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L’ONUSIDA appelle à une plus grande détermination pour lutter contre les violations des droits de l’homme dans le cadre de la riposte au sida


GENÈVE, 9 décembre 2011—À l’occasion de la Journée des droits de l’homme, le 10 décembre, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) appelle les pays à protéger, promouvoir et soutenir les droits fondamentaux de toutes les personnes vivant avec le VIH ou vulnérables face au virus.

La violence à l’égard des femmes et des filles, la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH ou vulnérables face à l’infection de VIH, la discrimination à leur encontre, les actions répressives contre les populations clefs plus exposées au risque d’infection, la criminalisation d’actes ou de comportements fondée sur l’orientation ou l’identité sexuelles, et les restrictions relatives à l’entrée, au séjour ou à la résidence dans un pays du seul fait de la séropositivité constituent non seulement des violations des droits de l’homme mais aussi des obstacles à l’accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

« Le respect des droits de l’homme est un impératif non négociable de la riposte au sida », déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce n’est que par la dignité et l’égalité que nous pourrons promouvoir un programme viable sur le plan social. »

On estime que 76 pays et zones disposent de lois érigeant en délit les relations homosexuelles entre adultes consentants, dont cinq imposent la peine capitale. Plus de 100 pays criminalisent certains aspects du commerce du sexe, et la plupart des États sont dotés de lois ou de politiques qui prévoient des sanctions pénales pour les personnes dépendantes des drogues. En outre, 47 pays continuent d’imposer certaines formes de restriction à l’entrée, au séjour et à la résidence des personnes vivant avec le VIH.

En mars 2011, le Conseil des droits de l'homme de l’Organisation des Nations Unies a prié instamment tous les États de supprimer « les lois pénales et autres qui ont des effets néfastes sur les activités de prévention, de traitement, de soins et d’accompagnement ayant trait au VIH, notamment les lois imposant expressément la divulgation du statut sérologique à l’égard du VIH ou qui sont contraires aux droits fondamentaux des personnes vivant avec le VIH et des membres des populations clefs ». Il a aussi prié instamment les États d’adopter des lois protégeant les personnes touchées par le VIH contre la discrimination, les violations et la violence dans les services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

Dans la Déclaration politique sur le VIH/sida des Nations Unies de 2011, les pays ont réaffirmé qu’ils sont résolus à promouvoir le respect universel et l’observation de tous les droits de l’homme dans le cadre de leur riposte au VIH. La déclaration indique aussi que les stratégies de prévention du VIH ne sont pas adéquatement axées sur les populations plus exposées au risque d’infection, en particulier les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables et les professionnel(le)s du sexe, et exhorte les pays à définir leur riposte en fonction du contexte épidémiologique et national.


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L’ONUSIDA félicite le leadership des États-Unis pour éradiquer le sida


GENÈVE, 1 décembre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite le Président Barack Obama pour l’engagement audacieux qu’il a pris de fournir un traitement du sida à 6 millions de personnes d’ici 2013 et de toucher 1,5 millions de femmes enceintes vivant avec le VIH afin de protéger leurs enfants de l’infection à VIH. Cela renforce la collaboration entre l’ONUSIDA et les États-Unis au niveau du plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH parmi les enfants d’ici 2015—le fondement pour une génération sans sida.

« Les engagements que le Président Obama a pris aujourd’hui, sauveront des vies et nous aideront à faire un pas vers une génération sans sida », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Parvenir à zéro et éliminer le sida est une responsabilité partagée ».

L’ONUSIDA salue également le fort engagement bipartisan des États-Unis pour la riposte mondiale au sida. Cette solidarité sans précédent a fait des États-Unis le plus grand donateur mondial pour le sida car ils fournissent plus de la moitié (54,2%) de toute l’aide internationale pour le sida qui était à la disposition des pays à revenu faible et intermédiaire en 2010. Le programme PEPFAR, qui fut initié sous la présidence de George W. Bush et étendu par le Président Obama, fournit actuellement des services de prévention, de traitement, de soins et d’accompagnement liés aux VIH qui sauvent la vie de millions de personnes, en particulier en Afrique sub-saharienne, à savoir la région qui est la plus affectée par l’épidémie.

