclut sur une introduction à l’association de mesures de prévention du VIH et à leur application.
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Mallory Smuts | +41 22 791 1697 | smutsm@unaids.org
A propos de l’ONUSIDA
L’ONUSIDA est un projet novateur des Nations Unies, qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte mondiale au sida. Le Siège du Secrétariat est à Genève (Suisse) – avec du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. L’action cohérente du système des Nations Unies sur le sida est coordonnée par le biais des groupes thématiques des Nations Unies et des programmes communs sur le sida. Les Coparrainants sont les suivants : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org
Perspectives sida est un nouveau rapport de l’ONUSIDA qui apporte un éclairage sur certains problèmes parmi les plus pressants auxquels seront confrontés les décideurs et les leaders dans leur riposte aux défis que présente le sida en 2009.De nouvelles analyses de l’incidence du VIH perme
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Reportages:
L’ONUSIDA lance « Perspectives sida »
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Press Release
Le stade olympique s’orne de gigantesques rubans rouges pour galvaniser la riposte au sida en Chine et dans le monde
27 novembre 2008 27 novembre 2008L’exposition des rubans sur le “Nid d’oiseau” iconique met en évidence l’adhésion de la Chine à la riposte au sida

Beijing, 30 novembre 2008 –Les responsables chinois de la lutte contre le sida, en collaboration avec l’ONUSIDA, ont exposé aujourd’hui trois gigantesques rubans rouges sur le stade national iconique, connu familièrement sous le nom de “nid d’oiseau”, pour marquer la journée mondiale sida. Cette exposition illustre l’investissement de la Chine dans la lutte contre le sida et, en particulier, dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.
“L’épidémie de sida ne s’est éteinte nulle part. Les rubans sida sur le nid d’oiseau symbolisent l’impact de l’épidémie partout dans le monde et la nécessité de mener une riposte mondiale unifiée”, a déclaré le Dr. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Le ruban rouge, porté par un nombre grandissant de personnes dans le monde, est un symbole international qui démontre l’intérêt que l’on porte aux questions ayant trait au sida. Le ruban est aussi un symbole d’espoir, et un symbole de soutien aux personnes qui vivent avec le VIH et à celles qui en sont affectées ainsi qu’à tous ceux qui ont perdu des amis, des parents et des êtres chers à cause du sida.
La stigmatisation et la discrimination ont non seulement un effet délétère sur la vie des personnes vivant avec le VIH, elles empêchent les gens de parler librement du sida, ce qui les rend, ainsi que d’autres, potentiellement plus à risque d’infection par le VIH. Par ailleurs, s’ils craignent la discrimination, les gens hésitent à se soumettre à un test de dépistage et, par voie de conséquence, ne peuvent bénéficier d’un traitement.
D’après la recherche, la stigmatisation et la discrimination sont encore très répandues dans la population chinoise. Un rapport récent sur les résultats d’une enquête portant sur plus de 6000 répondants dans six villes du pays montre que:
- 30 % des répondants estiment que les enfants vivant avec le VIH ne doivent pas fréquenter les mêmes écoles que les enfants séronégatifs.
- Près de 65 % des répondants ne sont pas disposés à vivre sous le même toit qu’une personne séropositive et 48 % des enquêtés ne sont pas disposés à partager un repas avec un séropositif.
“La stigmatisation et la discrimination sont des obstacles importants à une riposte efficace au sida. Nous devons obtenir la coopération de tous les secteurs de la société en Chine pour combattre ces attitudes et œuvrer ensemble pour stopper la maladie”, a déclaré le Ministre de la santé, M. Chen Zhu.
Il y a dans le monde environ 33 millions de personnes séropositives. D’après les dernières estimations, environ 700 000 d’entre elles vivent en Chine. Il y a eu en 2007 près de 50 000 nouvelles infections, et on estime à 20 000 les décès associés au sida pour cette même année. La transmission sexuelle est actuellement la forme de transmission la plus courante de l’infection à VIH en Chine.
“Des actions telles que celle-ci sont essentielles pour que la riposte conserve son élan. Je félicite le Gouvernement chinois d’avoir choisi un moyen aussi mobilisateur pour faire montre de son leadership”, a dit le Dr Piot.said Dr Piot.
