
Feature Story
Nouvelle politique de l’ONUSIDA sur le VIH et les migrations internationales de travail
16 juillet 2008
16 juillet 2008 16 juillet 2008
Des estimations récentes indiquent qu’il
existe à travers le monde 86 millions de
travailleurs migrants internationaux.
Photo: OIT/ONUSIDA/H.J.Davis
Des estimations récentes indiquent qu’il existe à travers le monde 86 millions de travailleurs migrants internationaux. Ceux-ci procurent des avantages considérables à leur famille et pays d’origine via des transferts de fonds – l’envoi d’argent à la maison – mais aussi à leur pays d’accueil – en participant à la main d’œuvre, à l’économie et à la société dans laquelle ils vivent. Cependant, les travailleurs migrants sont parallèlement confrontés à des risques particuliers et des vulnérabilités au VIH auxquels il faut s’attaquer.
L’ONUSIDA a élaboré, en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une politique générale axée sur les besoins et les droits des travailleurs migrants internationaux en rapport avec le VIH, et ce, indépendamment de leur statut juridique et de la durée – courte ou longue – de leur séjour dans le pays d’accueil.
Risque d’infection par le VIH
Les travailleurs migrants souffrent souvent d’isolement et de stress du fait de leur séparation d’avec leur famille et communauté, ou parce qu’ils doivent faire face à un travail et à des conditions de vie très difficiles. Ces facteurs peuvent les conduire à avoir des comportements qui accroissent leur risque d’infection par le VIH, tels que des rapports sexuels tarifés ou occasionnels non protégés. Les femmes et les partenaires des travailleurs migrants qui restent dans leur pays d’origine peuvent aussi être confrontées au risque d’infection, par exemple, lorsque leur mari est devenu séropositif quand il rentre au pays. Cependant, les entreprises qui emploient des travailleurs migrants peuvent et font des choses pour réduire certains de ces risques.
« Nous avons fait d’importants progrès pour fournir un hébergement accueillant pour les familles ou des aides financières au logement, de sorte que les travailleurs migrants peuvent emmener leur famille avec eux s’ils le souhaitent » indiquent Brian Brink et Edward Bickham de la société AngloAmerican, groupe minier mondial qui emploie des travailleurs dans des pays durement touchés par le VIH tels que l’Afrique du Sud.
IMigrations internationales de travail et personnes vivant avec le VIH

Les travailleurs migrants, indépendamment
de leur statut sérologique VIH, doivent pou-
voir accéder à des programmes appropriés
en rapport avec le virus – respectueux de
leur culture et dans leur langue – dans leur
pays d’origine, de transit ou de destination.
Photo: OIT/ONUSIDA/J.Maillard
Les travailleurs migrants internationaux qui sont contaminés par le VIH dans des pays de transit ou de destination, ou qui vivent déjà avec le virus, ont rarement un accès approprié aux services de santé et de soins du VIH. Les travailleurs migrants, indépendamment de leur statut sérologique VIH, doivent pouvoir accéder à des programmes appropriés en rapport avec le virus – respectueux de leur culture et dans leur langue – dans leur pays d’origine, de transit ou de destination.
Les gouvernements, la société civile, les entreprises, les organisations de salariés et les organisations internationales ont tous un rôle à jouer pour lutter contre la propagation du VIH chez les travailleurs migrants.
« Travailler à l’étranger présente de nombreux obstacles et d’importantes menaces – et l’une d’entre elles s’appelle le VIH » indique Nerissa Mercado de l’Overseas Workers Welfare Agency aux Philippines. « Nous devons contribuer à nous assurer que nos compatriotes philippins qui partent travailler à l’étranger reviennent chez eux en ayant réussi et sans être contaminés par le VIH ; après tout, leur sacrifice permet à l’économie de vivre. Nous devons de même les aider s’ils deviennent séropositifs ».
