ZAF

Avant la Coupe du monde, les capitaines des différentes équipes nationales lancent un appel commun : « Tous ensemble, donnons un carton rouge au sida. »

07 juin 2010

Les capitaines des équipes d’Afrique du Sud, du Nigeria, de France, du Paraguay, d’Uruguay, d’Australie, de Côte D'Ivoire, de Grèce et de Serbie participent à la campagne de mobilisation contre la mortalité des mères de famille et l’infection des nouveau-nés par le VIH.

Captain of the South Africa Football Team Mr Aaron MokoenaLe capitaine de l’équipe d’Afrique du Sud, M. Aaron Mokoena, a signé l’appel à la mobilisation de l’ONUSIDA dans le cadre de la Coupe du Monde lors du dîner de gala de l’équipe, en présence du Président de la FIFA, Sepp Blatter (le 2 juin 2010). Photo: George Philipas

Près de 1 200 bébés naissent chaque jour dans le monde avec le virus du VIH/Sida ; ainsi, pendant un match de football de 90 minutes, quelque 80 nourrissons sont contaminés.

La Coupe du Monde FIFA 2010, qui va bientôt débuter en Afrique du Sud, va opposer, sur le terrain, les capitaines des différentes équipes qualifiées. Cependant, hors des terrains, ils ont décidé de s’unir pour lancer une campagne de mobilisation à l’échelle mondiale, afin d’éradiquer la mortalité des mères de famille et l’infection des nouveau-nés par le VIH.

Cette initiative bénéficie par ailleurs du soutien de deux stars internationales du football, qui sont également ambassadeurs itinérants de l’ONUSIDA : M. Michael Ballack, ancien capitaine de l’équipe d’Allemagne, et le Togolais M. Emmanuel Adebayor. Ce sont d’ailleurs ces footballeurs qui ont sollicité la signature des capitaines des équipes qualifiées pour la Coupe du Monde.

« D’ici à la prochaine Coupe du monde, au Brésil, en 2014, nous pouvons tous ensemble enrayer la transmission du VIH aux nouveau-nés et aider leurs mères à rester en bonne santé. D’où notre appel : de Soweto à Rio de Janeiro, donnons un carton rouge au Sida, et mobilisons-nous pour que les nouveau-nés ne soient plus infectés par le virus. » — Appel à la mobilisation dans le cadre de la Coupe du Monde, afin d’éradiquer la mortalité des mères et l’infection des nouveau-nés par le VIH.

Avant de se rendre en Afrique du Sud pour assister à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde en fin de semaine, le directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a déclaré : « Je tiens à remercier nos ambassadeurs itinérants, Adebayor et Ballack, pour leur engagement. Grâce à la popularité du football dans le monde entier et à l’admiration suscitée par les capitaines d’équipes, cet appel va nous permettre de sensibiliser l’opinion publique à l’impact du VIH sur les mères et leurs bébés. Nous allons également promouvoir la mise en place de tests de dépistage et la distribution de traitements antirétroviraux à tous ceux qui en ont besoin. »

Le capitaine de l’équipe du Nigeria, M. Kanu Nwankwo, a été le premier à rejoindre cette initiative. Il a d’ailleurs signé cet appel à la mobilisation en présence du président nigérian, le Dr Goodluck Ebele Jonathan, qui était l’invité d’honneur du gala organisé pour l’équipe de son pays.

De son côté, M. Aaron Mokoena, capitaine des Bafana Bafana, surnom donné à l’équipe du pays organisateur, a signé l’appel à la mobilisation lors d’un dîner organisé pour souhaiter bonne chance à son équipe. Cette soirée, qui était présentée par Kirsten Nematandani, la présidente de l’association sud-africaine de football, comptait parmi ses invités M. Joseph F. Blatter, président de la FIFA, M. Issa Hayatou, président de la Confédération Africaine de Football, et M. Danny Jordaan, PDG du comité d’organisation de la Coupe du Monde 2010. Parallèlement, cet appel à la mobilisation a également été signé par le capitaine de l’équipe de Côte d’Ivoire, Didier Drogba. L’attaquant star de Chelsea, qui est ambassadeur du PNUD, a été élu meilleur buteur de l’année dans le cadre du championnat anglais de la Premier League.

Nigerina football striker KanuLe capitaine de l’équipe du Nigéria, M. Kanu Nwankwo, a été le premier à rejoindre l’appel à la mobilisation dans le cadre de la Coupe du Monde, et l’a signé en présence du Président nigérien, le Dr Goodluck Ebele Jonathan, invité d’honneur du dîner de gala organisé pour l’équipe de son pays. Photo : ONUSIDA

Outre-Atlantique, en Amérique latine, l’appel à la mobilisation a été signé par le capitaine de l’équipe du Paraguay, M. Denis Caniza, et par M. Diego Lugano, capitaine de l’équipe d’Uruguay. Ils ont ainsi pu apposer leur signature aux côtés de plusieurs capitaines européens, dont le capitaine de l’équipe de France, M. Patrice Evra, le capitaine de l’équipe grecque, M. Giorgos Karagounis, et le capitaine de l’équipe de Serbie, M. Dejan Stankovic. Ce dernier a d’ailleurs évoqué cette initiative lors d'une conférence de presse organisée la semaine dernière. Notons également que M. Lucas Neill, capitaine de l’équipe d’Australie, a lui aussi signé cet appel à la mobilisation.

Il n’est pas étonnant de voir autant de stars du football s’engager dans ce combat : rien qu’en 2008, 430 000 nouveau-nés ont été infectés par le VIH, dont 90 % en Afrique subsaharienne. Par ailleurs, les maladies opportunistes liées au Sida sont la première cause de mortalité infantile dans la majeure partie du continent africain. À l'échelle mondiale, ces maladies sont également la première cause de mortalité chez les femmes en âge d’avoir des enfants.

