ZAF

Enseignements à tirer de l’approche intégrée du KwaZulu-Natal à l’égard des services anti-VIH, médicaux et sociaux

29 septembre 2011


Le programme d’intégration du KwaZulu-Natal réussit à combiner les services anti-VIH avec les services spécialisés dans les cancers du col de l’utérus et du sein, la tuberculose, l’éducation sanitaire et les questions sociales et médicales délicates.

Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, et le directeur exécutif de l’ONUSIDA. 29 septembre 2011.
Photo: ONUSIDA/ A. Debiky

GENÈVE, 29 septembre 2011—Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a salué l’engagement du Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, en faveur de l’intégration des services anti-VIH et des services médicaux, sociaux et économiques.

Depuis l’adoption de cette approche intégrée par le KwaZulu-Natal, les communautés locales disposent d’un centre à guichet unique qui leur permet d’avoir facilement accès à l’information, aux services médicaux et à un large éventail de services sociaux et économiques spécialisés dans la réduction de la pauvreté, l’éducation et le développement.

« Cette approche globale de l'accès aux services médicaux et sociaux n’est pas seulement efficiente mais elle est également efficace, du fait qu’elle sert de modèle à d’autres provinces et même à plusieurs États de la région », a déclaré Michel Sidibé, lors de la visite de sept jours qu'il a effectuée en Afrique du Sud pour s’informer des progrès et des difficultés du pays dans l’intensification de sa riposte au VIH. « Le travail mené ici est un exemple de la manière dont les services peuvent être apportés au cœur de la communauté, là où ils sont les plus nécessaires. »

Le Premier ministre du KwaZulu-Natal, le Dr Zweli Mkhize, a joué un rôle leader dans la décentralisation de la riposte sud-africaine au sida et l’intégration des services anti-VIH dans l’action économique et sociale de la province. Le gouvernement provincial a mis en place des programmes intégrés pour assurer les services contre le VIH, la tuberculose, les cancers du sein et du col de l’utérus, la pauvreté et l’insécurité alimentaire ainsi qu’un éventail d’autres services médicaux et sociaux.    

« En reliant les services anti-VIH aux autres services dont la communauté a besoin, nous savons que nous aidons l’Afrique du Sud à atteindre ses objectifs nationaux, lesquels visent la réduction du nombre des nouvelles infections au VIH de 50 % avant 2015, et l’accroissement de la part des personnes sous traitement antirétroviral », a déclaré le Dr Zweli Mkhize. « Notre modèle porte des fruits. »

La prévalence du VIH était de 39,5 % en 2009 au KwaZulu-Natal – soit la plus élevée d’Afrique du Sud. L’approche intégrée adoptée par le gouvernement provincial du KwaZulu-Natal a d’ores et déjà contribué à élargir le recours au dépistage anti-VIH, lequel avait concerné 2,9 millions de personnes dans la province à la fin de juin 2011. Cette approche a également élargi l’accès aux thérapies antirétrovirales salutaires, lesquelles sont au nombre de 489 801 dans 518 lieux de la province, et réduit le taux des infections de la mère à l’enfant qui est passé de 21 % il y a cinq ans à 2,8 % en 2011.


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L'ONUSIDA demande aux pays d'accélérer les progrès en vue de la réalisation de l'objectif mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants

28 septembre 2011


Les pays dont les taux de nouvelles infections à VIH chez les enfants sont les plus élevés se réuniront en Afrique du Sud pour évaluer les opportunités de renforcement des programmes.

Johannesbourg, le 28 septembre 2011—Le Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a annoncé aujourd'hui qu'avec une volonté politique et des ressources dédiées — les pays peuvent atteindre la cible fixée pour 2015 visant à éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et à maintenir les mères vivant avec le VIH en bonne santé pendant la grossesse, l'accouchement et après la naissance de leur enfant.

L'ONUSIDA estime qu'environ 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants sont concentrées dans 22 pays, dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne et en Inde. En juin 2011, un Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a été lancé lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida. Le Plan a été élaboré par une Cellule mondiale de réflexion co-présidée par l'ONUSIDA et le Plan d’urgence du Président des états-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR).

S'exprimant depuis le dispensaire du district de Zola à Soweto, en Afrique du Sud, l'un des 22 pays les plus affectés comptant pour 14 % de la charge mondiale, Michel Sidibé a déclaré : « Mère après mère, dispensaire après dispensaire, et pays après pays, nous pouvons atteindre les femmes enceintes pour leur offrir des prestations liées au VIH, pour que leurs enfants naissent sans infection à VIH et pour améliorer leur propre santé. »

Au cours de sa visite en Afrique du Sud, M. Sidibé a rencontré des parents et des agents de santé pour discuter de ce qu'il était possible de faire pour accélérer les progrès. Le dispensaire du district de Zola reçoit environ 15 femmes enceintes par jour, et la majorité d'entre elles ne connaît pas son statut sérologique. L'Afrique du Sud a adopté un programme ambitieux de conseil et de dépistage du VIH qui a atteint plus de 13 millions de personnes entre avril 2010 et septembre 2011.

