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UNAIDS welcomes the decision by the Global Fund’s Board to launch Round 10 in May
03 mai 2010 03 mai 2010Geneva 03 May 2010—UNAIDS commends the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria Board’s decision to launch its next round of grants in mid-May of this year. This will allow countries to continue their momentum towards achieving the universal access targets. Particularly, during these difficult financial times, the launch of Round 10 shows that the global community is committed to making important investments in the AIDS response.
“AIDS is not over in any part of the world,” said Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director. “It is imperative that we keep resources flowing to people and communities struggling daily with the impact of HIV.”
UNAIDS also welcomes the decision of the Board to continue financing proposals addressing the needs of most-at-risk populations. Sex workers, injecting drug users, men who have sex with men and other key marginalized populations are often ignored by funding mechanisms. Setting aside resources for the most vulnerable people will ensure that communities can rapidly scale-up their AIDS response and meet the goal of zero new HIV infections.
This Board decision will allow upper-middle-income and lower-middle-income countries, which often have concentrated epidemics among populations at higher risk, to access these resources. While the special window of funding currently is only for Round 10, it is important that the international community and countries continue to invest in areas that demonstrate results and have an impact on the epidemic.
“I am glad the Global Fund Board has approved this new reserve. Funding decisions for HIV should have a human face,” said Mr Sidibé. “Resources must go to the communities that need them most and should not be based on economic indicators alone.”
With proper funding, new HIV infections in vulnerable populations can be prevented. By introducing needle exchange and drug replacement programmes many developed countries have been able to virtually eliminate transmission of HIV among injecting drug users. Similar investments in developing countries can achieve similar results.
UNAIDS will continue to provide technical assistance to countries, civil society organizations and the Global Fund to ensure that evidence-informed proposals are submitted for funding and produce results for people.
UNAIDS welcomes the decision by the Global Fund’s
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La Chine lève ses restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH
27 avril 2010 27 avril 2010GENÈVE/BEIJING, 27 avril 2010 – L’ONUSIDA se félicite de la décision prise par le gouvernement chinois de lever ses restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH. La nouvelle survient à quelques jours de l’ouverture de Shanghai Expo 2010, une exposition universelle qui devrait attirer des millions de visiteurs au cours des six prochains mois.
« Je salue la décision du Président chinois Hu Jintao, qui a aboli toutes les restrictions au voyage fondées sur le statut VIH », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. « Les politiques et pratiques punitives entravent la riposte mondiale au sida. J’invite instamment tous les pays qui appliquent des restrictions similaires à les abroger de toute urgence ».
L’ONUSIDA est fermement opposé à toute loi restreignant la circulation des personnes du fait de leur seul statut séropositif. Il considère que ces restrictions sont discriminatoires et qu’elles ne contribuent pas à réduire la transmission du HIV ou à protéger la santé publique. Elles n’ont en outre pas de justification économique puisque les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre longtemps et être économiquement actifs.
« L’égalité de l’accès à la libre circulation doit être valable pour tous – indépendamment du statut VIH », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette décision offre un nouvel exemple du rôle moteur que la Chine assure dans la riposte au sida. »
Cinquante et un pays, territoires et régions imposent actuellement une certaine forme de restriction aux voyages, sur l’entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH, en raison de leur statut séropositif. Cinq États refusent de délivrer des visas aux personnes vivant avec le VIH, même dans le cas de séjours de courte durée, et vingt-trois autres pays expulsent les personnes dont le statut séropositif a été découvert.
En janvier 2010, les États-Unis ont levé leurs restrictions pesant de longue date sur l’entrée, le séjour et la résidence des personnes séropositives. Plusieurs autres pays, comme la Namibie et l’Ukraine, se sont récemment engagés à prendre des mesures pour supprimer ces restrictions.
