ZAF

Parler de la campagne OneLove en Afrique australe

06 février 2009

« Parler, respecter, protéger »

Guy with microphone singing/rapping
Initiative régionale déployée en Afrique australe, la campagne OneLove a pour but d’inciter les gens à parler de la tendance qui consiste à avoir plusieurs partenaires sexuels simultanément.
Photo: Campagne OneLove

Initiative régionale déployée en Afrique australe, la campagne OneLove a pour but d’inciter les gens à parler de la tendance qui consiste à avoir plusieurs partenaires sexuels simultanément. L’objectif global est de changer ce comportement qui est un facteur de transmission du VIH dans la région.

En utilisant les médias grand public et la mobilisation sociale pour communiquer son message, l’initiative OneLove encourage les personnes à discuter des partenariats multiples et à mieux comprendre les risques induits par leur choix de style de vie.

Partenariats multiples et relations concomitantes

Des réseaux sexuels étroits se constituent lorsque des hommes et des femmes ont des partenaires sexuels multiples ou des relations concomitantes – des relations qui durent simultanément avec plusieurs partenaires intimes pendant des semaines, des mois ou des années. Si une personne de ce réseau devient infectée par le VIH, cela accroît le risque que tous les autres membres du réseau soient contaminés.

Campagne nationale OneLove en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud compte actuellement le plus grand nombre de séropositifs dans le monde, avec environ 5,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le pays et une prévalence du virus parmi les adultes (15 - 49 ans) de 18 %. Les campagnes qui informent les personnes des risques potentiels inhérents à leur style de vie leur donnent les moyens de prendre des décisions éclairées concernant leur comportement sexuel.

Catherine Sozi, Coordonnatrice de l’ONUSIDA en Afrique du Sud

La campagne OneLove a été lancée en Afrique du Sud le 14 janvier. Avec une audience de 16 millions de Sud-africains, les séries de fictions télévisées et radiophoniques « Soul City » diffusées à une heure de grande écoute sont des véhicules essentiels pour faire passer le message auprès de la population à travers le pays. L’ONUSIDA est partenaire du Soul City Institute dont l’objectif est de promouvoir des choix de style de vie sains en plaidant en faveur de ceux-ci via les médias grand public.

Le thème OneLove fait également l’objet de débats radiophoniques, de publicités télé et radio, et d’un certain nombre d’événements de sensibilisation. Plus d’un million de brochures d’information seront également distribuées dans différentes langues.

L’objectif global de la campagne est de réduire de 10 % d’ici à 2011 le nombre de nouvelles infections à VIH en Afrique du Sud. Cela contribuera à atteindre l’objectif fixé par le Conseil national d’Afrique du Sud sur le sida (SANAC) qui cherche a réduire de moitié en deux ans le nombre de nouvelles infections à VIH dans ce pays.

« L’Afrique du Sud compte actuellement le plus grand nombre de séropositifs dans le monde, avec environ 5,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le pays et une prévalence du virus parmi les adultes (15 - 49 ans) de 18 %. Les campagnes qui informent les personnes des risques potentiels inhérents à leur style de vie leur donnent les moyens de prendre des décisions éclairées concernant leur comportement sexuel » a déclaré Catherine Sozi, Coordonnatrice de l’ONUSIDA dans le pays.

Utilisation de réseaux sociaux pour discuter des réseaux sexuels

OneLove Campaign
The OneLove theme is also being featured on radio talk shows, through TV and radio advertisements and a number of outreach events. Over a million information booklets will also be distributed in multiple languages.

Outre la mobilisation des médias traditionnels, OneLove exploite aussi des réseaux sociaux pour sensibiliser les gens à la question des réseaux sexuels. La campagne est diffusée sur une série de réseaux sociaux et de nouveaux forums médiatiques, notamment le site de partage de vidéos YouTube, le site de partage de photos Flickr, le site Facebook et le site de microblogging Twitter.

La participation et le partage des idées sont au cœur de la campagne. Le site Internet officiel de OneLove (http://www.onelovesouthernafrica.org) propose, en plus d’un grand nombre de ressources et de fiches d’information, un concours hebdomadaire et un blog. Tout le monde est invité à faire ses commentaires sur les articles, à faire part de ses opinions sur un forum de discussion et à participer à des sondages en ligne.