Les représentants des 22 pays à lourde charge de morbidité se réuniront en Afrique du Sud la semaine prochaine pour évaluer les plans de pays. La réunion de deux jours portera sur l'analyse des carences de chaque pays et la création d'un dynamisme. Depuis le lancement, l'intérêt mondial pour le soutien à la réalisation de l'objectif d'élimination est fort – et des organisations de collecte de fonds innovantes telles que (RED) ont apporté leur concours en vue de promouvoir et de mobiliser les ressources nécessaires. La Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement envisagent également de financer des plans nationaux pour appuyer le Plan mondial.

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ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
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Les médias sociaux et les nouvelles technologies préparent l’avenir de la prévention au VIH

02 mai 2011


Stellenbosch/Genève, le 2 mai 2011—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’université de Stellenbosch ont réuni des dirigeants du secteur des technologies, des militants antisida, des experts des médias sociaux et des jeunes, pour discuter de l’utilisation des médias sociaux et des technologies mobiles dans la prévention au VIH.

L’évènement, qui a lieu à l’université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, a pour objectif de trouver de nouveaux moyens de transmettre aux jeunes des informations sur la prévention au VIH. Cet évènement revêt une importance particulière à l’heure où, dans le monde, seul un jeune sur trois dispose d’informations complètes sur la transmission du VIH, et où, chaque jour, 7 000 nouvelles personnes sont infectées par le virus.

« Nous devons engager les jeunes à définir les mesures de prévention qui les protègeront efficacement », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « La capacité des médias sociaux et des technologies mobiles à redynamiser le mouvement antisida ne fait aucun doute. Nous avons hautement besoin d’une révolution de la prévention du VIH centrée sur les médias sociaux et les technologies mobiles. »

L’Internet et les médias sociaux sont couramment utilisés à travers le monde, et en particulier par les jeunes. Les données publiées récemment par l’Union internationale des télécommunications montrent que l’Afrique compte 333 millions d’utilisateurs de téléphone mobile et 77 millions d’internautes. Le Nigeria, à lui seul, enregistre 44 millions de personnes connectées à l’Internet.

Les médias sociaux et les technologies mobiles peuvent être utilisés efficacement pour accroître la sensibilisation au VIH et fournir des informations correctes sur la prévention au virus. Ils permettent également de faciliter l’éducation par les pairs, les discussions sur le VIH et la création de mouvements sociaux en faveur de l’action.

« Le point de convergence des médias sociaux et des technologies mobiles avec l’innovation constitue un espace où nous devons concentrer nos efforts collectifs pour la prévention du VIH, afin d’éviter que les jeunes ne soient mis de côté dans notre effort contre la progression de l’épidémie", a déclaré le professeur Jan du Toit, Directeur du Centre africain pour la gestion du VIH/sida à l’université de Stellenbosch.

Les discussions sont retransmises en direct et incluent des séances de questions-réponses via Facebook sur www.facebook.com/unaids et sur Twitter (@UNAIDS).

« L’utilisation efficace des médias sociaux et des technologies mobiles dans le domaine du VIH apportera l’espoir à une génération dont l’avenir continue d’être menacé par le virus », a déclaré le professeur Russel Botman, Recteur et Vice-chancelier de l’université de Stellenbosch.

L’évènement s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’ONUSIDA visant à inspirer et catalyser les jeunes dans l’utilisation des médias sociaux, afin de susciter une révolution de la prévention au VIH. Il s’insère dans une série d’évènements organisés autour de, et à, Cape Town et Stellenbosch, à l’occasion de la première réunion de la Commission de haut niveau de l’ONUSIDA sur la prévention du VIH. Les autres évènements incluent la réunion d’une nouvelle génération de militants antisida et de la Commission sur la prévention du VIH, sur l’île de Robben Island, le 3 mai, et une marche contre le préservatif, organisée par la Campagne d’action pour les traitements, le 4 mai, à Khayelitsha.text

Nouveau partenariat entre l'Afrique et la Chine en faveur d'une nouvelle ère de progrès vers la réalisation des objectifs de santé et de développement

22 septembre 2010


Les dirigeants politiques en appellent à une coopération Sud-Sud pour faire reculer l'épidémie de sida et adopter une démarche intégrée en vue d'accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement

NEW YORK, le 22 septembre 2010—Les dirigeants du monde réunis au siège des Nations Unies ont lancé un appel en faveur d'un nouveau modèle de partenariat qui pourrait renforcer la riposte au sida et donner de meilleurs résultats en matière de santé et de développement. Les dirigeants s'accordent à dire qu'en l'absence d'une synergie entre les initiatives de lutte contre le sida et les initiatives en faveur de la santé et du développement, aucun progrès durable vers l'éradication de la pauvreté et l'obtention de sociétés saines ne sera atteint.