Les dirigeants mondiaux ont promis d’investir entre 22 et 24 milliards de dollars dans la riposte au sida d’ici 2015. Au cours des dernières années, l’aide internationale a commencé à décliner, en mettant en danger la capacité que les pays ont à rendre durable et à intensifier l’accès aux services de prévention et de traitement. L’ONUSIDA pousse les membres du G8 et du G20 à étendre leurs investissements pour le sida––nationaux et internationaux. Elle appelle également les pays en voie de développement à accroître leurs financements des programmes nationaux pour la lutte contre le sida.

L’appel du Président Obama à augmenter les efforts pour prévenir le VIH en combinant des outils ayant un fort impact, comme le traitement en qualité de prévention, la circoncision masculine, les antirétroviraux pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants, et l’utilisation appropriée du préservatif, peut potentiellement permettre d’éviter des millions de nouvelles infections à VIH. Cette approche, approuvée par l’ONUSIDA, utilise les meilleures nouveautés scientifiques ; elle permettra à la fois de faire des économies et de sauver des vies.


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L’ONUSIDA salue la décision de la Chine de combler son manque de ressources pour le VIH


La Chine demande une responsabilité partagée pour parvenir à zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Son Excellence Wen Jiabao, Premier ministre chinois, à l'occasion d'un événement organisé à Pékin pour la Journée mondiale de lutte contre le sida

PÉKIN/GENÈVE, 1er décembre 2011—La Chine s’est engagée à combler son manque de ressources relatives au VIH en augmentant les investissements nationaux. Cet engagement a été pris par le Premier ministre de la Chine, Wen Jiabao, à l’occasion de la Journée mondiale pour la lutte contre le sida à Pékin. Le Premier ministre a également demandé à la communauté internationale de réaliser tous ses engagements et de parvenir à un monde avec zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.

« Je ne vois aucune raison pour laquelle le Fonds mondial retirerait son soutien à la Chine » a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao lors de la table ronde consacrée au sida, à Pékin. « J’ai demandé au ministre des finances de combler les lacunes laissées par le Fonds mondial. Nous allons nous reposer sur nos propres efforts ».

Ce nouvel engagement de la Chine vient à un moment crucial étant donné que les ressources pour le sida sont en déclin et que le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme doit faire face à un revers sévère dans la mobilisation des ressources, qui a mené à l’annulation de son prochain appel pour les propositions des pays (Série 11), en mettant des millions de vies en danger.

« La voix de la Chine n’aurait pas pu être portée à un moment plus décisif dans la riposte au sida. Nous traversons une période de risque élevé et nous saluons cette décision audacieuse » a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, en remerciant le Premier ministre de la Chine. « J’ai confiance dans le fait qu’un nouvel agenda durable sur le plan social favorisant l’appropriation et la responsabilité partagée, puisse être élaboré ».

Plus de 6,6 millions de personnes suivent un traitement pour le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et les taux de nouvelles infections à VIH ont chuté dans plusieurs parties du monde. Les investissements nationaux ont constamment augmenté, mais la magnitude de l’épidémie en Afrique signifie qu’une solidarité et des investissements internationaux continus sont vitaux.

« Il est hautement prioritaire de relancer la Série 11, en particulier puisque l’Afrique guide le monde en vue de réduire les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida. Ses partenaires internationaux doivent faire un pas en avant et aider les pays à multiplier leurs réussites » a déclaré M. Sidibé. « Cet appel concerne non seulement la responsabilité partagée mais aussi les valeurs partagées ».

Il a fallu peu de temps à la Chine pour intensifier sa riposte au sida, en incluant des services de prévention du VIH fondés sur des données prouvées. En intensifiant rapidement l’accès aux thérapies de substitution des drogues, elle a réduit les nouvelles infections à VIH parmi les personnes ayant recours à ces services pour se rapprocher de l’objectif « zéro ». La Chine a également fait des progrès importants dans ses programmes de lutte contre la discrimination et de soutien des organisations de la société civile.

« Pour vaincre le sida, toute la société devra apporter sa contribution », a déclaré le Premier ministre Wen Jiabao. « La Chine veut jouer son rôle ». Il est possible de reproduire le modèle chinois d’intensification rapide dans d’autres pays—en particulier en renforçant la capacité des personnels de santé des communautés à délivrer des services liés au VIH. En outre, la Chine peut fournir des transferts technologiques vitaux dans des domaines clés de l’innovation en matière de traitement du VIH, ce qui inclut le développement de nouveaux médicaments antirétroviraux, l’investissement dans la recherche et le développement, dans les télécommunications, dans les infrastructures d’« e-santé » et dans la gestion des chaînes d’approvisionnement.