Néanmoins, la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant commence à porter ses fruits. Ainsi, dans les pays à faibles ou moyens revenus, près de la moitié des femmes enceintes séropositives reçoivent un traitement antirétroviral afin d’empêcher le virus d’infecter leur bébé. Or, non seulement ces efforts améliorent la santé des mères et des enfants, mais ils nous rapprochent également des Objectifs du Millénaire pour le Développement, que nous devons atteindre d’ici 2015.

Enfin, la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) participe elle aussi à la lutte contre le VIH. Ainsi, le centre « Football for Hope » de Khayelitsha, près du Cap, a ouvert ses portes en décembre. Comme lui, une vingtaine d’autres centres répartis dans toute l’Afrique, s'attaqueront aux problèmes clés qui affectent la jeunesse africaine, dont le VIH. En outre, la FIFA a prévu de diffuser des spots publicitaires pour les préservatifs et des messages de prévention contre le VIH dans les parcs où seront retransmis les matchs de la Coupe du Monde pour les fans de football.

« Dans de nombreux pays riches, nous sommes parvenus à éradiquer presque totalement l’infection des nouveau-nés par le VIH, rappelle M. Sidibé. Nous devons maintenant utiliser les outils à notre disposition pour qu’en Afrique et dans le reste du monde, le VIH disparaisse à 100 % parmi la nouvelle génération. »

« Grâce au pouvoir et à la portée du football, nous sommes capables d'obtenir un changement dans les quatre prochaines années, explique l’appel à la mobilisation. Alors profitons de cette Coupe du Monde pour toucher les amateurs de football de tous les pays : des hommes, des femmes et des familles entières. Ainsi, nous ferons en sorte que plus aucun nouveau-né ne soit infecté par le VIH. »

Helen Clark, Administrateur du PNUD, achève sa tournée africaine

21 mai 2010

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Helen Clark meets with beneficiaries of an HIV project in Timbuktu. 04 May 2010. Credit: UNDP

L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, a récemment achevé une tournée africaine qui l’a conduite dans quatre pays pour mettre en évidence les progrès réalisés en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’approche du Sommet sur les OMD de septembre 2010. Mme Clark s’est rendue au Mali, au Burkina Faso, en Tanzanie et en Afrique du Sud.

« Ces Objectifs visent à améliorer la vie de plus d’un milliard de personnes », a déclaré Helen Clark. « La réalisation des OMD est possible et s’appuie sur une série de politiques étudiées et expérimentées qui opèrent des avancées, en particulier lorsqu’elles sont soutenues par de robustes partenariats. »

L’ONUSIDA a participé à l’une des étapes de cette tournée dans le cadre d’une mission conjointe avec le PNUD. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a ainsi accompagné Mme Clark au Mali pour une mission de quatre jours. Il a réitéré à cette occasion son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. « Je suis honoré de me joindre à Helen Clark pour sa première visite au Mali, notre mission étant un signal clair sur l’engagement des Nations Unies en faveur de l’arrêt des infections au VIH », a indiqué M. Sidibé.

Mme Clark a rencontré les chefs d’État et plusieurs ministres de chacun des quatre pays. Elle s’est entretenue avec des dirigeantes locales et des membres de la société civile et a visité des projets de développement.

Le Mali a réalisé des progrès importants dans la lutte contre l’épidémie de sida en réduisant le taux de prévalence national, qui est passé d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006, et en élargissant sensiblement l’accès aux services contre le VIH.

Mme Clark a également rappelé l’importance de la promotion des femmes dans la recherche des Objectifs du Millénaire pour le développement, en énumérant « l’autonomisation économique, l’accès aux droits juridiques (incluant les droits de succession) et la participation aux prises de décision » parmi les mesures clés pour l’habilitation des femmes.

Au Burkina Faso, elle a visité un projet qui facilite l’accès des femmes rurales à l’énergie et s’est rendue dans l’une des 176 associations communautaires contre le sida que le PNUD soutient. Elle a discuté à cette occasion avec des personnes travaillant dans le commerce sexuel au sujet de leurs préoccupations pour l’avenir.

Le taux de prévalence du VIH a chuté au Burkina-Faso pour passer de 7 % en 2002 à 1,6 % en 2008 (soit l’un des taux les plus bas d’Afrique occidentale). Malgré ces progrès, le pays continue d’affronter une épidémie qui touche majoritairement les femmes de 15 à 24 ans.

En Tanzanie, Mme Clark a rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Mustafa Mkulo, pour s’entretenir des progrès réalisés par le pays dans la poursuite des OMD, en particulier à l’égard de la riposte au sida, de la promotion des femmes et de la scolarisation des jeunes enfants. Elle s’est également rendue à Zanzibar pour y visiter le parc national de la baie de Jozani-Chwaka (Jozani-Chwaka Bay Conservation Area), la plus grande réserve de l’île pour la protection de la biodiversité.

Mme Clark a visité les bureaux de la Commission électorale nationale chargés de l’inscription des électeurs et s’est entretenue avec des personnes qui s’apprêtent à voter pour la première fois lors des élections nationales d’octobre prochain. Le soutien apporté par le PNUD au processus électoral en cours en Tanzanie inclut l’éducation des électeurs et la formation des responsables de médias, des partis politiques et des observateurs locaux.

L’Afrique du Sud a constitué la dernière étape de la tournée africaine de Mme Clark. Elle a participé à Johannesburg au lancement de la chanson dédiée à la campagne en faveur des OMD lors de la Coupe du monde de football 2010 intitulée « 8 buts pour l’Afrique ». Cette chanson encourage l’engagement en faveur des OMD.
« Personne ne doit être spectateur dans la lutte contre la pauvreté », a-t-elle déclaré lors du lancement. « Chacun a un rôle à jouer pour que les huit buts des OMD soient marqués et améliorent ainsi la qualité de vie de centaines de millions de personnes vivant dans les pays en développement ».

