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Les villes s'engagent et atteignent l'objectif 90-90-90
18 juillet 2016
18 juillet 2016 18 juillet 2016L'initiative Les villes s'engagent est en train de rendre tangibles les progrès vers l'objectif 90-90-90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes ayant accès au traitement et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.
Quatre signataires de la Déclaration de Paris sur l'initiative Les villes s'engagent ont publié aujourd'hui des données qui démontrent des avancées significatives vers l'objectif 90-90-90 et confirment leur engagement à mettre fin au sida dans leurs villes. L'annonce a été faite lors d'une réunion parallèle coorganisée par l'International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC) et l'ONUSIDA dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.
Amsterdam, Denver, Paris et Kiev ont présenté leurs données sur l'objectif 90-90-90 dans le cadre de l'initiative Les villes s'engagent adoptée par des municipalités du monde entier dans le but d'atteindre des objectifs ambitieux d'ici 2020 pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Pour y parvenir, il faut une action accélérée et ciblée, de l'innovation dans la prestation des services et un travail en partenariat avec les principaux acteurs et les populations touchées.
L'IAPAC a créé un portail web Les villes s'engagent, avec des tableaux de bord pour cinq grandes villes : Amsterdam, Pays-Bas ; Denver, États-Unis ; Kiev, Ukraine ; Paris, France ; et San Francisco, États-Unis. Ces tableaux de bord incluent des données sur les progrès des villes dans l'accomplissement de l'objectif 90-90-90 pour 2020 et plus généralement sur leur riposte au VIH. Les tableaux de bord sont visibles à l'adresse www.Fast-TrackCities.org.
Quotes
« Les individus doivent être au centre de la riposte au VIH en milieu urbain pour atteindre l'objectif 90-90-90. Des systèmes de santé municipaux inclusifs et accessibles représentent la meilleure chance d'impliquer des personnes qui autrement seraient marginalisées, notamment les jeunes femmes et les adolescentes ainsi que les populations clés : hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes transsexuelles, professionnel(le)s du sexe et leurs clients, consommateurs de drogues injectables et détenus. »
« Atteindre les objectifs 90-90-90 et zéro discrimination et stigmatisation dans les villes très touchées par le VIH s'appuie sur une optimisation de la continuité des soins anti-VIH grâce à la collecte de données, qui vise à ne laisser personne de côté et à mettre les différents acteurs face à leurs responsabilités. »
Ressources
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Les activistes appellent à mettre un terme à la criminalisation injuste du VIH
18 juillet 2016
18 juillet 2016 18 juillet 2016Le 17 juillet, près de 200 personnes vivant avec le VIH, défenseurs des droits de l'homme et représentants des populations clés se sont réunis pour une journée de rencontre sur la lutte contre la criminalisation du VIH sur le thème « Au-delà des accusations : en finir avec la criminalisation du VIH ». Cette réunion de préconférence à la veille de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, était organisée par HIV Justice Worldwide, un partenariat international d'organisations dont font partie notamment AIDS and Rights Alliance for Southern Africa, le Réseau juridique canadien VIH/sida, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, HIV Justice Network, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, Positive Women’s Network USA et Sero Project.
Cet événement a offert aux personnes qui œuvrent pour mettre fin à la criminalisation injuste du VIH dans toutes les régions du monde la possibilité d'échanger sur les récentes évolutions, les approches réussies et les problèmes rencontrés. Il a également permis de mobiliser les participants autour de l'urgence à dénoncer la criminalisation injuste du VIH en tant que violation des droits de l'homme et obstacle grave aux efforts d'élargissement des services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH.