Des dirigeant mondiaux dont le Premier ministre chinois, le Premier ministre éthiopien et des ministres d'Afrique du Sud, du Nigeria, du Burundi, de la république démocratique du Congo, de Namibie, du Kenya et du Rwanda, ont participé à une réunion de haut niveau organisée par la Chine, l'Afrique du Sud, Nigeria, Ethiopie et l'ONUSIDA. Les responsables d'organisations internationales et de la société civile y ont été conviés également.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, qui présidait la réunion a déclaré : «L'ère où les programmes de développement et de santé fonctionnaient dans l'isolement est révolue. Nous devons travailler ensemble, créer un mouvement unique. Nous ne pouvons nous permettre d'adopter une démarche fragmentée pour la résolution des problèmes de santé et de développement. Ce partenariat entre la Chine et l'Afrique peut être le moteur qui va accélérer l'avancement des objectifs du Millénaire pour le développement.»

Les pays en développement s'unissent pour exiger une approche combinée de la résolution des problèmes de santé et de développement et donner aux communautés la possibilité de mieux faire entendre leur voix lorsqu'il s'agit de définir les besoins en matière de santé. Ce nouveau partenariat Sud-Sud va favoriser l'innovation, les solutions locales qui font la différence, le partage des technologies et le développement des capacités locales.

L'épidémie de sida se stabilise à l'échelle mondiale et le nombre de nouvelles infections recule régulièrement dans la majorité des pays. Ceci est dû au fait que la communauté internationale a franchi des pas importants vers la réalisation de l'objectif de l'accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et à l'appui en matière de VIH.

S. E. Wen Jiabo, Premier ministre chinois, a déclaré : « Nous ne pouvons pas faire la sourde oreille à l'appel de la vie et nous ne pouvons pas ralentir nos interventions. Au contraire, il faut redoubler nos efforts dans la campagne mondiale contre le VIH/sida et garantir la réalisation des OMD connexes dans les délais. La Chine a joué un rôle actif dans la coopération internationale en matière de prévention et de traitement du VIH/sida. »

Après avoir adopté l'approche « sida plus OMD » de l'ONUSIDA, les dirigeants ont demandé au mouvement de lutte contre le sida de mener les efforts d'intégration et d'innovation.

Asha-Rose Migiro, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, a affirmé : « L'agenda "sida plus OMD" cherche à insuffler un changement qui créera une nouvelle dimension de performances. Non seulement dans la riposte au sida, mais également dans les efforts de réalisations d'autres OMD en accélérant les progrès dans les objectifs à la traîne. La progression du recul de l'épidémie de VIH est par conséquent un élément central dans le programme de développement international plus large. »

Les investissements dans la lutte contre le sida ont permis de renforcer les systèmes de santé et les soins de santé primaires et ont amélioré l'accès aux programmes de bien-être social dans de nombreux pays. En Éthiopie, la solide alliance entre le gouvernement et ses principaux partenaires pour le développement pilotée par les résultats bénéficie à tout le monde grâce aux ressources pour la lutte contre le sida d'un montant supérieur à 300 millions de dollars américains injectées dans le renforcement des systèmes de santé du pays.

Comme l'explique S. E. Meles Zenawi, Premier ministre éthiopien : « La stratégie adoptée par l'Éthiopie qui vise à intégrer le sida et les problèmes de santé a permis non seulement de réduire la charge qui reposait sur les établissements de santé, mais a également permis au système de santé d'atteindre les populations vulnérables et pauvres. En confiant le développement aux communautés, nous avons atteint un progrès durable. »

L'Afrique du Sud a regroupé les services de lutte contre le VIH et la tuberculose, réduisant les décès liés à ces deux maladies. Dans le cadre de l'ambitieux programme de dépistage du VIH pour 15 millions de personnes, les femmes et les jeunes filles peuvent recevoir un bilan médical complet. En 2009, près de 90 % de toutes les femmes enceintes avaient accès à un traitement pour empêcher la transmission du VIH à l'enfant.