Rediffusion du Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA à l'occasion de la décision prise par le gouvernement chinois de lever ses restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH
(en anglais)
La Chine lève ses restrictions au voyage pour les
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Journée mondiale de lutte contre la tuberculose 2010
23 mars 2010 23 mars 2010Message de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
GENEVE, 24 mars 2010 – A l’heure où l’accès aux traitements antirétroviraux s’élargit, il est inacceptable que la tuberculose continue de figurer parmi les causes les plus courantes de maladie et de décès chez les personnes vivant avec le VIH.
Bien que l’on puisse prévenir et soigner la tuberculose, celle-ci continue d’ôter la vie à un demi-million de séropositifs chaque année. La communauté mobilisée pour lutter contre le VIH ne peut pas attendre sans rien faire et laisser les choses continuer ainsi. Si l’on ne maîtrise pas la tuberculose et qu’elle devient résistante aux médicaments, alors elle pourrait franchir les frontières, se propager et menacer plus gravement encore la santé mondiale.
Le monde se bat déjà pour réduire le nombre de nouveaux cas de tuberculose et de décès liés à cette maladie pour atteindre le sixième Objectif du Millénaire pour le développement. Toutefois, j’appelle la communauté mobilisée pour lutter contre le VIH à aller encore plus loin. Nous devons nous engager à diviser par deux le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH d’ici à 2015.
L’ONUSIDA met en œuvre tous ses moyens pour atteindre cet objectif au sein d’un Cadre de résultats commun. Avec ceux qui luttent contre la tuberculose, joignons nos efforts pour sensibiliser davantage les personnes séropositives au problème de la tuberculose, pour renforcer des ripostes communautaires communes contre le VIH et la tuberculose, et pour élargir l’accès aux services de prévention, de diagnostic et de traitement de la tuberculose les plus efficaces et les plus intégrés pour les personnes vivant avec le VIH.
Nous pouvons faire beaucoup plus pour arrêter la tuberculose.
Nous pouvons faire en sorte que les séropositifs ne décèdent plus de cette maladie.
En cette Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, j’invite tous nos partenaires à prendre l’engagement de réduire de moitié le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH d’ici à 2015 et d’apporter l’espoir à des millions de personnes.
Journée mondiale de lutte contre la tuberculose 2
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L’ONUSIDA salue la nomination du nouveau Directeur exécutif de l’UNICEF
17 mars 2010 17 mars 2010Genève, 17 mars 2010 - Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue la nomination de M. Anthony Lake au poste de Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).
M. Lake a été conseiller en matière de sécurité nationale auprès de l’ancien Président des Etats-Unis, M. Bill Clinton, et peut se prévaloir d’une carrière longue et respectée au sein du gouvernement américain. Il est aujourd’hui Professeur émérite à l’Université de Georgetown. En outre, il a été membre du Conseil d’administration du Fonds américain pour l’UNICEF et prendra ses nouvelles fonctions le 1er mai 2010.
« Je suis impatient de travailler en étroite collaboration avec M. Lake en direction de nos objectifs communs qui sont de s’assurer que les pays atteignent leurs objectifs d’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH pour les enfants et les adolescents » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Une partie importante de ces travaux communs consistera à éliminer la transmission mère-enfant du VIH ».
L’ONUSIDA salue également le leadership et les contributions de la Directrice exécutive sortante de l’UNICEF, Mme Ann M.Veneman.
L’UNICEF est un coparrainant de l’ONUSIDA et le principal défenseur de la cause des enfants. En menant des programmes sur le terrain dans 158 pays, il aide les jeunes à survivre et à s’épanouir, de leur plus jeune âge jusqu’à la fin de l’adolescence. Cet organisme axe sa riposte au VIH sur quatre domaines prioritaires : la prévention de la transmission mère-enfant du virus, les soins et le traitement pédiatriques du VIH, la protection, la prise en charge et l’appui des enfants affectés par le sida, et la prévention du VIH parmi les jeunes et les adolescents.
L’ONUSIDA salue la nomination du nouveau Directeu
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International Women's Day
08 mars 2010 08 mars 2010The theme of this year’s International Women’s Day (IWD) – which is observed worldwide on 8 March – is "Equal Rights, Equal Opportunities: Progress for All".
