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L’ONUSIDA salue le jugement de la Haute Cour du Kenya sur la loi anti-contrefaçon
20 avril 2012 20 avril 2012GENÈVE, 20 avril 2012—L’ONUSIDA félicite la Haute Cour du Kenya pour sa décision, qui protégera l’accès aux médicaments génériques salvateurs à un prix abordable et de qualité. La décision de la Haute Cour a trouvé que la définition relative à l’« anti-contrefaçon » dans le cadre de la Loi relative à la contrefaçon de 2008 était trop large.
« La Loi est vague et pourrait nuire à l’accès aux médicaments génériques abordables car la elle n’est pas parvenue à faire une distinction claire entre les médicaments contrefaits et les génériques, » a souligné la Juge à la Haute Cour Mumbi Ngugi dans sa décision.
La Haute Cour a appelé le Parlement kenyan à réexaminer la Loi et à supprimer les ambiguïtés qui pourraient avoir pour résultat des saisies arbitraires de médicaments génériques sous prétexte de combattre les produits contrefaits. Le jugement a également déclaré que les droits de propriété intellectuelle ne devaient pas outrepasser le droit à la vie et à la santé.
« Une grande majorité de personnes au Kenya dépendent des médicaments génériques de qualité pour leur survie quotidienne. En prenant cette importante décision, la Haute Cour du Kenya a confirmé un élément fondamental du droit à la santé », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Cette décision créera un important précédent pour assurer l’accès aux médicaments salvateurs autour du monde. »
À la fin de 2011, quelque 1,6 million de personnes au Kenya vivaient avec le VIH. On estime que 743 000 Kenyans sont éligibles pour le traitement antirétroviral, dont 539 000 en bénéficient actuellement. Le programme national de traitement contre le VIH du Kenya dépend largement de l’accès aux antirétroviraux génériques.
« Nous devons avoir à la fois des médicaments génériques et de solides lois anti-contrefaçon », a ajouté M. Sidibé. « Les génériques donnent accès au traitement qui sauve des vies à davantage de personnes – tandis que les lois anti-contrefaçon assurent leur sécurité. »
Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, plus de 80% des médicaments antirétroviraux utilisés par les 6,6 millions de personnes sous traitement contre le VIH proviennent des fabricants de génériques. Près de 8 millions de personnes supplémentaires vivant avec le VIH étaient éligibles pour le traitement à la fin de 2010.
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- Décision de la Haute Cour de Justice kenyane (en anglais)
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L’ONUSIDA se félicite de la nomination de Jim Yong Kim en tant que nouveau président de la Banque mondiale
17 avril 2012 17 avril 2012GENÈVE, 17 avril 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue le choix du Dr Jim Yong Kim en tant que 12ème président du Groupe de la Banque mondiale. Son dévouement en faveur de l’amélioration de la vie des plus vulnérables, en particulier en Afrique subsaharienne, lui a permis de mettre en place des innovations à grande échelle dans le domaine de la santé et du développement.
« Jim Kim apporte un regard, une inspiration et une expérience avérée à cette importante fonction », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. « Je me réjouis de travailler étroitement avec Jim, car sa nomination marque le début d’une ère nouvelle pour la Banque mondiale et la manière dont nous considérons l’avenir du développement. »
La Banque mondiale est un Coparrainant de l’ONUSIDA et c’est le chef de file des activités du programme commun s’agissant d’appuyer la planification stratégique, orientée sur les résultats, en matière de VIH ; de fournir un financement soutenu, prévisible, pour les programmes de lutte contre le VIH ; et de promouvoir une mise en œuvre plus efficiente, plus efficace et plus transparente de ces programmes.
Le Dr Kim est actuellement le président du Dartmouth College. En tant qu’ancien directeur du département VIH/sida de l’Organisation mondiale de la Santé, il a mené l’initiative ‘3 x 5’, qui a eu pour résultat un élargissement massif de l’accès au traitement antirétroviral. Son leadership précoce a contribué à rendre possible aujourd’hui l’accès au traitement antirétroviral pour plus de 6,6 millions de personnes.
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L’ONUSIDA souhaite la bienvenue à Mme Ertharin Cousin, la nouvelle Directrice exécutive du PAM
06 avril 2012 06 avril 2012GENEVE, 6 avril 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se réjouit de la nomination de Mme Ertharin Cousin au poste de Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM). Mme Cousin mettra au service de sa fonction plus de 25 années d’expérience de la direction d’associations, de structures gouvernementales et d’entreprises œuvrant aux niveaux national et international, principalement dans les domaines de la faim, de l’alimentation et des stratégies de résilience.