Migrations et droits de l’homme
Plus de 100 pays imposent des restrictions aux personnes vivant avec le VIH qui entrent ou restent chez eux pour quelque raison que ce soit, et les travailleurs migrants internationaux peuvent se voir refuser l’entrée d’un pays ou être expulsés de celui-ci si l’on découvre qu’ils sont séropositifs au VIH. Lorsqu’il y a des tests de dépistage du virus dans le contexte des migrations, les normes internationales sur le consentement éclairé, la confidentialité, le conseil et les services d’aiguillage ne sont pas systématiquement appliquées. En outre, les travailleurs migrants internationaux recevant un traitement antirétroviral dans le pays d’accueil risquent aussi de devoir interrompre celui-ci en cas d’expulsion s’ils n’ont pas accès aux services de santé et de soins du VIH dans leur pays d’origine.
Les travailleurs migrants internationaux, qu’ils soient en situation régulière ou non, doivent bénéficier des mêmes droits de la personne à la santé que les ressortissants nationaux. Il est essentiel de respecter et de promouvoir leur santé si l’on veut atteindre les objectifs de santé publique nationaux et internationaux, tels que l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH, et améliorer la productivité et l’indépendance économique des personnes et des familles.
Nouvelle politique de l’ONUSIDA sur le VIH et les
Coparrainants:
Organisation internationale du Travail (OIT)
%Partenaires:
Organisation internationale pour les migrations (OIM)
%Centre de presse:
Déclaration du Secrétariat de l’ONUSIDA lors de la soixante et unième Assemblée mondiale de la Santé – la santé des migrants (21 mai 2008) (en anglais)
Reportages:
Réunion des leaders européens pour débattre des migrations, de la tuberculose et du VIH (15 octobre 2007)
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27 novembre 2013

Feature Story
L’OIT constate un progrès significatif dans les attitudes à l’égard du VIH/sida sur les lieux de travail
25 avril 2008
25 avril 2008 25 avril 2008
« Sauver des vies, protéger les
emplois » est un nouveau rapport
du projet SHARE de l’OIT
De meilleures politiques et pratiques sur les lieux de travail ont apporté des attitudes plus compréhensives à l’égard des collègues vivant avec le VIH, rapporte l’Organisation internationale du travail (OIT) dans sa nouvelle publication ‘Sauver des vies, protéger les emplois’.
Le rapport résume les activités du Projet SHARE (Réponse stratégique au VIH/sida en entreprise) qui est actuellement opérationnel dans 650 entreprises et touche près d’un million de travailleurs dans 24 pays.
« Plusieurs pays offrent des exemples remarquables de prise en charge du VIH/sida en utilisant le lieu de travail pour la prévention, les soins et le soutien et contre la stigmatisation et la discrimination, » déclare le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme de l’OIT sur le VIH/sida dans le monde du travail.
Le rapport présente des données sur l’impact des activités relatives au VIH et des politiques non discriminatoires. Ces données ont été recueillies par l’OIT au cours des quatre dernières années dans six pays pilotes—Belize, Bénin, Cambodge, Ghana, Guyana et Togo.
Dans chacun des six pays pilotes, les travailleurs ont fait preuve ‘d’une amélioration sensible de leur attitude à l’égard des personnes vivant avec le VIH’ et les organisations d’employeurs et les syndicats ont de plus en plus recours au Recueil de directives pratiques du BIT sur le VIH/sida pour développer des politiques et des pratiques pour les lieux de travail.
Au Ghana, le pourcentage de travailleurs qui déclarent avoir une attitude compréhensive envers leurs collègues porteurs du virus du sida est passé de 33 à 63%. Dans les six pays qui ont fait l’objet de l’étude, la proportion de travailleurs affichant un comportement favorable à l’égard des PVVS a grimpé de 49 à 63 % en moyenne tout au long du programme.
En plus de consigner les changements d’attitudes à l’égard du VIH, le nouveau rapport présente une série de bonnes pratiques et de données recueillies sur les lieux de travail, auprès des ministères du travail et des organisations d’employeurs et de travailleurs qui collaborent avec l’OIT.
Les données montrent également que dans les six pays, le pourcentage de travailleurs déclarant utiliser des préservatifs avec les partenaires occasionnels est passé de 74 à 84%.
