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Une Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA reçoit le Prix du leadership de l’UNWDPA

23 mars 2018

L’ONG United Nations Women for Peace Association (UNWDPA) a rendu hommage à Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour le sida en Amérique latine, en lui remettant son Prix du leadership. Ce prix est une reconnaissance de son travail dans la riposte au VIH, la promotion des droits de l’homme et l’autonomisation des femmes.

La cérémonie s’est déroulée à l’occasion du déjeuner annuel de l’UNWDPA, organisé au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, lors de la Journée internationale des Droits des Femmes. Ce prix récompense les personnes qui ont fait une différence dans la vie des femmes et des filles.

Depuis sa nomination en tant qu’Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA en 2016, Lorena Castillo de Varela a mené une campagne Zéro discrimination qui est allée bien au-delà des frontières du Panama et a gagné une reconnaissance internationale. Dans ses fonctions de Présidente de la Commission nationale de lutte contre le sida, elle a catalysé le soutien de 45 institutions gouvernementales en vue de la signature d’un acte d’engagement visant à promouvoir la prévention du VIH et la discrimination zéro. 

Quotes

« Zéro discrimination : tel est le message fondamental qui transparaît dans toutes mes actions. Chacun de nous doit continuer de faire entendre sa voix et d’agir pour faire en sorte que tout le monde, en particulier les jeunes femmes, puisse s’exprimer pour faire valoir ses droits et vivre une vie épanouie et hors du commun. »

Lorena Castillo de Varela Première dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour le sida en Amérique latine

« Ce prix témoigne de l’engagement de Lorena Castillo de Varela pour la discrimination zéro. C’est une porte-parole forte et passionnée qui travaille sans relâche pour que personne ne soit laissé pour compte. »

César A. Núñez Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Amérique latine et les Caraïbes

UNAIDS Special Ambassador for AIDS in Latin America

Region/country

Feature Story

Un rôle sans règles définies : quand les Premières dames parlent de développement

19 septembre 2017

Le 18 septembre, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est joint à l’ancienne Première dame des États-Unis d’Amérique, Laura Bush, ainsi qu’à la Première dame de Namibie, Monica Geingos, et la Première dame du Panama, Lorena Castillo de Varela, pour discuter de la façon dont elles ont utilisé leurs plates-formes politiques et leur voix pour attirer l’attention sur certains problèmes parmi les plus urgents qui touchent le monde.

Cette rencontre, intitulée « A Role Without a Rulebook: the Influence and Leadership of Global First Ladies » (Un rôle sans règles définies : influence et leadership des Premières dames dans le monde), a eu lieu dans le cadre du Sommet annuel Concordia à New York, aux États-Unis, et s’est penchée sur le défi entourant le fait d’être une femme d’influence sans statut professionnel précis. Les épouses des dirigeants gouvernementaux ne sont pas élues, mais ce sont des personnalités officielles qui disposent d’une opportunité unique de bâtir des ponts entre la société civile et les institutions. Chacune des trois Premières dames a expliqué comment elle avait assumé ce rôle, en créant sa propre plate-forme et son agenda en matière de progrès.

« Je connais le pouvoir des Premières dames », a déclaré M. Sidibé, qui animait la discussion. « Elles sont devenues nos porte-parole spéciales pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. À partir du moment où j’avais sollicité leur soutien, nous avons commencé à constater de réels progrès. Nous avons aujourd’hui des pays qui ont quasiment réussi à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les nourrissons ».

Mme Bush a évoqué ses efforts pour faire avancer l’agenda des droits de l’homme pour les femmes en Afghanistan et ses actions en faveur de la santé publique. Elle s’est remémoré son expérience dans la défense de la santé des femmes et des filles, notamment l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Mme Bush est revenue sur son engagement pour en finir avec le sida, à travers le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, et sa volonté de s’appuyer sur les progrès positifs de la riposte au sida et d’éliminer le cancer du col de l’utérus.

« Nous avions constaté que les femmes pouvaient vivre avec le VIH, mais mouraient du cancer du col de l’utérus, qui est aussi transmis par voie sexuelle par le biais du papillomavirus humain (HPV). Nous avons alors créé Ruban rose Ruban rouge pour ajouter le dépistage et le traitement du HPV et le vaccin correspondant à la plate-forme contre le sida qui avait déjà été mise en place avec le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida. Jusqu’à présent, nous avons rencontré un franc succès », a conclu Mme Bush.

Mme Geingos, quant à elle, a évoqué son travail avec les jeunes et sur l’autonomisation, en insistant sur l’importance du rôle des jeunes dans les questions relatives aux violences sexistes, à l’éducation, à la santé et à l’esprit d’entreprise. Mme Geingos a déclaré qu’il était impératif de favoriser la confiance envers les jeunes et de les impliquer dans les débats sur leur santé. Elle a parlé avec franchise de l’explosion démographique de la jeunesse en Afrique, où 60 % de la population a moins de 25 ans, et de la multiplication par deux de la population attendue d’ici 2050.

« Nous laissons les jeunes mener le débat dans un langage qu’ils comprennent. Nous profitons de cette opportunité pour leur délivrer des informations importantes sur la santé. La Namibie a accompli un travail formidable dans la réduction des nouvelles infections à VIH, avec l’aide de partenaires mondiaux tels que l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Nous avons divisé leur nombre par deux en moins de dix ans, et nous sommes sur le point d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant », a déclaré Mme Geingos.

Mme Castillo a mis en avant ses actions en faveur de l’inclusion et du respect pour tous. M. Sidibé a fait remarquer que Mme Castillo, Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la lutte contre le sida en Amérique latine, défendait avec ferveur les communautés et les personnes exclues. Il a souligné ses efforts de lutte contre la stigmatisation et la discrimination sous toutes leurs formes dans le but de construire une société inclusive.

« Nous devrions tous œuvrer pour que personne ne soit laissé pour compte. Et quand je dis « personne », cela veut dire absolument personne », a insisté Mme Castillo.

En s’appuyant sur leur plate-forme de dirigeants internationaux, les Premières dames peuvent prendre des risques, répondre aux attentes et lutter contre des préjugés profondément ancrés afin de proposer une vision plus inclusive et équitable de la société.

Pour conclure, Anita McBride, ancienne assistante de l’ex-Président des États-Unis George W. Bush et ancienne Chef de cabinet auprès de Mme Bush, a déclaré : « Concordia est un groupe d’action, non pas un groupe de réflexion, et cette rencontre montre clairement comment le statut de Première dame, lorsqu’il est utilisé efficacement, est un catalyseur d’action et de changement, qui revêt même encore plus de valeur quand elles se rassemblent et travaillent ensemble ».

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La Première dame du Panama s’engage en faveur de zéro discrimination

27 juin 2017

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, a prononcé un discours enthousiaste en faveur de l’agenda pour zéro discrimination lors de l’ouverture de la 40e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse.

Mme Castillo, Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour la lutte contre le sida en Amérique latine, a déclaré que tout le monde devait avoir accès aux services essentiels de santé et d’éducation sans craindre d’être harcelé, maltraité ou rejeté. Sans fin de la discrimination, il n’y aura pas de fin de l’épidémie de sida, a-t-elle affirmé.

« La discrimination est une grave violation des droits de l’homme. Elle est illégale, immorale et inhumaine. Nous méritons tous de vivre dans la dignité », a déclaré Mme Castillo.

Dans son discours, la Première dame a également souligné les progrès accomplis par le Panama dans l’élargissement des services de dépistage du VIH pour les jeunes et les populations clés comme les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles et les professionnel(le)s du sexe. 

Mme Castillo a également parlé aux membres du Conseil de l’initiative Love on Wheels (De l’amour sur roues), qui gère un dispensaire mobile proposant des services de dépistage du VIH et du cancer du sein aux groupes de personnes marginalisés dans les zones rurales du Panama.

Lors de son discours, elle a aussi évoqué les avancées dans la protection des droits des femmes et des filles au Panama, avec le passage à 18 ans de l’âge minimum pour se marier.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remercié Mme Castillo pour son engagement fort en faveur de la fin de la stigmatisation et de la discrimination, en particulier pour les personnes vivant avec le VIH.

« Ma sœur, la Première dame du Panama, est une défenseuse passionnée de la discrimination zéro et elle s’est engagée à soutenir le travail de l’ONUSIDA pour en finir avec l’épidémie de sida. Je la remercie pour sa compassion et son engagement à ne laisser personne pour compte ».

Mme Castillo est en visite à Genève pour quatre jours, durant lesquels elle a prévu de rencontrer le personnel de l’ONUSIDA, du Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et du Centre du commerce international. 

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Press Release

69e Assemblée mondiale de la Santé : les orateurs d'un événement parallèle de haut niveau appellent à accélérer la riposte pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les femmes et les adolescentes

Selon Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, il est capital d'accélérer la riposte et d'autonomiser les femmes et les filles pour mettre fin à l'épidémie de sida

GENÈVE, le 23 mai 2016 — Lors d'un événement de haut niveau qui s'est tenu en marge de la 69e session de l'Assemblée mondiale de la Santé en cours à Genève (Suisse), des délégués ont exhorté les pays à mettre fin aux inégalités entre les sexes dans la riposte au VIH, en veillant à ce que les femmes et les adolescentes bénéficient de l'initiative d'accélération pour mettre fin à l'épidémie de sida. Cet événement était organisé par Mme Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine. Mme Castillo de Varela a souligné qu'il était important que les femmes jouent un rôle moteur pour veiller à ce que les programmes et les politiques soient élaborés en fonction de leurs besoins.

« Un accès limité aux soins de santé et à l'éducation, couplé à des systèmes et à des politiques qui ne tiennent pas compte des besoins des jeunes, sont des obstacles qui empêchent les adolescentes et les jeunes femmes de se protéger du VIH, en particulier lors du passage à l'âge adulte », a déclaré Mme Castillo de Varela. « Faire reculer les infections à VIH et la mortalité liée au sida suppose de faire progresser l'égalité des sexes ainsi que la responsabilisation et l'autonomie des femmes, de sorte que les filles et les jeunes femmes puissent prendre des décisions concernant leur santé en toute indépendance et vivre à l'abri de toute forme de violence. »

L'événement parallèle de haut niveau était axé sur trois thèmes, à savoir l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, la prévention du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes et l'accès au traitement du VIH pour tous.

L'engagement et l'autonomisation des femmes en tant que dirigeantes, décideuses, maîtres d'œuvre et soutiens de leurs pairs, combinés à un accès accru à des services de prévention et de traitement du VIH efficaces, ont contribué de façon essentielle au succès des efforts mondiaux en vue d'éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, qui ont diminué de plus de moitié en rythme annuel, passant de 520 000 en 2000 à 220 000 en 2014. Cette approche complète et inclusive doit maintenant être élargie à l'ensemble des personnes vivant avec le VIH, y compris aux jeunes femmes et aux filles.

« Nous avons besoin d'une approche et d'interventions holistiques et combinées qui soutiennent les adolescentes et les femmes », a indiqué Angelina Namiba, militante de la lutte contre le VIH du Salamander Trust. « Il est crucial que les femmes vivant avec le VIH participent concrètement à chaque étape de ces interventions, de leur conception jusqu'à leur mise en œuvre. »

À l'échelle du globe, le sida reste la première cause de mortalité des femmes en âge de procréer. En 2014, on avait enregistré quelque 220 000 nouvelles infections à VIH chez les adolescents de 15 à 19 ans, dont 62 % étaient des filles. En 2014, le sida était la principale cause de décès des adolescents en Afrique subsaharienne.

La violence sexiste, l'inégalité entre les sexes, des normes sexistes néfastes, la stigmatisation et la discrimination empêchent souvent les femmes et les filles de connaître leur statut VIH et d'accéder à des services de prévention et de traitement du VIH adaptés. Alors que 670 000 adolescentes de 15 à 19 ans vivent avec le VIH, selon les estimations, une sur cinq seulement sait qu'elle est séropositive.

L'approche d'accélération de l'ONUSIDA vise à faire en sorte que d'ici 2020, 90 % au moins des adolescents et des jeunes (et des membres d'autres groupes exposés au risque d'infection à VIH) aient accès à des services de prévention combinée du VIH et à des services relatifs à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, et qu'ils possèdent des compétences, des connaissances et des capacités suffisantes pour se protéger du VIH.

Outre l'intensification de la prévention du VIH, le déploiement de l'accès au traitement du VIH est primordial. La stratégie mondiale du secteur de la santé sur le VIH 2016–2021 de l'Organisation mondiale de la Santé actuellement débattue dans le cadre de l'Assemblée mondiale de la Santé qui se tient cette semaine confirme la cible de traitement 90–90–90 de l'ONUSIDA. Il s'agira de faire le nécessaire pour que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH aient accès à un traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement présentent une charge virale indétectable. Pour atteindre cette cible, il faudra mettre en œuvre des modèles de fourniture de services innovants garantissant que les adolescents et les jeunes sont diagnostiqués précocement et orientés rapidement vers des services de traitement, qu'ils bénéficient d'une aide à l'observance du traitement et d'une prise en charge pour rester en bonne santé. Ces services doivent être accessibles, financièrement abordables et adaptés aux besoins des femmes et des filles. Parmi les autres cibles de l'approche d'accélération figurent la réduction des nouvelles infections à VIH, pour ramener leur nombre à moins de 500 000 par an d'ici 2020, et l'élimination de la discrimination.

La Suisse et la Zambie faisaient partie des parrains de l'événement à Genève mais sont aussi les co-animateurs de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida organisée dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations Unies et, en tant que tels, veilleront à ce que la synthèse des conclusions de cet événement parallèle à l'Assemblée mondiale de la Santé alimente les discussions de la Réunion de haut niveau qui se tiendra à New York (États-Unis d'Amérique) du 8 au 10 juin 2016.

Quotes

« Un accès limité aux soins de santé et à l'éducation, couplé à des systèmes et à des politiques qui ne tiennent pas compte des besoins des jeunes, sont des obstacles qui empêchent les adolescentes et les jeunes femmes de se protéger du VIH, en particulier lors du passage à l'âge adulte. Faire reculer les infections à VIH et la mortalité liée au sida suppose de faire progresser l'égalité des sexes ainsi que la responsabilisation et l'autonomie des femmes, de sorte que les filles et les jeunes femmes puissent prendre des décisions concernant leur santé en toute indépendance et vivre à l'abri de toute forme de violence. »

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama

« Nous avons besoin d'une approche et d'interventions holistiques et combinées qui soutiennent les femmes au-delà de la grossesse. Il est crucial que les femmes vivant avec le VIH participent concrètement à chaque étape de ces interventions, de leur conception jusqu'à leur mise en œuvre. »

Angelina Namiba, Salamander Trust

« De nombreuses femmes brésiliennes fréquentent les services de santé pour bénéficier de soins mais aussi pour faire soigner leurs enfants ou d'autres membres de leur famille. Il y a à cet égard une corrélation entre le fait de s'occuper de soi et celui de s'occuper des autres, les femmes exerçant un rôle de soignant non professionnel pour leur famille et leur communauté. »

Ricardo Barros, Ministre de la Santé, Brésil

« Tant que les hommes ne s'engagent pas, tant qu'ils refusent de participer au processus aux côtés des femmes, nous n'atteindrons pas nos objectifs d'élimination des nouvelles infections à VIH. Nous sommes déterminés à en finir avec le VIH/sida et c'est pourquoi, lors de notre dernière réunion annuelle consacrée au sida, le Président lui-même a décidé d'augmenter de façon très substantielle les financements en faveur de la riposte au VIH. »

Raymonde Goudou Coffie, Ministre de la Santé, Côte d'Ivoire

« Nous ne devons pas subir une réalité mais façonner notre avenir. »

Margarita Guevara, Ministre de la Santé, Équateur

« Nous avons réduit le nombre de cas de VIH et la mortalité, élargi la couverture du traitement antirétroviral gratuit et fait reculer la transmission du VIH de la mère à l'enfant, dans le cadre d'une stratégie combinant ressources publiques et ripostes communautaires. »

Elvia Violeta Menjívar, Ministre de la Santé, El Salvador

« Depuis le début, le Panama assure une supervision épidémiologique du VIH. Sous l'impulsion de la Première dame, il a donné un nouvel élan à sa lutte contre le virus. »

Francisco Javier Terrientes, Ministre de la Santé, Panama

« Nous devons introduire des changements pour garantir un accès à toutes les formes de prévention, de diagnostic, de prise en charge et de traitement pour tous, en particulier pour les jeunes femmes et les populations les plus vulnérables. »

Adalberto Campos Fernandes, Ministre de la Santé, Portugal

« Avant la mise en œuvre du programme de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, 70 000 nourrissons étaient contaminés. On en compte aujourd'hui moins de 7 000. Malgré ce recul, le travail n'est pas terminé ; nous devons nous rapprocher le plus possible de l'objectif « zéro infection » et nous ne ménageons pas nos efforts en ce sens. »

Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé, Afrique du Sud

« Nous formulons l'espoir que 2016 marque une évolution historique de la riposte au sida : cette année doit être un tournant majeur qui débouchera sur la fin de l'épidémie. »

Pascal Strupler, Directeur de l'Office fédéral de la santé publique, Suisse

« Je suis certaine que vous conviendrez tous avec moi que l'adolescence est une période délicate de la vie d'une fille. Les transformations physiques, émotionnelles et sociales considérables que connaissent alors les filles façonnent leur avenir. Mais l'adolescence est aussi un moment idéal pour faire fructifier les efforts en matière de développement et de diplomatie, rompre les cycles de la pauvreté et de la violence, permettre aux filles de poursuivre leur scolarité, investir dans leur avenir. J'ai la conviction que nous pouvons faire en sorte que les femmes et les filles bénéficient de l'initiative d'accélération pour mettre fin à l'épidémie de sida dans un avenir très proche. »

Ambassadrice Pamela Hamamoto, États-Unis d'Amérique

« il est injuste que les femmes et les filles ne puissent accéder à l'information et aux services qui pourraient les protéger du VIH et leur donner accès à un traitement. Si nous voulons mettre fin à l'épidémie de sida à l'horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable, la communauté internationale doit adopter une approche axée sur l'humain qui consacre le droit des femmes et des filles à prendre des décisions avisées concernant leur santé et leur bien-être, y compris leur santé et leurs droits sexuels. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif, ONUSIDA

« Cet événement parallèle est extrêmement important. Il s'agit de mettre fin à l'épidémie de sida et d'œuvrer en faveur d'un groupe essentiel, celui des adolescents. Si nous négligeons cette tranche d'âge, nous ne parviendrons pas à mettre fin à l'épidémie de sida à l'horizon 2030. Je vous félicite pour le travail que vous accomplissez dans ce domaine et en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Cela contribuera de manière décisive à la fin du sida. »

Margaret Chan, Directrice générale, Organisation mondiale de la Santé

« Le VIH et la tuberculose sont des maladies quelque peu uniques. Ce ne sont pas seulement des maladies infectieuses mais aussi des maladies qui frappent la société. Nous devons en avoir conscience. Nous devons exploiter les données mais aussi faire appel au bon sens. Les interventions médicales ne suffisent pas. Elles n'auront pas d'effet sur les aspects fondamentaux de l'inégalité. Les données nous enseignent que la santé et l'éducation sont essentielles. Assurer une scolarisation durable des filles est vital. Il ne faut pas considérer les adolescentes et les jeunes femmes comme un problème à régler mais comme un investissement indispensable. »

Mark Dybul, Directeur exécutif, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Press centre

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La Première dame du Panama a été nommée Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine

19 novembre 2015

La Première dame du Panama, Lorena Castillo de Varela, a été nommée Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA l'a nommée lors de sa visite au Panama, notant son engagement dans l'élargissement de la couverture du dépistage du VIH et le rapprochement des services aux personnes. Plus de 15 000 personnes ont effectué un test de dépistage du VIH en juin 2015 dans le cadre de la campagne Tests Save Lives (le dépistage sauve des vies) dirigée par la Première dame et le ministère de la Santé.

La cérémonie a eu lieu le 16 novembre au Palais présidentiel avec la participation du président Juan Carlos Varela, la vice-présidente Isabel de Saint Malo de Alvarado et le ministre de la Santé Francisco Terrientes. Les dignitaires ainsi que la Première dame ont réaffirmé leur engagement de continuer à travailler sur la stratégie Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

Le Panama a fait d'importants progrès dans la riposte au sida. La prévalence du VIH était de 0,6% en 2014 avec un taux d'environ 53% d'adultes vivant avec le VIH et bénéficiant de thérapie antirétrovirale.. M. Sidibé a salué les efforts du Panama et a noté que le pays était en position pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Toutefois, ces chiffres masquent de grandes disparités selon les régions géographiques et les populations. Par exemple, la prévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes était de 7,7% en 2014.

M. Sidibé a déclaré que les questions sociales qui augmentent les vulnérabilités doivent être abordées et qu'une amélioration de l'éducation complète à la sexualité peut avoir un impact significatif sur la réduction des nouvelles infections à VIH. Il a également encouragé l'augmentation du financement durable des organisations de la société civile qui travaillent sur le VIH et sur les questions des droit humains en relation avec l'épidémie.

Le gouvernement a convenu qu'il est important d'inclure les personnes vulnérables et marginalisées dans la riposte au sida. Il y a six centres de soins primaires au niveau national pour les populations les plus exposées, comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les personnes transsexuelles. Trois centres supplémentaires vont bientôt ouvrir. Les cliniques se concentreront sur les besoins spécifiques des patients, elles fourniront des soins de santé accessibles et proposeront des dépistages du VIH ainsi que des traitements pour les infections sexuellement transmissibles.

Alors qu'il était au Panama, M. Sidibé a également rencontré les représentants de la société civile, félicitant leur rôle dans la défense de l'adoption d'un cadre légal pour la riposte au VIH.

Quotes

« En raison de son engagement dans la justice sociale, sa passion et sa compassion pour atteindre ceux qui sont laissés pour compte, je suis convaincu que Lorena Castillo de Varela est la bonne personne pour prendre la tête de notre mobilisation en Amérique latine. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« C'est une occasion et une grande responsabilité de servir notre région, l'Amérique latine, dans la tâche urgente d'inspirer nos leaders et citoyens pour renforcer l'intégration des stratégies afin de promouvoir les droits humains sur la base de l'approche, de la dignité et de la non discrimination pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama

« L'accomplissement de l'objectif ambitieux de traitement 90-90-90 exige l'engagement de tous. Nous devons prendre plus rapidement des décisions plus efficaces pour garantir que personne se soit laissé pour compte. »

Francisco Terrientes, ministre de la Santé, Panama

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