Pour le docteur Aaron Motsoaledi, ministre de la Santé d'Afrique du Sud : « Il faut renforcer les soins primaires qui intègrent le VIH, les soins maternels et infantiles et la santé sexuelle et reproductive au développement. Les communautés doivent être impliquées dans les programmes de santé au centre de leur propre développement. »

Cependant, le VIH empêche toujours la progression dans la réduction de la mortalité infantile et maternelle dans de nombreux pays d'Afrique sub-saharienne. Plus de 40 % de la mortalité maternelle dans des pays tels que le Botswana (77 %), le Swaziland (75 %), le Lesotho (59 %), le Zimbabwe (53 %), la Namibie (50 %) et l'Afrique du Sud (43 %) sont imputables au VIH.  Là où les services de santé sont intégrés, les résultats sont spectaculaires. À Pampaida, un village du Millénaire de l'État de Kaduna au Nigeria, le nombre de décès maternels ou d'enfants nés avec le VIH ces dernières années a été très faible grâce à une démarche intégrée pour les soins obstétriques.

Le professeur Onyebuchi Chukwu, ministre de la Santé du Nigeria, a déclaré : « Nous sauvons la vie des mères et des enfants en renforçant le système de santé. Nous investissons les ressources obtenues de l'allègement de la dette dans la santé car l'accès à des soins de santé de bonne qualité n'est pas un luxe, mais bien une nécessité et un droit de l'homme élémentaire. »

En 2000, les dirigeants mondiaux adoptaient la Déclaration du Millénaire. Ce moment clé de la coopération internationale a inspiré des efforts de développement qui ont amélioré la vie de centaines de millions de personnes à travers le monde. Il reste cinq ans pour atteindre les huit objectifs du Millénaire pour le développement d'ici 2015.

UNAIDS launches ‘red card’ campaign against HIV

12 juin 2010


New global initiative at the FIFA World Cup shines spotlight on the elimination of mother-to-child transmission of HIV

 Michel Sidibe shaking hand with Kirsten Namatandani  (From left) Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director, and Mr Kirsten Namatandani, President of South African Football Association (SAFA) 
Credit: Juda Ngwenya

JOHANNESBURG, 12 June 2010—A new campaign is using the power and outreach of football to unite the world around a common cause—preventing the transmission of HIV from mother to child. Launched today in South Africa by the UNAIDS Executive Director, Michel Sidibé, international musician Akon, UNAIDS Goodwill Ambassador and producer of the World Cup opening ceremony, Lebo M, UNAIDS National Goodwill Ambassador, Jimmie Earl Perry, and Kirsten Nematandani, President of the South African Football Association. The campaign aims to ensure an HIV-free generation by the 2014 FIFA World Cup to be held in Rio de Janeiro, Brazil.

Each year, an estimated 430 000 babies are born with HIV globally, the large majority in Africa. Over the course of a 90-minute football match, nearly 80 babies will become newly infected with HIV. In many parts of Africa, AIDS-related illness is the leading cause of death among infants and young children.

Through the campaign—backed by international football stars and UNAIDS Goodwill Ambassadors Michael Ballack of Germany and Emmanuel Adebayor of Togo—captains of 32 World Cup qualifying teams have been invited to sign the appeal: “From Soweto to Rio de Janeiro, give AIDS the red card and prevent babies from becoming infected with HIV.” Nineteen captains have already signed on, including host country South Africa and defending champion Italy.

“By the next football World Cup we can virtually eliminate HIV transmission to babies,” said UNAIDS Executive Director Michel Sidibé who attended the campaign launch in South Africa. “Let us give AIDS the red card permanently.”

The lives of mothers and their babies can be saved through a combination of HIV testing and counselling, access to effective antiretroviral prophylaxis and treatment, safer delivery practices, family planning, and counselling and support for optimal infant feeding practices.

An estimated 33.4 million people are living with HIV worldwide. Since 2001, there has been a 17% reduction in new HIV infections globally. However, for every two people who access antiretroviral treatment, five more become newly infected with HIV.

Contact:

UNAIDS New York | Richard Leonard | +1 646 666 8003 | LeonardR@unaids.org
UNAIDS South Africa | Sheba Okwenje | +127 11 517 1634 | okwenjeb@unaids.org

L’Afrique du Sud lance une vaste campagne de prévention et de traitement contre le VIH

23 avril 2010


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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé et le Président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma (à droite), lors du lancement national de la campagne le 25 avril 2010. Photo: ONUSIDA/A. Vlachakis

JOHANNESBURG, 25 avril 2010 – Le Président Zuma a aujourd’hui lancé une campagne ambitieuse qui pourrait changer la face de l’épidémie de sida en Afrique du Sud et dans le monde. La campagne vise à effectuer 15 millions de dépistage sur le VIH d’ici l’année 2011, contre 2,5 millions en 2009. Le nombre de personnes dépistées a ainsi été multiplié par six en l’espace de deux ans seulement. Dans le cadre de cette campagne, 1,5 million de personnes recevront des traitements antirétroviraux d’ici à juin 2011, contre un million en 2009.