Read statements marking the International Women’s Day:
United Nations Secretary-General Ban Ki-moon
Fifteen years ago at the Fourth World Conference on Women, Governments adopted the landmark Beijing Declaration. It sent a clear message to women and girls around the world that equality and opportunity are inalienable rights. Women's empowerment is also an economic and social imperative. Until women and girls are liberated from poverty and injustice, all our goals -- peace, security, sustainable development -- stand in jeopardy.
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UNAIDS Executive Director Michel Sidibé
I pay tribute to women all over the world who have tirelessly supported the AIDS response—grandmothers, mothers, wives, sisters and daughters. The impact of AIDS would have been even more severe without their resilience, contributions and sacrifices.
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UNICEF Executive Director Ann M. Veneman
Last week in Guatemala I visited a UNICEF centre that houses girls as young as thirteen who have been rescued from brothels. The stories of suffering are simply unimaginable -- horrific situations of rape, prostitution, torture and lost innocence.
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Director-General of UNESCO Irina Bokova
This year marks the 15th anniversary of the Fourth World Conference on Women held in Beijing, a landmark event that produced the most progressive and comprehensive policy statement to date on gender equality.
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UNFPA Executive Director Thoraya Obaid
On International Women's Day, let us pay tribute to all women worldwide who contribute so much to the well-being of their families, communities and nations.
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International Women's Day
Cosponsors:
Partners:
Global Coalition on Women and AIDS
UNIFEM Gender and AIDS web portal
Feature stories:
On International Women’s Day, UNAIDS, IAS and 14 partners launch new agenda to improve scientific research for women and children (08 March 2010)
UNAIDS, Annie Lennox, launch action framework for women, girls and HIV (02 Mar 2010)
Violence against women and HIV (10 Nov 2009)
WHO report on the health of women: AIDS leading cause of death globally in women of reproductive age (09 Nov 2009)
Press center:
UNAIDS takes action to empower women and girls to protect themselves from HIV (02 March 2010)
Publications:
Community Brief for the Agenda for accelerated country action for women, girls, gender equality and HIV (pdf, 125 Kb.)
Agenda for accelerated country action for women, girls, gender equality and HIV (pdf, 676 Kb.)
Turning Gender and HIV commitments into action for results: An Update on United Nations Interagency Activities on Women, Girls, Gender Equality and HIV (december 2009) (pdf, 1.25 Mb.)
An Analysis of the Gender Policies of the Three Major AIDS Financing Institutions: The Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria, the World Bank and the President’s Emergency Plan for AIDS Relief (July 2008) (pdf, 150 kb)
Intersections of violence against women and AIDS – Report of the UN Special Rapporteur on violence against women
Review paper, 'Integrating Gender into AIDS Programmes' (pdf, 442 Kb)
17 Fact Sheets with concise information on gender-related aspects of AIDS (pdf, 311 Kb)

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L’Afrique du Sud alloue 1,1 milliard de dollars US à la lutte contre le sida pour 2010 : l’ONUSIDA se félicite
19 février 2010 19 février 2010L’Afrique du Sud réalise l’investissement national le plus important jamais effectué par un pays en développement pour la lutte contre le sida
PRETORIA, Afrique du Sud, 19 février 2010 – L’ONUSIDA se félicite de l’accroissement des investissements de l’Afrique du Sud en faveur de la riposte au sida. Dans son exposé budgétaire de 2010, le Ministre sud-africain des Finances, M. Pravin Gordhan, a présenté un projet allouant 1,1 milliard de dollars US à la lutte contre le sida – une augmentation de 33% par rapport aux montants de 2009. Jusqu’à ce jour, aucun pays en développement n’avait réalisé un investissement national aussi important en faveur de la lutte contre le sida.
« Avec des investissements d’une telle ampleur, l’Afrique du Sud peut avoir une incidence directe sur la trajectoire de l’épidémie de sida », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette enveloppe cible la population elle-même et doit servir d’exemple en vue d’accroître les investissements dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection sociale, même en période de crise économique. ».