Le stade olympique s’orne de gigantesques rubans
Reportages:
Le juge Edwin Cameron donne une nouvelle dimension aux relations Chine - Afrique (31 octobre 2008)
Le Dr Nafis Sadik, Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU, invite instamment la Chine à élargir son approche du sida (24 octobre 2008)
L’accent sur la riposte chinoise au sida (19 septembre 2008)
L’ONUSIDA honore les leaders de la riposte chinoise au sida (17 septembre 2008)

Press Statement
UNAIDS expresses sadness over the passing of Swedish AIDS activist Jan-Olof Morfeldt
26 septembre 2008 26 septembre 2008Geneva, 26 September 2008 – It is with profound sadness that UNAIDS mourns the death of Jan-Olof Morfeldt, executive director of Noak’s Ark, a Swedish AIDS organization active in prevention and providing care and support for people living with HIV.
Jan-Olof passed away on 22 September 2008 after a short battle with cancer.
A pioneer in Sweden’s work around HIV, Jan-Olof was one of the founders of Noah’s Ark – Sweden’s first organization dedicated to AIDS – and devoted tremendous energy to reaching out to people living with HIV. He took a particular interest in exploring the links between AIDS and issues such as human rights and social and economic development.
Jan-Olof was an invaluable partner to UNAIDS. He will be remembered for his efforts to increase awareness of AIDS and for speaking out on the rights of people living with HIV, not only in Sweden but globally.
UNAIDS expresses sadness over the passing of Swed

Press Release
Development leaders point to significant progress in mother and child health and reduction of malaria and AIDS deaths in poorest nations
23 septembre 2008 23 septembre 2008Joint press release by GAVI Alliance, UNAIDS, The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, UNICEF
MDGs still within reach but stronger focus on the most marginalized will be required
NEW YORK, 23 September 2008 – Significant progress towards reducing child and maternal mortality is being made but to meet the Millennium Development Goals 4,5,6, strategies aimed at reaching the world’s most inaccessible, marginalized and vulnerable populations will be required, health leaders said today.
Ethiopia’s Minister of Health and the heads of four leading global health organisations, the GAVI Alliance, UNAIDS, the Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria, and UNICEF said that immunisation coverage, large-scale campaigns to prevent malaria and access to AIDS and malaria treatments have improved in developing countries thanks to more resources, new partnerships and technologies, stable, long-term donor support and improved coordination among health actors.
Ethiopia’s Minister Tedros Adhanom Ghebreyesus expressed his country’s strong commitment to achieving the MDGs and stated that “Ethiopia is on track to meet MDG 4” but must rely on strong donor support for its national health plan to continue its progress.
Increasing immunisation rates are recognised as essential to achieving MDG 4, a two-thirds reduction in childhood mortality by 2015, the experts said. Polio teeters on the edge of eradication; measles, a major killer of children in the poorest countries, has been dramatically reduced; malaria deaths have been cut by half in parts of Africa due to a concerted effort and expanded access and use of insecticide-treated bed nets; and the deadly Hib disease, a leading cause of meningitis, has been virtually eliminated in some parts of Africa. Last year, nearly one million more people were receiving antiretroviral therapy than in 2006, and today some three million people living with HIV are now on treatment globally – two million in sub-Saharan Africa.
Over the past eight years, global investments to fight malaria have increased ten-fold and AIDS investment eight-fold. The Global Fund alone has financed programmes worth US$11.4 billion since its creation in 2002. This unprecedented increase in resources is already showing encouraging results in reducing mortality and morbidity.
GAVI, a public-private alliance of major global health players has achieved success in delivering essential childhood vaccines in the developing world. Since its creation in 2000, GAVI’s support has prevented 2.9 million future deaths and protected 36.8 million additional children with basic vaccines. Immunisation rates have increased to more than 70% in many countries.
“Many more people are living longer and healthier lives today thanks to increased access to HIV treatment. This could not have happened without substantial financial investments and improved health systems,” said Dr Peter Piot, Executive Director, UNAIDS. “The challenge now is to sustain these gains and to ensure more equitable access for people who have been marginalized.”