« L’Afrique du Sud peut briser la trajectoire de l’épidémie de VIH », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, lors du lancement national de la campagne à Gauteng, en présence des dirigeants sud-africains. « Cette campagne promet d’être aussi importante que « la Commission Vérité et Réconciliation » pour la riposte au sida dans le pays. »

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché au monde par le VIH. Elle compte, selon les estimations, 5,7 millions de personnes vivant avec le virus, soit un sixième du nombre mondial de personnes séropositives. Environ 18 % des adultes sud-africains sont séropositifs au VIH.

Les dépistages sur le VIH offrent un point d’entrée propice aux échanges sur diverses questions délicates comme la sexualité, la violence contre les femmes et les rapports sexuels intergénérationnels. Dans le cadre de la nouvelle campagne, les personnes ayant effectué un dépistage sur le VIH recevront, dans certains cas, 100 préservatifs. Le dialogue intercommunautaire sur la prévention contre le VIH et sur la sexualité sans danger sera aussi relancé.

En Afrique du Sud, les prix de la plupart des médicaments antirétroviraux sont pour le moins 25 à 30 % plus élevés que les prix moyens internationaux correspondants – ce qui constitue un défi crucial pour le pays qui s’efforce actuellement d’étendre ces traitements. L’ONUSIDA se félicite du récent changement de politique adopté par le gouvernement sud-africain pour réduire le coût lié à la distribution des traitements antirétroviraux.

« C’est la première fois qu’un pays décide d’améliorer la prévention et le traitement contre le VIH avec autant de célérité et pour autant de personnes », a déclaré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. « Je félicite l’Afrique du Sud de cette courageuse initiative. »

L’Afrique du Sud finance plus des deux tiers de sa riposte au sida. En 2010, les dirigeants sud-africains ont promis une enveloppe d’un milliard de dollars USD en faveur de cette riposte – soit 30 % de plus que l’année précédente.

Des vedettes du cricket participent à la campagne de sensibilisation sur le VIH ‘THINK WISE’

17 septembre 2009


Le capitaine d’Afrique du Sud Graeme Smith encourage les jeunes à être conscients du VIH et à prendre la responsabilité de réduire la propagation du virus
 
Johannesburg, 17 septembre 2009 - Certains joueurs de cricket parmi les plus célèbres du monde apparaîtront dans les derniers messages d’intérêt public de THINK WISE (Réfléchissez) qui ont été diffusés aujourd’hui (jeudi 17 septembre) avant le début du Trophée des champions 2009 organisé par le Conseil international du cricket (ICC) en Afrique du Sud. 

La campagne présente des messages et des informations de sensibilisation sur le VIH qui, l’espèrent les organisateurs, auront des répercussions positives sur la vie des jeunes à travers le monde et contribueront à prévenir les nouvelles infections à VIH.  

Près de 10 millions de personnes vivent avec le VIH dans les pays participant aux matchs internationaux. Cela représente plus d’un quart de toutes les personnes qui sont positives au VIH dans le monde. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché, avec 5,7 millions de personnes vivant avec le virus. Selon le Conseil de recherches en sciences humaines d’Afrique du Sud, près de 9% des jeunes de 15 à 24 ans vivent avec le VIH dans le pays.

La prévalence du VIH chez les jeunes semble être en fait sur le déclin en Afrique du Sud. Toutefois, des inquiétudes subsistent à propos des partenariats multiples et concomitants et des relations intergénérationnelles qui contribuent aux infections parmi les jeunes.  

Le capitaine sud-africain Graeme Smith, qui est également un soutien de la campagne THINK WISE, pense qu’il est très important d’aborder les problèmes liés au VIH dans son pays. Il a déclaré :

« Le VIH est un problème préoccupant en Afrique du Sud, mais nous avons tous la responsabilité de prendre les bonnes décisions et les bonnes mesures pour aller de l’avant. Par mon soutien à THINK WISE, j’espère apporter ma contribution à la prise de conscience, et réduire la stigmatisation associée au VIH pour aider le pays à progresser. »

Ces sentiments sont partagés par Kumar Sangakkara, capitaine de l’équipe sri lankaise et membre sympathisant de THINK WISE, qui a déclaré :

« Il s’agit d’une maladie – elle ne fait pas de vous un paria. Les personnes qui vivent avec le VIH ne devraient pas être laissées de côté et victimes de l’ignorance. La stigmatisation qui entoure aujourd’hui le VIH est très triste et je pense qu’il faudra beaucoup de temps pour l’éradiquer, mais nous devons commencer quelque part, et l’initiative THINK WISE est un tremplin important. »

Les deux capitaines sont rejoints par l’Indien Virender Sehwag, l’Australien Nathan Bracken et Isa Guha, de l’équipe féminine de cricket d’Angleterre, membre de la Coupe mondiale féminine de l’ICC et des vainqueurs du championnat du monde de l’ICC Twenty 20 de cette année, pour apporter leur soutien à la campagne de sensibilisation sur le VIH autour des grands matchs de cricket. Cette étape de la campagne s’appuie sur le lancement de THINK WISE lors du championnat Twenty 2009 et visera à faire face au manque d’éducation et de sensibilisation sur le VIH et à la stigmatisation associée au virus.