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La baisse du financement de la lutte contre le sida pourrait compromettre les récents progrès obtenus par les pays


Les pays, les donateurs et les autres partenaires doivent se mobiliser autour du nouveau modèle d'investissement stratégique de l'ONUSIDA afin de générer de nouvelles ressources et d'optimiser les investissements liés au sida.

GENÈVE, 27 novembre 2011—Les résultats et les progrès sans précédent de la riposte mondiale au sida en 2011 doivent être préservés et accélérés. Les données les plus récentes du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) indiquent que les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida ont atteint leur niveau le plus bas et que plus de 6,6 millions de personnes ont désormais accès au traitement du VIH. Des investissements accrus dans les programmes de lutte contre la tuberculose et le paludisme ont également contribué à réduire les décès imputables à ces maladies parmi les personnes vivant avec le VIH.

Ces progrès, déjà menacés par la diminution des ressources disponibles pour la prévention et le traitement du VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, pourraient maintenant l’être davantage par la récente révision des prévisions de ressources qui fait apparaître une baisse des ressources mises à disposition par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial).

Le Fonds mondial a annoncé son intention de remplacer son prochain appel à propositions des pays (série 11) par un nouveau mécanisme transitoire de financement. Ce dernier se concentrera sur la continuité des services essentiels en termes de prévention, de traitement et de soins actuellement financés par le Fonds mondial, la mise à disposition de nouveaux financements ne devant intervenir qu’en 2014. Cette annonce pourrait compromettre les efforts mondiaux pour atteindre le sixième objectif du Millénaire pour le développement, à savoir enrayer la propagation du sida, de la tuberculose et du paludisme et commencer à inverser la tendance d'ici 2015.

« Ce retard pourrait freiner les efforts des pays pour sauver des vies alors même que la riposte au sida donne des résultats qui changent la donne », commente Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La nouvelle stratégie sur cinq ans du Fonds mondial ainsi que son plan de transformation consolidé vont dans la bonne direction. Ils devraient rétablir la confiance et faire du Fonds un mécanisme de financement important et efficace pour la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

L'ONUSIDA exhorte la communauté internationale à étudier de toute urgence des sources de financement innovantes en vue de combler le déficit de ressources mondiales pour la lutte contre le sida, notamment une taxe sur les transactions financières pour financer les programmes essentiels en termes de santé et de développement. Il invite également les pays à revoir leurs investissements et leurs stratégies nationales de lutte contre le sida et à reformuler leurs priorités dans ces domaines, à la lumière de son nouveau modèle d'investissement stratégique, pour obtenir les meilleurs résultats possibles et optimiser les ressources.

« Nous avons besoin de nouvelles modalités financières et de nouvelles sources de financement comme la taxe sur les transactions financières pour préserver l’élan de la riposte au sida », commente M. Sidibé. « En tirant parti des avancées de la science, nous pouvons aider les pays à utiliser le nouveau modèle d'investissement afin d’optimiser les résultats pour les personnes et de sauver des vies. »

Pour répondre aux défis financiers et aux opportunités auxquels les pays sont confrontés, l'ONUSIDA est résolu à collaborer avec ces pays, avec des organismes régionaux comme l'Union africaine, la Banque africaine de développement et le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), des donateurs comme le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), le ministère britannique du Développement international (DFID) et le gouvernement français, des organisations de la société civile et le Fonds mondial afin d'atteindre les nouveaux objectifs ambitieux fixés par les dirigeants internationaux dans la déclaration politique sur le VIH/sida adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2011.

Les États Membres de l’ONU se sont engagés à investir entre 22 et 24 milliards de dollars des États-Unis dans la riposte mondiale au sida d’ici 2015. L'année dernière, 15 milliards de dollars étaient disponibles mais le financement international avait chuté de 8,7 milliards de dollars en 2009 à 7,6 milliards en 2010.


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De nouveaux rapports montrent que le financement philanthropique pour le sida diminue à un moment clé de la riposte


Les donateurs sont encouragés à ne pas détourner les ressources des actions contre le sida, car la riposte commence à produire des résultats

Washington, D.C., Londres, Genève, 10 novembre 2011 – De nouveaux rapports publiés aujourd'hui montrent que les fonds destinés à la lutte contre le sida en provenance de donateurs philanthropiques américains et européens ont atteint un total de 612 millions de dollars en 2010, soit une baisse de 7 % (44 millions de dollars) par rapport à 2009. Ces rapports, rédigés par le European HIV/AIDS Funders Group (EFG) et par Funders Concerned About AIDS (FCAA), avec le soutien du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), indiquent également que le nombre de donateurs offrant plus de 300 000 dollars à la lutte contre le VIH a baissé de 30 % au cours des trois dernières années. 