Mme Clark a achevé sa tournée africaine en lançant le second concours annuel de photographie, intitulé Picture This: We Can End Poverty (« Objectif : Éliminer la pauvreté »), qui a lieu à Johannesburg en partenariat avec le groupe Olympus Corporation et la Fondation de l’Agence France-Presse (AFP). Ce concours vise à exposer le travail qui est mené dans de nombreux pays en faveur des OMD sous un angle créatif.

« Avec ce concours de photographie, nous voulons montrer cette année qu’il est possible de réaliser les OMD, même dans les pays les plus pauvres et les plus désavantagés », a indiqué Mme Clark en guise de conclusion.

Les joueurs de cricket renforcent la sensibilisation au VIH lors du Championnat mondial de l’ICC Twenty20

07 mai 2010

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Alors que le Championnat du monde Twenty20 se tient à la Barbade, des joueurs de cricket de haut niveau comme Graeme Smith, Kumar Sangakkara, Mahendra Singh Dhoni et les joueuses de l’équipe de Stafanie Taylor ont pris de leur temps pour apporter leur soutien à la riposte mondiale du cricket contre le VIH.

Le partenariat Think Wise a organisé une série d’activités communautaires à l’occasion de ce tournoi. Le capitaine de l’équipe du Sri Lanka, Kumar Sangakkara, s’est ainsi rendu dans une école de la Barbade pour animer une session de prévention contre le VIH et l’équipe de l’Inde a accueilli des groupes communautaires pour des séances d’entraînement au cricket.

L’équipe d’Afrique du Sud a invité un groupe d’enfants âgés de 12 à 15 ans à venir assister à une séance d’entraînement suivie d’une rencontre de questions-réponses de 15 minutes avec le capitaine Graeme Smith. Les enfants ont ensuite montré leurs connaissances en cricket à Rob Walter, l’entraîneur de l’équipe sud-africaine.

Stafanie Taylor et Stacy-Ann King, qui appartiennent toutes les deux à l’équipe féminine de cricket des Antilles anglophones, ont visité le Projet Viola à Saint-Kitts, un projet qui assure, à l’école, des services et un soutien aux mères adolescentes.

Think Wise est un programme-partenariat qui unit l’ONUSIDA, le Conseil international du cricket, l’UNICEF et l’Initiative mondiale « Médias contre sida ». Il entend utiliser le monde du cricket pour aborder les questions clés qui ont trait au sida et encourager les enfants et les jeunes adultes à prendre des décisions informées contre le virus.

Le travail de mobilisation, que ce partenariat mène avec l’aide de joueurs de cricket de niveau international, permet la diffusion d’informations essentielles sur le VIH par des messages d’intérêt public, des publications sur les événements et des annonces en ligne affichées aux niveaux international, régional et national. Le partenariat fournit aussi des informations sur l’épidémie de sida aux jeunes, aux volontaires, aux entraîneurs, aux commentateurs et aux responsables radio et télévision.

Graeme Smith a déclaré à propos de cette campagne : « En tant que champion participant à Think Wise, je crois qu’il est très important que ma notoriété serve à encourager les jeunes gens à ne pas s’exposer au VIH ».

« Lorsque j’ai eu la chance de rencontrer des jeunes de la région, j’ai pu apprécier le travail important que les organisations comme l’ONUSIDA et l’UNICEF mènent, en coopération avec des organismes locaux, pour instruire les jeunes des Caraïbes sur le VIH », a-t-il ajouté.

Le Représentant de l’UNICEF pour la Barbade et les Caraïbes orientales, Tom Olsen, a précisé : « Nous sommes extrêmement fiers de ce partenariat et nous y tenons beaucoup. Nous parlons beaucoup du rôle du sport dans le développement et nous savons qu’il peut grandement contribuer à changer positivement les comportements ».

Le capitaine de l’équipe du Sri Lanka, Kumar Sangakkara, a indiqué : « Nous espérons que de nouveaux joueurs et de nouveaux arbitres vont rejoindre à l’avenir ce projet et nous permettre de continuer à diffuser des informations ».

La campagne d’annonces d’intérêt général du Partenariat des médias caraïbes sur le VIH/sida, qui met en scène Stafanie Taylor et plus autres célébrités des Caraïbes, est aussi projetée sur grand écran lors des matches et communiquée par les diffuseurs du Partenariat dans l’ensemble de la région.

Des places ont été données à des groupes issus de communautés locales qui mènent des programmes de prévention contre le VIH. Les arbitres arborent le logo de Think Wise sur leurs maillots et les joueurs porteront des rubans rouges lors des demi-finales, et lors de la finale du 16 mai, en soutien aux personnes vivant avec le VIH.

Le partenariat entre l’ONUSIDA et l’ICC a débuté en septembre 2003 lorsque tous deux ont fait équipe pour diffuser des messages de prévention contre le VIH auprès des jeunes vivant dans les pays où se pratique le cricket. L’UNICEF a rejoint le partenariat en 2006, lequel soutient aujourd’hui la campagne « Unissons-nous pour les enfants contre le sida ».

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA se joint au Président Zuma pour lancer une initiative nationale qui renforce les services de conseil et le dépistage contre le VIH en Afrique du Sud

26 avril 2010

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé et le Président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma (à droite), lors du lancement national de la campagne le 25 avril 2010. Photo: ONUSIDA/A. Vlachakis

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, a été invité par le gouvernement sud-africain à participer au lancement d’une nouvelle campagne de dépistage aux côtés du Président Jacob Zuma, du Ministre de la Santé, M. Motsoaledi, du Premier ministre de la province, Mme Mokonyane, et de représentants de la société civile incluant Mme Vuyiseka Dubula, de la Campagne d’action pour l’accès au traitement, et M. Nkululeko Nxesi, de l’Association nationale des personnes vivant avec le sida.