Les participants ont entendu des personnes qui ont été confrontées à la criminalisation du VIH raconter les répercussions profondes de poursuites injustes sur leur vie et celle de leur famille sur le plan personnel, social et juridique. Des avocats et des activistes de la société civile qui ont mené des actions couronnées de succès contre la criminalisation du VIH, notamment en Australie, au Canada, au Kenya, en Suède et aux États-Unis, ont partagé leurs expériences et leurs approches. Un appel a été lancé aux scientifiques et aux médecins spécialistes du VIH pour qu'ils s'impliquent davantage dans les actions afin de faire en sorte que l'application du droit pénal soit conforme aux meilleures données probantes disponibles concernant le risque, le préjudice et la preuve dans le contexte du VIH. De même, parlementaires et magistrats ont été cités comme des acteurs clés dont la compréhension et l'engagement sont cruciaux dans les efforts visant à en finir avec la criminalisation injuste du VIH.
Quotes
« Les procès en lien avec le VIH sont de plus en plus courants. La preuve que la criminalisation en tant que stratégie de santé publique ne fonctionne pas est trop évidente pour être contestée. Il est de notre responsabilité d'y mettre un terme. »
« La criminalisation du VIH est une très mauvaise politique. Elle est fondée sur la peur et une compréhension obsolète du risque et du préjudice en lien avec le VIH. La criminalisation amplifie la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. Les personnes vivant avec le VIH ont été en première ligne des actions pour mettre fin à la criminalisation injuste et devraient être félicitées pour leur courage et leur engagement en faveur de la justice. »
« Ma vie ne sera plus la même après avoir été confrontée à la criminalisation du VIH. Mes 30 ans de carrière d'infirmière consacrés à sauver des vies ont été effacés. J'ai passé près d'un an en prison. On m'a traitée de criminelle et de tueuse alors que je n'ai fait de tort à personne. »
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Réunion annuelle du PEPFAR
18 juillet 2016
18 juillet 2016 18 juillet 2016Le 16 juillet, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, aux côtés de Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, a ouvert la réunion annuelle du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), qui s'est tenue cette année à Durban, en Afrique du Sud, juste avant la 21e Conférence internationale sur le sida.
M. Sidibé a prononcé le discours d'ouverture d'une session intitulée « Leadership, diplomatie et partenariat pour passer de la politique à la pratique ». Tony Fauci, du United States National Institutes of Health, et Eric Goosby, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la tuberculose, l'ont rejoint sur l'estrade. S'adressant aux participants, parmi lesquels des membres du personnel du PEPFAR, des représentants de la société civile, de gouvernements nationaux et d'organisations multilatérales, M. Sidibé leur a rappelé que lors de la dernière conférence organisée à Durban, peu de personnes avaient accès au traitement, alors qu'aujourd'hui, grâce au pouvoir de la science, à la médecine et aux évolutions sociales, la réalité a changé.
En décrivant les objectifs du PEPFAR pour l'année prochaine, Mme Birx a souligné son engagement en faveur de la stratégie d'accélération de la riposte, avec un élargissement considérable de l'accès au traitement. Les projections montrent que d'ici fin 2017, sept pays soutenus par le PEPFAR devraient atteindre les deux premiers volets sur les trois qui constituent l'objectif 90-90-90 (à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH dépistées et 90 % des personnes dépistées ayant accès au traitement antirétroviral).
Les autres sessions de cette réunion annuelle ont porté sur le rôle des communautés, les populations clés, la prévention chez les jeunes femmes et les filles et les actions des pays pour l'adoption des directives « dépister et démarrer » de l'Organisation mondiale de la Santé.
S'exprimant lors de la session de clôture de la réunion, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a promis de poursuivre l'engagement de l'ONUSIDA dans une collaboration de partenariat total avec le PEPFAR, la société civile et les communautés concernées pour faire en sorte que cette opportunité de favoriser des progrès rapides vers les objectifs de la stratégie Accélérer ne soit pas perdue.
Quotes
« Grâce à une approche centrée sur les individus, nous avons brisé la loi du silence. Le travail du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida a permis de sauver des millions de vies. »
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Un quart pour la prévention du VIH : une priorité à assurer dans l'agenda mondial
18 juillet 2016
18 juillet 2016 18 juillet 2016La nouvelle campagne « Un quart pour la prévention du VIH », qui appelle à la hausse des investissements dans des programmes de prévention efficaces jusqu'à au moins 25 % des ressources mondiales consacrées au VIH, est en train de prendre de la vitesse.