« Je félicite Mme Ertharin Cousin pour sa nomination à la tête du Programme alimentaire mondial », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La sécurité alimentaire joue un rôle stratégique dans la réduction de la vulnérabilité au VIH et la mise en place de traitements antirétroviraux. Ensemble, nous nous attacherons à éradiquer ces deux fléaux que sont le sida et l’insécurité alimentaire. »
Coparrainant de l’ONUSIDA, le PAM dirige les actions de soutien diététique et nutritionnel du Programme commun dans le cadre de la riposte au sida. Ses programmes de lutte contre le VIH se concentrent sur l’amélioration du succès des traitements du VIH à travers un soutien alimentaire et nutritionnel, et sur l’atténuation des effets du VIH sur les personnes et les foyers touchés par l’insécurité alimentaire.
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L’ONUSIDA attristé par la disparition du représentant des États-Unis Donald M. Payne
09 mars 2012 09 mars 2012Genève, 9 mars 2012—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est profondément attristé par le décès du représentant des États-Unis Donald M. Payne.
Donald M. Payne, qui a été membre de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis pendant plus de 20 ans, a consacré son existence à l’amélioration des conditions de vie de ses semblables, au sein de son propre pays et dans le monde.
Il a collaboré à la rédaction de la première législation du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) en 2003, législation qui continue de sauver des millions de vies humaines. Il était connu pour son approche globale de la santé, axée sur la personne dans son ensemble, qu’elle vive avec le VIH ou soit exposée au virus – en veillant à ce que des questions telles que la nutrition, la prévention des maladies et les droits humains soient intégrés.
En tant que président et membre principal de la sous-commission des États-Unis sur l’Afrique, la santé mondiale et les droits de l’homme de la commission sur les affaires étrangères de la Chambre des représentants. Donald M. Payne a milité sans relâche en faveur de l’équité et de l’accès. Sa vision et son dévouement vont énormément nous manquer.
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L'ONUSIDA se réjouit des nouvelles preuves de l'effet positif des traitements antirétroviraux sur la prévention des nouvelles infections à VIH
08 mars 2012 08 mars 2012GENÈVE, 8 mars 2012—Des chercheurs du Centre des études démographiques et sanitaires en Afrique ont présenté des résultats montrant que dans les régions où la mise en place des traitements antirétroviraux est importante (supérieure à 30%), la probabilité pour les personnes non infectées par le VIH de contracter le virus est inférieure de 38% par rapport aux régions où ces traitements sont moins répandus (moins de 10%).
« Ces résultats sont extrêmement importants. L'ONUSIDA encourage l'ensemble des pays et des communautés à atteindre une couverture élevée des traitements antirétroviraux, à la fois pour le bien des personnes vivant avec le VIH et pour celui des communautés dans lesquelles vivent ces personnes », a déclaré Paul De Lay, Directeur exécutif adjoint du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
C'est la première fois que l'effet positif des traitements antirétroviraux sur l'incidence du VIH est démontré dans une communauté. Ces résultats confirment également les résultats de la récente étude HPTN052 qui a montré que, si une personne séropositive se conforme à un protocole thérapeutique efficace, le risque de transmettre le virus au partenaire sexuel non infecté peut être réduit de 96%.
L'étude a utilisé des données de surveillance du VIH recueillies depuis 2003 dans une région rurale du KwaZulu-Natal en Afrique du Sud. Dans la région étudiée, 20 000 personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement antirétroviral depuis 2004 dans le cadre de soins de santé primaires dispensés par le secteur public.
Plus de 16 500 personnes séronégatives vivant dans la région étudiée ont été suivies de 2004 à 2011 dans le cadre d'une surveillance du VIH basée sur une population. Sur la période de l'étude, 1413 personnes ont été infectées par le VIH, soit un taux d'incidence de 2,6%. Dans les régions où plus de 30% des personnes vivant avec le VIH recevaient un traitement antirétroviral, le taux d'incidence a été très inférieur à celui observé dans les régions où moins de 10% des personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement. En conservant les autres facteurs de risque constants, la probabilité de contracter le VIH pour les personnes vivant dans les régions mieux couvertes par les traitements était inférieure de près de 40%.
Ces dernières années, l'Afrique du Sud a élargi les critères d'accès aux traitements antirétroviraux, en permettant aux personnes qui vivent avec le VIH et dont le taux de CD4 est inférieur à 350 de débuter un traitement antirétroviral, conformément aux recommandations émises en 2010 par l'Organisation mondiale de la Santé.