Le succès remporté dans la création de politiques du sida est fortement ancré dans la collaboration entre les travailleurs et leurs employeurs. Actuellement, 33,2 millions de personnes vivent avec le VIH et une majorité d’entre elles continuent à travailler et sont dans leurs années les plus productives, de ce fait, le lieu de travail est un point d’accès unique pour traiter le problème du VIH/sida.
Il peut être l’un des milieux les plus efficaces pour réagir à l’épidémie de sida car les lieux de travail sont des communautés dans lesquelles les individus se rassemblent, discutent et s’informent mutuellement. Les structures et installations existantes peuvent également être utilisées pour les services de prévention, de prise en charge et de soutien.
L’OIT prévoit une série d’événements dans le cadre d’une campagne qui vise à mettre en exergue le VIH dans le monde du travail. Le rapport sera également présenté à la communauté mondiale du sida lors de la Conférence internationale sur le Sida à Mexico du 3 au 8 août.
L’OIT constate un progrès significatif dans les a
Coparrainants:
Reportages:
Le sida, c’est l’affaire de tous (26 janvier 2006) (en anglais)
Liens externes:
Publications:
Sauver des vies, protéger les emplois. Rapport du projet SHARE, avril 2008 (pdf, 3,74 Mb) (en anglais)
Recueil de directives pratiques du BIT sur le VIH/SIDA
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30 octobre 2019
UNAIDS still ahead in implementing UN-SWAP

10 septembre 2019

Feature Story
Elaborer des stratégies pour travailler avec les organisations confessionnelles
10 avril 2008
10 avril 2008 10 avril 2008
Les organisations confessionnelles
apportent une contribution majeure à la
lutte mondiale contre le sida, en
particulier dans les pays en
développement les plus pauvres, où les
services liés aux communautés
confessionnelles sont parfois la seule
source d’assistance sanitaire.
Soixante-dix pour cent de la population mondiale se reconnait comme membre d’une communauté confessionnelle, ce qui place ces dernières dans une position privilégiée pour influer sur les comportements et attitudes des gens, même pour ce qui est de l’épidémie de sida.
Les organisations motivées par la foi—souvent appelées organisations confessionnelles—participent à la riposte au sida depuis les premiers temps de l’épidémie et elles ont souvent été les premières à réagir en offrant des services, des activités d’enseignement et des soins.
L’ONUSIDA, en collaboration avec l’UNFPA, l’OMS, l’OIT et le PNUD, a rassemblé un groupe de travail composé de représentants d’un partenariat regroupant le Secrétariat de l’ONUSIDA, les organismes coparrainants et des organisations confessionnelles afin de tracer les grandes lignes d’une stratégie relative à sa collaboration à venir avec les organisations confessionnelles sur les questions entourant le sida. Cette réunion, qui se tient à Genève du 9 au 11 avril, vise à élaborer une stratégie permettant une riposte mieux coordonnée de toutes les parties prenantes de la lutte contre le sida.
Des communautés religieuses, des mosquées, des temples, des églises, des hôpitaux et des dispensaires sont allés au-devant des populations pour apporter un soutien aux personnes infectées et affectées par le VIH. Elles sont nombreuses à s’être impliquées dans la riposte dès le début de l’épidémie. Leur leadership possède une grande influence sur la vie de nombreux individus et les leaders qui s’expriment de manière responsable sur le sida peuvent avoir un impact important au niveau communautaire et dans le monde.

Les participants analyseront les meilleurs
moyens de travailler avec le vaste éventail
d’organisations confessionnelles œuvrant
dans le domaine du sida et discuteront
des opportunités et des difficultés qui se
présentent.
Cependant la riposte de la communauté religieuse peut aussi être négative. Les personnes vivant avec le VIH ont été ostracisées par certains leaders religieux et communautés confessionnelles. Les approches des méthodes de prévention du VIH et les attitudes à l’égard des personnes exposées à un risque accru d’infection à VIH, telles que les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, ont parfois entravé la riposte. Il reste beaucoup à faire pour éradiquer la stigmatisation et la discrimination.