L’épidémie de VIH en Afrique australe

La gravité de l’épidémie en Afrique australe – 35 % de l’ensemble des infections à VIH étaient recensées dans les neuf pays de la région en 2007 – souligne la nécessité de mettre en œuvre une action intensifié et accélérée en direction de l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

L’ONUSIDA a identifié la prévention du VIH comme une priorité absolue et souligne l’importance de la réduction de l’incidence du virus par le biais de la combinaison de différentes stratégies de prévention. La combinaison des approches inclut l’éducation et une plus grande sensibilisation au report dans le temps du premier rapport sexuel, une utilisation accrue des préservatifs, la circoncision masculine et la réduction du nombre de relations sexuelles simultanées. La campagne OneLove est un véhicule important dans ce domaine.

Lutter contre la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles au VIH en Afrique australe

03 décembre 2008

Le jour de l’ouverture d’ICASA 2008, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, présente un nouveau rapport régional sur la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH en Afrique australe.

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Le Dr Peter Piot, lors de la présentation du rapport de l’EAR de l’ONUSIDA sur la vulnérabilité des femmes et des filles en Afrique australe. Photo: ONUSIDA/Jacky D.Ly

Environ deux tiers du total des jeunes vivant avec le VIH résident en Afrique subsaharienne où près de 75 % des jeunes de 15 à 24 ans contaminés sont des jeunes femmes.

Afin de comprendre pourquoi les jeunes femmes et les filles de cette région sont si vulnérables à l’infection à VIH, l’ONUSIDA et le département de recherche sur la santé reproductive et le VIH de l’Université de Witwatersrand (Afrique du Sud) ont organisé une réunion technique d’experts en juin 2008.

Les participants à la réunion se sont mis d’accord sur quatre volets d’actions à mener aux niveaux communautaire et national, fondés sur les stratégies nationales et adaptés à chaque contexte. Il s’agit :

  1. de mobiliser les communautés autour de la prévention du VIH en y associant fortement les hommes, et de concevoir des stratégies et des messages pertinents quant aux causes et aux conséquences de la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles, ainsi qu’aux solutions à y apporter ;
  2. d’élargir l’accès à des services de prévention et de santé sexuelle et reproductive de base de grande qualité et bien intégrés, tout en en rendant possible la demande et l’utilisation ;
  3. de mettre en place des ressources techniques et financières appropriées pour la mise en œuvre des stratégies nationales qui s’attaquent aux causes structurelles de la vulnérabilité ; et
  4. de renforcer les capacités d’un pays à assurer la surveillance épidémiologique et comportementale, à conduire les recherches prioritaires et à veiller au suivi de la couverture et de l’impact des interventions préventives afin de fournir des informations permettant d’améliorer la prise de décisions.

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La publication intitulée « Réunion technique à l’ONUSIDA sur les jeunes femmes dans les pays hyper endémiques d’Afrique australe » a été présentée lors de l’ouverture d’ICASA 2008 à Dakar.

Des chercheurs de la région, des représentants de conseils nationaux sur la lutte contre le sida, de départements du gouvernement et de la Communauté de développement de l’Afrique australe, ainsi que des membres de l’équipe régionale des Nations Unies pour la lutte contre le sida en Afrique australe y ont notamment participé. L’ensemble des participants a été choisi de façon à rassembler les compétences de tous les pays d’Afrique australe en matière de politique à haut niveau, de recherches scientifiques et sociales et de programmation concernant les femmes, les filles et le VIH.

Andy Seale, Conseiller régional principal pour le plaidoyer et la communication au sein de l’équipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique australe et orientale, a déclaré : « Une accélération majeure de la mobilisation sociale, une intensification des services, une amélioration des ressources et une meilleure surveillance sont nécessaires pour réussir à s’attaquer aux vulnérabilités examinées au cours de la réunion. Des mesures doivent être adoptées à tous les niveaux, aussi bien au niveau de l’Etat qu’aux niveaux communautaire, familial et individuel. »

Les résultats de cette réunion sont reflétés dans un nouveau document publié, le 1er décembre 2008, par l’ONUSIDA en Afrique australe et orientale, qui met en exergue les conclusions et les recommandations des experts, ainsi que les types de mesures à adopter.

La réunion technique de l’ONUSIDA sur les jeunes femmes dans les pays hyper endémiques d’Afrique australe comprend un certain nombre de documents techniques de base qui avaient été demandés pour la réunion.

Examen du contexte en Afrique australe

Dans ces documents, certains facteurs liés à l’épidémie actuelle en Afrique australe sont examinés, parmi lesquels la pratique de rapports sexuels intergénérationnels et entre deux personnes dont l’écart d’âge est très élevé ; la vulnérabilité biologique des jeunes femmes ; l’autonomisation économique ; l’éducation ; et la violence à caractère sexiste. Dans un document final, l’interaction complexe existant entre facteurs environnementaux et choix individuels, ainsi qu’entre comportements et normes communautaires est examinée.

