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International Labour Conference tackles HIV in the world of work

03 juin 2009

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Credit: ILO

Some four thousand representatives of governments, workers’ and employers’ organizations from 183 states around the world are meeting in Geneva for the annual conference of the International Labour Organization. Challenging the AIDS epidemic is high on the agenda and the development of a new international labour standard on HIV and the world of work is one of the key issues for discussion during the Geneva conference which runs from 3-19 of June.

The new labour standard, ground-breaking in its scope and reach, is designed to address the global threat of HIV in the world of work and is an international human rights instrument aimed at extending and strengthening the role of the workplace in the AIDS response.

The existence of an instrument focusing solely on HIV and the world of work will give new impetus to anti-discrimination policies at national and workplace levels. 

It will strengthen the contribution of the world of work to countries’ achievement of universal access to HIV prevention, treatment, care and support and encourage information-gathering and reporting.

Dr Sophia Kisting, ILO/AIDS Director, in an interview with ILO Online

The virus affects the most economically active age range in every population and the majority of the 33 million people living with HIV worldwide are workers. Many are still subject to stigma and discrimination and the threat, or reality, of losing their jobs due to their status. Although some progress has been made, prevention and care strategies also need bolstering. The international labour standard aims to help change this situation and would be the first global human rights instrument to focus specifically on HIV and the world of work.

According to Dr Sophia Kisting, ILO/AIDS Director, in an interview with ILO Online, “The existence of an instrument focusing solely on HIV and the world of work will give new impetus to anti-discrimination policies at national and workplace levels. It will strengthen the contribution of the world of work to countries’ achievement of universal access to HIV prevention, treatment, care and support and encourage information-gathering and reporting.”

The journey towards the international standard began when a first report, entitled HIV/AIDS and the world of work, Report IV (1), was sent to all ILO members in January last year. It contained a detailed and wide-ranging questionnaire concerning all aspects of the challenge to AIDS in the workplace. A second document, Report IV (2) , synthesized and summarized the nearly 250 responses received from governments, workers, employers and other partners, most of whom agreed with the need to focus greater attention on HIV through a new international instrument. It is the draft conclusions from this report that will be discussed in depth at the 2009 conference. A second discussion will take place next year and it is expected that the formal adoption of the labour standard will occur at this point. At present the proposal is for an autonomous Recommendation, but the final decision on its form and content rests with the Conference.

ILO Recommendations are not legally binding but serve as guidance for policy and law. If adopted, the new standard would be submitted to national authorities “for the enactment of legislation or other action” and would reinforce the impact of the existing ILO Code of Practice on HIV and the world of work which was adopted in 2001.

The global threat of HIV for workers is inextricably linked with the overarching theme of the International Labour Conference; the growing impact of the world financial crisis on employment and social protection. The ILO has organized a ‘Summit on the Global Jobs Crisis’ scheduled for 15-17 June, involving a number of Heads of State to examine this issue. The forecasts of rising unemployment and poverty have potentially grave implications for the successful response to the AIDS epidemic, given the connection between poverty and HIV.

The ILO highlights the fact that the crisis may lead to cutting of AIDS programmes. Increased poverty may also bring greater risk of HIV as some are forced into unsafe behaviour to support themselves. A recent World Bank report also stressed that funding for AIDS drugs is under threat as the crisis hits the health sectors in a number of countries in Africa, the Caribbean, Europe and Asia. The International Labour Conference is committed to trying to ensure that the many gains that have been made in the challenge to the epidemic in the workplace are not lost or reversed due to current, stark economic realities.

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Never abandon, never give up : un film de l’OIT permet aux travailleurs migrants en Chine de s’attaquer à la stigmatisation liée au sida

30 avril 2009

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Wang Baoqiang
Wang Baoqiang, vedette de cinéma et ancien travailleur migrant dans le domaine de la construction, est désormais porte-parole du projet VIH/sida de l’OIT en Chine. Photo : avec l’aimable autorisation de l’OIT.

Zhang Xiao Hu fait partie des 200 millions (estimation) de travailleurs migrants de Chine. Il est également l’une des vedettes de Never abandon, never give up (Ne renonce jamais, n’abandonne jamais), un court-métrage dans le style des films de Charlie Chaplin, qui vise à réduire la stigmatisation liée au VIH et à encourager l’usage du préservatif parmi les travailleurs migrants du pays. À partir du 4 mai, l’Organisation internationale du Travail (OIT) et Mega-info Media, la société qui dirige le réseau national de télévision des gares ferroviaires en Chine, commenceront à diffuser le film dans 500 gares de 450 villes du pays. En trois mois, 40 millions de personnes auront eu la possibilité de le voir.

