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Suivi mondial de la lutte contre le sida 2025 — Indicateurs et questions pour le suivi des progrès de la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2021

17 décembre 2024

Les indicateurs et les questions contenus dans ce document sont conçus pour être utilisés par les programmes nationaux de lutte contre le sida et les partenaires afin d’évaluer l’état de la réponse d’un pays au VIH et au sida, et de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs nationaux en matière de VIH. Les pays sont encouragés à intégrer ces indicateurs et ces questions dans leurs efforts de suivi en cours et à communiquer des données nationales complètes par le biais du processus du Suivi mondial de la lutte contre le sida (GAM). Ils contribueront ainsi à améliorer la compréhension de la réponse mondiale à l’épidémie de VIH, y compris les progrès réalisés en vue d’atteindre les engagements et les objectifs mondiaux énoncés dans la nouvelle Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH et le sida: Mettre fin aux inégalités et se mettre sur la voie de l’élimination du sida d’ici à 2030, adopté en juin 2021, et les Objectifs de développement durable.

Feature Story

Protéger la confidentialité et la sécurité des informations personnelles de santé

23 novembre 2016

Les services de santé sont en train de se développer dans de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire. Il s'ensuit une augmentation considérable de la quantité de données personnelles de santé collectées dans le cadre de la création et de l'actualisation de dossiers médicaux complets retraçant le recours aux services par les personnes, ainsi que pour suivre et évaluer l'utilisation, le coût, les résultats et les impacts des programmes ou des services. Les informations personnelles de santé détaillées sont également requises pour analyser les progrès vers les objectifs 90-90-90, la couverture maladie universelle et les Objectifs de développement durable, par exemple.

Cependant, si les informations personnelles de santé ne sont pas conservées de manière confidentielle et sécurisée, les personnes peuvent se montrer réticentes à recourir aux services de santé, en raison de la peur d'être stigmatisées ou discriminées. La confidentialité et la sécurité des informations identifiables à caractère personnel doivent donc être protégées à tous les niveaux du système de santé. Dans de nombreux pays, cela nécessitera l'élaboration et la mise en application de lois sur la vie privée et d'un cadre de confidentialité et de sécurité pour la protection des informations personnelles de santé.

Sur la base des principes de protection de la vie privée, de confidentialité et de sécurité, l'ONUSIDA et le PEPFAR ont mis au point un outil d'évaluation et un mode d'emploi pour aider les pays à évaluer le degré de protection de la confidentialité et de la sécurité des informations personnelles de santé au niveau des établissements et des entrepôts de données, et si des directives nationales incluant des lois sur la vie privée existent.

De nombreux pays sont en train de développer et de mettre en place des identifiants de santé nationaux (ISN) pour s'assurer que chaque patient dispose d'une identité unique au sein du système de santé. Cela facilite la création de dossiers médicaux complets et permet aux utilisateurs des services d'être suivis d'un secteur de soins à l'autre. Le développement et l'utilisation des ISN dans le système de soins d'un pays favorisent l'efficacité et la performance de la collecte de données, mais leur utilisation souligne également la nécessité de protéger la confidentialité et la sécurité des informations personnelles de santé.

Bien que les décideurs politiques et les autres parties prenantes dans plusieurs pays reconnaissent la nécessité d'élaborer et de mettre en œuvre des politiques pour protéger le caractère privé, la confidentialité et la sécurité des informations personnelles de santé, à ce jour peu de pays ont effectivement élaboré, sans parler de mettre en œuvre, de telles politiques. Un guide a également été rédigé pour la réalisation des évaluations concrètes dans les pays, afin d'analyser dans quelle mesure des politiques ont été élaborées et mises en œuvre au niveau des établissements, dans les entrepôts de données et au niveau national. 

Privacy, Confidentiality and Security Assessment Tool

Debrief

Partenariats, investissement et éducation sur le devant de la scène lors du Symposium germano-africain sur la santé

14 octobre 2016

Une collaboration active entre gouvernements, société civile, institutions confessionnelles et entreprises privées est essentielle pour révolutionner et améliorer les soins de santé en Afrique : telle est la conclusion des participants au troisième Symposium germano-africain sur la santé organisé à Berlin, en Allemagne. Le symposium a pu entendre que ce travail nécessite une solide coordination et une sensibilisation active de la part d'institutions comme l'ONUSIDA.

Des représentants d'entreprises allemandes, des chefs religieux, des ministres de la santé et des universitaires se sont ainsi réunis pour étudier les moyens d'atteindre les Objectifs de développement durable en matière de santé, qui incluent la fin de l'épidémie de sida d'ici à 2030.

Les participants sont tombés d'accord sur la nécessité d'une innovation significative et d'un partenariat sur toute une série de thématiques, notamment le développement des capacités, l'accès aux services et le renforcement des systèmes de santé. Ils ont ensuite souligné le rôle actif joué par les organisations confessionnelles dans la prestation de services et insisté sur l'importance d'éduquer et de responsabiliser les jeunes, en particulier les femmes et les filles, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté dans la riposte au VIH et les autres besoins en matière de santé.