Afin de profiter de cet élan, l'ONUSIDA et la Banque mondiale ont organisé ensemble un événement dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient actuellement à Durban, en Afrique du Sud, sous la forme d'une table ronde de haut niveau à laquelle ont participé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, les Ministres de la Santé d'Afrique du Sud, du Swaziland et du Zimbabwe, des responsables de programmes nationaux de lutte contre le sida , ainsi que des représentants du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et de la société civile. Organisée le 17 juillet, la table ronde était animée par David Wilson, Directeur du Programme VIH/sida de la Banque mondiale.
Sur le thème des défis et des opportunités de l'élargissement des programmes de prévention du VIH, les participants ont échangé leurs idées et leurs expériences, tout en examinant les moyens d'assurer à la fois la disponibilité d'investissements suffisants et l'inclusion des populations clés, des femmes et des jeunes.
La table ronde a également mis en avant la nécessité d'aborder aussi les facteurs comportementaux et structurels, en plus des aspects biomédicaux.
Les participants ont fait valoir que seul un doublement des efforts de prévention permettrait de lutter contre la tendance inquiétante des nouvelles infections à VIH chez les adultes qui ne baissent plus depuis au moins cinq ans ; une tendance soulignée dans le nouveau rapport de l'ONUSIDA sur les lacunes en matière de prévention. Bien que d'importants progrès aient été enregistrés dans le traitement et la baisse de la mortalité, les participants ont admis que le traitement à lui seul ne pouvait permettre d'en finir avec l'épidémie de sida.
Pour aider à élaborer une marche à suivre concrète, les participants ont proposé une série de nouvelles mesures en faveur de l'élargissement des plans et des programmes de prévention pour faire en sorte qu'un quart pour la prévention du VIH devienne une réalité.
Quotes
« L'objectif 90–-90–-90 devrait être associé à une prévention complète et nous avons des piliers de prévention clés qui couvrent la prévention combinée pour les jeunes femmes et les adolescentes, des programmes pour les populations clés, l'accès universel aux préservatifs, la circoncision masculine médicalisée volontaire et la prophylaxie préexposition. »
« Il est évident que notre réussite s'est appuyée jusqu'à présent sur des interventions biomédicales. Le plus gros défi que le monde doit relever aujourd'hui, ce sont les interventions en matière de prévention sociale et comportementale. Voilà notre nouvelle cible. »
« Le vrai problème qui nous attend est d'ordre démographique et épidémiologique. Avec de meilleures données, nous pourrons cibler les bonnes populations aux bons endroits. Il nous faut le même engagement et la même rigueur dans les données sur la prévention qu'avec celles qui concernent le traitement. »
« Nous devons être capables d'atteindre les populations à risque et leur donner les moyens de demander l'accès aux services de prévention. »
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Ouverture de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban
19 juillet 2016
19 juillet 2016 19 juillet 2016La 21e Conférence internationale sur le sida s'est ouverte le 18 juillet à Durban, en Afrique du Sud. Sur le thème « Access equity rights now » (Égalité d'accès maintenant), la conférence fait écho à l'appel de l'ONUSIDA de ne laisser personne de côté et de fournir des services anti-VIH complets à tous ceux qui en ont besoin.
AIDS 2016 réunit près de 18 000 délégués venus de 183 pays afin de travailler au renforcement non seulement des programmes de traitement, de prévention, de soins et d'appui anti-VIH, mais aussi de l'engagement envers la recherche sur le VIH éclairée par des données probantes, le refus de la marginalisation des populations vulnérables, la lutte contre les lois discriminatoires et la défense d'une riposte au VIH centrée sur les communautés et basée sur les droits.
Le coup d'envoi de la conférence a été donné officiellement lundi soir par le Vice-Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, l'actrice Charlize Theron, Messagère de la paix des Nations Unies, l'Archevêque Desmond Tutu, les Co-présidents d'AIDS 2016 Olive Shisana et Chris Beyrer, et Nkhensani Mavasa, de la Campagne d'action pour l'accès au traitement en Afrique du Sud.