Dans ce film, Zhang joue le rôle d’un ouvrier du secteur de la construction, stigmatisé parce qu’il vit avec le VIH. Un tel scénario ressemble fort à sa situation réelle. En effet, Zhang, le premier migrant interne travaillant en Chine à avoir révélé publiquement son statut VIH, a été stigmatisé par ses collègues dans le passé. « Personne ne voulait travailler, manger ou partager un dortoir avec moi », confie-t-il.

Gu Changwei, un éminent réalisateur

Never abandon, never give up a été produit et réalisé pour l’OIT par Gu Changwei, l’un des lauréats du Festival du film de Berlin en 2005, comptant parmi les plus éminents réalisateurs travaillant aujourd’hui en Chine. Wang Baoqiang, une vedette confirmée qui exerce actuellement la fonction de porte-parole du projet VIH/sida de l’OIT en Chine, y joue un premier rôle. Il se lie d’amitié avec Zhang Xiao Hu sur le lieu de travail de celui-ci et se sert de sa notoriété pour encourager les collègues de l’ouvrier à se débarrasser de leurs préjugés.

« Ce film est une excellente production qui peut contribuer à réduire la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et la discrimination à leur égard, bien au-delà du domaine professionnel », affirme le Dr Bernhard Schwartlander, Coordonateur de l’ONUSIDA en Chine. « Il s’attaque non seulement à la stigmatisation liée au VIH, mais aussi à la vulnérabilité qui va de pair avec le fait de vivre en marge de la société. »

La campagne « Hometown Fellows »

Le projet fait partie de la campagne « Hometown Fellows » (Concitoyens), dans le cadre de laquelle l’OIT, en partenariat avec le ministère du Travail, des groupements d’employeurs et de travailleurs, et le Bureau de la Commission Sida du Conseil d’État chinois, apporte son concours à 19 entreprises de grande envergure dans les secteurs de la construction, de l’industrie minière et du transport, dans les provinces chinoises les plus touchées par le VIH. Si la prévalence globale du virus est relativement faible en Chine (selon l’ONUSIDA, elle était de 0,1% en 2008), il existe toutefois des zones où le taux d’infection est élevé au sein de populations précises et dans certaines localités. Avec le soutien d’organisations communautaires non gouvernementales, l’OIT mène à bien un programme exhaustif pour le changement de comportement par diverses voies, à l’intention de 190 350 migrants internes qui travaillent dans les provinces du Guangdong, du Yunnan et de l’Anhui.

Le projet « Hometown Fellows » (Concitoyens) s’attaque à la stigmatisation liée au VIH et à l’usage limité du préservatif parmi les migrants. Il met à profit les puissants réseaux de relations des travailleurs migrants, qui quittent souvent les zones rurales pour aller travailler ensemble dans les grandes villes de Chine.

Des travaux de recherche déterminants indiquent qu’il existe chez les migrants un solide lien social fondé sur une origine provinciale commune, susceptible d’influencer les attitudes et comportements. Cela marque un contraste avec l’idée que les travailleurs migrants ont des autorités sanitaires, des directeurs d’entreprise et des communautés de destination, où existent généralement une grande méfiance et un sentiment d’éloignement.

La stratégie de communication de l’OIT en faveur du changement de comportement comprend deux volets. Premièrement, elle a permis d’élaborer une série de supports de communication fondés sur le concept de « concitoyens » et proposant des messages fondamentaux transmis par la voix des migrants. Never abandon, never give up (Ne renonce jamais, n’abandonne jamais) s’inscrit dans le cadre de ce projet.

 

Ce film est une excellente production qui peut contribuer à réduire la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH et la discrimination à leur égard, bien au-delà du domaine professionnel. Il s’attaque non seulement à la stigmatisation liée au VIH, mais aussi à la vulnérabilité qui va de pair avec le fait de vivre en marge de la société.

Dr Bernhard Schwartlander, Coordonateur de l’ONUSIDA en Chine

Deuxièmement, par l’intermédiaire des entreprises, le programme exploite les réseaux de relations des migrants pour offrir une éducation par les pairs sur le lieu de travail, dans les dortoirs et dans les lieux de divertissement environnants. Cette éducation est renforcée par des formations de groupe dans les entreprises et par des messages ciblés transmis via les chaînes de télévision et les stations de radio appartenant à l’entreprise.

Pour Constance Thomas, Directrice du Bureau de l’OIT en Chine, « collaborer avec les autorités dans le cadre de ces projets permet d’atteindre les travailleurs et de leur fournir une protection sociale pour garantir leur santé et leur sécurité au travail… Ils doivent pouvoir jouir du droit de travailler en Chine et de celui de ne pas subir de discrimination ».

Selon des statistiques officielles, les travailleurs migrants représentent 15% de la population chinoise. Ils sont considérés comme vulnérables face au VIH en raison des conditions sociales difficiles dans lesquelles ils vivent, de leurs connaissances limitées sur le VIH et du manque d’accès à des services de santé de qualité.