« La riposte mondiale au sida, qui entre maintenant dans sa 30e année, a démontré le pouvoir de l'engagement politique et du financement », explique John Barnes, directeur exécutif de FCAA. « De brillantes réussites ont été accomplies, notamment l'accès à un traitement vital pour plus de 6 millions de personnes. L'engagement et les ressources doivent maintenant s'accroître pour répondre aux besoins existants et profiter des nouvelles possibilités, pour que le monde ne revive pas 30 nouvelles années avec le sida ».

Les fonds provenant des gouvernements donateurs ont également baissé en 2010 après de nettes hausses des financements au début de la décennie. On estime à 6 milliards de dollars au minimum l'écart annuel entre les investissements nécessaires et les ressources disponibles.

L'ONUSIDA a mis au point un modèle d'investissement qui montre que 12,2 millions de nouvelles infections par le VIH et 7,4 millions de décès dus au virus pourraient être évités entre 2011 et 2020 si les fonds augmentaient jusqu'à 24 milliards de dollars d'ici 2015.

« Les investissements stratégiques d'aujourd'hui vont non seulement permettre de sauver des vies, mais ils aboutiront également à des économies de coûts considérables dans l'avenir », déclare Paul de Lay, directeur exécutif adjoint du Programme de l'ONUSIDA. « Nous avons l'opportunité d'agir véritablement, mais cela nécessitera un effort concerté de la part de tous les secteurs, y compris les donateurs philanthropiques, qui jouent un rôle essentiel dans l'accès aux personnes les plus touchées par l'épidémie ».

Le montant total versé par les organismes philanthropiques américains est passé de 492 millions de dollars en 2009 à 459 millions en 2010. Le principal facteur de cette baisse est une diminution des fonds provenant du plus gros contributeur privé à la lutte contre le sida, la Fondation Bill & Melinda Gates, qui représente 47 % de l'ensemble des fonds philanthropiques destinés à la lutte contre le VIH émanant de donateurs américains. Toutefois, cette baisse est largement imputable à la nature pluriannuelle de leurs engagements et la fondation prévoit une augmentation des versements en 2011.

Les versements effectués par l'ensemble des donateurs américains autres que la Fondation Gates ont diminué de 2 % entre 2009 et 2010, principalement en raison d'une tendance de ces donateurs à sortir du champ du financement spécifique au VIH et à se tourner vers des domaines tels que la santé sexuelle et reproductive et le renforcement des systèmes de santé.

Les fonds provenant des organismes philanthropiques européens a également baissé de 6 %, passant de 163 millions de dollars en 2009 à 153 millions en 2010.

L'ONUSIDA, FCAA et l'EFG soulignent que la philanthropie a un rôle de catalyseur à jouer dans la riposte au VIH à travers son engagement en faveur de secteurs clés tels que la sensibilisation, qui ne sont souvent pas couverts par d'autres sources de financement.

« Les donateurs philanthropiques privés doivent à nouveau donner la priorité à des interventions stratégiquement plus intelligentes et plus efficaces qui ciblent les besoins des communautés les plus touchées par l'épidémie, et soutenir ces interventions », explique Kate Harrison, gestionnaire de portefeuille au sein de l'organisme Comic Relief UK, et membre du comité de direction de l'EFG.

Les projections pour 2011 suggèrent que les niveaux de financement philanthropique en relation avec le sida devraient globalement augmenter aussi bien aux États-Unis qu'en Europe. Plus d'un quart des donateurs américains ont prévu des hausses en 2011, y compris le principal d'entre eux, la Fondation Gates. Plus d'un tiers des donateurs européens, dont cinq des dix plus importants contributeurs, ont prévu une augmentation des fonds destinés à la lutte contre le VIH en 2011.