Une meilleure analyse de ces facteurs permettra de fournir des ripostes adéquates et fondées sur le concret aux problèmes spécifiques qui augmentent la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles dans la région.

Transformation sociale

Les participants à la réunion ont appelé à la constitution d’un mouvement social de lutte contre les facteurs contribuant au risque d’infection à VIH dans la région. La lutte contre les violations des droits de l’homme, les normes sociales néfastes, ainsi que la faiblesse des capacités des communautés et des dirigeants est considérée comme l’une des étapes fondamentales de la lutte contre la vulnérabilité des jeunes femmes et des filles au VIH en Afrique australe.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA célèbre la Journée mondiale sida en Afrique du Sud

01 décembre 2008

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Deputy President of South Africa, Baleka Mbete and UNAIDS Executive Director Dr Peter Piot.
Photo ONUSIDA/D. Penney

Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, marque la 20ème Journée mondiale sida lors d’une cérémonie à Durban, en compagnie de la vice-présidente de l’Afrique du Sud, Mme Baleka Mbete et de la ministre sud-africaine de la Santé, Barbara Hogan.

Le programme de la Journée mondiale sida se déroule au stade SAHARA Kingsmead, où des dirigeants nationaux et mondiaux se sont réunis pour commémorer l’événement sous le thème « Stop VIH & sida : Leadership et unité ». Dans le cadre d’un de ses derniers rendez-vous officiels en tant que Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Piot a rejoint des représentants de haut niveau des pouvoirs publics, de la société civile et d’autres organisations partenaires pour montrer son soutien et son engagement en faveur de la riposte nationale au sida.

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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Peter Piot, avec des membres du gouvernement sud-africain ainsi que de la société civile lors de la Journée mondiale sida à Durban, Afrique du Sud. Photo: ONUSIDA/M. Henning Photo: ONUSIDA/D. Penney

« Ce n’est qu’en travaillant ensemble pour nous attaquer aux défis que présente cette épidémie que nous pouvons avancer, » a déclaré le Dr Piot. « Le succès dépend d’un fort leadership, uni dans une vision partagée. Le thème du leadership et de l’unité choisi par l’Afrique du Sud est un outil puissant qui aide à rassembler les nombreux secteurs et ressources nécessaires pour réaliser des progrès contre le VIH et le sida. »

En début de journée, le Dr Piot a participé à un entretien télévisé en direct organisé par la South African Broadcasting Corporation aux côtés de la vice-présidente, de la ministre de la Santé et d’un représentant de la société civile vivant avec le VIH.

L’épidémie de VIH en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud a le plus grand nombre de personnes séropositives au VIH du monde, quelque 5,7 millions de personnes vivant avec le VIH dans le pays. Avec environ un demi-million de personnes bénéficiant d’un traitement antirétroviral, l’Afrique du Sud a aussi le plus grand programme de traitement antirétroviral de la planète.

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Barbara Hogan, Ministre sud-africaine de la Santé. Photo: ONUSIDA/D.Penney

La gravité de l’épidémie en Afrique australe met en évidence la nécessité d’une action intensifiée et accélérée en direction de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH, alors que neuf pays de la région représentent 35 pour cent du total des infections à VIH en 2007. L’ONUSIDA a défini la prévention du VIH comme une priorité particulière et souligne qu’il faut que les pays de la région mettent davantage l’accent sur la nécessité de réduire l’incidence du VIH par le biais d’une association de mesures de prévention. En « connaissant leur épidémie et connaissant leur riposte », les pays peuvent mieux concevoir et mettre en œuvre des programmes de prévention adaptés, fondés sur des données probantes. Les stratégies associées sont notamment l’éducation et une meilleure prise de conscience en faveur d’un début plus tardif de l’activité sexuelle et le recours accru au préservatif.

L’Afrique du Sud s’immobilisera à midi pendant 15 minutes à l’occasion de la Journée mondiale sida – un arrêt de travail à l’initiative du Conseil national sud-africain pour le sida. L’objectif est de renforcer et de maintenir l’unité, le partenariat et le leadership en réponse au VIH. Les Sud-Africains feront une pause pour s’interroger sur leur rôle personnel dans la riposte au sida. « Est-ce que j’ai fait le test VIH ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Est-ce que j’ai parlé à ma famille et à mes enfants de la prévention du VIH ? Si ce n’est pas le cas, pourquoi ? Est-ce que je connais les médicaments contre le VIH et la façon dont ils agissent ? Comment est-ce que je peux mettre fin à la discrimination ? ».