Lors de la cérémonie d'ouverture, M. Ramaphosa a remis à M. Sidibé un prix en reconnaissance de sa contribution aux progrès de l'Afrique du Sud dans la riposte au sida.
AIDS 2016 a vocation à mettre l'accent sur la nécessité de bâtir des partenariats, promouvoir la mobilisation des communautés pour mettre les dirigeants face à leurs responsabilités et veiller à ce que le VIH soit au cœur de l'Agenda 2030 pour le développement durable. En outre, comme toujours, la conférence donnera la parole aux experts pour la présentation des nouveaux résultats de recherche, des évolutions scientifiques et des meilleures pratiques dans la mise en œuvre des programmes.
Les journées à venir offriront une multitude d'occasions d'échanger des connaissances, des idées et des bonnes pratiques grâce aux discussions plénières, aux présentations théoriques, aux symposiums, aux ateliers de renforcement des compétences, à la participation à l'espace communautaire du Village global et à de nombreux événements indépendants.
La conférence AIDS 2016 se tient du 18 au 22 juillet.
Quotes
« En 2000, les gens étaient venus ici pour demander le respect, des droits et la dignité. Ils étaient venus demander l'accès aux services anti-VIH. Il est opportun, en cette Journée internationale Nelson Mandela, de revenir à Durban pour défier à nouveau le monde. »
« Le VIH ne se transmet pas uniquement par les rapports sexuels. Il se transmet par le sexisme, le racisme, la pauvreté et l'homophobie. Si nous voulons en finir avec le sida, nous devons d'abord guérir la maladie dans nos cœurs et dans nos têtes. »
« Dès lors que de nouvelles infections à VIH continuent de se produire et que tout le monde n'a pas accès aux services anti-VIH, il est trop tôt pour crier victoire. Il s'agit d'un combat et nous sommes tous impliqués. Utilisons AIDS 2016 pour mettre en commun nos mouvements. »
« Nous [la société civile] ne sommes pas les ennemis ici ; les ennemis, ce sont l'autosatisfaction et la corruption. Nous ne pourrons pas atteindre l'objectif 90-90-90 si nous fermons les yeux sur les dirigeants corrompus dans le monde. »
Discours
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Faire naître une génération sans sida avec et pour les adolescents
18 juillet 2016
18 juillet 2016 18 juillet 2016L'innovation a joué un rôle clé dans les progrès de la riposte au sida, et des investissements soutenus dans des solutions innovantes seront essentiels pour mettre fin au sida chez les adolescents d'ici à 2030. Un événement organisé par le Ministère de la Santé sud-africain et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida, qui se tient à Durban en Afrique du Sud du 18 au 22 juillet, a réuni des représentants des médias, des donateurs, des gouvernements et de la jeunesse.
Organisé le 18 juillet et intitulé « Faire naître une génération sans sida avec et pour les adolescents : prédire l'avenir en le créant », cet événement a permis de constater qu'il existait un énorme potentiel de changement de modèle et d'amélioration des résultats pour les adolescents. Le développement de nouveaux tests de diagnostic rapides et traitements antirétroviraux a déjà modifié le paysage.
La jeune vidéo-blogueuse Siyanda Mohutsiwa et le DJ Zakes Bantwini ont ouvert la session, animée par la journaliste primée Iman Rappetti, et partagé leurs expériences de travail avec la jeunesse touchée par le VIH dans toute l'Afrique. Tout en interpelant le public et en dialoguant avec des jeunes du monde entier par l'intermédiaire des réseaux sociaux, les participants ont examiné cinq domaines d'innovation dont ils pensent qu'ils vont contribuer à la promesse d'une génération sans sida : services de paiement mobiles et monnaies numériques ; systèmes d'identification unique ; transport et livraison ; objets et accessoires connectés ; technologies d'apprentissage.
En conclusion, tous ont admis que l'innovation était fondamentale, tout comme l'exploitation des avancées technologiques, la préparation à des modes de pensée et d'action différents, l'investissement dans des initiatives audacieuses et l'incitation aux partenariats avec de nouveaux secteurs, en particulier la jeunesse.