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Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011

22 avril 2009

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Au cours des 10 dernières années, le paysage des organisations œuvrant dans le domaine du VIH a évolué et s’est complexifié. L’ONUSIDA, les donateurs et la société civile, notamment les réseaux de personnes vivant avec le VIH, exigent, avec raison, que les liens entre les besoins, le financement, les activités et les résultats soient davantage clarifiés. En outre, une plus grande précision est instamment demandée concernant le rôle de l’ONUSIDA et du Secrétariat au sein de la pléiade d’acteurs concernés.

Ce Cadre de résultats, qui s’appuie sur le Cadre stratégique de l’ONUSIDA (2007 – 2011), orientera les investissements à venir et attribuera au Secrétariat et aux Coparrainants la responsabilité de faire travailler les ressources des Nations Unies en vue de résultats dans les pays. Il explique que le Secrétariat et les Coparrainants de l’ONUSIDA doivent tirer parti de nos ressources et mandats respectifs pour travailler de concert afin de produire des résultats.

Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (pdf, 388 Kb)

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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA en visite en Ethiopie

20 avril 2009

Michel Sidibé and HE Girma Woldegiorgis
M. Michel Sidibé (à gauche) a rencontré SEM Girma Woldegiorgis, Président de la République fédérale démocratique d'Éthiopie. Photo: ONUSIDA/Y.Gebremedhin

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, se trouve en Ethiopie pour débattre des moyens de renforcer le soutien apporté par l'ONU aux actions nationales contre le sida.

Une des priorités de l'agenda sera l'évaluation des progrès réalisés et les problèmes rencontrés par l'Ethiopie dans la mise en oeuvre à grande échelle de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH. Ces questions seront abordées dans des réunions avec diverses parties prenantes, comprenant des représentants des autorités éthiopiennes, des responsables religieux, des réseaux de personnes vivant avec le VIH et des hauts fonctionnaires de la Commission de l'Union africaine.

Pendant son séjour dans le pays, M. Sidibé visitera également des projets dans la région de Mekelle, située à 800 km de la capitale Addis-Abeba. En plus des visites de centres de santé et de projets axés sur l'appui médico-social, M. Sidibé rencontrera également les communautés locales, afin de se rendre compte par lui-même des effets de l'accès universel pour les gens sur le terrain.

Le dernier jour, M. Sidibé rencontrera les représentants de la presse. A cette occasion, il présentera sa vision de l'avenir et insistera d'une part, sur le besoin urgent de raviver l'enthousiasme et les engagements autour de la réalisation de l'accès universel et d'autre part, sur la nécessité d'accroître les investissements pour que les pays puissent atteindre leurs objectifs.

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OIT : La lutte contre la stigmatisation fait naître l’espoir au sein des coopératives agricoles éthiopiennes

14 avril 2009

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Ajama Kalacha se prépare à labourer son champ. Le soutien de sa communauté lui permet de supporter plus facilement le VIH. Photo : OIT

Ajama Kalacha travaille dur sur sa petite parcelle agricole des hautes terres d’Ethiopie pour fournir un revenu à la famille élargie qu’il fait vivre. Même si la vie est difficile, Ajama reste optimiste : sa communauté le traite bien et il pense qu’il a de bonnes chances de gagner sa vie en travaillant la terre. Il n’a pourtant pas été toujours aussi confiant.

Il y a sept ans, Ajama a découvert sa séropositivité. A cette époque-là, la stigmatisation et la discrimination régnaient dans sa communauté et le diagnostic lui a fait perdre tout espoir. Aujourd’hui, Ajama suit une thérapie antirétrovirale et son état de santé est stable. Il a fait part de sa séropositivité à tout le monde et ni ses enfants, ni sa famille élargie ne l’ont exclu de l’école ou de la vie communautaire, comme il le redoutait au début.

« Le message que je souhaiterais transmettre aux autres est que vivre sa séropositivité de façon optimiste vous aide à travailler plus dur et vous fait adopter un nouveau mode de vie », affirme-t-il. « L’attention et le soutien que je reçois me permettent de supporter beaucoup plus facilement la maladie. »

L’attitude et la situation d’Ajama ont radicalement changé en 2004, quand sa société coopérative agricole de l’ouest de l’Etat d’Oromia a été incluse dans un programme visant à réduire les effets néfastes du VIH. Financé par le Gouvernement italien et mené en coopération avec l’Organisation internationale du Travail (OIT), ce programme concerne l’ensemble des unions des coopératives agricoles de la région d’Oromia dont les membres travaillent dans plus de 200 sociétés agricoles primaires et dans 14 associations de transport.

Pour garantir que les interventions soient menées au niveau adéquat, une première étude sur la connaissance relative au VIH et les comportements y afférents a été conduite. Elle a révélé de nombreux malentendus. Par exemple, 51 % des personnes interrogées pensaient qu’elles pouvaient être infectées par la piqûre d’un moustique, 17 % en utilisant les mêmes toilettes qu’une personne séropositive et 6 % en travaillant avec une personne séropositive.