Quelque 2 000 personnes étaient présentes à l’événement qui a eu lieu à l’hôpital Natalspruit d’Erkuhuleni, près de Johannesburg. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, M. Sidibé a félicité le Président Zuma et le Ministre de la Santé, le Dr Motsoaledi, pour leur leadership et leur engagement en faveur de la riposte au VIH en Afrique du Sud. Il a également salué la mobilisation sans précédent de la population sud-africaine à l’égard de ce dépistage volontaire sur le statut VIH.

Cette campagne représente la plus large mobilisation nationale en faveur d’une cause unique depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Ce programme de dépistage, qui vise 15 millions de personnes d’ici à la fin 2011 est, à notre connaissance, le plus grand qui ait jamais été mené dans le monde. C’est un événement historique.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

M. Sidibé a fait remarquer que « cette campagne représente la plus large mobilisation nationale en faveur d’une cause unique depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Ce programme de dépistage, qui vise 15 millions de personnes d’ici à la fin 2011 est, à notre connaissance, le plus grand qui ait jamais été mené dans le monde. C’est un événement historique. » Il a poursuivi son propos en soulignant que l’Afrique du Sud « écrivait, avec ce projet, un nouveau chapitre de l’histoire africaine en étant l’architecte de l’éradication de la tragédie du VIH. »

Dans son allocution, le Président Zuma a encouragé les Sud-Africains à effectuer régulièrement un dépistage et révélé que son statut VIH personnel était négatif. Il a en revanche souligné que la divulgation de cette information n’était pas obligatoire et qu’elle appartenait à la seule personne concernée.

Le Président a vivement invité la population sud-africaine à changer son attitude à l’égard de l’épidémie et des stigmatisations liées au VIH, lesquelles, a-t-il signalé, découlent de l’ignorance. Il a aussi indiqué que la nouvelle campagne, qui renforce les services de conseil et le dépistage volontaire contre le VIH, présente le double avantage d’instruire les personnes sur le VIH et de promouvoir les droits et la dignité de celles qui vivent avec le virus.

La cérémonie de lancement a aussi été marquée par la présentation de la chanson qui accompagnera cette campagne, laquelle a été interprétée par deux chanteurs très populaires en Afrique du Sud, Choome et Arthur Mopokane, ainsi que par le soliste de musique traditionnelle Ihashi Elimhlophe.

Le lancement a pris fin après que M. Sidibé, le Ministre de la Santé, le Premier ministre de Gauteng et plusieurs autres dirigeants sud-africains se sont personnellement soumis à un dépistage sur le VIH.

Cette campagne, qui renforce les services de conseil et le dépistage contre le VIH, est la plus grande initiative de ce type dans l’histoire de l’épidémie du virus. Elle vise à effectuer 15 millions de dépistages sur le VIH et à élargir l’accès aux traitements antirétroviraux pour atteindre 80 % des personnes qui en ont besoin d’ici à 2011.

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché au monde par le VIH, avec, selon les estimations, 5,7 millions de personnes vivant avec le virus, soit près d’un sixième du total mondial. Environ 18 % des adultes sud-africains sont séropositifs au VIH.

L’Afrique du Sud s’engage à atteindre l’accès universel

08 mars 2010

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Le vice-président du pays, S.E. M. Kgalema Motlanthe (à gauche), a rencontré le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine, (à droite) et  le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. Luthuli House, Johannesburg, le 8 mars 2010. Photo: Juda Ngwenya/Le Fonds Mondial

L’Afrique du Sud restructure sa riposte au sida. Le vice-président du pays, S.E. M. Kgalema Motlanthe, a rencontré aujourd’hui à Johannesburg les Directeurs exécutifs de l’ONUSIDA et du Fonds mondial. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à atteindre ses objectifs d’accès universel.

« Le sida est l’une des priorités principales de l’Afrique du Sud qui va travailler avec ses partenaires pour le développement et la société civile », a déclaré le vice-président, M. Motlanthe.

Dans son budget annuel pour 2010-2011, le pays a prévu une enveloppe budgétaire d’1,1 milliard USD pour financer sa riposte au sida, ce qui constitue le plus grand investissement national parmi les pays en développement. L’Afrique du Sud a récemment pris l’initiative de financer la distribution de traitements antirétroviraux sur son propre budget et elle prévoit d’en assurer l’accès à près de 2,1 millions de personnes vivant avec le VIH.

« La réussite de la riposte sud-africaine au sida pourrait détourner la trajectoire de l’épidémie mondiale de sida », a indiqué M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’Afrique du Sud doit être un moteur pour la région en empêchant toute nouvelle infection et en fournissant des traitements à toutes les personnes qui en ont besoin. »

Lors de la réunion, le vice-président sud-africain s’est également engagé à soutenir les ripostes régionales et mondiales au sida et à plaider en faveur du financement complet du Fonds mondial. Ce dernier a pour sa part invité le vice-président à participer à la troisième conférence de reconstitution des ressources qui sera présidée par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon, en octobre prochain. Il est essentiel de soutenir les investissements dans la santé et le développement si le monde doit atteindre les objectifs du millénaire pour le développement.

« L’Afrique du Sud doit être un moteur pour la région en empêchant toute nouvelle infection et en fournissant des traitements à toutes les personnes qui en ont besoin .