« Même si la baisse du financement philanthropique destiné à la lutte contre le VIH en 2010 n'était qu'un accident de parcours, chaque dollar perdu conduit à de nouvelles infections par le VIH, coûte des vies, peut contribuer à des violations des droits de l'homme et ralentit les progrès de la riposte mondiale au sida », explique M. Barnes. « Afin de saisir les opportunités qui se présentent aujourd'hui clairement devant nous pour mettre un terme à cette épidémie, il est capital de poursuivre la mobilisation en faveur d'un financement stratégique accru pour la lutte contre le sida ».

Les rapports annuels de suivi des ressources de FCAA et de l'EFG ont vocation à informer les parties concernées de la répartition générale et des tendances du financement philanthropique américain et européen de la lutte contre le sida, à faciliter une meilleure coordination et une plus grande transparence entre les donateurs, et à encourager l'élargissement du soutien philanthropique en faveur du travail mené contre le VIH.

Pour télécharger les rapports complets :

À propos de l'EFG

Le European HIV/AIDS Funders Group (EFG) est un réseau basé sur les connaissances spécialisé dans le renforcement de la philanthropie européenne dans le domaine du VIH/sida. Ce groupe a pour but de mobiliser le leadership et les ressources philanthropiques en faveur de l'action menée contre la pandémie mondiale de VIH/sida et ses conséquences socio-économiques, ainsi que de promouvoir un environnement propice aux dons stratégiques et indépendants dans ce domaine et dans les domaines étroitement liés au VIH/sida, comme les droits de l'homme, la santé mondiale et le développement mondial. 

À propos de FCAA

Funders Concerned About AIDS (FCAA) a été fondé en 1987 dans le but de mobiliser le leadership, les idées et les ressources philanthropiques des donateurs américains, en vue d’éradiquer la pandémie de VIH/sida – dans ce pays et dans le monde – et d’atténuer ses conséquences sociales et économiques. FCAA est le seul organisme américain qui comprend et vise des organismes philanthropiques privés sensibles au problème du VIH/sida et engagés ou potentiellement actifs en faveur de la lutte contre le VIH/sida.

À propos de l'ONUSIDA

L’ONUSIDA, Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le sida, est un partenariat innovant des Nations Unies qui guide et mobilise le monde en vue de mettre en place un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org.

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Le footballeur de classe internationale Ronaldinho va sensibiliser les jeunes au sida


Rio de Janeiro, 19 octobre 2011 — Ronaldo de Assis Moreira — la star brésilienne du football également connue sous le nom de Ronaldinho — a accepté l’invitation du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et du ministère de la Santé du Brésil et va s’investir dans la sensibilisation au sida par l’intermédiaire du sport.

« Ronaldinho est une source d’inspiration pour les jeunes du monde entier », a commenté M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Sa voix touchera des millions de personnes et apportera une nouvelle énergie à notre vision et à l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH. »

Fort de ses années d’expérience du football professionnel, M. de Assis Moreira utilisera le vecteur du sport pour impliquer les jeunes et les sensibiliser au sida. « Je suis honoré de combattre le VIH aux côtés de l’ONUSIDA et du ministère de la Santé du Brésil », a-t-il déclaré. « Je suis ravi d’apporter une petite contribution à cette cause majeure en faisant ce que je sais faire de mieux, jouer au football. »

Plus de cinq millions de jeunes vivent avec le VIH dans le monde et chaque jour, le virus en infecte 2 400 de plus. Bien que les jeunes soient de plus en plus nombreux à savoir comment se protéger du VIH, un tiers d’entre eux seulement possèdent des connaissances exactes et complètes dans ce domaine.

Le Brésil fait figure de pionnier depuis de nombreuses années avec sa riposte efficace au VIH. Pour le ministre de la Santé du Brésil, M. Alexandre Padilha, « Ronaldinho endosse son nouveau rôle avec passion et sera un excellent modèle pour les jeunes du monde entier. Il représentera indéniablement un réel atout pour la riposte mondiale au sida. »

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L'ONUSIDA déplore la perte du militant antisida de premier plan Winstone Zulu


GENEVE, 13 octobre 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) est profondément attristé par la mort d'une des figures majeures de la lutte mondiale contre le sida, le militant Winstone Zulu.

M. Zulu fut le premier Zambien à parler ouvertement de sa séropositivité, une décision audacieuse prise à une époque où la stigmatisation et la discrimination liées au VIH étaient largement répandues et où la maladie était très mal connue.