« Ces résultats montrent clairement que l'incidence du VIH diminue du fait d'une couverture élevée des traitements antirétroviraux », a déclaré Frank Tanser du Centre des études démographiques et sanitaires en Afrique, à l'Université du KwaZulu-Natal (Afrique du Sud). « C'est la première fois que nous pouvons montrer de tels résultats dans une population. Il s'agit d'une découverte importante qui contribuera à orienter la riposte au sida ».
Résumé : L’effet de la couverture des traitements antirétroviraux sur le taux des nouvelles infections à VIH dans la population d’une région hyperendémique d’Afrique du Sud http://retroconference.org/2012/
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L'ONUSIDA appelle à une intégration des services de prise en charge du VIH et de la tuberculose
02 mars 2012 02 mars 2012GENÈVE, 2 mars 2012 — Parmi les décès liés chaque année au sida, on estime qu'un sur quatre est causé par la tuberculose (TB). Ces décès surviennent majoritairement en Afrique, où le taux de mortalité par tuberculose liée au VIH est au moins 20 fois plus élevé que dans d'autres régions du monde. Une diminution du double fardeau que font peser ces deux épidémies inséparables passera par l'intensification des activités conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH.
L'ONUSIDA salue la publication ce jour par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) du document d'orientation VIH-TB actualisé. Ce document d'orientation révisé arrive à point nommé, alors que les pays travaillent à réduire de 50% le nombre des décès par tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH d'ici à 2015, un objectif essentiel inscrit dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le sida de 2011.
« Les personnes qui vivent avec le VIH sont davantage susceptibles de développer la tuberculose et ont besoin de services de santé intégrés », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « L'intégration n'est pas juste un idéal, c'est une nécessité. »
Ces dernières années, les pays ont fait des progrès considérables dans la lutte contre la tuberculose et le VIH. Entre 2005 et 2010, le nombre de personnes vivant avec le VIH dépistées pour la tuberculose a été multiplié par 12, passant de près de 200 000 à 2,3 millions. En 2010, plus de 60% des personnes séropositives qui ont développé une tuberculose évolutive ont été identifiées et traitées contre cette maladie. On estime à 910 000 le nombre des vies sauvées entre 2005 et 2010 grâce à l'intensification et à la mise en œuvre d'activités conjointes de lutte contre le VIH et la tuberculose.
Les nouvelles directives de l'OMS contiennent des actions recommandées pour réduire davantage le double fardeau de la co-infection tuberculose-VIH. Les principaux éléments de la nouvelle politique de l'OMS comprennent :
- Un dépistage systématique du VIH proposé aux patients tuberculeux et aux personnes présentant des symptômes de tuberculose, ainsi qu'à leurs partenaires et aux membres de leurs familles ;
- Un traitement par cotrimoxazole, un médicament efficace et peu coûteux visant à prévenir les infections pulmonaires, entre autres, pour tous les patients tuberculeux infectés par le VIH ;
- La mise sous traitement antirétroviral de tous les patients tuberculeux vivant avec le VIH dès que possible, indépendamment de l'état du système immunitaire ;
- Des méthodes fondées sur des données probantes pour éviter l'infection par le VIH des patients atteints de tuberculose ainsi que des membres de leurs familles et de leurs communautés.
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L’OMS va publier des recommandations concernant les contraceptifs hormonaux et le VIH
03 février 2012 03 février 2012Genève, 3 février 2012—L’Organisation mondiale de la Santé(OMS) va publier dans le courant de ce mois de nouvelles recommandations concernant le lien dont il est fait état entre contraceptifs hormonaux tels que la pilule, les contraceptifs injectables ou les implants et le VIH.
Le 31 janvier et le 1er février, l’OMS a convoqué une Réunion de l’OMS et de ses partenaires sur la contraception hormonale et l’infection à VIH: examen des données factuelles et répercussions pour la prestation de services et les priorités de la recherche, consultation technique au cours de laquelle 53 experts de 20 pays ont passé en revue l’ensemble des données publiées sur l’utilisation des contraceptifs hormonaux et l’infection par le VIH, et l’évolution et la transmission de celui-ci. Cet examen a été motivé par les nouvelles constatations faites en 2011, qui laissaient supposer une augmentation possible de l’infection à VIH chez les femmes exposées utilisant des contraceptifs hormonaux ou une transmission accrue à un partenaire non infecté par les femmes séropositives.