L’ancien président Nelson Mandela, le président Kgalema Motlanthe, sa vice-présidente Baleka Mbete, la ministre de la Santé Barbara Hogan, le président du COSATU Zwelinzima Vavi, l’archevêque Desmond Tutu et le Dr Piot sont parmi ceux qui soutiennent cette campagne de sensibilisation au VIH par le biais d’un arrêt de travail.

Consultation théologique sur la prévention du VIH

05 février 2008

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Atieno Odenyo, conseillère en
partenariats régionaux pour l’ONUSIDA en
Afrique orientale et australe, a souligné
les rôles et responsabilités des
communautés confessionnelles dans
l’arène internationale du VIH.

Le rôle de la foi chrétienne dans la riposte à l’épidémie de sida a été au centre de la consultation qui s’est tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 28 janvier au 2 février.

L’objectif de la consultation portait sur la manière dont la foi et la pratique chrétiennes peuvent approfondir l’engagement, la compassion et l’efficacité dans les efforts de prévention du VIH – pas simplement en se focalisant sur le comportement personnel, mais également en abordant les injustices sociales, politiques et économiques au sein de la société au sens large qui rendent certaines personnes plus vulnérables à l’infection par le VIH.

La consultation, convoquée par l’Alliance œcuménique pour le plaidoyer, rassemblait 35 théologiens, éthicistes, praticiens et chrétiens vivant avec le VIH appartenant à toute une gamme de traditions chrétiennes, notamment anglicane, baptiste, évangélique, luthérienne, orthodoxe, réformée, catholique romaine et Eglise unie du Christ.

« Nous sommes pleinement conscients que la prévention du VIH touche à des questions très sensibles dans de nombreuses cultures et traditions confessionnelles, » a déclaré Linda Hartke, coordonnatrice de l’Alliance œcuménique pour le plaidoyer. « Pour nous, l’élément le plus important de la prévention du VIH consiste à briser le silence, en particulier au sein des communautés chrétiennes, qui entoure la prévention du VIH fondée sur des preuves, notamment nous attaquer à la vulnérabilité et aux racines de la transmission du VIH, » a-t-elle ajouté.

Le rapport de la consultation sera utilisé pour promouvoir une plus grande réflexion théologique et davantage de réseaux, en s’appuyant sur la longue et active participation des organisations confessionnelles dans la riposte au sida. Le rapport, une fois finalisé, sera disponible auprès de l’Alliance œcuménique pour le plaidoyer.

Atieno Odenyo, conseillère en partenariats régionaux pour l’ONUSIDA en Afrique orientale et australe, a souligné les rôles et responsabilités des communautés confessionnelles dans l’arène internationale du VIH. Elle a mis au défi les églises et communautés confessionnelles de s’impliquer dans la prévention du VIH aux niveaux mondial, national, communautaire et individuel.

Trouver des appuis dans le domaine du VIH et de la santé mentale en Afrique

02 février 2008

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Frank Njenga, Président de l’Association
des psychiatres et professions associées,
s’exprime aux côtés de Joseph Mbatia,
Directeur de la santé mentale au Ministère
tanzanien de la santé.

Une étude révèle que 89% des soignants à domicile liés au sida dans les provinces du Nord-Ouest et de Mpumalanga en Afrique du Sud se sentent déprimés ou montrent des signes de dépression. Cette recherche a été présentée lors du récent forum d’experts de la Fédération mondiale pour la santé mentale qui s’est tenu au Cap, Afrique du Sud, du 29 au 31 janvier 2008.

Cette étude, menée par le Groupe dépression et anxiété sud-africain et l’Université Wits en Afrique du Sud, est un exemple de plus montrant la nécessité grandissante d’une amélioration de l’accès à des services de santé mentale pour les personnes infectées et affectées par le VIH.

« D’après nos partenaires et membres de la base, un renforcement des services de santé mentale portant sur la gestion du stress, le soutien social et l’estime de soi parmi les personnes infectées et affectées par le sida est absolument nécessaire, » a dit le Secrétaire général de la Fédération mondiale pour la santé mentale, Preston Garrison. Et d’ajouter: “Les dispensateurs de soins, en particulier, sont soumis à des niveaux de stress importants et leur rôle fait que des troubles considérables de la santé mentale et physique se font sentir, alors qu’ils subviennent aux besoins physiques, émotionnels et économiques des membres de leur famille.”

Melvyn Freeman, consultant de l’Organisation mondiale de la Santé, a présenté une étude réalisée en Zambie qui montre que 85% des femmes enceintes déclarées positives au VIH souffraient d’épisodes de grave dépression et que nombre d’entre elles avaient des pensées suicidaires. Une autre étude a révélé une augmentation des dépressions et des suicides parmi les orphelins du sida en Afrique australe et orientale.