Quotes
« Les adolescents étaient absents des Objectifs du Millénaire pour le développement, et c'est pourquoi nous n'avons pas su les prendre en considération. »
« Nous parlons de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, mais pas du fait de rester séronégatif au VIH. Nous cherchons des solutions pour créer un vaccin, mais nous ne protégeons pas les filles contre la violence. Nous avons identifié les questions, nous avons trouvé les problèmes, maintenant nous devons trouver les solutions. »
« La technologie offre aux jeunes une plate-forme pour partager leurs expériences et leurs sentiments. Les plates-formes numériques sont un moyen qui permet aux jeunes de s'engager sans être jugés et de rester anonymes. »
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Les jeunes prennent la tête de la riposte au VIH
17 juillet 2016
17 juillet 2016 17 juillet 2016Pour s'assurer que les jeunes disposent des informations et des outils nécessaires pour participer à la 21e Conférence internationale sur le sida, la Durban Youth Force, une coalition de jeunes activistes, s'est réunie pour une préconférence de la jeunesse les 16 et 17 juillet à l'Université technologique de Durban.
Cet événement avait pour but de fournir aux jeunes une plateforme afin d'acquérir des compétences et de voir leurs avis pris en compte dans les documents finaux de la conférence, de renforcer le dialogue entre les jeunes sur la responsabilisation menée par les jeunes dans le cadre des Objectifs de développement durable, de faire le bilan de l'engagement de la jeunesse dans la riposte au sida et d'élaborer une stratégie pour un leadership de transition au sein du mouvement de la jeunesse.
Au cours de ces deux jours de rencontre, une session a été organisée pour la préparation de la quatrième phase de l'initiative ACT!2015, qui se poursuivra jusqu'en décembre 2017. ACT!2015 est une initiative d'action sociale menée par les jeunes, destinée à inspirer une nouvelle vague d'activisme dans la riposte au sida avec l'aide des réseaux sociaux et des technologies connectées pour faire progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs.
Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé aux participants en parlant du rôle critique que les jeunes peuvent jouer dans la responsabilisation des gouvernements par rapport à leurs engagements envers la riposte au sida et à la progression de la santé et des droits sexuels et reproductifs.
La Princesse Tessy de Luxembourg et la Princesse Sikhanyiso du Swaziland sont intervenues lors de la session de clôture.
Quotes
« Les jeunes doivent être en première ligne pour mobiliser leurs communautés, mettre leurs gouvernements face à leurs responsabilités et trouver de nouveaux moyens de contrôler l'efficacité de la riposte au VIH afin de faire en sorte que nos programmes et nos investissements portent leurs fruits pour ceux qui en ont le plus besoin. »
« Ma passion, mon intérêt et mon engagement envers les droits des femmes, l'émancipation des femmes et la santé des femmes, envers la santé sexuelle et reproductive et le droit de choisir, sont en moi depuis toujours. »
« Nous devons mettre un terme aux inégalités dans le monde. Nous ne devons laisser personne de côté. »
« Il s'agit de la première conférence internationale sur le sida après l'adoption des Objectifs de développement durable, ce qui fait de la forte participation des jeunes un élément critique pour faire avancer la riposte au sida et assurer l'accès aux services, les droits pour tous et la responsabilisation menée par les jeunes. »
« Nous, les jeunes, nous ne demandons pas seulement aujourd'hui à être impliqués intelligemment, mais aussi à œuvrer pour faire en sorte que nos dirigeants et nos gouvernements soient mis face à leurs responsabilités par rapport aux engagements qu'ils ont pris pour la mise en application de l'Agenda 2030 pour le développement durable. »
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Le leadership politique est capital pour en finir avec l'épidémie de sida
19 juillet 2016
19 juillet 2016 19 juillet 2016L'engagement politique est un élément essentiel de la riposte au sida sur le continent africain. La plupart des acquis obtenus dans la prévention et le traitement du VIH sont le résultat d'un partenariat solide entre les responsables gouvernementaux, la société civile, le secteur privé et les communautés. Le rôle du leadership politique a été le thème d'un débat de haut niveau entre les Champions for an AIDS-Free Generation in Africa et le gouvernement sud-africain le 19 juillet, lors de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.