Michel Sidibe, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Nous accueillons favorablement l’aide que l’Afrique du Sud apporte au financement complet du Fonds mondial » a déclaré le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds. « Nous ne pouvons nous permettre d’abandonner à leur sort les millions de personnes qui attendent de recevoir un traitement et des services de prévention. »

L’ONUSIDA a aussi demandé à l’Afrique du Sud de tirer profit de la prochaine Coupe du monde de football de 2010 pour mobiliser la communauté internationale autour de la prévention contre la transmission du VIH aux enfants. « Nous sommes en mesure de mettre un terme à la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici la prochaine Coupe du monde au Brésil », a déclaré M. Sidibé. « De Soweto à Rio de Janeiro, nous devons sanctionner le sida par un carton rouge pour que cesse l’infection des bébés par le VIH. »

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Lors d’une réunion parallèle qui a rassemblé des représentants de la société civile travaillant sur les questions de santé maternelle, tuberculose, VIH et paludisme, les participants ont vivement encouragé l’adoption d’une approche synergique permettant la concrétisation des droits à la santé. 8 mars 2010. Photo: Juda Ngwenya/Le Fonds Mondial 

Lors d’une réunion parallèle qui a rassemblé des représentants de la société civile travaillant sur les questions de santé maternelle, tuberculose, VIH et paludisme, les participants ont vivement encouragé l’adoption d’une approche synergique permettant la concrétisation des droits à la santé. Il a été récemment avéré que de nombreux décès maternels sont maintenant associés au VIH. L’Afrique du Sud a été pionnière dans l’unification des services liés au VIH et à la tuberculose. Ces types d’efforts se complètent les uns les autres et accroissent l’efficacité de chacun d’entre eux. Les responsables sud-africains – hommes politiques, société civile et tout un chacun – s’unissent pour faire changer les choses – en les améliorant.

Le Fonds mondial prévoit que l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH d’ici à 2015 appelée de ses vœux par l’ONUSIDA est réalisable

08 mars 2010

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(de gauche à droite) Professeur Michel Kazatchkine, M. Michel Kazatchkine, Directeur général du Fonds mondial de lutte contre le sida; la tuberculose et le paludisme;  Dr. Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé d’Afrique du Sud; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Sisonke Msimang, Directeur exécutif de " The Open Society Initiative for Southern Africa". 8 mars 2010.
Photo: Juda Ngwenya/Le Fonds mondial

Un nouveau rapport publié par le Fonds mondial prévoit que l’élimination virtuelle de la transmission mère-enfant du VIH d’ici à 2015 appelée de ses vœux par l’ONUSIDA est réalisable.

M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et M. Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé d’Afrique du Sud, se sont associés à M. Michel Kazatchkine,  Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, pour le lancement du Rapport de résultats 2010 du Fonds mondial en Afrique du Sud. Ce rapport souligne les progrès accomplis dans la riposte contre ces trois maladies.

Le rapport prévoit aussi que si le rythme actuel de multiplication des investissements dans les systèmes de santé pour lutter contre ces trois maladies est maintenu, alors le paludisme pourrait être sorti de la liste des problèmes de santé publique en l’espace d’une décennie dans la plupart des pays où il est endémique et l’objectif international de division par deux de la prévalence de la tuberculose pourrait être atteint d’ici à 2015.

Sans un Fonds mondial pleinement financé, notre rêve commun d’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH pourrait devenir notre pire cauchemar – mettant en danger la vie de millions de personnes actuellement sous traitement et plaçant des millions de femmes dans une situation qui ne leur permettrait plus de protéger leur nourrisson contre l’infection.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Avec ces objectifs très stimulants à portée de main, nous devons faire tout notre possible pour nous assurer qu’ils deviennent réalité » a déclaré M. Sidibé. « Sans un Fonds mondial pleinement financé, notre rêve commun d’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH pourrait devenir notre pire cauchemar – mettant en danger la vie de millions de personnes actuellement sous traitement et plaçant des millions de femmes dans une situation qui ne leur permettrait plus de protéger leur nourrisson contre l’infection.

Les trois leaders étaient en Afrique du Sud, pays qui a intensifié et accéléré le développement des services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH. L’an dernier, le nouveau budget alloué à la lutte contre le sida a augmenté de 33 % pour atteindre US$ 1 milliard pour 2010. Entre décembre 2007 et décembre 2008, le nombre de personnes recevant des traitements antirétroviraux en Afrique du Sud a augmenté de 53 %, passant de 458 951 à 700 500. La couverture des traitements antirétroviraux ayant été étendue, les taux de mortalité – qui avaient rapidement augmenté les années précédentes – se sont stabilisés.

« Avec le soutien du Fonds mondial et de l’ONUSIDA, la transmission mère-enfant du virus peut être éradiquée en Afrique du Sud. Dans la mesure où la santé de nos mères et de nos enfants affecte directement le développement de notre pays, l’Afrique du Sud doit atteindre cet objectif d’ici à 2015 » a déclaré le Dr Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé d’Afrique du Sud.

Résultats des subventions du Fonds mondial :

  • 2,5 millions de personnes sont actuellement sous traitement antirétroviral.
  • Les propositions approuvées relatives à des projets de lutte contre le VIH s’élèvent au total à US$ 10,8 milliards et couvrent 140 pays.
  • 1,8 milliard de préservatifs masculins et féminins distribués.
  • 105 millions de sessions de conseil et de test du VIH fournies.
  • 790,000 femmes enceintes séropositives au VIH de pays à revenu faible ou intermédiaire ont reçu un traitement antirétroviral pour prévenir la transmission mère-enfant – ce qui représente une couverture de 45 % des femmes ayant besoin d’un tel traitement.
  • 4.5 millions de services primaires de soins et d’appui fournis aux orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le sida.

La conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial aura lieu en octobre 2010. Les donateurs seront sollicités pour reconstituer les ressources à hauteur d’entre US$ 13 et 20 milliards pour 2011-2013.