Les organisations confessionnelles apportent une contribution majeure à la lutte mondiale contre le sida, en particulier dans les pays en développement les plus pauvres, où les services liés aux communautés confessionnelles sont parfois (dans certaines régions) la seule source d’assistance sanitaire. Le rapport ARHAP/OMS (2007) a montré que les organisations confessionnelles fournissaient entre 33% et 40% de tous les soins de santé et services de traitement liés au VIH en Zambie et au Lesotho, et calculé qu’entre 30% et 70% de toutes les infrastructures de santé de l’ensemble du continent étaient gérés par des groupes confessionnels.
En outre, il est clair que les communautés confessionnelles sont idéalement placées pour réagir, de la manière la plus large possible, aux problèmes posés par l’épidémie, non seulement en leur qualité de prestataires de services mais aussi (et c’est peut-être le plus important) en tant que réseaux et mouvements qui parviennent au cœur même de la vie communautaire et familiale. Ces organismes sont ainsi des acteurs décisifs dans une riposte au sida holistique, intégrée et possédant de multiples facettes. C’est pour cette raison que l’ONUSIDA explore aujourd’hui les moyens de renforcer son engagement avec les organisations confessionnelles.
Les participants à la réunion analyseront les meilleurs moyens de travailler avec le vaste éventail d’organisations confessionnelles œuvrant dans le domaine du sida et discuteront des opportunités et des difficultés qui se présentent. Le groupe de travail produira une stratégie sur trois à cinq ans qui guidera les efforts déployés par l’ONUSIDA et ses Coparrainants pour consolider une riposte coordonnée au sida avec la communauté confessionnelle.
Elaborer des stratégies pour travailler avec les

Feature Story
European meeting discusses migration, TB and HIV
15 octobre 2007
15 octobre 2007 15 octobre 2007UNAIDS Deputy Director Michel Sidibe with former
President of Portugal and United Nations Special
Envoy to the Stop TB Programme, Jorge Sampaio.
Migration, mobile populations and tuberculosis were priority focus areas at the meeting of EU national AIDS Coordinators, organized by the Portuguese Presidency of the European Union. UNAIDS Deputy Director Michel Sidibe stressed that increased action in these areas is vital in the goal of universal access to HIV prevention, treatment, care and support.
“European governments have a big part to play in making universal access a reality,” said UNAIDS Deputy Director, Michel Sidibe. Underlining commitments on AIDS made by the EU member states, he urged governments to “provide leadership and funding at home and abroad [with] a special duty to support neighbours in Eastern Europe and North Africa.”
Held as part of the events organized during the Portuguese Presidency of the EU, participants included representatives from EU Member States and neighbouring countries.
With increased labour migration, or the movement of people across borders in the region, the issue of AIDS specific issues and responses concerning migrants and mobile populations in Europe was high on the meeting agenda.
Numerous factors related to migration, including socio-economic and cultural factors as well as government processes and the conditions in destination countries, impact on HIV risk and the rights of migrants living with HIV.
“AIDS spreads as economies boom - as people move from rural to urban areas, from country to country, in search of a better life,” said UNAIDS Deputy Executive Director Michel Sidibe, underlining that movement across borders introduces HIV risk as people spending long periods of time away from home are more likely to engage in casual sex, may be placed in situations which make them vulnerable to HIV and often find themselves living on the margins of society, where they cannot access the HIV prevention and treatment services they need.
“This is made worse when there is no consistency between States regarding access to HIV services. In some countries undocumented migrants can access services – provided they know where to go. In others they can’t. In some, they have to pay at point of service delivery; at others they don’t. This is not universal access!” Sidibe said, noting that UNAIDS, the International Labour Organization and the International Organization of Migration are currently drafting a policy on HIV and migration which is expected for release shortly.
Focus on migrant workers within the AIDS response is key, he underlined, “for humanitarian and human rights reasons. For public health reasons and for socio-economic reasons: if migrants are healthy, they can make an active contribution to economic growth.”