Les Champions ont mis en avant quelques questions clés qui requièrent l'attention des dirigeants politiques actuels, notamment la pauvreté, le chômage et l'inégalité entre les sexes.
Les droits de l'Homme demeurent un problème qui doit être abordé, en particulier au sein des populations clés, tout comme la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. Les adolescentes et les jeunes femmes continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH dans de nombreux pays d'Afrique, et la nécessité de maintenir les filles scolarisées et de leur fournir des opportunités économiques a été soulignée par les Champions.
Quotes
« Tout est une question de volonté politique. Celui qui est au volant est responsable — et je parle de nous, à la tête des gouvernements. Nous devons prendre nos responsabilités et accepter que nous avons des obligations à tenir. »
« Sans un leadership soutenu, il est impossible de changer le visage de l'épidémie de sida. »
« Si le leadership politique est important, il ne suffit pas à lui seul. Il faut impliquer des leaders de tout un éventail de secteurs de la société, notamment la société civile, le marché du travail, le secteur privé et les communautés. »
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Près de 5 millions de travailleurs touchés par l'initiative VCT@WORK de l'OIT et 3 millions de dépistage du VIH effectués
14 juillet 2016
14 juillet 2016 14 juillet 2016L'Organisation internationale du Travail (OIT) a annoncé que la phase initiale de son initiative VCT@WORK avait permis de toucher 5 millions de travailleurs avec des actions d'information directes sur les bénéfices du dépistage du VIH. Dans le cadre de ce programme, qui s'est déroulé entre juillet 2013 et décembre 2015, près de 3 millions de travailleurs ont été dépistés, et plus de 85 000 personnes diagnostiquées séropositives au VIH ont été orientées vers des services de traitement. L'OIT, l'ONUSIDA et leurs partenaires présenteront les résultats de l'initiative lors de la 21e Conférence internationale sur le sida qui aura lieu du 18 au 22 juillet à Durban, en Afrique du Sud.
Quotes
« Pour la première fois, nous avons des résultats qui démontrent clairement l'impact d'une riposte au VIH sur le lieu de travail. Lorsque les travailleurs ont connaissance assez tôt de leur séropositivité au VIH, ils peuvent prendre le traitement adéquat et continuer d'être des membres en bonne santé et productifs de la population active. »
« Il s'agit du type d'innovation nécessaire pour que les services anti-VIH puissent atteindre les personnes dans leur vie quotidienne. C'est cela, la stratégie d'accélération en action : banaliser le dépistage et faire en sorte que davantage de personnes connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH pour être orientées vers des soins et un appui locaux. »
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Press Release
Dix organisations reçoivent le Prix Ruban Rouge pour leur leadership exceptionnel dans la lutte contre le sida
19 juillet 2016 19 juillet 2016DURBAN, 19 juillet 2016 – Le Prix Ruban Rouge 2016 a été attribué à dix organisations communautaires exceptionnelles pour les activités mobilisatrices qu’elles ont engagées pour mettre fin ou réduire l’impact de l’épidémie de sida. Elles ont été présentées à l’occasion de la remise de ce prix au cours d’une session spéciale de la 21ème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2016) qui s’est tenue à Durban, Afrique du Sud.
« À travers les régions et les cultures, les communautés montrent au monde qu’il est possible de mettre fin au sida. Leur courage, leurs innovations et leur leadership nous aident à surmonter les obstacles et à mieux répondre aux besoins de ceux qui sont les plus touchés par l’épidémie » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Les organisations primées en 2016 viennent du Burundi, du Mexique, du Belize, du Kenya, du Nigéria, de la République islamique d’Iran, du Népal, du Chili et de Nouvelle-Zélande. Près de 1 000 nominations venant de plus de 120 pays ont été reçues pour le Prix qui est hébergé par l’ONUSIDA en partenariat avec AIDS 2016, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida et Irish Aid. Un groupe international composé de représentants de la société civile a sélectionné les finalistes parmi une liste établie par des comités régionaux.