Cinq messages d’intérêt public présentant les soutiens de THINK WISE seront diffusés au cours du tournoi sur des écrans géants placés à proximité des terrains de cricket, sur le site web officiel des manifestations (iccevents.yahoo.com) ainsi que par des télévisions à travers le monde. Les messages d’intérêt public montrent certains des soutiens rencontrant des jeunes en Afrique et leur apprenant la manière dont ils peuvent ‘bien réfléchir’.

L’initiative THINK WISE est le fruit d’un partenariat de long date entre l’ICC, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l’UNICEF et l’Initiative mondiale ‘Médias contre sida’ (GMAI), qui depuis plus de cinq ans s’adresse à la communauté du cricket dans le cadre d’une collaboration qui s’attache à agir contre la crise mondiale du sida.  

En travaillant avec certains des meilleurs joueurs de cricket, le partenariat THINK WISE vise à :

  • Sensibiliser sur l’épidémie de sida au sein de la communauté du cricket
  • S’attaquer à la stigmatisation et la discrimination entourant la maladie et subies par les personnes vivant avec le VIH et affectées par le virus
  • Faire en sorte que la prise de décisions éclairées et les comportements sans risque continuent à prévenir les nouvelles infections par le biais d’informations et d’activités de proximité ciblées.

Le partenariat THINK WISE cherche à informer les joueurs de cricket, les entraîneurs, les commentateurs, les télédiffuseurs, les bénévoles et les spectateurs sur l’épidémie de sida, en particulier concernant la prévention, et à délivrer ces messages lors des événements majeurs de l’ICC, ainsi que par l’intermédiaire de diffusions capables d’atteindre un public réparti sur 184 pays et territoires.

Pour montrer leur soutien aux personnes vivant avec le VIH, les joueurs et les officiels porteront un ruban rouge, symbole universel du soutien aux personnes affectées par le virus, lors des finales du Trophée des champions 2009.  

Au cours du tournoi, le partenariat THINK WISE organisera également une visite pour certains champions à un projet local qui aide à informer les jeunes sur le virus. 

Pour trouver d’autres détails sur le partenariat THINK WISE et pour visionner les messages d’intérêt public, consultez le site web.  

Notes à l’intention des rédacteurs 

Les télédiffuseurs qui désireraient télécharger les messages d’intérêt public THINK WISE peuvent y accéder sur www.nuview.tv.  (Les diffuseurs peuvent contacter Ben Cummings, ben.cummings@icc-cricket.com, +971 50 640 8759 pour obtenir davantage de précisions sur les téléchargements.)

Les soutiens THINK WISE sont:

  • Nathan Bracken, Australie
  • Isa Guha, Angleterre
  • Kumar Sangakkara, Sri Lanka
  • Virender Sehwag, Inde
  • Graeme Smith, Afrique du Sud
  • Historique du travail de l’ICC sur le VIH

L’ICC collabore avec l’ONUSIDA depuis 2003 pour agir contre le VIH dans les pays qui pratiquent le cricket. En 2006, nous nous sommes joints à l’UNICEF dans le cadre de l’important partenariat qui apporte son soutien à la campagne ‘Unissons-nous pour les enfants, contre le sida’. 

En 2007, l’ICC a également commencé à travailler avec l’Initiative ‘Médias contre sida’ (GMAI) pour délivrer des messages à un public régional et mondial, aux côtés du Partenariat des médias audiovisuels des Caraïbes (CBMP) sur le VIH/sida et du Partenariat des médias audiovisuels africains contre le VIH/sida (ABMP).

Une série d’activités ont été organisées lors d’importantes manifestations, notamment la Coupe du monde de cricket 2007 de l’ICC et le championnat du monde de l’ICC Twenty20 en 2007 et en 2009. A ces occasions, des vedettes du cricket se sont notamment rendues dans des projets communautaires locaux et les joueurs ont porté le ruban rouge pour montrer leur soutien aux personnes vivant avec le VIH. 