L’Afrique du Sud compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH dans le monde. Cette proposition budgétaire vise à multiplier au moins par deux le nombre de personnes sous traitement contre le VIH pour le porter à 2,1 millions. Parallèlement, l’enveloppe prévoit une prise en charge accrue de la protection sociale des femmes et des enfants.
« La riposte au sida de l’Afrique du Sud a atteint son plein développement sous la direction du Président Zuma. L’ONUSIDA promet d’apporter son soutien entier à ce pays pour enrayer l’évolution de l’épidémie », a affirmé M. Sidibé.
La totalité des crédits alloués aux secteurs de la santé et de l’éducation a été accrue. Le budget prévoit en effet près de 14 milliards de dollars US pour des questions sanitaires et 21 milliards en faveur de l’éducation. Dès lors, l’Afrique du Sud sera en bonne voie pour atteindre ses objectifs en matière d’accès universel ainsi que les objectifs du Millénaire pour le développement.
L’Afrique du Sud alloue 1,1 milliard de dollars U
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UNAIDS commends commitment by the Bill & Melinda Gates Foundation to advancing vaccine research and development
01 février 2010 01 février 2010Geneva, 29 January 2010—UNAIDS strongly applauds today’s announcement by the Bill & Melinda Gates Foundation to invest USD 10 billion into research and development of vaccines over the next 10 years.
The announcement, made at the World Economic Forum in Davos, is a welcome step forward in commitment to vaccine research, however large gaps in funding for the research and development of vaccines still remain.
“The best hope for ending the AIDS epidemic lies in a developing a vaccine,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS. “A vaccine for HIV would save millions of lives and I call on both governments and the private sector to follow this example and scale-up their commitment to this important area of work in health and development.”
The long term response to the AIDS epidemic depends on progress in HIV prevention research and continued funding for scientific research and development. A vaccine for HIV still remains many years away and UNAIDS will continue to advocate to advance the research and development agenda at national, regional and global levels to bring the quest for a vaccine closer.
UNAIDS commends commitment by the Bill & Melinda
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L’ONUSIDA exhorte le leadership rwandais à rejeter les lois punitives qui freinent la riposte au sida
18 décembre 2009 18 décembre 2009Genève, 18 décembre 2009 – Le Parlement du Rwanda se réunit actuellement pour examiner le projet de Code pénal du Rwanda, dans lequel figurent deux dispositions proposées qui préoccupent l’ONUSIDA. L’une est une disposition qui criminalise le fait de ‘s’engager dans des actes homosexuels, et d’inciter à se livrer à des actes homosexuels’ et l’autre stipule que le commerce du sexe est passible de sanctions pénales. L’ONUSIDA exhorte le Rwanda à faire preuve de leadership en Afrique et au-delà en rejetant ces lois punitives qui auront des répercussions négatives sur la riposte au sida, ainsi que sur les droits humains des personnes affectées.
L’ONUSIDA note les progrès atteints par la République du Rwanda dans sa riposte au sida ainsi que l’engagement des parties prenantes nationales à tous les niveaux, et salue son leadership en matière de sida sur les plans régional et mondial. L’ONUSIDA s’inquiète toutefois de ce que les dispositions susmentionnées du projet de Code pénal pourraient mettre en péril les efforts du Rwanda sur la voie de la réalisation de l’objectif de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui dans le domaine du VIH.
Les lois qui imposent des sanctions pénales aux populations exposées à un risque élevé d’infection par le VIH, telles que les professionnel(le)s du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, poussent ces populations dans la clandestinité et hors d’atteinte des services de lutte contre le VIH qui protègent leur santé et la santé du public. C’est la raison pour laquelle le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a demandé la suppression des lois punitives, des politiques, des pratiques, de la stigmatisation et de la discrimination qui représentent des obstacles pour les ripostes nationales au sida.