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Le forum de la Fédération mondiale pour
la santé mentale a réuni 23 leaders de
différentes spécialités dans les domaines
du sida et de la santé mentale, afin
d’étudier les besoins en matière de santé
mentale de tous les aspects de la riposte
au sida.

Le forum, soutenu par la Fondation Ford, a réuni 23 leaders de différentes spécialités dans les domaines du sida et de la santé mentale, afin d’étudier les besoins en matière de santé mentale de tous les aspects de la riposte au sida. Il s’est penché tout particulièrement sur les besoins des soignants à domicile, des personnes vivant avec le VIH et des enfants vulnérables – autant de groupes dont on sait qu’ils connaissent les plus importants problèmes de santé mentale en raison du sida.

Le forum du Cap a été organisé en partie grâce au travail de sensibilisation d’organisations nationales telles que l’Association nationale pour la santé mentale du Zimbabwe, qui a beaucoup œuvré pour faire mieux comprendre la nécessité de renforcer les services de santé mentale à l’intention de ceux qui s’occupent des personnes vivant avec le sida et des enfants rendus orphelins lorsque leurs parents meurent du sida.

Dans un discours liminaire, le Président de l’Association africaine des psychiatres et professions associées, Frank Njenga, a présenté un aperçu de l’état de la santé mentale en Afrique, insistant sur la manière dont le traumatisme du sida vécu par les individus, les familles et les communautés augmente l’urgence d’un renforcement des services de santé mentale travaillant en collaboration avec des programmes sida locaux et nationaux.

Plusieurs table rondes ont exploré les lacunes qui doivent être comblées en matière de santé mentale afin d’optimiser le bien-être des personnes infectées ou affectées par le VIH en Afrique. Parmi les problèmes pris en considération, on a exprimé le besoin de mieux comprendre comment les problèmes de santé mentale augmentent la vulnérabilité des individus à l’infection par le VIH et la nécessité de former les travailleurs de la santé de manière à réduire la stigmatisation liée au VIH et à la santé mentale.

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Julian Sturgeon, Directeur national de la
Campagne d’action en faveur des
traitements, a souligné le travail du
programme d’éducation au traitement de
l’organisation, conçu pour assurer une
observance optimale du traitement chez
les personnes vivant avec le VIH.

Les participants ont également souligné que toute nouvelle intervention devrait chercher à donner aux personnes connaissant des problèmes de santé mentale les moyens de répondre à leurs propres besoins en matière de VIH.

Ils ont en outre insisté sur la nécessité de mieux standardiser les programmes de santé mentale et de bien-être psychologique afin de renforcer les nombreuses initiatives communautaires déjà axées sur le soutien psychosocial.

« Le lien entre VIH, santé mentale et recherche de bien-être comporte plusieurs niveaux et offre de nombreuses occasions de renforcement, de ré-échelonnage et d’intensification de la collaboration, » a précisé Andy Seale, Conseiller principal ONUSIDA pour le plaidoyer pour la région de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe. « De nombreux aspects des besoins en santé mentale liés au VIH ont été pris en considération depuis des années au niveau des communautés. Cependant, les besoins locaux – particulièrement ceux des personnes vivant avec le VIH et de celles qui assument un fardeau de soins toujours croissant – sont souvent insuffisamment pris en compte et les programmes insuffisamment financés ; ils pourraient donc bénéficier d’un soutien et d’une sensibilisation accrus à l’échelle internationale, » a-t-il ajouté.

En conclusion, il a été convenu de se diriger vers la préparation d’une initiative portant sur l’ensemble de l’Afrique afin de s’attaquer aux interactions complexes et multiples entre la santé mentale et le VIH en se focalisant sur la mobilisation au niveau communautaire.

L’initiative cherchera à mobiliser encore davantage de soutien lors de la Conférence de la psychiatrie africaine qui se tiendra au Ghana en avril 2008, à réunir un répertoire en ligne de ressources communes au VIH et à la santé mentale, à élaborer une série de documents politiques et de dossiers d’information pour des collaborateurs clés et à mettre sur pied une conférence des partenaires début 2009 afin d’étudier les conséquences du sida sur la santé mentale pour les personnes vivant avec le VIH, leurs familles, les soignants et les communautés.