L’ONUSIDA

L’ONUSIDA est un programme novateur des Nations Unies, qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte au sida. Le Siège du Secrétariat se trouve à Genève, Suisse, et le programme emploie du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. Les Coparrainants de l’ONUSIDA sont : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’ONUDC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. La priorité numéro un pour l’ONUSIDA consiste à contribuer à la réalisation des engagements mondiaux en faveur de l’accès universel à des interventions complètes pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)

L'UNICEF est sur le terrain dans plus de 150 pays et territoires pour aider les enfants à survivre et à prospérer, de la petite enfance à l'adolescence. Principal fournisseur mondial de vaccins pour les pays en développement, l'UNICEF œuvre pour la santé de l'enfant et la nutrition, la qualité de l’eau et l'assainissement, la qualité de l'éducation de base pour tous les garçons et les filles, et la protection des enfants contre la violence, l'exploitation et le sida. L'UNICEF est entièrement financé par des contributions volontaires de particuliers, d'entreprises, de fondations et de gouvernements. Consultez le site web de l’UNICEF sur www.unicef.org.

L’Initiative mondiale ‘médias et sida’ (GMAI)

Lancée en 2004 par l’ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan en collaboration avec la Kaiser Family Foundation et l’ONUSIDA, l’Initiative mondiale ‘médias et sida’ mobilise les grandes compagnies de médias autour du monde afin de tirer parti de leurs importantes ressources pour lutter contre le sida. Au moyen de coalitions régionales de médias à large échelle en Afrique, en Asie et dans le Pacifique, dans les Caraïbes, en Amérique latine et en Europe orientale – un réseau qui comprend plus de 300 compagnies de médias – l’Initiative ‘médias et sida’ utilise le pouvoir de communication des grands médias pour diffuser des informations sur le VIH et remettre en question la stigmatisation liée au virus. Consultez le site web de la GMAI sur www.thegmai.org.

Le nouveau Directeur exécutif définit l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH comme priorité absolue de l’ONUSIDA

10 février 2009


Demandes d’investissement de 25 milliards de dollars US visant à garantir que les pays atteignent les objectifs de 2010
LE CAP, Afrique du Sud, 10 février 2009—Lors de sa première mission dans le pays, le nouveau Directeur exécutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), M. Michel Sidibé, a présenté, dans la cité de Khayelitsha, les grandes orientations et les priorités qu’il a fixées pour l’ONUSIDA.

Dans une allocution à l’intention des responsables communautaires et politiques, M. Sidibé a salué la ténacité et la persévérance des citoyens, qui conjuguent leurs efforts pour atteindre des buts malgré des défis considérables. « Je souhaitais commencer mon voyage public dans ce lieu où la riposte communautaire, avec le concours du gouvernement, de la société civile et des principales parties prenantes, ouvre la voie à l’accès universel en Afrique du Sud. Ensemble, ils répondent à la demande de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH », a déclaré M. Sidibé.

L’Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus lourdement touchée par le VIH. C’est là que se trouvent les deux tiers (67%) de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH et qu’ont eu lieu les trois quarts des décès dus au sida en 2007. Les neuf pays d’Afrique australe continuent de porter une part disproportionnée du fardeau mondial – 35% des infections à VIH et 38% des décès dus au sida.

A l’instar d’autres régions du monde, l’Afrique australe ressent actuellement les effets de la crise économique mondiale. M. Sidibé a souligné la nécessité d’honorer les engagements d’investissements nationaux et internationaux afin de réaliser les objectifs de 2010 du pays.
« Nous ne pouvons pas laisser la crise économique nous paralyser », a affirmé M. Sidibé. « Il convient de mettre en œuvre les mesures de stimulation et les ajustements économiques en gardant à l’esprit que des êtres humains sont concernés. Une mère ne devrait pas avoir à choisir entre bénéficier d’un traitement régulier du sida et nourrir ses enfants. Nous ne pouvons pas manquer à nos obligations envers les 4 millions de personnes sous traitement et les millions d’autres qui en ont actuellement besoin. »
La plupart des pays ont fixé des objectifs ambitieux en matière d’accès universel pour 2010, qui visent des personnes bien réelles. Pour que les pays atteignent les objectifs précis qu’ils ont définis, il est estimé qu’un investissement de 25 milliards de dollars US sera nécessaire en 2010, ce qui représente 11,3 milliards de plus que la somme disponible aujourd’hui.

Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’ONUSIDA, intitulé What countries need: Investments needed for 2010 targets, prévoit qu’environ un tiers de l’investissement de 25 milliards de dollars US sera d’origine nationale. Les investissements d’origines multilatérale et bilatérale devront couvrir les 17 milliards de dollars US restants.

Plus de 9 milliards de dollars US seront alloués au renforcement de systèmes de santé, et 9 autres milliards serviront à fournir des services de santé dédiés au VIH. Les investissements nécessaires garantiraient également le financement intégral du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, un mécanisme de financement novateur dont dépendent les pays pour financer leurs plans nationaux sur le sida.