Sidibe noted Portugal’s response to the issue of HIV and migration as an example of best practice that should be built on across the EU. “Portugal has blazed a brave trail in two key areas - introducing harm reduction programmes for injecting drug users and providing HIV services to migrants – documented and undocumented,” he said.
Tuberculosis and the interaction between TB and HIV epidemics in the region was also a key focus area for the EU meeting. The development and spread of multi-drug resistant and extensively drug resistant tuberculosis, especially among people living with HIV, was underlined as a serious concern for Europe and Africa, and one that threatens the achievement of universal access and the millennium development goals.
Underlining the need for a joint response to TB and HIV in the region and worldwide, the UNAIDS Deputy Executive Director met with former Portuguese President and UN Special Envoy to the Stop TB Partnership, Jorge Sampaio. At the meeting, Sidibe stressed UNAIDS commitment to advocating for a joint response on TB and HIV and encouraged Special Envoy Sampaio to continue his important work on these key health issues.
During his intervention in Lisbon, the UNAIDS Deputy Executive Director also met with the Portuguese Minister of Health, Mr Correia de Campos, Secretary of State for European Affairs, Mr Manuel Lobo Antunes and with the Executive Secretary of the Community of Portuguese-speaking Countries, Ambassador Luís de Matos Monteiro da Fonseca. In all meetings, Sidibe underlined the importance of the next European Union - Africa Summit and that it will be crucial to have AIDS on the agenda.
“We must lead by example and assure universal access to HIV prevention, treatment, care and support within this region by 2010,” said Sidibe.
Links:
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Press Release
L'ONUSIDA et la CSI vont travailler ensemble pour accroître l'accès aux services liés au VIH pour les travailleurs
25 avril 2012 25 avril 2012GENÈVE, 25 avril 2012–Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et la Confédération syndicale internationale (CSI) ont signé un protocole d'entente visant à éliminer la stigmatisation et la discrimination sur les lieux de travail, à protéger les droits humains des travailleurs et à faciliter l'accès de ces derniers aux services de prévention, de traitement, de soins et d'appui en matière de VIH.
« Ce protocole d'entente permettra de faire entendre davantage la voix des travailleurs dans la riposte au sida. Une participation effective des syndicats améliorera la protection des droits au travail et contribuera à la réalisation de l'objectif Zéro », a expliqué M. Juan Somavia, Directeur général du BIT.
Dans la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2011, les États membres des Nations Unies se sont notamment engagés à atténuer l'impact de l'épidémie de VIH sur les travailleurs eux-mêmes, mais aussi sur les familles et les personnes à la charge de ces derniers, ainsi que les conséquences de cette épidémie sur les lieux de travail et les économies. La déclaration appelle également à la mise en œuvre effective des normes de l'Organisation internationale du Travail (OIT) concernant le VIH/sida et le monde du travail.
« Le mouvement syndical est profondément engagé dans la riposte au sida. L'implication des syndicats améliore et renforce à la fois la crédibilité et l'efficacité des initiatives portant sur le lieu de travail. La protection contre la discrimination au travail et un accès garanti aux services de prévention et de traitement du VIH sont également des points essentiels sur lesquels les syndicats sont fortement engagés », a déclaré Sharan Burrow, Secrétaire générale de la CSI.
En 2010, une consultation non gouvernementale sur la stigmatisation et la discrimination a révélé que plus d'un tiers des personnes vivant avec le VIH avaient été confrontées à une perte d'emploi, à un refus de soins, à une exclusion sociale ou professionnelle, ou à la divulgation de leur état sans leur accord.