« A la lumière des engagements pris pour atteindre l’accès universel et respecter les droits humains dans le cadre des ripostes nationales au sida, je demande aux pays d’éviter d’imposer des sanctions pénales aux populations exposées au risque d’infection par le VIH. J’exhorte en revanche à faire preuve de compassion, de solidarité et de pragmatisme dans la riposte au VIH – et à éviter la punition et la marginalisation, » a déclaré M. Sidibé.
L’ONUSIDA recommande donc vivement aux parlementaires rwandais et à toutes les parties prenantes nationales de maintenir leur engagement positif et leur leadership exceptionnel dans la riposte au VIH en rejetant la criminalisation des relations entre personnes de même sexe et du commerce du sexe, et en adoptant un cadre législatif permettant une riposte efficace au sida. Cette position est en accord avec le Plan stratégique national du Rwanda sur le VIH et le sida pour 2009-2012, éclairé par des faits et fondé sur les droits, qui assure l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH pour tous, y compris les professionnel(le)s du sexe et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
L’ONUSIDA réitère son plein appui à la République du Rwanda dans sa poursuite de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH et l’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement.
L’ONUSIDA exhorte le leadership rwandais à rejete
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Les lois qui sanctionnent pénalement des groupes et des comportements risquent de compromettre l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH
01 décembre 2009 01 décembre 2009Genève, 1er décembre 2009 – En cette journée mondiale sida, nous sommes invités à nous pencher sur l’accès universel et les droits humains. À cette occasion, l’ONUSIDA exhorte les gouvernements à renoncer à promulguer des lois pénales qui entretiennent la discrimination, nuisent à l’efficacité des ripostes nationales au VIH et violent les droits humains.
En 2009, des progrès importants ont été réalisés dans l’établissement d’un cadre juridique susceptible de contribuer à la prévention du VIH, notamment parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, qui constituent l’un des groupes les plus touchés. On retiendra surtout la décision de la Haute Cour de Dehli d’abroger la loi interdisant la sodomie en Inde.
L’ONUSIDA exhorte les gouvernements à renoncer aux lois qui sanctionnent pénalement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les lesbiennes et les personnes transsexuelles, ainsi qu’à celles qui prévoient des sanctions pénales pour « l’encouragement ou l’acceptation » des comportements de ces groupes ou pour la non-dénonciation de ces comportements à la police. Que des pays les ait déjà adoptées ou qu’ils envisagent de le faire, ces lois constituent une grave menace pour les droits humains et risquent de nuire à l’efficacité des ripostes à l’épidémie de VIH.
« La communauté gay a toujours été en première ligne de la riposte mondiale au sida. Cette communauté, qui représente un mouvement social, a changé le statut du sida : du rang de maladie parmi d’autres, il est passé à celui de thème ayant trait à la justice, à la dignité, à la sécurité et aux droits humains », déclare Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Pour moi, toute atteinte à l’homosexualité est une atteinte à l’ensemble des composantes de la riposte au sida et ne fait que retarder la réalisation des objectifs de l’accès universel. »
En adoptant la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida (2001), tous les États Membres de l’Organisation des Nations Unies se sont engagés à répondre aux besoins des groupes les plus vulnérables face à l’infection sous l’influence de leurs pratiques sexuelles. Dans la Déclaration politique sur le VIH/sida (2006), les gouvernements ont renouvelé leurs engagements d’encourager la participation totale et active des groupes vulnérables et d’éliminer toute forme de discrimination à leur encontre tout en respectant leur intimité et des conditions de confidentialité. Tous les États Membres se sont en outre engagés à instaurer un cadre social et juridique qui favorise la divulgation sans risques et avec le consentement des personnes intéressées de la sérologie VIH.
L’ONUSIDA soutient les pays et les communautés dans l’accomplissement de ces engagements, un élément indispensable pour réaliser l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH et atteindre l’Objectif 6 du Millénaire pour le développement, qui consiste à avoir enrayé la propagation du VIH/sida et avoir commencé à inverser la tendance actuelle d’ici à 2015. Il ne sera pas possible de parvenir à ces objectifs là où des personnes vivant avec le VIH, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des lesbiennes et des personnes transsexuelles continuent d’être victimes de discrimination et de criminalisation.