International consultation on Islam and AIDS

28 novembre 2007

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The conference brings together Islamic scholars,
AIDS practitioners and people living with HIV to
help generate and develop practical responses to
AIDS by the Islamic community.
Photo credit: Islamic Relief

“UNAIDS welcomes the involvement of Islamic religious leaders and scholars in the response to AIDS,” said UNAIDS Director of Partnerships and External Relations Elhadj As Sy during the plenary address of the ‘Islam and AIDS’ conference taking place in Johannesburg, South Africa, from 26 – 30 November. “The key messages of this conference are to halt the spread of HIV, care for the sick and eliminate stigma and discrimination faced by people living with HIV,” he added.

Hosted by Islamic Relief Worldwide, the conference brings together Islamic scholars from a diverse range of Islamic traditions, AIDS practitioners and people living with HIV to help generate and develop practical responses to AIDS by the Islamic community. “The conference aims to develop and subsequently apply approaches to AIDS which are both effective and Islamically sound. These approaches will be jointly developed and will be based on Islamic teachings of trust, respect and other examples of good practice. They will also build upon existing Muslim and interfaith declarations related to AIDS,” said the organizers.

Declarations of intent will be issued by each of the conference participants, stipulating what participants will do to contribute to addressing AIDS and to dealing with its consequences for individuals and communities.




Links:

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News highlights from the 38th World Lung Health conference

12 novembre 2007

UNAIDS is working in partnership with NAM to provide news reports on key scientific findings and other important developments from the 38th World Lung Health Conference, taking place in Cape Town, South Africa from 8-12 November.

All stories featured here below were written by NAM and housed on the NAM web site.



200,000 die each year because world still failing to treat HIV and TB together
HIV programmes are still failing to integrate TB prevention and care into their work, and TB remains the biggest killer among HIV-positive people as a result, experts and advocates said on the opening day of the 38 th World Lung Health conference in Cape Town.

“If we screened all people living with HIV for TB, we could save thousands of lives,” said Dr Alasdair Reid, TB/HIV Liaison at UNAIDS.

To read the full news report, go to http://www.aidsmap.com/en/news/EB1B111D-F861-4F76-8AA1-40FD572044D8.asp




Focus on MDR TB threat
The growing problem of multi-drug resistant (MDR) tuberculosis threatens to derail TB control efforts unless there is greater investment in control and diagnosis, TB experts warned this week in the run-up to the 38 th World Lung Health conference, which opened on Friday in Cape Town, South Africa.

This year’s conference is taking place in South Africa in order to highlight the growing challenge of drug-resistant tuberculosis in the regions of the world most seriously affected by HIV.

Last year’s discovery of an outbreak of extensively drug-resistant TB among HIV-positive patients in the rural KwaZulu Natal town of Tugela Ferry rocked the worlds of TB and HIV treatment, and highlighted the need for greater integration of TB and HIV care.

“XDR TB is a wake-up call to ensure a better future of HIV treatment by strengthening TB control,” said Dr Haileyesus Getahun of the World Health Organization Stop TB department, speaking at a workshop on XDR and MDR TB in the context of HIV, organised by the Treatment Action Group and the Stop TB Partnership.

To read an extended report on MDR and XDR TB from the 38 th World Lung Health Conference in Cape Town, go to http://www.aidsmap.com/en/news/40A6BE12-72BC-4B9E-ACBE-9348DD330091.asp




Key scientific findings from the conference:
 

Tugela Ferry XDR TB outbreak continues to grow

Two hundred and sixty-six people in the South African town of Tugela Ferry have now been diagnosed with XDR TB in the world’s largest outbreak of extensively drug-resistant TB. A further 205 cases of MDR have also been discovered, and eight staff at the Church of Scotland Hospital, Tugela Ferry, have died of MDR or XDR TB. Eight-four per cent of all XDR TB patients have died, Dr Tony Moll reported.


Southern Africa becoming MDR hot-spot

Re-analysis of MDR TB reports by Dr Ruth McNerney of the London School of Hygiene, using available data, shows that ten out of 20 regions with the highest incidence of MDR TB per 100,000 inhabitants are in southern Africa, and eight of ten are in South Africa. The highest incidence was found in the Karakalpakistan district of Uzbekistan (35 cases per 100,000), with Kazakhstan ranked second (22 per 100,000), and four provinces of South Africa (Limpopo, North-West, Mpumalanga and KwaZulu-Natal) reported 1 – 15 cases per 100,000 notifications.

Dr McNerney noted that although MDR TB cases comprised a low proportion of total TB cases in the region, the population incidence was nevertheless high.


MDR TB risk elevated in HIV-positive TB cases in Ukraine

An analysis of all TB cases in the southern Ukraine district of Donetsk, a large industrial city also seriously affected by HIV, has found that among 1293 consecutive TB patients diagnosed smear-positive between July 2005 and June 2006, 15.5% of those diagnosed with TB for the first-time had MDR TB. Among those previously treated for TB, 41.5% had multi-drug resistant TB.