« Il est inacceptable que des gens perdent leur emploi ou leur source de revenu en raison de leur statut sérologique », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « La participation des syndicats à la riposte au sida est essentielle pour protéger les droits des travailleurs et informer ces derniers sur l'accès aux services en rapport avec le VIH. »
L'ONUSIDA et la CSI, en collaboration avec l'OIT, uniront leurs efforts sur un certain nombre d'activités spécifiques visant à accroître l'accès des travailleurs aux services en rapport avec le VIH. Les trois organisations s'attacheront notamment à plaider pour une levée des restrictions de voyage, l'application de lois protectrices et un accès à la justice pour les personnes vivant avec le VIH, ainsi que pour la mobilisation d'un engagement politique et l'instauration d'un débat sur les jeunes, l'emploi et le VIH.
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
CSI Bruxelles
Mathieu Debroux
tel. +32 476 621 018
Mathieu.Debroux@ituc-csi.org

Press Release
L’ONUSIDA et l’OIM signent un accord afin d’améliorer l’accès des migrants aux services VIH
21 janvier 2011 21 janvier 2011GENÈVE, 21 janvier 2011— Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont signé aujourd’hui un nouvel accord de coopération afin de vaincre les difficultés liées au VIH auxquelles sont confrontés de nombreux migrants.
Cet accord vise à intégrer les droits humains et les besoins des migrants et des populations mobiles aux ripostes nationales et régionales au VIH et à assurer l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH.
« La bonne santé des migrants contribue de manière significative à celle de l’économie », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Les États et les autres acteurs de la riposte au sida ont le devoir essentiel d’assurer la sécurité et le bien-être des migrants, et cela doit inclure l’accès aux services VIH. »
Aux termes de ce nouvel accord, l’OIM et l’ONUSIDA s’emploieront également à améliorer la protection sociale des migrants affectés par le VIH, à enrayer la violence à l’égard des femmes et des filles migrantes et à supprimer les lois, politiques et pratiques répressives ainsi que la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et à la mobilité de la population qui constituent autant d’entraves à l’efficacité de la riposte au sida.
« Les gouvernements et la société civile sont de plus en plus préoccupés par la vulnérabilité potentielle des migrants à l’infection par le VIH », a déclaré William Lacy Swing, Directeur général de l’OIM. « En renforçant notre partenariat et en alliant nos savoir-faire respectifs en ce qui concerne le VIH et les migrants, nos deux organisations peuvent traiter cette question cruciale de manière plus efficace. »
L’ONUSIDA et l’OIM s’emploieront également à renforcer leur appui technique afin d’aider les gouvernements, les institutions régionales et la société civile à réduire la vulnérabilité au VIH parmi les migrants et la population mobile. Les deux organisations poursuivront en outre leur coopération dans le domaine de la recherche afin d’approfondir leurs connaissances en matière de VIH et de mobilité de la population.
L’OIM et l’ONUSIDA entretiennent un partenariat de longue date, formalisé par un cadre de coopération instauré en 1999 et actualisé en 2002. Il est remplacé aujourd’hui par ce nouvel accord. A travers son programme relatif au VIH et à la mobilité de la population, l’OIM complète le travail de l’ONUSIDA dans le monde mais l’Organisation fait aussi partie de l’Équipe conjointe des Nations Unies sur le VIH/sida dans les pays.
L’ONUSIDA s’engage à améliorer l’accès des migrants aux services VIH et a inclus la mobilité dans sa Stratégie 2011-2015 aux termes de laquelle les ripostes au VIH doivent donner la parole aux personnes marginalisées et privées d’autonomie, notamment les migrants.
Les projets liés au VIH représentent une part importante du travail de l’OIM. Ils se situent en deuxième position, juste après les évaluations sanitaires, sur l’ensemble des projets mis en œuvre en ce qui concerne la santé des migrants. Ils s’inscrivent dans les efforts plus larges déployés par l’Organisation pour permettre aux migrants, quel que soit leur statut, d’accéder aux services de santé tout au long du processus de migration.

Press Statement
L’ONUSIDA se félicite de l’adoption d’une norme de travail internationale sur le VIH
17 juin 2010 17 juin 2010
La nouvelle norme a été adoptée par les délégués présents à la Conférence internationale du Travail, à l’issue de deux années de débats intenses et actifs. Genève, 17 juin 2010.