Winstone Zulu s'employa rapidement et avec efficacité à faire connaître les questions liées au sida à l'échelle du globe : stigmatisation, prévention du VIH, accès au traitement et aux soins, droits de l'homme, responsabilisation des personnes vivant avec le VIH, éducation mais aussi menace que représente la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH. Atteint de tuberculose, il fit campagne pour que plus de ressources et de meilleurs programmes soient consacrés à la lutte contre cette maladie et contre la co-infection tuberculose/VIH.

M. Zulu fonda également la Positive and Living Squad, premier groupe de personnes vivant avec le VIH en Zambie qui lança avec succès Kara Counselling, l'une des principales organisations non gouvernementales zambiennes. Cette initiative lui valut le prix It Works Award décerné par le gouvernement norvégien.

« Il y a plus de vingt ans, Winstone a appris à beaucoup d'entre nous, à l'ONUSIDA comme au sein du mouvement international de lutte contre le sida, que la maladie avait un visage humain et que tous nos efforts pour la combattre affectaient des personnes, leur capacité à aimer et à être aimées, à protéger et à être protégées et à vivre une vie satisfaisante », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Il va nous manquer énormément. »


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L’ONUSIDA demande que des analyses et des travaux de recherche complémentaires soient effectués sans plus attendre sur les liens entre contraceptifs hormonaux et risque d’infection à VIH


GENEVE, 4 octobre 2011— Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se penche avec préoccupation sur des données issues d’études effectuées récemment. Celles-ci indiquent que l’utilisation des contraceptifs hormonaux expose davantage les femmes aux risques d’être infectées par le VIH par le biais de leurs partenaires et de leur transmettre le virus. Les avantages des contraceptifs hormonaux de qualité ne sont plus à démontrer et doivent être examinés au regard de l’augmentation potentielle du risque d’infection à VIH.

Pour répondre à leurs besoins en matière de santé sexuelle et reproductive, toutes les femmes devraient pouvoir avoir recours à des méthodes sûres de planification familiale. L’accès à la contraception sans risques est en outre essentiel pour réduire la mortalité maternelle et infantile et contribue à faire diminuer le nombre des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

De nombreuses études ont été consacrées aux effets potentiels des contraceptifs hormonaux sur le risque d’infection à VIH. Certaines ont montré une augmentation du risque tandis que d’autres ne concluaient pas à une hausse significative. Une analyse approfondie de ces études est nécessaire pour guider les décisions en matière de politiques et adapter les programmes en conséquence.

En janvier 2012, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) rassemblera des experts et des chercheurs pour examiner les conclusions en vue d’une mise à jour des orientations mondiales sur le VIH et l’emploi de la contraception. L’ONUSIDA collabore étroitement avec des partenaires pour donner les meilleures directives possibles aux pays sur la contraception sans risque et les différents moyens de prévention du VIH.

À l’échelle mondiale, les femmes jeunes sont davantage exposées aux risques de subir une grossesse non désirée et de contracter l’infection à VIH, en particulier dans les pays d’Afrique subsaharienne. Permettre à ces femmes de bénéficier de services de lutte contre le VIH est une priorité, notamment en Afrique subsaharienne, où le risque d’infection à VIH est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.

Les informations les plus récentes (2009) sur la prévalence du VIH montrent qu’en Afrique subsaharienne, la proportion de femmes et d’hommes parmi les personnes infectées est de 13 pour 10. La moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde sont des femmes, et 76 % de l’ensemble des femmes séropositives vivent en Afrique subsaharienne. Par exemple, des travaux de recherche effectués récemment dans le village de Vulindlela (Afrique du Sud) indiquent que pour la période 2005-2008, la prévalence du VIH chez les jeunes femmes était de 33 % dans la tranche 19-20 ans, de 44 % chez les 21-22 ans, et de 51 % dans la tranche 23-24 ans.


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Enseignements à tirer de l’approche intégrée du KwaZulu-Natal à l’égard des services anti-VIH, médicaux et sociaux


Le programme d’intégration du KwaZulu-Natal réussit à combiner les services anti-VIH avec les services spécialisés dans les cancers du col de l’utérus et du sein, la tuberculose, l’éducation sanitaire et les questions sociales et médicales délicates.

Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, et le directeur exécutif de l’ONUSIDA. 29 septembre 2011.
Photo: ONUSIDA/ A. Debiky

GENÈVE, 29 septembre 2011—Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a salué l’engagement du Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, en faveur de l’intégration des services anti-VIH et des services médicaux, sociaux et économiques.