Thomas Silberhorn, Secrétaire d'État parlementaire du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, a déclaré que son gouvernement étudiait activement des moyens d'encourager les entreprises allemandes à investir à l'étranger. Il a répété aux nombreuses entreprises présentes que le commerce ne suffisait pas à lui seul et qu'il était nécessaire d'investir activement dans le secteur de la santé en Afrique, notamment dans l'éducation et la formation professionnelle et dans le renforcement des services de santé de base. Tout en indiquant que l'Allemagne ne subventionnerait pas l'investissement, il a encouragé les pays africains à trouver des moyens pour augmenter leurs ressources nationales dans le domaine de la santé.

Roland Göhde, Président du German Healthcare Partnership, a également lancé un appel pour améliorer et étendre la formation, l'éducation et le développement des capacités en Afrique. M. Göhde a mis en avant cinq axes à cibler impérativement pour mettre fin à l'épidémie de sida et atteindre les Objectifs de développement durable : communication, coopération, cohérence, coordination et culture.

Le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a qualifié la riposte au sida de pionnière susceptible d'aider les partenaires à améliorer les soins de santé de façon globale. Il a souligné la nécessité d'une amélioration de l'accès pour tous aux services essentiels, qui s'appuie sur l'équité et les droits de l'homme. Cela signifie trouver des moyens d'atteindre les gens pour leur proposer des soins là où ils vivent et travaillent.

 

Participants

L'événement a réuni les Ministres de la Santé du Burkina Faso, du Cameroun, de Mauritanie, de Namibie et du Rwanda, ainsi que le Vice-ministre de la Santé de Sierra Leone et de hauts représentants de la classe politique et du secteur privé d'Allemagne.

Matshidiso Moeti, Directrice régionale pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la Santé, a prononcé un discours à la suite des déclarations d'ouverture de Christoph Kannengießer, Directeur général de l'Association économique germano-africaine, et Roland Göhde, Président de German Healthcare Partnership.

Les organisations confessionnelles étaient représentées par le Cardinal Turkson, du Conseil pontifical pour la Justice et la Paix au Vatican, et El Hadj Cissé Djiguiba, Imam de la Grande Mosquée d'Abidjan.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a décrit une perspective de haut niveau pour le secteur de la santé en Afrique, tandis que les dirigeants des entreprises allemandes actives dans la prévention, le diagnostic, le traitement et les assurances se sont joints aux débats avec la société civile, les chercheurs et les organisations internationales.

Principaux messages

Les participants ont appelé à un dialogue actif et à une collaboration entre les différents acteurs.

Les entreprises privées ont tout un éventail de rôles à jouer, y compris dans la logistique. Par exemple, les chaînes d'approvisionnement des supermarchés peuvent aussi être utilisées pour améliorer la disponibilité et la pérennité des fournitures médicales, ainsi que pour éviter les vols.

Les gouvernements s'appuient sur les autres pour soutenir les services de dépistage et de conseil autour du VIH.

Il est important que les gouvernements adoptent une stratégie et déterminent d'abord leurs propres besoins avant de demander une aide, afin d'éviter d'être distraits par de nouvelles propositions.

Quotes

« L'ENGAGEMENT DE NOTRE ÉCONOMIE VA AU-DELÀ DES ÉCHANGES COMMERCIAUX. NOUS AVONS BESOIN D'INVESTISSEMENTS DANS NOS PAYS PARTENAIRES, CAR L'INVESTISSEMENT EST LA SEULE FAÇON DE CRÉER DES EMPLOIS ET D'IMPLIQUER LES JEUNES ET LES ADMINISTRATIONS DANS UNE STRATÉGIE COMMUNE. »

Thomas Silberhorn Secrétaire d'État parlementaire du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement

« LE PAYSAGE AFRICAIN EST EN TRAIN DE CHANGER ET IL NOUS FAUT UN NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE POUR L'ACCÈS AUX SOINS. NOUS DEVONS TRAVAILLER AVEC LES ORGANISATIONS CONFESSIONNELLES QUI DÉLIVRENT DES SERVICES. NOUS DEVONS TRAVAILLER AVEC LES COMMUNAUTÉS POUR COMPRENDRE LEURS BESOINS. ET NOUS DEVONS TRAVAILLER AVEC LE SECTEUR PRIVÉ POUR EXPLORER DE NOUVELLES FAÇONS D'INNOVER DANS LA SANTÉ. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« UN VÉRITABLE DIALOGUE ENTRE POLITIQUE, SCIENCE ET ÉCONOMIE PEUT DONNER DES RÉSULTATS CONSIDÉRABLES, SUR LA BASE DE TROIS PRINCIPES : SOLIDARITÉ, SUBSIDIARITÉ ET SOUCI DU BIEN COMMUN UNIVERSEL. »