On observerait, dans les pays atteignant leurs objectifs de 2010 liés au sida, des résultats remarquables:

  • Il est estimé que 2,6 millions de nouvelles infections à VIH seront évitées, réduisant ainsi l’incidence du VIH d’environ 50%.
  • 1,3 million de décès peut être évité dans les deux prochaines années.
  • Quelque 6,7 millions de personnes recevront un traitement antirétroviral.
  • Plus de 70 millions de femmes enceintes subiront un dépistage et bénéficieront de services de prévention de la transmission mère-enfant.
  • Les programmes de prévention du VIH toucheront 20 millions d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, 7 millions de professionnel(le)s du sexe et 10 millions de consommateurs de drogues injectables. En outre, quelque 8,1 milliards de préservatifs masculins et féminins seraient distribués.
  • 7 millions d’orphelins et d’enfants vulnérables auront bénéficié de programmes d’appui social.

« Il ne sera pas facile de combler cet écart, mais cela est réalisable et absolument nécessaire si nous nous destinons à accélérer le rythme de la riposte à l’épidémie de sida », a déclaré M. Sidibé. « Ensemble, nous contribuerons à sauver des vies – en plaçant davantage de personnes sous traitement, en veillant à ce que les femmes enceintes reçoivent des soins prénatals complets, notamment des services liés au VIH, et en garantissant que toute une génération d’enfants terminent leurs études. »

Le Directeur exécutif a en outre préconisé une obligation accrue de rendre des comptes, afin de faire travailler l’argent disponible de manière plus efficace pour ceux qui en ont besoin. Il a insisté sur le fait que les programmes devaient être financièrement avantageux, viser à mettre un terme au gaspillage dans le domaine de la prestation de services et réduire les coûts unitaires. Un soutien des donateurs mieux aligné et coordonné permettra également de renforcer les répercussions des investissements.

Dans une lettre à l’intention de partenaires, qui doit également être publiée aujourd’hui, M. Sidibé affirme que l’ONUSIDA redoublerait d’efforts pour aider les pays à réaliser leurs objectifs en matière d’accès universel, notamment la cartographie des indicateurs et un appui aux pays ciblé pour les pays susceptibles d’accuser du retard. Cette lettre énonce également dix éléments requis pour atteindre les objectifs en matière d’accès universel.

  1. Obtenir des résultats pays par pays – en fixant des objectifs ambitieux.
  2. Promouvoir les droits humains des personnes vivant avec le VIH et touchées par le VIH – en supprimant les lois qui entravent la prestation et l’utilisation de services liés au sida.
  3. Soutenir les revendications politiques en matière d’accès universel – en renforçant les liens avec la société civile et les associations communautaires.
  4. Investir dans la recherche et utiliser les éléments tangibles – par le biais d’un investissement à long terme dans la prophylaxie pré-exposition, les microbicides et les vaccins.
  5. Placer les activités de prévention au premier rang des priorités – en éradiquant le sida pédiatrique et en enseignant aux jeunes les compétences nécessaires pour se protéger contre le VIH et la violence.
  6. Mobiliser les ressources dont les pays ont besoin – notamment en finançant intégralement le Fonds mondial.
  7. Utiliser au mieux et élargir les partenariats – en élargissant le réseau de partenaires afin d’associer de nouveaux partenaires.
  8. Tirer parti des ripostes au sida afin d’obtenir des résultats plus étendus pour les personnes – redynamiser les systèmes de santé pour faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH ne décèdent pas de la tuberculose et qu’elles aient accès aux soins de santé primaires.
  9. Suivre les progrès – pays par pays et donateur par donateur –  en garantissant la transparence et l’obligation de rendre des comptes à tous les niveaux.
  10. Prévoir de poursuivre les progrès accomplis – en responsabilisant les communautés et les familles touchées par le VIH, en rétablissant leur dignité, et en garantissant un financement durable et fiable.

Depuis 2001, des progrès non négligeables ont permis à des millions de personnes de bénéficier de services liés au VIH, en particulier dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Aujourd’hui, quelque 4 millions de personnes sont sous traitement antirétroviral. Fin 2007, le nombre de nouvelles infections à VIH par an était tombé à 2,7 millions, contre 3 millions en 2005. Les nouvelles infections chez les enfants ont chuté, grâce à l’élargissement rapide des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Dans de nombreuses régions du monde, les jeunes retardent de plus en plus le moment de devenir sexuellement actifs, ont de moins en moins de partenaires sexuels ou utilisent des préservatifs. En outre, des millions d’enfants rendus orphelins par le sida ont désormais accès à une protection et à un appui sociaux. Tous ces résultats favorables doivent être maintenus en cette période économique difficile.

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