Depuis l’adoption de cette approche intégrée par le KwaZulu-Natal, les communautés locales disposent d’un centre à guichet unique qui leur permet d’avoir facilement accès à l’information, aux services médicaux et à un large éventail de services sociaux et économiques spécialisés dans la réduction de la pauvreté, l’éducation et le développement.

« Cette approche globale de l'accès aux services médicaux et sociaux n’est pas seulement efficiente mais elle est également efficace, du fait qu’elle sert de modèle à d’autres provinces et même à plusieurs États de la région », a déclaré Michel Sidibé, lors de la visite de sept jours qu'il a effectuée en Afrique du Sud pour s’informer des progrès et des difficultés du pays dans l’intensification de sa riposte au VIH. « Le travail mené ici est un exemple de la manière dont les services peuvent être apportés au cœur de la communauté, là où ils sont les plus nécessaires. »

Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, a joué un rôle leader dans la décentralisation de la riposte sud-africaine au sida et l’intégration des services anti-VIH dans l’action économique et sociale de la province. Le gouvernement provincial a mis en place des programmes intégrés pour assurer les services contre le VIH, la tuberculose, les cancers du sein et du col de l’utérus, la pauvreté et l’insécurité alimentaire ainsi qu’un éventail d’autres services médicaux et sociaux.    

« En reliant les services anti-VIH aux autres services dont la communauté a besoin, nous savons que nous aidons l’Afrique du Sud à atteindre ses objectifs nationaux, lesquels visent la réduction du nombre des nouvelles infections au VIH de 50 % avant 2015, et l’accroissement de la part des personnes sous traitement antirétroviral », a déclaré le Dr Zweli Mkhize. « Notre modèle porte des fruits. »

La prévalence du VIH était de 39,5 % en 2009 au KwaZulu-Natal – soit la plus élevée d’Afrique du Sud. L’approche intégrée adoptée par le gouvernement provincial du KwaZulu-Natal a d’ores et déjà contribué à élargir le recours au dépistage anti-VIH, lequel avait concerné 2,9 millions de personnes dans la province à la fin de juin 2011. Cette approche a également élargi l’accès aux thérapies antirétrovirales salutaires, lesquelles sont au nombre de 489 801 dans 518 lieux de la province, et réduit le taux des infections de la mère à l’enfant qui est passé de 21 % il y a cinq ans à 2,8 % en 2011.


Contact

ONUSIDA Afrique du Sud
Natalie Ridgard
tel. +27 83 642 6759
ridgardn@unaids.org
Bureau du Premier ministre
Ndabezinhle Sibiya
tel. 0823754742
sibiyand@premier.kzntl.gov.za

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Le décès de Marcel van Soest attriste profondément l’ONUSIDA


GENÈVE, 23 septembre 2011 – L’ONUSIDA est profondément attristé par le décès de Marcel van Soest, militant passionné de la lutte contre le sida qui s’était engagé à faire du monde un endroit meilleur pour les personnes vivant avec et affectées par le VIH.

« Marcel était d’abord et avant tout un véritable ami et un partenaire inestimable » a déclaré M. Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette nouvelle m’a brisé le cœur. Marcel parvenait à atteindre de nombreuses personnes à travers le monde et à changer leur vie. Son décès est une perte épouvantable pour la riposte au sida et je suis triste pour sa famille et ses amis ».

M. Van Soest a travaillé près de 10 ans auprès de l’ONG internationale Médecins Sans Frontières (MSF), occupant notamment la fonction de Directeur opérationnel de MSF-Pays-Bas. En 2004, Marcel est devenu directeur exécutif de la Campagne mondiale de lutte contre le sida dont il a supervisé le développement depuis son origine à l’ONUSIDA jusqu’à en faire une organisation de premier plan de défense de la lutte contre le sida à travers le monde et un outil majeur d’évolution de la riposte mondiale au sida.

Par son engagement privilégiant l’intégration et le respect des droits humains, M. Van Soest a travaillé sans relâche pour que les voix des populations clés soient prioritaires au sein de la riposte au sida, en particulier des professionnel(le)s du sexe, des consommateurs de drogues, des femmes et des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Grâce à son leadership exceptionnel, les gens respectaient son engagement et sa passion pour faire du monde un endroit meilleur et plus juste pour les personnes vivant avec le VIH et pour s’assurer que les voix des communautés étaient entendues et prises en compte au sein de la lutte mondiale contre le sida.


Contact

UNAIDS Geneva
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

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