Les résultats de cette réunion vont maintenant être évalués par le Comité d’évaluation des directives de l’OMS (GRC) – organe chargé de contrôler la production par l’OMS de lignes directrices en matière de santé publique destinées aux pays. Le Comité se réunira le 15 février et fera connaître ses recommandations le lendemain.
Cependant les lignes directrices de l’OMS stipulent clairement, et demandent aux prestataires de services de santé de rappeler à leurs patientes, que ni les contraceptifs hormonaux ni les dispositifs intrautérins (DIU) ne confèrent de protection contre le VIH ou d’autres infections sexuellement transmissibles (IST). Les préservatifs sont le principal moyen de protection à la fois contre les grossesses non désirées et contre les IST dont le VIH.
D’après les récentes recommandations de l’OMS de 2009 ( Critères de recevabilité pour l’adoption et l’utilisation continue des méthodes contraceptives, 4ème édition, 2009 (MEC)), compte tenu des dernières données disponibles à cette date, les femmes à haut risque d’infection par le VIH et celles qui vivent avec le VIH peuvent en toute sécurité utiliser des méthodes hormonales.
Tous les matériels d’information de l’OMS peuvent être consultés sur le site: www.who.int
On trouvera de plus amples informations sur le Département OMS Santé et recherche génésiques sur le site: http://www.who.int/reproductivehealth/about_us/en/
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Fadéla Chaib, Porte-parole de l’OMS
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L’ONUSIDA et le PEPFAR saluent la création du Business Leadership Council pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants d’ici à 2015
27 janvier 2012 27 janvier 2012Les plus grands chefs d’entreprises s’unissent pour atteindre l’objectif mondial d’une « Génération née sans le VIH »
Davos, Suisse, 27 janvier 2012—À l’occasion du Forum économique mondial de Davos (Suisse), l’ONUSIDA et le PEPFAR saluent deux initiatives lancées par des chefs d’entreprises – le Business Leadership Council for a « Generation Born HIV Free » (Conseil des chefs d’entreprises pour une « Génération née sans le VIH ») et le Social Media Syndicate pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH parmi les enfants.
Le Business Leadership Council a été mis en place dans le cadre de la contribution du secteur privé au Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leur mère en vie (le « Plan mondial »). Ce Plan a été lancé en 2011 lors de la réunion de Haut niveau des Nations Unies sur le sida et cible 22 pays, principalement d’Afrique subsaharienne, où l’on dénombre près de 90 % de toutes les nouvelles infections à VIH parmi les nourrissons.
« Nous n’atteindrons pas notre objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants sans la passion et la détermination des chefs d’entreprises du monde entier » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le secteur privé apporte non seulement des ressources financières, mais également ses compétences en matière de gestion, de marketing et de contact avec les personnes au niveau de la population ».
L’Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, était présent aujourd’hui lors de l’annonce et a déclaré : « Je félicite ces chefs d’entreprises pour leur engagement et leur partenariat. Le lancement du Business Leadership Council (BLC) et du Social Media Syndicate montre clairement que le secteur privé est prêt à multiplier ses efforts ». Il a ensuite ajouté : « Je suis persuadé que si nous travaillons ensemble, nous connaîtrons bientôt le jour où aucun bébé ne naîtra plus porteur du VIH, où un beaucoup plus grand nombre de mères seront soignées et pourront vivre en bonne santé pour élever leur famille, et où les communautés auront davantage d’espoir dans un avenir meilleur ».
En 2010, on estimait à 390 000 le nombre d’enfants nouvellement infectés par le VIH. La plupart des nouvelles infections ont été recensées dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, alors que leur nombre était proche de zéro dans les pays à revenu élevé. Il est facile d’éviter les infections à VIH parmi les enfants si l’on fournit aux mères séropositives un traitement antirétroviral optimal pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein. Protéger la vie d’un enfant du VIH ne coûte que US$ 300 et permet d’économiser les frais de santé liés à la prise en charge d’un enfant vivant avec le virus – lesquels sont à eux seuls au moins trois fois plus élevés.
Le Social Media Syndicate assurera la coordination des éditeurs individuels les plus influents sur le Web social afin de partager les messages et les actions nécessaires pour accueillir une « Génération née sans le VIH » et atteindre tous les Objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé.
Ramener à zéro les nouvelles infections à VIH parmi les enfants et maintenir leur mère en vie requiert une volonté politique, un soutien communautaire et des services de santé qui soient adaptés pour répondre aux besoins des femmes et des enfants.