Chaque organisation lauréate recevra un prix de 10 000 dollars et a été invitée à participer à AIDS 2016 où elles occuperont l’Espace de dialogue communautaire au sein du Village mondial.
Au cours de la session spéciale de remise du Prix Ruban Rouge, les organisations lauréates ont été félicitées par Son Altesse Royale la Princesse Mable van Oranje des Pays-Bas, Son Altesse Royale la Princesse Tessy du Luxembourg, le ministre de la Santé et de la Protection de l’enfance du Zimbabwe, M. David Parirenyatwa, l’ancien président de la République des Fidji, Son Excellence M. Epeli Nailatikau, et la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Mme Jan Beagle.
« Les organisations communautaires prennent l’initiative de tracer la voie de la riposte au sida. Les organisations présentes ici aujourd’hui – lauréates du Prix Ruban Rouge 2016 – sont pour nous tous des exemples de ce que cela signifie réellement d’accélérer la riposte contre le sida et de le faire d’une manière qui est inclusive et qui promeut les droits humains et l’égalité des sexes » a déclaré Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA.
Le premier Prix Ruban Rouge a été décerné en 2006 ; il est depuis attribué tous les deux ans durant la Conférence internationale sur le sida. Cette année, cinq catégories ont été établies.
Première catégorie : Santé et bien-être (ODD 3)
Réseau National des Jeunes vivants avec le VIH/SIDA
Colectivo Seres, A.C.
C-Net+
Deuxième catégorie : Réduction des inégalités (ODD 10)
Kenya Sex Worker’s Alliance
Positive Action for Treatment Access (PATA)
Troisième catégorie : Égalité des sexes (ODD 5)
Tehran Positive Club
Chitwan Sakriya Women’s Foundation
Quatrième catégorie : Sociétés justes, paisibles et inclusives (ODD 16)
YouthRISE
Red Nacional de Pueblos Originarios en Respuesta al SIDA
Cinquième catégorie : Partenariats mondiaux (ODD 17)
INA Foundation
À propos des sponsors
ONUSIDA
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.
Partenaires des Nations Unies
Les partenaires des Nations Unies engagés dans l’initiative du Prix Ruban Rouge ont uni les efforts et les ressources de l’ensemble des Coparrainants et du Secrétariat de l’ONUSIDA.
AIDS 2016
La XXIème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2016) est le principal forum rassemblant tous ceux qui œuvrent à la lutte contre le VIH, les décideurs, les personnes vivant avec le VIH et toutes les autres personnes engagées pour mettre fin de la pandémie. C'est l'occasion pour les parties prenantes de faire le point sur l'état de l'épidémie, d’évaluer les derniers progrès scientifiques et les leçons tirées de l’expérience, et de tracer ensemble la voie pour aller de l'avant. AIDS 2016 se tiendra à Durban, Afrique du Sud, du 18 au 22 juillet 2016. (www.aids2016.org). L’International AIDS Society est organisatrice et hôte de la conférence.
Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+)
GNP+ est un réseau mondial créé par et pour les personnes vivant avec le VIH. Il plaide pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le virus. Régi en fonction des besoins des personnes vivant avec le VIH partout dans le monde, GNP+ soutient les personnes vivant avec le virus via leurs réseaux et organisations. Ce réseau s’efforce d'assurer un accès équitable aux services sociaux et de santé, en mettant l'accent sur la justice sociale, les droits et une participation plus significative des personnes vivant avec le VIH à l’élaboration des programmes et des politiques, en vertu du principe GIPA. (www.gnpplus.net).
Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW)
L’ICW a été créée pour trouver des réponses à l'absence désespérante de soutien, d'informations et de services destinés aux femmes vivant avec le VIH. L'organisation promeut le leadership et la participation des femmes vivant avec le VIH au sein des instances d’élaboration et de mise en œuvre des politiques et des programmes, et des instances de prise de décisions qui affectent la vie de milliers de personnes vivant avec le virus. Sa vision est de parvenir à l'avènement d'un monde juste où les femmes vivant avec le VIH prennent le leadership des programmes et des politiques, et exercent leurs droits universels. L'organisation rêve d'un monde où les femmes, les jeunes femmes, les filles et les adolescentes vivant avec le VIH bénéficient d'un accès intégral aux soins et au traitement, et jouissent de l'ensemble de leurs droits : sexuels, reproductifs, juridiques, économiques, en matière de santé, indépendamment de leur culture, âge, religion, sexualité, race ou situation socio-économique. (www.icwglobal.org)
Conseil international des ONG de lutte contre le sida
Fondé en 1991, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida (ICASO) a pour mission de mobiliser et soutenir diverses organisations communautaires afin d'élaborer, à l'échelle mondiale, une riposte efficace pour mettre fin au sida. Son travail s’articule autour de la vision d'un monde où les personnes vivant avec par le VIH et touchées par le virus peuvent profiter d'une vie exempte de stigmatisation, de discrimination et de persécution, et avoir accès à la prévention, au traitement et aux soins. Le réseau de l'ICASO intervient à l'échelle mondiale, régionale et locale, et étend son action dans près de 100 pays. (www.icaso.org)
Irish Aid
Irish Aid est le programme d'aide aux pays en développement du gouvernement irlandais. Sa philosophie de l'aide trouve ses racines dans la politique étrangère de l'Irlande, en particulier dans ses objectifs de paix et de justice. La politique de développement international « Un Monde, Un Futur » reflète l'engagement de longue date de l'Irlande en faveur des droits de l'homme et de l'équité dans les relations internationales. Elle est indissociable de la politique étrangère de l’Irlande considérée dans son ensemble. Le programme Irish Aid a pour priorité absolue de réduire la pauvreté, les inégalités et l'exclusion dans les pays en développement, et privilégie massivement l'Afrique subsaharienne. L'amélioration de l'accès à des services sociaux essentiels de qualité tels que la santé, l'éducation, les services de prise en charge du VIH et du sida, et la protection sociale est considérée comme fondamentale pour le respect des droits de l'homme, la réduction de la pauvreté, de la faim et des inégalités ainsi que la promotion d’un développement économique inclusif. (http://www.irishaid.gov.ie)
À propos du Prix Ruban Rouge
Le ruban rouge est le symbole international du mouvement de lutte contre le sida. Décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida, le Prix Ruban Rouge a été créé pour distinguer et célébrer le leadership des organisations communautaires dans leurs remarquables initiatives ciblant une réduction de la propagation et de l’impact du sida. Ce prix représente l'effort conjoint des membres de la famille de l'ONUSIDA et, en tant que tel, il portera en particulier cette année sur les domaines d'action prioritaires à l'échelle mondiale récemment approuvés par l'organisation.
Le Prix Ruban Rouge a été décerné pour la première fois en 2006. À ce jour, 85 organisations communautaires provenant de 50 pays différents ont été distinguées pour les ripostes communautaires qu'elles ont apportées à la lutte contre le sida. De telles organisations se trouvent au cœur de la riposte à l'épidémie de sida – elles déploient une force et un courage extraordinaires et font preuve de résilience en s'attaquant à l'un des défis majeurs de notre époque. En mettant en œuvre des moyens durables et créatifs pour promouvoir la prévention de la transmission sexuelle et la prévention parmi les consommateurs de drogues, et pour proposer des traitements, des soins et un soutien aux personnes vivant avec le VIH, en démontrant que l'on peut faire preuve d'innovation pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination grâce à des actions de persuasion et l'invocation des droits de l'homme, en stoppant les nouvelles infection à VIH chez les enfants, en maintenant en vie les mères et en s'occupant de la santé des femmes, ces organisations communautaires nous montrent de manière très concrète comment on peut inverser la tendance d'une épidémie à l'échelle mondiale, en s'attelant à une communauté à la fois.