The Ukrainian researchers found that 21% of their TB patients were HIV-positive, and that the rate of MDR TB was significantly higher in HIV-positive patients, who had a 50% higher risk of being diagnosed with MDR TB as their first TB infection.


Intensified case finding of TB cases in people with HIV: look for multiple symptoms

Studies from Cambodia and Ethiopia suggest that encouraging health providers to look for a range of symptoms, rather than just cough, may yield a higher rate of TB case identification in HIV-positive people.

Research in Cambodia reported by Dr Michael Kimerling and Dr Kevin Corn found that a cough lasting three weeks was a less sensitive predictor of TB than prolonged fever and sudden weight loss within the previous month, while research in Ethiopia found that screening only for cough would miss 56% of cases in HIV-positive people.

Current WHO guidelines for identification of smear-negative TB (which is more common in HIV-positive people) recommend looking for a number of symptoms, including cough, prolonged fever, weight loss, night sweats and swollen lymph nodes. Symptoms other than cough may be particularly important indicators of TB in patients with extrapulmonary TB (outside the lungs), which is also more common in HIV-positive people.


MDR death rates lowest in South Africa where patient-centred approaches followed

Patients in the North-West province of South Africa have the lowest risk of death from MDR TB when compared to the rest of the country, probably due to a patient-centred treatment approach, a national survey has found. Incentives such as nutritional support, transport to visit the MDR treatment centre after follow-up, a dedicated transport network for MDR patients and active follow-up for defaulters resulted in a 9.5-fold lower risk of death compared with Eastern Cape province, and 4.2-fold lower risk of death compared to Gauteng.

HIV-positive MDR patients, regardless of their location in South Africa, were 3.6 times more likely to die, and those with ofloxacin resistance 4.2 times more likely to die. All differences were statistically significant.





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Read more on the conference
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Major TB Conference focuses on HIV

08 novembre 2007

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This year’s theme for the 38 th Union
World Conference on Lung Health is
"Confronting the challenges of HIV
and Multi-Drug Resistance in TB
prevention and care”.
Photo credit: P. Virot

More than 3,000 delegates are expected to attend the main annual conference on tuberculosis, which starts today in Cape Town , South Africa . This year’s theme for the 38 th Union World Conference on Lung Health is "Confronting the challenges of HIV and Multi-Drug Resistance in TB prevention and care”.  In addition to the focus on HIV, the conference will also deal with other key international lung health-related issues, such as tobacco control, child lung health and asthma.

It is particularly fitting that this year’s conference, with its emphasis on HIV and TB co-infection, is being held in South Africa, a country that is working to deal the medical, health, social and economic consequences of HIV and TB co-infection, in the face of resource constraints and other serious challenges.

The conference is organized by the International Union Against Tuberculosis and Lung Disease and runs through Monday 12 November.  Regular reports from the conference, developed in collaboration with Aidsmap, will be posted on the UNAIDS website.




Links:

Visit the conference web site
Go to Aidsmap’s guide to TB and HIV
Visit WHO’s tuberculosis web site

Promoting sport and HIV prevention

12 septembre 2007

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The group of 9- and 10-year-old ‘mini-cricketers’ from
Alexander Township on the outskirts of Johannesburg,
were at Wanderers to meet some of their heroes from
the Bangladeshi cricket team.

“What do you want to do when you grow up?” “Play cricket for South Africa!” the six boys cried out in unison when asked about their future aspirations.

The group of 9- and 10-year-old ‘mini-cricketers’ from Alexander Township on the outskirts of Johannesburg, were at Wanderers to meet some of their heroes from the Bangladeshi cricket team, here to participate in the ICC World Twenty20 2007, taking place in South Africa from 11 to 24 September.

The youngsters are all involved in the sports programme of loveLife – South Africa’s national HIV prevention programme for young people. The programme aims to introduce sport and develop interest and skills of underprivileged children who may not otherwise have the opportunity to play organized sport and instead turn to ‘risky’ behaviours that make them vulnerable to HIV infection. As in all loveLife programmes, HIV prevention messages are integrated into the sporting activities.

“LoveLife focuses on the next generation of South Africans”, said Rudy Van Rensburg, the organization’s outreach coordinator. “Some 95 percent of 15-year-olds in South Africa are HIV-negative currently and it is our responsibility to keep them free of the virus. All of our programmes teach positive living, whether through sport or self-development, motivating them to reach their future potential.