Source : OIT
Genève, 17 juin 2010 — Les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs réunis pour la conférence annuelle de l’Organisation internationale du Travail (OIT) ont aujourd’hui adopté une norme de travail internationale qui fait date. Cette norme vise à renforcer la riposte mondiale au VIH en milieu professionnel.
Elle s’ajoute au Recueil de directives pratiques sur le VIH/sida de l’OIT pour 2001. Elle vient renforcer et étendre les politiques antidiscriminatoires relatives au monde du travail. Elle réitère le droit des personnes à conserver leur emploi quel que soit leur statut sérologique et fait valoir que les salariés ne doivent pas être contraints d’effectuer un dépistage au VIH pour des raisons professionnelles. Elle défend également la nécessité de mener une action ciblée pour protéger les droits des populations plus vulnérables à l’infection au VIH.
« Les travailleurs, qui constituent la sève de l’économie, doivent être protégés », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La nouvelle norme de l’OIT nous permettra de faire un pas de plus vers notre objectif d’accès universel aux services de prévention, de traitements, de soins et de soutien contre le VIH. »
Dans tous les pays, le virus affecte la tranche d’âge qui est la plus économiquement active. La majorité des 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH sont des travailleurs qualifiés et expérimentés. Leurs familles, leurs communautés et leur pays ont fortement besoin d’eux.
La nouvelle norme de travail constitue le premier instrument juridique, approuvé au niveau international, qui concerne expressément le VIH sur le lieu de travail. Elle vise à accroître sensiblement l’impact des programmes de prévention et de traitement contre le VIH sur les travailleurs dans le monde.
Right Hand Content
Centre de presse:
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Contact:
ONUSIDA Genève
Saira Stewart
Tel +41 22 791 2511
Email stewarts@unaids.org

Press Release
L’ONUSIDA, l’UPU, l’OIT et UNI Global Union lancent une campagne mondiale de prévention du VIH
07 juillet 2009 07 juillet 2009GENEVE, 7 juillet 2009 – Le Programme conjoint des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l’Union Postale Universelle (UPU), l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et UNI Global Union lancent une campagne de prévention du VIH dans les bureaux de poste à l’échelle mondiale.
Dans un premier temps, la campagne sera diffusée dans quelque 16 000 bureaux de poste établis dans sept pays pionniers: Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Chine, Estonie, Mali et Nigéria. Le matériel de la campagne, composé d’affiches hautes en couleur, de feuillets d’information et de cartes postales, fournira aux visiteurs et aux employés postaux des renseignements importants sur comment se protéger du VIH. Le matériel affichera aussi l’adresse d’un site internet multilingue, hébergé par l’ONUSIDA, où le public peut obtenir de plus amples renseignements sur la prévention contre l’infection.
«Avec plus de 7400 nouvelles infections au VIH par jour, il est urgent d’intensifier les efforts de prévention», a déclaré Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA. «La capacité du réseau postal à toucher un grand public est immense: les bureaux de poste sont ouverts à tous, jeunes et moins jeunes, et présentent un excellent moyen innovant pour soutenir les efforts de sensibilisation au VIH.»
Au cours des trois prochaines années, la campagne sera étendue à l’échelle mondiale et fera son chemin dans 600 000 bureaux de poste dans le monde. Cela signifie que des millions de personnes qui utilisent les services postaux tous les jours ainsi que les 5,5 millions d’employés de la poste recevront de l’information sur la prévention du VIH.
Le directeur général de l’UPU, Edouard Dayan, a déclaré: «Fort de 600 000 bureaux de poste dans le monde, le réseau postal est le partenaire idéal pour cette campagne. Il s’agit de la plus importante initiative de sensibilisation en matière de santé jamais lancée sur le plan mondial par le secteur postal, ce qui témoigne de sa capacité à communiquer à des millions de personnes et de la valeur des services universels qu’il fournit. La campagne est un excellent exemple de ce que la poste peut faire pour contribuer à la réalisation de l’Objectif du Millénaire pour le Développement visant à enrayer la propagation du VIH/sida et à inverser la tendance actuelle à l’horizon 2015.»