Les droits humains des personnes vivant avec le VIH, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des lesbiennes et des personnes transsexuelles doivent être pleinement respectés. Là où ils ont été en mesure d’avoir accès à des informations et à des services de prévention et de traitement en rapport avec le VIH et qu’ils ont pu échapper à la discrimination, ces groupes jouent désormais un rôle dans les domaines de la santé et de la responsabilisation au niveau communautaire. Dans les pays qui protègent les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes contre la discrimination, l’accès aux services de prévention du VIH est plus aisé que dans les pays où une telle protection n’existe pas.
Aujourd’hui, l’homosexualité est sanctionnée pénalement dans 80 pays. L’ONUSIDA exhorte tous les gouvernements à protéger leurs citoyens contre la discrimination, le refus de l’accès aux soins, le harcèlement et la violence fondés sur l’état de santé ou l’orientation et l’identité sexuelles.
Les lois qui sanctionnent pénalement des groupes
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Déclaration de Michel Sidibé, Directeur exécutif à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
25 novembre 2009 25 novembre 200925 novembre 2009 - L'ONUSIDA s'investit pleinement dans des initiatives visant à faire cesser les violences à l'égard des femmes et des filles. La riposte au VIH fournit une occasion de réduire les violences sexuelles et la violence entre partenaires intimes et d'élaborer des approches globales de la violence fondée sur le sexe et de la prévention du VIH dans le secteur de la santé et au delà.
Il existe des preuves solides des liens entre violence fondée sur le sexe et infection par le VIH. Selon un rapport établi en 2006 par le Secrétaire général des Nations Unies, une femme sur trois dans le monde a été battue, contrainte d'avoir des rapports sexuels ou maltraitée dans sa vie, l'auteur des sévices étant généralement un proche.
« Nous devons intensifier des programmes efficaces de promotion de l'égalité entre hommes et femmes dans les pays et investir davantage dans l'accumulation de données probantes », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Les politiques et les programmes portant sur les inégalités entre les hommes et les femmes et la violence fondée sur le sexe nous aideront à atteindre nos objectifs universels en matière de prévention, de traitement et de prise en charge. L'investissement dans ces actions est un élément essentiel des programmes sur le VIH. »
La violence, qu'elle soit réelle ou qu'elle reste à l'état de menaces, augmente considérablement la vulnérabilité des femmes et des filles vis-à-vis du VIH, du fait qu'il leur est difficile sinon impossible de refuser des rapports sexuels, d'obtenir de leurs partenaires qu'ils soient fidèles ou d'imposer l'usage du préservatif. Le risque de transmission du VIH est accru lors de relations sexuelles violentes ou contraintes.
Les hommes et les garçons ont leur rôle à jouer dans la promotion de l'égalité entre les sexes. Les programmes communautaires axés sur l'établissement d'une égalité entre hommes et femmes dans les relations ont fait la preuve de leur efficacité, en réduisant la violence fondée sur le sexe perpétrée par les hommes, la victimisation des femmes et la transmission des infections sexuellement transmissibles.
Les pays doivent également s'attaquer aux normes et dynamiques sociales, qui tolèrent la violence sexuelle ou la violence post-conflit. Des programmes de prise en charge complète répondant aux besoins des victimes de viols sur le plan physique et psychosocial doivent être mis en place au plus vite.
Les situations d'urgence, notamment celles qui entraînent des déplacements de populations, augmentent le risque d'infection par le VIH. En effet, de telles situations réduisent l'accès aux services de prévention du VIH, bouleversent les réseaux de soutien social, augmentent les risques d'exposition à des violences sexuelles, encouragent les rapports sexuels en échange de nourriture, d'un abri ou d'autres produits de première nécessité, ou entraînent simplement des mouvements de population vers des zones où la prévalence du VIH est plus élevée.
En cette Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, nous devons prendre des mesures pour mettre fin aux violences faites aux femmes et s'assurer que les droits des femmes sont protégés.
Déclaration de Michel Sidibé, Directeur exécutif
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