« Dans le secteur de la santé, 2010 est une année pivot pour financer l’étape finale de l’effort qui permettra d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement » a déclaré le Dr Kazatchkine. « Nous avons réalisé des progrès sans précédent mais la situation demeure fragile. Si nous perdons notre élan aujourd’hui, le prix à payer sera élevé. Si nous ne réussissions pas à continuer de multiplier les investissements dans le secteur de la santé, ce serait comme trahir la confiance de millions de personnes ».

La Muppet sud-africaine parle la langue de l’acceptation

17 décembre 2009

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Les fans de 1, rue Sésame à travers le monde célèbrent cette année le 40ème anniversaire du programme populaire de télévision pour enfants. En Afrique du Sud, la version locale du programme, intitulée Takalani Sesame, se délecte de la popularité de sa peluche jaune d’or, Kami, qui vit ouvertement avec le VIH.

Sesame Street [1, rue Sésame dans sa version française] a son origine aux Etats-Unis et a été adapté depuis à la culture et aux besoins des 140 pays dans lesquels il a été exporté. En Afrique du Sud, également, où on estime à 5,7 millions le nombre des personnes qui vivent avec le VIH, l’inclusion du personnage Kami, qui est séropositive au VIH, vise à contrer la stigmatisation et la discrimination en sensibilisant au VIH et en abordant les craintes et les idées fausses au sujet du virus.

L’introduction de Kami, qui signifie « acceptation » dans la langue sud-africaine setswana, est une initiative du gouvernement sud-africain destinée à mettre en évidence les problèmes liés au VIH. Kami a été créée sur l’ordre du gouvernement sud-africain, qui parraine le spectacle, dans le but de changer les perceptions au sujet des personnes vivant avec le VIH par le biais d’un enseignement ludique.

Takalani Sesame est le projet le plus ambitieux hors des Etats-Unis. Aucune autre version nationale n’a autant repoussé les frontières du modèle des Etats-Unis que l’Afrique du Sud.

Gloria Britain, , responsable du bureau du projet de l’Atelier des Muppets à Johannesburg

Dans le spectacle, Kami est une orpheline de cinq ans dont la mère est morte du sida. Une partie du rôle du personnage consiste à déstigmatiser les personnes vivant avec le VIH, et à entamer une discussion sur des sujets sensibles notamment affronter la maladie et le deuil.

Parlant de Kami, la productrice de Takalani Sesame, Naila Farouky, déclare « Elle a pleinement l’intention de vivre de manière positive en dépit du fait qu’elle a ce virus. »

L’idée d’une Muppet séropositive a commencé à germer au début de 2002, lorsque l’Atelier Sésame et les partenaires sud-africains se sont réunis en Afrique du Sud et à New York pour parler de leur engagement à aborder la question du VIH dans le spectacle.

Depuis septembre 2002, Kami contribue à dissiper la culture du silence qui empêche tant de Sud-Africains de chercher à se faire soigner pour leur maladie. « Quelquefois, quand tu es malade, tu ne dois pas le garder comme un secret, tu dois le dire au gens, » dit Kami dans un épisode.

« Takalani Sesame est le projet le plus ambitieux hors des Etats-Unis, » déclare Glorian Britain, responsable du bureau du projet à Johannesburg. « Aucune autre version nationale n’a autant repoussé les frontières du modèle des Etats-Unis que l’Afrique du Sud. »

Bien que la prévalence du VIH parmi les personnes de moins de 20 ans en Afrique du Sud ait décliné de manière significative, on estime que 280 000 enfants vivent encore avec le VIH dans le pays, et que jusqu’à 1 million ont été rendus orphelins par l’épidémie.

La prévalence du VIH chez les enfants de deux ans et plus varie également selon les provinces, celles du Cap-Occidental (3,8%) et du Cap-du-Nord (5,9%) étant les moins affectées, et le Mpumulanga (15,4%) et le KwaZulu-Natal (15,8%) se situant en haut de l’échelle.

En Afrique du Sud, le VIH se transmet essentiellement par les rapports hétérosexuels au sein des couples, la transmission mère-enfant étant l’autre principal mode de transmission.

Incorporant l’ensemble des 11 langues officielles de l’Afrique du Sud dans ses scénarios, Takalani Sesame est suivi par un demi-million d’enfants environ chaque semaine. Son public sont les enfants d’âge préscolaire, entre trois et sept ans, ainsi que les personnes qui s’en occupent. Comme 30% des foyers sud-africains n’ont pas la télévision, une version radiophonique du programme ainsi qu’une initiative communautaire ont également été lancées.

L’émission 1, rue Sésame est reprise dans 140 pays, diffusée dans plus de 30 langues différentes, et représente une base pour un programme éducatif vraiment puissant qui aborde de manière directe les questions difficiles de la prise de conscience et de la reconnaissance sur le plan mondial.

Eminent African Jurists discuss HIV and the law

14 décembre 2009

Some 30 judges from the highest national and regional courts from 15 countries in sub-Saharan Africa met in South Africa on 10-12 December to discuss the role of the judiciary in the AIDS response.

The meeting, convened by the Joint United Nations Programme on HIV/AIDS together with the United Nations Development Programme, the International Association of Women Judges and the International Commission of Jurists included discussions around the latest scientific and juridical developments relevant to the legal response to HIV. In addition to the judges, participants included people living with HIV, representatives of sex workers and men who have sex with men, members of regional parliamentary institutions and non-governmental organisations working on HIV and the law in the region.

The meeting was also convened to respond to concerns that national law and law enforcement across the African continent do not consistently protect people most at risk of HIV infection and those living with HIV.

Across Africa, laws exist today that fuel discrimination, prevent effective national responses to HIV and violate human rights.

UNAIDS Executive Director, Michel Sidibé

“Across Africa, laws exist today that f uel discrimination, prevent effective national responses to HIV and violate human rights,” said Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS who delivered the keynote address at the meeting. “Countries must use their legal systems to protect people most vulnerable to HIV and ensure they have access to essential HIV services.”