“Recent statistics show that under-five mortality continued to decline in 2007,” said Ann M. Veneman, Executive Director UNICEF. “Continued success in measles and tetanus immunization rates, distribution of insecticide-treated nets (ITN), and prevention of mother to child transmission of HIV should maintain this positive trend.”
Even with these improvements, the experts agreed that to reach the MDGs and achieve equitable distribution of public health across social, gender, ethnic and geographic levels will be more complex and costly.
“However successful we have been so far, we still face major challenges in ensuring vaccines reach the most vulnerable children. It’s getting harder; the distances are getting greater and, in the areas we need to reach, the health systems are weakest. We must determine the best strategies with which to reach those girls and boys who are still missing out on immunisation,” said the GAVI Alliance’s Executive Secretary, Dr. Julian Lob-Levyt.
“The progress in fighting malaria alone can reduce child mortality enough to reach the MDG 4 target,” Dr. Michel Kazatchkine, the Executive Director of the Global Fund said. “However, the great progress we have seen recently must be consolidated into lasting, sustainable progress in mother and child healthcare.”
Pointing to the lessons learned through the AIDS response, Dr. Piot said: “Involving civil society and ensuring a rights-based approach can help strengthen health systems and deliver results to the people.”
The experts also argued that development should be led by national priorities and a country’s long-term plans.
“Altering business-as-usual and embracing a country-driven approach should be a core principle for development agencies, donor organisations and civil society organisations worldwide,” said Lob-Levyt.
For more information, contact:
Jeffrey Rowland, GAVI Alliance
+41 79 240 4559
jrowland@gavialliance.org
Edward Mishaud, UNAIDS
+41 22 791 5587
mishaude@unaids.org
Jon Lidén, The Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria
+41 22 791 1723
jon.liden@theglobalfund.org
Brian Hansford, UNICEF
+1 212 326 7269
bhansford@unicef.org
The GAVI Alliance (formerly the Global Alliance for Vaccines and Immunisation) is a public-private partnership of major stakeholders in immunisation. It includes developing country and donor governments, the World Health Organization, UNICEF, the World Bank, the vaccine industry in both industrialised and developing countries, research and technical agencies, civil society, the Bill & Melinda Gates Foundation and other philanthropists.
UNAIDS is an innovative joint venture of the United Nations, bringing together the efforts and resources of the UNAIDS Secretariat and ten UN system organizations in the AIDS response. The Secretariat headquarters is in Geneva, Switzerland—with staff on the ground in more than 80 countries. Coherent action on AIDS by the UN system is coordinated in countries through UN theme groups, and joint programmes on AIDS. UNAIDS’ Cosponsors include UNHCR, UNICEF, WFP, UNDP, UNFPA, UNODC, ILO, UNESCO, WHO and the World Bank. Visit the UNAIDS Web site at www.unaids.org
The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria is a unique global public/private partnership dedicated to attracting and disbursing additional resources to prevent and treat HIV/AIDS, tuberculosis and malaria. This partnership between governments, civil society, the private sector and affected communities represents a new approach to international health financing. The Global Fund works in close collaboration with other bilateral and multilateral organizations to supplement existing efforts dealing with the three diseases.
To date, the Global Fund has committed US$ 11.4 billion to more than 550 programs in 136 countries to support aggressive interventions against AIDS, tuberculosis and malaria. Programs supported by the Global Fund have provided AIDS treatment for 1.75 million people, TB treatment for 3.9 million people, and by distributing 59 million insecticide-treated bed nets for the prevention of malaria worldwide. The Global Fund provides a quarter of all international financing for AIDS globally and two-thirds of funding for TB and malaria.
UNICEF is on the ground in over 150 countries and territories to help children survive and thrive, from early childhood through adolescence. The world’s largest provider of vaccines for developing countries, UNICEF supports child health and nutrition, good water and sanitation, quality basic education for all boys and girls, and the protection of children from violence, exploitation, and AIDS. UNICEF is funded entirely by the voluntary contributions of individuals, businesses, foundations and governments.
Development leaders point to significant progress
Partners:
GAVI Alliance
The Global Fund to Fight AIDS, TB and Malaria
UNICEF
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