Le gouvernement et les dirigeants des coopératives nationales soutiennent ce programme. Les activités menées dans le cadre de ce dernier comprennent divers types de formation, tout d’abord la sensibilisation des dirigeants au VIH, puis la formation, dans des ateliers spéciaux, d’un réseau de professionnels de la formation et de pairs éducateurs. A leur tour, ceux-ci sont chargés de la mise en œuvre du programme au niveau communautaire afin de contribuer à la lutte contre la discrimination, de modifier les comportements à risque et de mettre en place des services de soins et de soutien pour les membres des communautés et leurs familles.

Facilement reconnaissables par leurs sacs et leurs tee-shirts sur lesquels est inscrit HIV/AIDS does not discriminate, but people do (Etablir une discrimination est le fait des personnes, pas du VIH), les pairs éducateurs travaillent avec l’ensemble de la communauté : ils se rendent dans les maisons, prennent la parole lors de réunions locales et associent à leur action des personnes clés, telles que les chefs religieux. Ils utilisent un manuel sur le VIH et distribuent des matériels d’information et de vulgarisation qui ont été traduits en afaan oromo et en amharique, langues locales. Ils participent aussi à la fourniture des services de soins et d’appui, notamment de traitement.

Dans la coopérative d’Ajama, les malentendus sur le VIH ainsi que la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes touchées ont progressivement diminué, grâce à un travail régulier. L’environnement optimiste dont Ajama a bénéficié et les encouragements qu’on lui a formulés lui ont donné le courage de parler de son statut et d’espérer.

« J’ai programmé mon esprit pour commencer une nouvelle vie », déclare-t-il. « L’affection et le soutien apportés aux personnes vivant avec le VIH aident grandement à réduire les effets du VIH/sida sur nos vies. »

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Réunion du Comité des Organismes coparrainants de l’ONUSIDA

06 avril 2009

20090403_CCO_h(de gauche à droite) : Joy Phumaphi, Vice-présidente et Responsable du réseau Développement humain, Banque mondiale ; Arnauld Akodjenou, Directeur, Division des services opérationnels, HCR ; Josette Sheeran, Directrice exécutive, PAM ; Anarfi Asamoa-Baah, Directeur général adjoint, OMS ; Assane Diop, Directeur exécutif, Secteur de la Protection sociale, BIT ; Koichiro Matsuura, Directeur général, UNESCO ; Ad Melkert, Administrateur par intérim, PNUD ; Ann M. Veneman, Directrice exécutive, UNICEF ; Michel Sidibé, Directeur exécutif, ONUSIDA ; Thoraya Ahmed Obaid, Directrice exécutive, UNFPA ; Antonio Maria Costa, Directeur exécutif, ONUDC. Paris, 3 avril 2009.

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) regroupe les efforts et les ressources de 10 organismes du système des Nations Unies en matière de riposte au sida. C’est au sein du Comité des organismes coparrainants (COC) que se réunissent périodiquement ces Coparrainants pour examiner les questions d’importance majeure pour l’ONUSIDA et communiquer leurs apports aux politiques et stratégies de l’ONUSIDA.
Le 3 avril 2009, le COC a tenu sa première réunion depuis la nomination du nouveau Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.

Le COC a exprimé son soutien sans réserve à l’« accès universel », défini par Michel Sidibé comme priorité absolue de l’ONUSIDA, ainsi qu’aux autres domaines prioritaires, qui seront exposés dans le nouveau cadre de résultats de l’ONUSIDA, dont la version définitive est en train d’être établie avec les Coparrainants.

La réunion a représenté une excellente occasion d’échanger des points de vue sur le soutien à apporter aux pays afin qu’ils atteignent leurs objectifs en matière d’accès universel. Tous les Coparrainants ont admis que l’ONUSIDA devait préconiser une riposte au sida reposant sur des données concrètes et fondée sur les droits de l’homme. La nécessité de rendre des comptes et le besoin d’obtenir des résultats se sont révélés tout aussi importants.

Le COC a en outre approuvé les orientations générales du Budget-plan de travail intégré (BPTI) 2010-2011, notamment les priorités essentielles et la répartition des ressources entre les Coparrainants, le Secrétariat et les activités interinstitutions. Le Secrétariat collaborera désormais avec les Coordonnateurs mondiaux des Coparrainants en vue de parachever le BPTI pour la réunion du Conseil de Coordination du Programme de juin 2009.

Comité des Organismes coparrainants (COC) de l’ONUSIDA

Le COC est composé de représentants des 10 Coparrainants et du Secrétariat de l’ONUSIDA. Il se réunit deux fois par an. Chacun des Coparrainants assume la présidence du Comité à tour de rôle, à partir du 1er juillet, durant une année.

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L'OIT et des leaders du monde du travail s'engagent sur des initiatives à l'occasion de l'ICASA 2008

04 décembre 2008

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Workplace leaders pledge action at ICASA 2008
Credit: ILO

A l'occasion de la 15e Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), environ cinquante leaders du monde du travail se sont réunis le 4 décembre à l'invitation de l'Organisation internationale du Travail (OIT).

Au début de la semaine, les délégués avaient visité le « Centre de promesses des leaders du monde du travail » et se sont engagés à mettre en œuvre des initiatives spécifiques visant à traiter le problème du sida sur leurs propres lieux de travail, une fois rentrés chez eux après la conférence.

L'OIT a enregistré les promesses des participants, puis a invité ceux-ci à rejoindre pour une photo de groupe M. Mamadou Sow, Secrétaire permanent du Ministère du Travail du Sénégal, M. Assane Diop, Directeur exécutif de l'OIT chargé de la protection sociale, M. Patrick Obath et M. Lamine Fall, représentants respectifs des organisations d'employeurs et de travailleurs, ainsi que le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme de l'OIT sur le VIH/sida et le monde du travail.

« De nombreux délégué de l'ICASA sont des experts du VIH dans divers domaines et se sont probablement exprimés sur la question du VIH/sida dans un certain nombre de forums. Cependant, certains n'auraient peut-être pas songé à introduire des activités concernant le VIH sur leur propre lieu de travail », a expliqué le Dr Kisting.

Chaque participant ayant effectué une promesse a reçu un cadeau en souvenir de cet engagement. Le « Centre de promesses des leaders du monde du travail » de l'OIT accueillera les participants jusqu'à la fin de la conférence. Il est situé sur le stand de l'OIT dans la zone d'exposition, à côté du stand de l'ONUSIDA et d'autres organismes coparrainants.

Mme Evelyn Serima, du Bureau sous-régional de l'OIT pour l'Afrique australe et Spécialiste technique de l'OIT sur le VIH/sida, a expliqué que les promesses reçues démontraient l'engagement des employeurs et des travailleurs à contribuer à des actions suivies contre le VIH/sida par le biais du leadership sur le lieu de travail.

L'OIT et des leaders du monde du travail s'engage

Coparrainants:

OIT




Liens externes:

Site officiel de l’ICASA 2008 (en anglais)

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ICASA 2008 : Améliorer les ripostes nationales du secteur privé au VIH

04 décembre 2008

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UNAIDS and ILO Joint Satellite Session, 3 December 2008
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomis

Un consensus émerge lors de l’ICASA selon lequel le secteur privé doit collaborer plus étroitement dans les pays d’Afrique si l’on souhaite mettre en œuvre une riposte efficace contre le sida.

Selon le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme OIT/sida, qui s’est exprimée lors d’une réunion ONUSIDA/OIT hier : « Les différents acteurs du secteur privé – les sociétés, les petites et moyennes entreprises, le secteur informel – doivent travailler ensemble pour apporter une riposte cohérente et complète du secteur privé contre le sida. Nous devons au moins cela aux personnes qui sont affectées par l’épidémie ».

La réunion satellite commune avait pour thème « Travailler en direction d’une riposte complète du secteur privé au niveau national ». Elle a offert une opportunité aux participants pour partager des commentaires sur ce qui est efficace et ce qui doit être amélioré dans leur pays.

Les délégués ont abordé des questions telles que le renforcement des partenariats à travers le secteur privé, la sensibilisation de la communauté environnante et la mobilisation de ressources techniques et financières pour lutter contre le VIH.

Pour ce débat, des membres de la Coalition des entreprises ghanéennes sur le sida, de la Fédération des employeurs kenyans, du Congrès des syndicats du Malawi et des sociétés Rio Tinto et Standard Bank Africa se sont réunis avec des représentants de l’Organisation internationale des employeurs, de l’OIT, de la Fondation Sogebank, de la Banque mondiale, des Dispositifs d’appui technique de l’ONUSIDA, des Partenaires contre le sida, de GTZ et de la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.

Renforcer les partenariats, sensibiliser la communauté

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Aldiouma Cissokho addresses the event
Credit: UNAIDS/Mamadou Gomi

Au Zimbabwe, la Confédération des employeurs, la Coalition nationale des entreprises et d’autres ont créé un forum national sur le secteur privé pour qu’il soit le porte-parole du secteur privé auprès des Mécanismes de coordination dans les pays du Fonds mondial.

L’un des autres défis évoqués a été la nécessité d’avoir un leadership fort. M. Patrick Obath, Président de la Fédération des employeurs kenyans, a commenté les efforts engagés par la fédération pour encourager les PDG à se soumettre à un test de dépistage du VIH afin d’apporter un appui supplémentaire aux programmes de conseil et de test volontaire dans leur propre entreprise.

M. Bruno Buclez, Directeur de la santé chez Rio Tinto, a présenté un accord de partenariat conclu avec le gouvernement du Cameroun en vertu duquel ce dernier fournit gratuitement des médicaments et la société met ses installations de santé à la disposition de ses employés et de la communauté. L’un des problèmes soulevés concernant de tels partenariats entre le public et le privé concerne leur pérennité. C’est une question que Rio Tinto est actuellement en train d’étudier. Par exemple, la société essaye de s’assurer que les employés vivant avec le VIH qui quittent la société continueront de recevoir un traitement pour le VIH.

M. Tony VanderNest, Responsable Santé et Bien-être chez Standard Bank Africa en Afrique du Sud, a expliqué que sa société soutenait des coalitions nationales d’entreprises contre le sida et la Coalition pan africaine des entreprises contre le sida (notamment en détachant du personnel) car ces coalitions représentent le meilleur véhicule pour partager les expériences entre les entreprises.

Mobiliser des ressources financières et techniques pour lutter contre le VIH et le sida

Mme Thérèse Lethu, Directrice pour l’Europe de la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/sida (GBC Europe), a montré que le premier objectif de la coalition était d’encourager des initiatives sectorielles, comme par exemple dans les secteurs du tourisme et des mines, pour optimiser l’impact du secteur privé sur les systèmes nationaux.

Tous les participants ont convenu que le rôle des petites et moyennes entreprises devait être renforcé. Comme Erick Maville, Directeur technique, GBC Europe, l’a expliqué : « Bien que des progrès aient été enregistrés pour améliorer les contributions du secteur privé à la riposte au sida, il reste encore beaucoup à faire pour renforcer la participation des PME et du secteur informel ».

ICASA 2008 : Améliorer les ripostes nationales du

Coparrainants:

OIT


Liens externes:

Site officiel de l’ICASA 2008 (en anglais)

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Une initiative pour la vie – l’industrie hôtelière lutte contre le sida

23 juillet 2008

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L’ONUSIDA fait participer l’industrie
hôtelière mexicaine à une campagne de
prévention à l’occasion de la Conférence
internationale sur le sida en août 2008 et
engage celle-ci sur le long terme via
l’élaboration de politiques et de
programmes de lutte contre le VIH sur le
lieu de travail durables et à long terme.
Photo : © 2008 ONUSIDA/R. Castillo

La Conférence internationale sur le sida 2008 (‘AIDS 2008’) devrait faire venir au Mexique près de 20 000 délégués et 2000 journalistes du monde entier entre le 3 et le 8 août 2008. ‘AIDS 2008’ offre une opportunité unique pour faire participer l’industrie hôtelière locale à des actions en rapport avec le VIH.

C’est pour cette raison que l’ONUSIDA s’engage avec le secteur hôtelier mexicain dans une campagne de prévention du VIH intitulée ‘Une initiative pour la vie – l’industrie hôtelière lutte contre le sida’. Cette initiative, qui durera pendant toute la conférence internationale, a pour objectif d’accroître la sensibilisation à la prévention du VIH et de promouvoir des attitudes non discriminatoires à l’encontre des personnes vivant avec le virus. Il est également prévu que l’initiative promeuve l’élaboration de politiques et de programmes de lutte contre le VIH sur le lieu de travail durables et à long terme dans les hôtels (avec, notamment, une formation pour le personnel). En conséquence, la campagne de prévention du VIH cible à la fois le personnel et les clients des hôtels. Le secteur hôtelier est un acteur clé de la riposte au sida car il peut sensibiliser un public large et diversifié avec des informations de prévention du VIH, y compris ses importants effectifs.

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Une première réunion inaugurale de tous
les hôtels participants a eu lieu à l’Hôtel
Marquis à Mexico le 4 juillet 2008.
Photo: ONUSIDA/R. Alion

La campagne de prévention inclura la diffusion de dépliants, de posters et de brochures sur le sida, des expositions d’œuvres d’art, la distribution gratuite de préservatifs masculins et féminins, et la projection de films en rapport avec le sida dans tous les hôtels participants. Des préservatifs seront distribués dans ces hôtels par l’intermédiaire du ‘Projet Préservatifs’ qui a été financé avec l’appui de l’UNFPA.

Des politiques et des programmes de lutte contre le VIH sur le lieu de travail durables et à long terme dans les hôtels

L’un des partenaires de l’ONUSIDA dans cette initiative, l’IMPULSO – réseau d’experts d’ONG spécialistes de la fourniture d’assistance technique pour lutter contre le VIH sur le lieu de travail, fournira des formations pour le renforcement des capacités qui incluent l’analyse de la situation, des programmes sur la stigmatisation et la discrimination, et l’élaboration de politiques et de programmes sur le VIH. Les séminaires spécialement organisés par l’IMPULSO dans les hôtels incluent la formation à l’utilisation et la mise en œuvre d’un logiciel appelé ‘Workplace Policy Builder’ (développeur de politiques pour le lieu de travail) conçu pour aider les entreprises à élaborer leurs propres politiques de lutte contre le sida.

 

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Des préservatifs seront distribués dans tous
les hôtels participants par l’intermédiaire
du « projet préservatifs » qui a été financé
grâce au généreux soutien de l’UNFPA.
Photo: ONUSIDA/R. Castillo
 

Pour l’instant, plus de 5,100 employés d’hôtels ont déjà été formés, ce qui représente la couverture de plus de 7,738 chambres d’hôtel à Mexico. Ils ont reçu des informations/une éducation sur la prévention du VIH et une présentation d’ensemble de l’épidémie au Mexique, et ont été sensibilisés aux questions liées à la stigmatisation et la discrimination sur le lieu de travail.

« Au Mexique, on dénombre près de 200 000 personnes qui vivent avec le VIH et près de 5 000 personnes décédées en 2006 de maladies liées au sida. La XVIIe Conférence internationale sur le sida offre une opportunité unique pour faire participer l’industrie hôtelière locale à des actions en rapport avec le VIH » déclare M. Cesar Nuñez, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes.

Tous les partenaires annonceront le lancement de l’initiative à l’occasion d’un événement presse qui se tiendra le 6 août 2008 à 09h00 au centre de presse de l’International AIDS Society.Pour plus d'information, merci de bien vouloir contacter la Directrice de l’unité des Partenariats avec le secteur privé de l'ONUSIDA, Regina Castillo (castillor@unaids.org)

 

Hôtels participant à ‘Une initiative pour la vie – l’industrie hôtelière lutte contre le sida’

Pour cette initiative, la Conférence internationale sur le sida 2008 a ciblé des chaînes d’hôtels nationales et internationales. Les cinq chaînes nationales sont : Grupo Posadas, Hoteles Misión, Grupo Empresarial Ángeles, Grupo Del Ángel et Grupo Hoteles Emporio. Les huit chaînes d’hôtels internationales sont : Best Western International, InterContinental Hotels Group, Starwood Hotels & Resorts, Sol Melia Hotels & Resorts, Radisson Hotels & Resorts, Ramada International, Groupe ACCOR et Four Seasons Hotels.

Pour l’instant, les hôtels suivants participent à l’initiative :

NOVOTEL STA FE

HOTEL GRAN MELIÁ

HOTEL RADISSON FLAMINGOS

HOTEL FIESTA AMERICANA REFORMA

HOTEL HOLIDAY INN REFORMA

HOTEL EMPORIO

FIESTA INN CENTRO HISTORICO

HOTEL GENEVE

HOTEL MARQUIS

HOTEL HOLIDAY INN ZONA ROSA

HOTEL FIESTA AMERICANA GRAND

HOTEL CASABLANCA

HOTEL EMBASSY SUITE

EUROSTAR SUITE

GRAN HOTEL DE LA CIUDAD DE MEXICO

HOTEL CENTURY ZONA ROSA

NOVOTEL PERINORTE

NOVOTEL MONTERREY

HOTEL CAMINO REAL

HOTEL SHERATON CENTRO HISTORICO MEXICO

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Une norme internationale du travail pour renforcer la riposte au sida sur le lieu de travail

21 juillet 2008

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Une majorité des 33 millions de personnes
qui vivent avec le VIH à travers le monde
travaillent et sont dans leurs années les
plus productives.
Photo: ONUSIDA/OIT/C.Serge

Une majorité des 33 millions de personnes qui vivent avec le VIH à travers le monde travaillent et sont dans leurs années les plus productives. Elles génèrent les revenus nécessaires pour soutenir leur famille et leurs compétences et expériences représentent une contribution importante pour leur lieu de travail et leur pays. Cependant, malgré des évolutions majeures au niveau des attitudes vis-à-vis du VIH et de la connaissance du virus, de nombreux travailleurs restent confrontés à la discrimination, la stigmatisation et la peur de perdre leur emploi.

Pourtant, le lieu de travail peut être l’un des milieux les plus efficaces pour combattre le sida dans la mesure où c’est une communauté où les gens se retrouvent, discutent et apprennent les uns des autres. Les structures et les installations existantes, telles que les services de santé du travail, peuvent aussi être utilisées pour proposer des services de prévention, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

Nouvelle norme internationale du travail

Pour élargir et renforcer le rôle du lieu de travail dans la riposte mondiale au sida, l’Organisation internationale du Travail (OIT), coparrainant de l’ONUSIDA, a lancé une procédure pour adopter une nouvelle norme internationale du travail sous la forme d’une ‘recommandation autonome’.

Les normes internationales du travail sont des instruments juridiques élaborés par les constituants de l’OIT – gouvernements, employeurs et employés – et qui fixent les principes et les droits de base au travail.

Renforcement du Recueil de directives pratiques

Si elle est adoptée, la nouvelle norme viendrait compléter, renforcer et élargir l’impact du Recueil de directives pratiques sur le VIH/sida et le monde du travail déjà publié par le BIT qui est axé sur la protection et la promotion des droits. Elle accroîtrait aussi la contribution du lieu de travail à la concrétisation de l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

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Malgré des évolutions
majeures au niveau des
attitudes vis-à-vis du VIH et de
la connaissance du virus, de
nombreux travailleurs restent
confrontés à la discrimination,
la stigmatisation et la peur de
perdre leur emploi.
Photo: ONUSIDA/OIT/J.Maillard

Le Recueil de directives pratiques actuel du BIT a été intégré dans des lois et des politiques de nombreux pays, mais dans la mesure où c’est un instrument facultatif, son utilisation est optionnelle. En outre, il n’y a pas de disposition pour le suivi de la qualité ou l’étendue de son utilisation, comme ce serait le cas pour une norme.

Bien que la mise en œuvre d’une nouvelle norme ne soit pas une obligation pour les Etats Membres, elle devra être soumise, une fois adoptée, aux autorités nationales ‘en vue d’une action législative ou de toute autre action’. Cela fournira à l’OIT et à ses constituants l’opportunité d’examiner les mesures prises.

La norme offre une bonne occasion pour améliorer les services d’appui en rapport avec le VIH sur le lieu de travail selon le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme du BIT sur le VIH/sida et le monde du travail : « Ce processus d’introduction de la norme nous offre une opportunité exceptionnelle pour travailler de manière étroite avec différents départements de l’OIT, avec nos constituants, l’ONUSIDA et avec les réseaux de personnes vivant avec le VIH. Nous sommes encouragés par les réponses positives et les appuis qui nous avons reçus, et espérons élargir et intensifier les actions concrètes sur le lieu de travail grâce à un environnement juridique/de politiques renforcé ».

‘Le VIH/sida et le monde du travail’

La discussion d’une nouvelle norme internationale du travail est à l’ordre du jour des sessions 2009 et 2010 de la Conférence internationale du Travail. En prévision de cette discussion, le BIT a préparé un rapport global intitulé ‘Le VIH/sida et le monde du travail’ qui inclut la compilation la plus complète à ce jour des lois et politiques nationales sur le VIH et couvre 170 pays.

Le rapport révèle que plus de 70 Etats Membres de l’OIT ont adopté, ou sont sur le point de le faire, une loi générale sur le VIH alors que 30 pays ont adopté, ou sont sur le point de le faire, des règles spécifiques pour les lieux de travail. D’autres pays traitent la question du VIH dans le cadre soit de lois de santé publique soit de lois sur l’égalité des chances, et certains ont intégré la lutte contre le VIH dans le droit du travail.

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Le lieu de travail peut être l’un des milieux
les plus efficaces pour combattre le sida
dans la mesure où c’est une communauté
où les gens se retrouvent, discutent et
apprennent les uns des autres.
Photo: ONUSIDA/J.Spaull

Ce rapport et le questionnaire qui l’accompagne ont été adressés aux Etats Membres de l’OIT. Il a été demandé aux gouvernements de répondre au questionnaire en consultation avec les employeurs et les travailleurs dans la mesure où il pose des questions sur leurs opinions quant à la portée et à la teneur de la norme proposée. Il a également été conseillé aux Ministères du Travail de consulter d’autres ministères nationaux et institutions concernés par la question du VIH, et de faire participer des organisations de personnes vivant avec le VIH et d’autres organisations engagées dans les programmes nationaux.

Etabli à partir des réponses au questionnaire, un deuxième rapport sera alors publié avec des conclusions préliminaires qui seront à débattre lors de la session 2009 de la Conférence internationale du Travail – laquelle préparera le terrain pour l’adoption de la nouvelle norme internationale du travail en 2010.

Le « Recueil de directives pratiques sur le VIH/sida et le monde du travail » du BIT a été adopté en 2001 après une large consultation incluant les constituants tripartites dans toutes les régions. Il a été traduit dans 57 langues à ce jour. En tant que cadre pour agir sur le lieu de travail, il contient des principes pour élaborer des politiques et des directives pratiques pour établir des programmes au niveau des entreprises, des communautés et des pays ; il couvre les principaux domaines suivants :

  1. Prévention du VIH
  2. Gestion et atténuation de l’impact du sida sur le monde du travail
  3. Soins et appui pour les travailleurs infectés et affectés par le VIH/sida
  4. Eradication de la stigmatisation et de la discrimination basées sur la séropositivité au VIH réelle ou perçue.
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