During the meeting the judges agreed upon a statement of principles aimed at guiding and inspiring members of the judiciary throughout Africa in the context of the epidemic. The statement of principles addresses the following issues: i) the role of the law in responding to the HIV epidemic; ii) Science and evidence-informed decision making; iii) stigma and discrimination; iv) protecting and empowering women: the links between HIV, gender based violence and property rights; v) protecting and empowering marginalised and criminalised communities; vi) ensuring proper application of criminal law; and vii) court proceedings and access to justice.

Over the past 25 years, knowledge about HIV and how to prevent and treat it has evolved significantly within scientific, medical, epidemiological, social and economic disciplines and many important HIV related human rights and legal commitments have been made. However, national law and law enforcement have not always kept pace with these developments and in some cases have even worked against them.

Judges have a key role to play in ensuring that the rights of people living with and vulnerable to HIV are upheld.

Justice Georgina T. Wood, Chief Justice of Ghana

Some interpretation of the law relevant to HIV is still based on outdated paradigms that were formed prior to the availability of HIV treatment which has enabled people living to lead long and productive lives. Recent studies also demonstrate that the risk of transmission is considerably reduced if people living with HIV are following a correct and consistent antiretroviral treatment regimen and do not have other sexually transmitted diseases.

Of particular concern is the recent trend in Africa towards the overly broad criminalisation of HIV transmission and exposure and over the criminalisation of people most affected by HIV, such as men who have sex with men, sex workers, and people who use drugs.

“Criminalisation is radically incompatible with a public health strategy that seeks to encourage people to come forward to find out their HIV status,” said Justice Cameron, a Judge on the Constitutional Court of South Africa.

On a positive note, in some countries, jurisprudence relating to HIV has had a transformative and beneficial impact on the national AIDS response and on public perception of HIV. This includes judgments that declare that discrimination in employment, access to education, medical insurance is unlawful, as well as those that assert the rights to confidentiality and access to medicines for all including prisoners.

At the meeting, participants further discussed the importance of the leadership role of the judiciary in upholding human rights for all, filing against bad laws, ensuring access to the courts for the most vulnerable and giving meaning to constitutional protection in peoples’ everyday lives.

Justice Georgina T. Wood, Chief Justice of Ghana stressed that, “Judges have a key role to play in ensuring that the rights of people living with and vulnerable to HIV are upheld.”

SAS la princesse Stéphanie de Monaco, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, se rend en Afrique du Sud

14 décembre 2009

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Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Son Altesse Sérénissime la princesse Stéphanie de Monaco rencontre des organisations communautaires et des partenaires en Afrique du Sud,  décembre 2009.
Photo: F. Nebinger 

A l’occasion de sa première visite en Afrique du Sud en tant qu’ Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Son Altesse Sérénissime la princesse Stéphanie de Monaco a rencontré des organisations communautaires et des partenaires aux avant-postes de la riposte de l’Afrique du Sud à l’épidémie de VIH. L’Afrique du Sud connaît l’une des épidémies de VIH les plus importantes, avec un nombre de personnes vivant avec le VIH estimé à 5,7 millions.


Je suis touchée de voir que les personnes vivant avec le VIH en Afrique du Sud ont accès aux services de prévention et de traitement qui leur permettent de vivre dans l’espoir et la dignité.

Son Altesse Sérénissime la princesse Stéphanie de Monaco

« Je suis touchée de voir que les personnes vivant avec le VIH en Afrique du Sud ont accès aux services de prévention et de traitement qui leur permettent de vivre dans l’espoir et la dignité, » a déclaré la princesse Stéphanie.

Au cours de sa visite, la princesse Stéphanie a rencontré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, M. Michel Sidibé, qui se trouvait en Afrique du Sud pour s’exprimer devant une réunion des Juristes africains sur le VIH et la loi. La princesse a fait part à M. Sidibé des vives impressions sur sa visite dans le pays et de son expérience de l’interaction avec des organisations de la société civile et des personnes vivant avec le VIH dans les townships sud-africains.

« Le soutien qu’apporte la princesse Stéphanie aux personnes vivant avec le VIH témoigne de son engagement en faveur de la riposte au sida, » a déclaré M. Sidibé. « L’ONUSIDA est honoré de compter la princesse Stéphanie au nombre de ses Ambassadeurs itinérants. »

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L'Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, Son Altesse Sérénissime la princesse Stéphanie de Monaco et Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, décembre 2009.
Photo: N. Saussier-FAM

A son arrivée, le Consulat de Monaco et l’ONUSIDA ont organisé une réception en l’honneur de la princesse avec des organisations de personnes vivant avec le VIH. Le Coordonnateur résident des Nations Unies, le Dr Agostinho Zacarias, a souhaité la bienvenue en Afrique du Sud à la princesse et déclaré que cette visite importante augmenterait la visibilité des avancées de l’Afrique du Sud en réponse à l’épidémie. Il a ajouté que les Nations Unies s’inspiraient de l’engagement de la princesse à soutenir les personnes vivant avec le VIH, un exemple qui servira à renforcer UN Plus en Afrique du Sud, le groupe d’employé(e)s des Nations Unies vivant avec le VIH.

Vuyiseka Dubula, Secrétaire générale de la Campagne d’action pour le traitement, a expliqué à la princesse que les organisations sud-africaines travaillent dur pour faire en sorte que la Constitution du pays, qui protège et défend les droits humains des personnes vivant avec le VIH, se traduise en action au niveau local. Mme Dubula avait participé à la conférence pour les personnes vivant avec le VIH organisée en 2008 à Monaco par la princesse Stéphanie.

Le soutien qu’apporte la princesse Stéphanie aux personnes vivant avec le VIH témoigne de son engagement en faveur de la riposte au sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

La princesse Stéphanie s’est rendue dans le quartier de Hillbrow et dans les townships d’Alexandra et de Kliptown, qui sont tous confrontés à des niveaux élevés de chômage et un accès médiocre aux services de santé de base, qui viennent s’ajouter à une prévalence élevée du VIH.

Au cours de sa visite au groupe de la société civile Friends for Life à Alexandra, la princesse Stéphanie a rencontré des enfants vivant avec le VIH qui ont perdu leurs parents à cause du sida et bénéficient désormais de traitement, de soins et d’appui.

Dans le township de Kliptown à Soweto, la princesse Stéphanie a été accueillie par l’organisation communautaire Persevere Until Something Happens (PUSH), membre de l’AIDS Consortium. L’AIDS Consortium apporte son soutien à un réseau fort de 1000 membres, composé d’organisations de lutte contre le sida et d’individus qui fournissent une formation, un plaidoyer, des bibliothèques, des cybercafés, qui permet de créer des communautés ayant des compétences en matière de sida à travers l’Afrique du Sud.

Elle s’est également rendue à la Reproductive Health and Research Unit (RHRU), une unité de recherche renommée de l’Université de Witwatersrand et centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la Santé. Elle a également effectué une visite au centre de santé du quartier de Hillbrow, et notamment un tour du dispensaire pour les antirétroviraux, l’un des plus importants programmes sud-africains de fourniture d’antirétroviraux qui compte plus de 6000 patients sous traitement.

Au cours d’une visite à la Fondation Nelson Mandela, la princesse Stéphanie a rencontré Mme Graça Machel, épouse de l’ancien président Mandela.

Son Altesse Sérénissime la princesse Stéphanie de Monaco exerce la fonction d’Ambassadrice itinérante pour le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) depuis octobre 2006. Elle est bien connue pour son engagement passionné en faveur des questions liées au sida, et fait office de présidente de Fight AIDS Monaco depuis 2004. Fight AIDS Monaco offre des informations, une prévention et un appui aux personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus.

Danny Jordaan and UNAIDS Executive Director discuss global AIDS outreach around FIFA 2010 World Cup in South Africa

04 décembre 2009

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UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé (left) met with Mr Danny Jordaan, CEO of the 2010 FIFA World Cup South Africa Organising Committee, Cape Town 2 December 2009.
Credit: UNAIDS

The World Cup 2010 draw will take place later today in Cape Town South Africa at a ceremony with representatives of the teams from the 32 countries that have qualified for the tournament. The draw will decide who the teams will play in the tournament set to kick off on 11 June and will be eagerly watched by millions of fans around the world.

President Zuma’s new policies on HIV mark a fundamental break from the past, shattering years of official ambivalence, rallying citizens to take responsibility for learning their status, reducing their risk and seeking treatment.

Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director

Earlier this week in Cape Town, UNAIDS Executive Director Michel Sidibé met with Mr Danny Jordaan, Chief Executive Officer of the 2010 FIFA World Cup South African Organising Committee to discuss support for global outreach on HIV by the South African government around the epic event which will take place next summer.

Mr Sidibé told Mr Jordaan that “President Zuma’s new policies on HIV mark a fundamental break from the past, shattering years of official ambivalence, rallying citizens to take responsibility for learning their status, reducing their risk and seeking treatment.”

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Michel Sidibé and Danny Jordaan, CEO of the 2010 FIFA World Cup South Africa Organising Committee, discussed support for global outreach on HIV around the 2010 World Cup which will take place in South Africa next summer.
Credit: UNAIDS

South African President Jacob Zuma has placed his country in the front line of worldwide efforts to turn the tide against the AIDS epidemic, and the World Cup will be a key opportunity to convey life-saving messages on prevention, achieving universal access, and overcoming stigma and discrimination.

It is about much more than 90 minutes of world-class football in each game. As the first developing country to host the event, with Brazil following in 2014, we must be engaged in the struggle on major issues facing Africa and developing countries worldwide.

Mr Danny Jordaan, Chief Executive Officer of the 2010 FIFA World Cup South Africa

Mr Jordaan highlighted the significance of the World Cup tournament to South Africa: “It is about much more than 90 minutes of world-class football in each game. As the first developing country to host the event, with Brazil following in 2014, we must be engaged in the struggle on major issues facing Africa and developing countries worldwide.”

He added that, “The first thing is the battle for minds to fight stigma and discrimination in strengthening the AIDS response.” Mr Jordaan cited the example of South African judge Edwin Cameron, a vocal campaigner for gay rights who was the first senior official in the country to state that he is living with HIV. At a recent banquet of the local organising committee, Justice Cameron spoke against stigmatization, saying, “I am the virus that you fear so much.”

The President of the South African Football Association (SAFA) Mr Kirsten Nematandani, and Chief Mwelo Nonkonyana, Vice President of SAFA also participated in the meeting.

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(from left) Djibril Diallo, Senior Communication Advisor UNAIDS; Bunmi Makinwa, Regional Director, Africa, UNFPA; Michel Sidibé UNAIDS Executive Director; Danny Jordan, CEO of the FIFA Local Organising Committee South Africa; Kirsten Nematandani, President of the South African football Association (SAFA); Luis Loures, Director of the Executive Office UNAIDS; Chief Mwelo Nonkonyana, Vice President of the South African football Association (SAFA) Credit: UNAIDS

Mr Sidibé expressed thanks to Mr Jordaan for his strong commitment to AIDS advocacy and welcomed South African initiatives on AIDS related to the World Cup.

The Executive Director earlier met with South African Health Minister Dr Aaron Motsoaledi and Mr Kgalema Motlante, Deputy President of the Government of South Africa and their discussion included the government’s advocacy efforts around the World Cup. During his visit to Pretoria, the Executive Director conferred with United Nations Resident Coordinator Dr Agostino Zacharias concerning plans for activities by the UN system on HIV for the World Cup.

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