Parmi les postes pionnières de cette campagne, la poste du Cameroun espère que l’initiative menée dans ses 250 établissements postaux aura un impact sur les taux de prévalence du VIH au niveau national. Selon les plus récentes données, un peu plus de 5% des personnes âgés de 15 à 49 ans sont infectées par le VIH. «Il est crucial de sensibiliser la population au VIH», selon Abraham Sizimboue, Directeur Général par intérim de Campost. «Le VIH et le sida touchent une large part de la population et nous sommes ravis de contribuer à une campagne aussi importante dans nos bureaux de poste.»
En collaboration avec les partenaires de la campagne, l’OIT élaborera, pour sa part, une trousse contenant des lignes directrices pour le développement de politiques sur les lieux de travail et la mise en œuvre de programmes de prévention du VIH et des soins et du soutien apportés aux travailleurs et aux gestionnaires.
Selon Assane Diop, Directeur Exécutif du secteur de la protection sociale du Bureau International du Travail, «la campagne promeut le développement d’une politique sur les lieux de travail pour les employés de la poste et permet d’utiliser les réseaux postaux nationaux pour diffuser des messages de sensibilisation au VIH/sida et lutter contre la discrimination et la stigmatisation. L’OIT travaille activement avec ses partenaires afin de promouvoir une globalisation juste et de s’assurer que les réponses apportées à la crise économique tiennent compte de ses objectifs en matière de travail décent, fondés sur la justice sociale, et respectent une approche intégrée dont les éléments ont pris en considération l’impact du VIH/sida.»
Philip J. Jennings, Secrétaire Général d’UNI Global Union, a déclaré: «les employés de la poste et leurs familles sont aussi touchés par le VIH et le sida. Des employés en bonne santé contribuent à une vie meilleure pour leurs familles et au bon fonctionnement de l’entreprise qui les emploie et le réseau postal globalement. De plus, les employés de la poste contribuent à assurer un service universel, ce qui permet d’atteindre les communautés et de soutenir celles-ci. Cette campagne commune ainsi que la trousse qui sera élaborée par la section Postes et Logistique d’UNI Global Union en collaboration avec l’OIT permettront aux employeurs et aux employés de discuter de la prévention du VIH et du sida et d’autres sujets relatifs à la santé et à la sécurité.»
La campagne culminera en 2011, lorsque les pays-membres de l’UPU seront invités à émettre des timbres-poste afin de marquer les trente ans de la découverte du sida. La maladie a été identifiée en 1981.
L’ONUSIDA, l’UPU, l’OIT et UNI Global Union lance
Press centre:
Téléchargez la version imprimable (pdf, 35.4 Kb.)
Reportages:
Le réseau postal international va diffuser des messages de prévention du VIH (07 July 2009)
Contact:
ONUSIDA: Sophie Barton-Knott
Tel. +41 22 791 1697
E-mail: bartonknotts@unaids.org
Rhéal LeBlanc
Tel. +41 31 350 3251
E-mail: rheal.leblanc@upu.int
John Myers
Tel. +41 22 799 7860
E-mail: myers@ilo.org
Esther Bares
Tel. +41 22 365 2187
E-mail: Esther.Bares@uniglobalunion.org
Publications:
La crise économique mondiale et les programmes de prévention et de traitement : vulnérabilités et impact (pdf. 1,09 Mb.)
Documents
Rapport annuel de l'ONUSIDA: Connaître son épidémie
Etabli en janvier 1996, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) appuie et coordonne les efforts de 10 organisations coparrainantes du système des Nations Unies, et collabore avec une vaste gamme dautres partenaires à la riposte contre le sida. LONUSIDA est géré par un Conseil de Coordination du Programme où sont représentés les gouvernements de 22 pays de toutes les régions géographiques, six Coparrainants et cinq organisations non gouvernementales, notamment des associations de personnes vivant avec le VIH. Le Siège du Secrétariat de lONUSIDA est situé à Genève (Suisse), avec du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays.