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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA en appelle à la transparence dans le processus de publication du rapport du Groupe d’experts indépendants
05 décembre 2018
05 décembre 2018 05 décembre 2018En février 2018, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA avait appelé à la mise en place d’un Groupe d’experts indépendants sur la prévention et la riposte au harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, les brimades et les abus de pouvoir, au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA.
Le Groupe a achevé son rapport et ce dernier a été distribué aux membres du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA (CCP) le 4 décembre, en même temps que la réponse des responsables du Secrétariat de l’ONUSIDA. Le rapport du Groupe d’experts et la réponse des responsables de l’ONUSIDA seront présentés au CCP le 11 décembre, à l’occasion de sa 43e réunion.
Ce sont les membres votants du CCP qui décideront du moment où le rapport sera diffusé plus largement. La décision concernant les modalités de communication du rapport aux membres du CCP et/ou au grand public n’appartient pas à l’ONUSIDA. Le CCP prendra une décision sur la diffusion publique du rapport le 6 décembre.
« Je respecte pleinement la décision du Conseil de coordination du Programme dans sa détermination du moment où le rapport du Groupe d’experts indépendants sera communiqué au personnel et au grand public. Une transparence totale du processus est essentielle », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nos membres du personnel et nos principaux partenaires sont impatients de prendre connaissance de ce rapport et d’en connaître les conclusions et les recommandations, ainsi que de contribuer aux débats sur les prochaines étapes ».
À la demande du Directeur exécutif, le CCP a structuré le Groupe d’experts indépendants de manière à ce qu’il soit totalement indépendant de la direction du Secrétariat de l’ONUSIDA, y compris pour toutes les décisions en matière de communication.
La réponse de la direction de l’ONUSIDA propose un agenda du changement, afin de transformer le Secrétariat de l’ONUSIDA en un environnement de travail exemplaire pour tous les membres du personnel, qui garantit la sécurité et l’inclusivité et observe les normes les plus strictes en termes de responsabilité et d’intégrité. Cet agenda insiste sur le fait que le harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, les brimades et les abus de pouvoir à tous les niveaux seront soumis à une tolérance zéro et que leurs auteurs devront rendre des comptes sur leurs actes.
« L’ONUSIDA a toujours défendu les droits de l’homme, la justice et la protection de tous les individus dans son travail quotidien », a déclaré M. Sidibé. « La transparence crée la confiance qui permet de construire un lieu de travail sûr et inclusif ».
L’équipe de direction de l’ONUSIDA attend avec impatience les futures consultations avec l’ensemble des membres du personnel et de nos partenaires à mesure que nous avancerons sur ces questions fondamentales.
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Press Release
L’ONUSIDA présente un agenda de transformation pour créer un environnement de travail exemplaire au sein de l’organisation
07 décembre 2018 07 décembre 2018
L’ONUSIDA décrit les cinq éléments d’action principaux qui s’appuient sur les recommandations d’un Groupe d’experts indépendants
GENÈVE, 7 décembre 2018 — L’ONUSIDA est en train de mettre en place un agenda du changement pour transformer l’ONUSIDA en un environnement de travail exemplaire pour l’ensemble du personnel, garantissant la sécurité et l’inclusivité, et favorisant le respect des normes les plus strictes en matière de responsabilité et d’intégrité. Cet agenda insiste sur le fait que le harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, les brimades et les abus de pouvoir à tous les niveaux seront soumis à une tolérance zéro et que leurs auteurs devront rendre des comptes sur leurs actes.
Cet agenda se fonde sur un ensemble de travaux solide déjà en cours pour créer un environnement de travail exemplaire, et s’inspire des recommandations émises par un Groupe d’experts indépendants. Ce Groupe a été convoqué par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA en février 2018 afin de formuler des recommandations sur les moyens de renforcer davantage la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro de l’ONUSIDA sur le harcèlement sexuel.
Les recommandations du Groupe et la réponse de la direction du Secrétariat de l’ONUSIDA ainsi que l’agenda du changement seront présentés au Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA le premier jour de sa 43e réunion, qui aura lieu du 11 au 13 décembre 2018.
« Sous l’effet de la crise du sida, l’ONUSIDA est devenu un modèle en termes d’efforts harmonisés à l’échelle d’un système au sein des Nations Unies. Aujourd’hui, inspirés par le mouvement #MeToo, nous avons pour objectif de devenir un lieu de travail exemplaire, pour le système des Nations Unies et au-delà », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nos membres du personnel sont notre principale ressource et ils doivent pouvoir exercer leurs fonctions dans un environnement sûr, favorable et enrichissant. Cette transformation nous permettra d’attirer les plus grands talents et de donner des moyens supplémentaires à notre personnel pour être à la hauteur de notre mandat crucial ».
L’agenda du changement cible cinq domaines d’action clés : approche centrée sur le personnel, conformité et normes, leadership et gouvernance, management et capacités. Chaque domaine couvre une série d’actions que le Secrétariat de l’ONUSIDA va entreprendre.
Dans le sens de cette approche centrée sur le personnel, l’agenda du changement inclura une formation témoin pour faire en sorte que chacun au sein de l’ONUSIDA se sente équipé et soutenu pour dénoncer les incivilités, le sexisme et l’intolérance, ainsi que d’autres comportements indésirables et intolérables. Il permettra aussi d’établir des mécanismes pour s’adresser de manière confidentielle à un service de conseil orienté sur les victimes, d’étendre les cadres des conseillers Dignité au travail et de proposer un renforcement des compétences à tous les membres du personnel sur la prévention et la lutte contre le harcèlement, sur l’éthique et l’intégrité, sur la connaissance de ses droits sur le lieu de travail, sur la diversité et sur l’inclusion.
L’un des éléments clés concerne la recommandation du Groupe d’établir un système externe et indépendant d’enquête, de sanction disciplinaire et de réparation, et l’ONUSIDA travaillera avec les différentes parties prenantes, y compris les victimes et des experts des droits des femmes, afin d’examiner les options qui permettront d’avancer sur ce point.
L’ONUSIDA va renforcer les capacités de sa direction en mettant en œuvre une nouvelle procédure de sélection des postes de directeurs nationaux de l’ONUSIDA, qui aura pour objectif de s’étendre à toutes les autres nominations au niveau de directeur. Cela permettra de faire en sorte que les responsables de l’ONUSIDA disposent de la bonne dose de compétences et d’expérience pour gérer le personnel, en plus des compétences et de l’expérience dans les domaines techniques.
En outre, l’ONUSIDA va mettre en place un mécanisme de feedback à 360 degrés dans les évaluations de la direction pour les personnels de niveau directeur, afin d’apprécier les compétences en matière de gestion des personnes et des ressources et de détecter les indices de mauvaise gestion et de comportements inacceptables.
Pour continuer de faire preuve d’une transparence accrue, l’ONUSIDA publiera des rapports sur les mesures disciplinaires et de responsabilisation entreprises et signalera de manière proactive les cas suspectés de harcèlement sexuel, de harcèlement, de brimades et d’abus de pouvoir.
L’ONUSIDA va également poursuivre la promotion de la mise en œuvre du Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ainsi que du Plan d’action pour l’égalité des genres actualisé, afin de s’appuyer sur les réalisations significatives effectuées ces dernières années et sur les avancées vers les nouveaux objectifs ambitieux fixés par l’ONUSIDA.
Dans ses conclusions, le Groupe formule des observations concernant le leadership de l’ONUSIDA et lance un appel au changement. « J’ai bien pris note des critiques émises par le Groupe », a déclaré M. Sidibé. « En proposant cet agenda, je suis certain que nous pouvons nous concentrer sur l’avenir. Je passerai les 12 prochains mois à mettre en œuvre cet agenda du changement et à faire de l’ONUSIDA un lieu de travail où chacune et chacun se sentira en sécurité et intégré(e) ».
Le rapport souligne également que la riposte mondiale au sida a connu des réussites majeures sous le leadership de M. Sidibé. Son appel à l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants a galvanisé les actions et des baisses significatives de ces nouvelles infections ont été enregistrées dans toutes les régions du monde. Onze pays ont d’ores et déjà éliminé les nouvelles infections à VIH chez les enfants.
De même, durant cette période, les objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA ont suscité un mouvement considérable en faveur de l’accès au traitement anti-VIH. Aujourd’hui, plus de 21,7 millions de personnes ont accès à un traitement antirétroviral qui leur sauve la vie, contre seulement un peu plus de 5 millions fin 2008.
L’ONUSIDA a soutenu activement l’engagement de la société civile, défendu les droits de l’homme, et plaidé pour les droits d’accès aux services anti-VIH des professionnel(le)s du sexe, des hommes gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des consommateurs de drogues injectables, des personnes transgenres, des détenus et des migrants. Le Directeur exécutif a fait des droits des femmes et des filles une priorité, notamment l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, l’élimination des violences sexistes et la suppression des normes néfastes liées au genre.
Aujourd’hui, les personnes vivant avec le VIH jouissent d’une plus grande liberté de mouvement, car l’ONUSIDA a travaillé avec les pays afin de lever les restrictions de déplacement. Les questions liées au VIH et à la santé ont été maintenues au premier plan des agendas politiques. L’ONUSIDA a fait figure de pionnier dans le concept de solidarité mondiale et de responsabilité partagée, et aujourd’hui plus de la moitié de toutes les ressources investies dans les pays à revenu faible et intermédiaire provient de sources nationales. L’agenda du changement de l’ONUSIDA jouera un rôle essentiel pour faire en sorte que le personnel de l’ONUSIDA puisse continuer de contribuer à ces résultats exceptionnels.
L’ONUSIDA est déterminé dans son engagement à montrer l’exemple dans l’élimination de toutes les formes de harcèlement, de brimades et d’abus de pouvoir au sein de l’ONUSIDA, en créant un environnement respectueux, transparent et responsable qui permette à tous les membres du personnel d’apporter tout leur potentiel pour répondre aux besoins des personnes qu’ils servent.
Rapport du Groupe d’experts indépendants sur la prévention et la riposte au harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, les brimades et les abus de pouvoir, au sein du Secrétariat de l’ONUSIDA :
http://www.unaids.org/en/resources/documents/2018/report-iep
Transformer l’ONUSIDA, un agenda pour l’élimination de toutes les formes de harcèlement et pour la défense de la dignité, de la responsabilité et du bien-être sur le lieu de travail. Réponse de la direction de l’ONUSIDA au rapport du Groupe d’experts indépendants
http://www.unaids.org/en/resources/documents/2018/management-response-to-iep-report


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Plan en cinq points visant à prévenir et remédier à toutes les formes de harcèlement pour plus de responsabilité et de transparence au sein de l’ONUSIDA
27 février 2018
27 février 2018 27 février 2018Le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a annoncé un plan en cinq points pour prévenir et lutter contre le harcèlement, y compris sexuel, et les comportements contraires à l’éthique au sein de l’ONUSIDA. L’objectif est de veiller à ce que les comportements inappropriés et les abus d’autorité soient repérés très tôt, que des mesures soient prises rapidement et de manière efficace en suivant une procédure établie, et que les mesures prises soient correctement documentées.
« Je suis en train de mettre en place des mécanismes visant à réexaminer toutes les politiques de l’ONUSIDA sur le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et les comportements contraires à l’éthique, en veillant à ce que toutes les mesures prises à ce jour fassent l’objet d’une évaluation professionnelle afin de déterminer si la mise en œuvre de ces mesures présente des lacunes », a déclaré M. Sidibé. « Cela renforcera encore davantage la transparence de nos processus et nous permettra de continuer d’aller de l’avant. » La mise en œuvre de ce plan sera dirigée par Gunilla Carlsson, récemment nommée au poste de Directrice exécutive adjointe chargée de la gestion et de la gouvernance.
Premièrement, des personnes référentes seront nommées dans chaque département, bureau de pays, bureau de liaison et bureau régional. Ces personnes s’appuieront sur des mécanismes de signalement structurés et rendront compte directement à Mme Carlsson.
Deuxièmement, une plate-forme ouverte sera créée pour que le personnel puisse signaler des faits de harcèlement, des abus d’autorité ou des comportements contraires à l’éthique observés au sein de l’organisation. La plate-forme ouverte permettra également au personnel de proposer des solutions novatrices pour prévenir le harcèlement.
Troisièmement, la formation en face-à-face des membres du personnel sera renforcée pour aider ceux-ci à reconnaître un comportement inapproprié, améliorer leurs aptitudes à prévenir le harcèlement et leur donner les moyens de signaler rapidement les cas d’abus qu’ils pourraient rencontrer ou observer. La formation aura également pour but de faire prendre conscience de certains préjugés inconscients et d’encourager une meilleure compréhension et une plus grande tolérance au sein de l’environnement multiculturel de l’Organisation des Nations Unies.
Quatrièmement, l’ONUSIDA va élaborer et mener chaque année une enquête exhaustive et indépendante à l’échelle de l’organisation sur le bien-être du personnel, qui contiendra des questions sur le harcèlement, notamment sexuel, et les comportements contraires à l’éthique.
Cinquièmement, le système récemment mis en place de suivi du comportement professionnel sera amélioré. En plus d’être évalués sur la performance au travail, les objectifs atteints, l’efficacité de la gestion et les progrès réalisés, les membres du personnel à tous les niveaux seront également évalués sur leur éthique au travail. Une évaluation à 360° sera incorporée dans le processus.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a par ailleurs annoncé qu’il allait mettre sur pied un groupe externe indépendant de haut niveau composé de femmes dirigeantes, de représentants de la société civile, de partenaires gouvernementaux et d’experts, ayant pour mission de formuler, dans un délai de 30 jours, des recommandations à l’attention de l’ONUSIDA dans le but de renforcer la mise en œuvre de la politique de tolérance zéro face au harcèlement sexuel.
Les nouvelles initiatives seront associées à plusieurs mesures de progrès déjà prises par l’ONUSIDA, notamment la mise en place d’une ligne téléphonique gratuite, anonyme et accessible 24 heures sur 24 partout dans le monde. Des équipes spécialisées dans le bien-être au travail et le renforcement des capacités se rendront dans les bureaux locaux ou les départements pour répondre aux préoccupations du personnel concernant l’encadrement et les aspects opérationnels, afin de s’assurer que tous les bureaux de l’ONUSIDA dans le monde offrent un environnement de travail constructif.
Cette initiative est conforme au plan d’action du Secrétaire général de l’ONU sur le harcèlement sexuel. Précurseur de la réforme des Nations Unies, l’ONUSIDA est en pointe pour assurer l’égalité entre les sexes au travail. En 2013, l’ONUSIDA a lancé un Plan d’action genre contenant six cibles à atteindre pour parvenir à un équilibre hommes-femmes dans l’organisation, parmi lesquelles la parité au Secrétariat et 50 % de femmes nommées aux postes de directeurs de pays. Fin 2017, 48 % des directeurs de pays de l’ONUSIDA étaient des femmes et l’organisation comptait 53 femmes pour 47 hommes dans son personnel.
« L’ONUSIDA défend sa vision, à savoir : zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida », a indiqué M. Sidibé. « La tolérance zéro pour le harcèlement sexuel est un point central de notre action et fait partie de notre mission », a-t-il ajouté.
L’ONUSIDA s’emploie continuellement à garantir un environnement de travail sûr et favorable à son personnel, afin que l’organisation puisse continuer à diriger les efforts menés à l’échelle mondiale pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030.