”LoveLife, together with the ICC, UNAIDS, UNICEF and the Kaiser Family Foundation, have joined together in a unique partnership to highlight the situation of children and young people living with and affected by HIV through the global game of cricket.

The Bangladeshi cricket team is the youngest in the international test-playing league, with an average age of only 22. Yet, they have scored a number of impressive successes on the field – most notably the landslide win over top team South Africa at the World Cup 2007. Many put this down to the young age and fearlessness of the players.

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The Bangladeshi cricket team is the youngest in the
international test-playing league, with an average
age of only 22. Yet, they have scored a number of
impressive successes on the field – most notably the
landslide win over top team South Africa at the
World Cup 2007.

“Yes, we are young and maybe fearless because of that,” said 19-year-old wicket keeper Mushfiqur Rahim. “But we’re also very professional and mature when we’re out on the pitch. We are very aware that have a responsibility to each other as teammates and to the nation to do our best.

”This sense of responsibility and leadership are lessons that they, as international cricket players and role models to millions of young people around the world, are keen to pass on to the next generation of ‘mini-cricketers’. They are also qualities fundamental to HIV prevention.

Although Bangladesh has a low HIV prevalence rate compared with other cricket-playing countries, the players are aware that effective HIV prevention is key to keeping the number down and it is particularly important to target children and young people to ensure an AIDS-free generation.

“Young cricket fans look up to us and we have a role to play in teaching them about HIV prevention and how to protect themselves from infection,” added Mashrafe Mortaza, at 24 the veteran of the team. A fast bowler, Mortaza was the world’s top wicket taker in ODIs in 2006. “We are young but take our responsibilities seriously and do what we can to support the HIV and young people awareness-raising campaign of the ICC”. When in India for the World Champion’s Trophy tournament earlier this year, some of the Bangladeshi cricketers filmed HIV prevention public service announcements, as they are doing again here in Johannesburg to be broadcast during the televised Twenty20 matches.

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A number of top players from all 12 teams participating
in the international tournament will feature in public
services announcements for the ‘Unite for Children.

A number of top players from all 12 teams participating in the international tournament will feature in public services announcements for the ‘Unite for Children. Unite against AIDS’ global campaign bringing attention to the ways in which HIV is affecting the lives of children and young people everywhere.

Coming off the pitch, the Bangladeshi players stopped to greet the youngsters, asked about their bowling and batting skills, and happily posed for group photos with the excited boys. A few then joined in an impromptu game of catch, testing the professed skills of these future cricket stars.

The normally chatty Molefe Makubela, one of the six lucky boys, was almost without words following this close encounter with the cricket stars. All he could say, over and over again, was “It was very nice, it was very nice’ - a big grin on his freckled face.

 



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McCullum backs HIV and AIDS campaign

12 septembre 2007

Neil McCullum wears two caps – star cricketer for Scotland on the pitch as well as a physical education teacher.
     
Squeezing in training sessions and international cricket play when his day job allows, Neil also manages to make time in his busy schedule to support the ICC’s HIV awareness programme by visiting children infected with or affected by the illness.
     
In Nairobi earlier this year to face for the ICC World Cricket League, Neil together with a number of his team mates paid a visit to a local school for children living with HIV to coach a chosen few in the art of cricket.
     
The visit was part of the ICC’s partnership with UNAIDS and UNICEF to raise awareness and reduce stigma around HIV and the impact of AIDS on children and young people through the global campaign ‘Unite for children, United against AIDS’.
     
“We started with a group of six,” related Neil. “But soon more and more children joined in until the entire student body of 60 boys and girls surrounded us, clamouring for our help with their bowling and batting technique!”
     
Smiling at the memory of the visit, Neil then became thoughtful. “My visit that day was a massive eye-opener to the situation of these children,’ he said. “I was touched by their positive spirit and terrific enthusiasm.” He added: “It was a very moving experience and will remain a lasting memory.”
     
When he returns to his own students in Scotland, Neil makes a point of sharing his experiences with them to increase their awareness of HIV and to help reduce the stigma often associated with AIDS.
     
“It is important that young people at home are aware of the disease and of the situation of young people in other parts of the world who may be less fortunate,” explained Neil. “It is important that we come together around this issue and tackle it as a global community. The world must unite against AIDS.”
     
In South Africa to play in the inaugural ICC World Twenty20 2007, being held from 11 to 24 September, Neil, his teammates and all players of the 12 competing teams will be wearing red ribbons to show their support for children and young people infected with or affected by HIV in nine games of the tournament, including the final, to be televised around the world: ‘Uniting the world against HIV and AIDS.



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