Des progrès significatifs ont été enregistrés au niveau de la réduction du nombre d’enfants nés séropositifs au VIH. Entre 2002 et 2010, le nombre d’enfants infectés par le virus a été réduit de 30 %. Depuis le lancement du Plan mondial, les pays prioritaires ont pour la plupart accéléré leurs efforts pour fournir des services de prise en charge du VIH aux femmes enceintes. Au Botswana, le pourcentage de nourrissons nés avec le virus est tombé à 4 % en 2010. Le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland parviennent tous à atteindre plus de 80 % des femmes enceintes séropositives au VIH pour leur fournir des services de prévention du virus.
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La nouvelle promesse de subvention de US$ 750 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates pour soutenir le Fonds mondial arrive à point nommé et permettra de sauver des vies
26 janvier 2012 26 janvier 2012Alors que les nouvelles ressources allouées à la riposte au sida diminuent, le soutien de la Fondation Gates aidera à restaurer la confiance dans la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
GENÈVE, 26 janvier 2012 – L’ONUSIDA salue la subvention de US$ 750 millions de la Fondation Bill & Melinda Gates au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la paludisme.
« En cette période cruciale où des vies sont perdues car les ressources sont insuffisantes pour fournir un traitement aux personnes séropositives au VIH, la Fondation Bill & Melinda Gates a restauré l’espoir chez celles et ceux qui vivent avec et sont exposées au virus » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette promesse financière – parallèlement à l’engagement inébranlable de la Fondation en faveur de l’innovation, de la recherche et de la prévention du VIH – permettra de faire la différence aujourd’hui et demain ».
Lors de la réunion de Haut niveau des Nations Unies sur le sida de juin 2011, les leaders mondiaux ont promis de verser entre US$ 22 et US$ 24 milliards chaque année d’ici à 2015. Cependant, les ressources mises à disposition aujourd’hui sont très inférieures au montant total nécessaire. En 2010, US$ 15,3 milliards ont été alloués à la riposte au sida dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
La majorité des pays d’Afrique subsaharienne – région la plus durement touchée par le sida – sont tributaires de l’aide internationale pour fournir des traitements antirétroviraux aux personnes vivant avec le VIH. L’annulation récente des subventions de la série 11 du Fonds mondial confronte les pays à une difficulté majeure. L’injection immédiate de nouvelles ressources aidera les pays à garantir la continuité des programmes en cours alors qu’ils continuent d’élargir et d’intensifier des programmes vitaux.
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L’ONUSIDA s’engage à soutenir le Fonds mondial et lance un appel à la solidarité
24 janvier 2012 24 janvier 2012Il est essentiel que le Fonds mondial soit pleinement financé pour aider les pays à atteindre leurs objectifs de riposte au sida d’ici à 2015
Genève, 24 janvier 2012 – Depuis sa création il y a dix ans, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le « Fonds mondial ») a vraiment fait la différence en permettant de sauver des millions de vies à travers le monde. Il a créé une dynamique et aidé les pays à atteindre des résultats.
- Sur la dernière décennie, le Fonds mondial a attribué des subventions pour plus de US$ 22,6 milliards à 150 pays.
- Les subventions du Fonds mondial aident les pays à fournir un accès au traitement du VIH à 3,3 millions de personnes
- Le Fonds mondial a permis de s’assurer que plus d’un million de femmes enceintes séropositives au VIH aient accès à des médicaments antirétroviraux pour éviter de transmettre le virus à leurs enfants.
L’ONUSIDA est convaincu que le plan de transformation du Fonds mondial permettra, pendant sa phase de transition, de générer d’autres résultats. L’ONUSIDA continuera de travailler en partenariat avec les pays et le Fonds mondial pour réduire les risques et garantir le maintien sur le terrain des programmes à fort impact.
Les progrès remarquables enregistrés dans la riposte au sida doivent être maintenus et accélérés. L’ONUSIDA invite instamment la communauté internationale à étudier de toute urgence des sources innovantes de financement pour combler l’insuffisance des ressources mondiales allouées à la riposte au sida. Il appelle également les pays à revoir leurs priorités et en définir de nouvelles pour leurs investissements dans la lutte contre le sida ainsi que pour leurs stratégies nationales de riposte.
En 2011, les États Membres des Nations Unies ont promis d’investir entre US$ 22 et US$ 24 milliards par an d’ici à 2015 pour financer la riposte mondiale au sida. L’an dernier, US$ 15 milliards ont été mis à disposition, mais les financements internationaux ont diminué de US$ 8,7 milliards en 2009 à US$ 7,6 milliards en 2010.
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