Cardinal Turkson Président du Conseil pontifical Justice et Paix au Vatican

« NOUS DEVONS SOUTENIR NOS FEMMES, NOS SŒURS, NOS FILLES DANS LA LUTTE CONTRE LES MUTILATIONS GÉNITALES, LE MARIAGE DES ENFANTS ET LE MARIAGE FORCÉ, ET NOUS DEVONS IMPLIQUER LES JEUNES DANS LE DÉVELOPPEMENT DE NOS SOCIÉTÉS. NOUS DEVONS PARLER AVEC EUX ET LEUR DONNER DES INFORMATIONS SUR LES MALADIES. »

El Hadj Cissé Djiguiba Imam de la Grande Mosquée d'Abidjan

« LES GENS PEUVENT S'OFFRIR UN TÉLÉPHONE MOBILE MAIS IL FAUT LEUR EXPLIQUER POURQUOI ILS DOIVENT CONTRIBUER À UNE ASSURANCE SANTÉ. ACTUELLEMENT, MOINS DE 20 % DE NOTRE POPULATION EST COUVERTE PAR L'ASSURANCE MALADIE ET NOUS PROPOSONS DE COUVRIR LA MOITIÉ D'ICI CINQ ANS. »

Kane Boubacar Ministre de la Santé, Mauritanie

« NOUS DEVONS REVOIR LA MANIÈRE DONT NOUS DÉPENSONS ET UTILISONS LES BUDGETS DISPONIBLES. NOUS DEVRIONS AVOIR NOS PROPRES SOURCES DE FINANCEMENT. QUAND QUELQU'UN T'AIDE À NETTOYER DERRIÈRE TOI, TU DOIS AUSSI NETTOYER DEVANT TOI. »

Smaïla Ouédraogo Ministre de la Santé du Burkina Faso

« NOUS AVONS RÉELLEMENT BESOIN DE COMMUNICATEURS ET DE COORDINATEURS AU NIVEAU INTERNATIONAL, COMME L'ONUSIDA, ET ILS DOIVENT ÊTRE DAVANTAGE SOUTENUS PAR NOS GOUVERNEMENTS. »

Roland Göhde Président du German Healthcare Partnership

« LA SANTÉ EST UN MARCHÉ EN PLEINE CROISSANCE. LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE SONT AMBITIEUX, MAIS ILS REPRÉSENTENT AUSSI UNE OPPORTUNITÉ DE COLLABORATION ENTRE LES GOUVERNEMENTS, LE SECTEUR PRIVÉ ET LA SOCIÉTÉ CIVILE. »

Matshidiso Moeti Directrice régionale pour l'Afrique, Organisation mondiale de la Santé

Mettre à jour

Sida et Objectifs de développement durable : un lien interdépendant et inextricable

09 juin 2016

Les efforts pour en finir avec l’épidémie de sida et atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) sont étroitement liés et peuvent conduire à une transformation sociale plus large, centrée sur les individus : telle est la conclusion d’une table ronde organisée dans le cadre de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui a eu lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. ‎Intitulée « Le sida dans le cadre des Objectifs de développement durable : s’appuyer sur la fin du sida pour la transformation sociale et le développement durable », cette table ronde s’est tenue le 8 juin.

Plusieurs participants ont fait remarquer que les leçons tirées des succès de la riposte au sida au niveau mondial et national jouaient le rôle d’éclaireurs pour l’Agenda 2030 pour le développement durable (Agenda 2030) adopté par les États membres des Nations Unies en 2015. Cette riposte a montré qu’une méthode de travail multisectorielle, avec toute une série de partenaires et en luttant contre les inégalités sociales, économiques et entre hommes et femmes à l’aide d’approches fondées sur les droits, pouvait permettre d’obtenir des avancées aussi bien dans le domaine de la santé que du développement.

En définissant une voie d’accélération pour mettre fin au sida, la Stratégie 2016-2021 de l’ONUSIDA reconnaît clairement la nécessité d’ancrer la riposte au VIH dans l’Agenda 2030, en mettant en lumière l’interdépendance entre le VIH et les ODD, depuis l’ODD 1 sur l’éradication de la pauvreté jusqu’à l’ODD 16 sur la promotion de l’avènement de sociétés inclusives et l’ODD 17 pour le renforcement des partenariats.

Lors de son intervention, la Ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, s’est engagée à supprimer toutes les restrictions encore en vigueur en matière de déplacement, de séjour et d’entrée en Russie pour les ressortissants étrangers vivant avec le VIH.

Les participants à la table ronde ont défini des exemples concrets de la manière dont la riposte au sida pourrait influer sur les changements structurels, sociaux et économiques profonds requis pour en finir avec le sida et faire des ODD une réalité : en favorisant la responsabilité, par l’intermédiaire d’alliances locales avec les communautés qui agissent comme des agents du changement et en luttant contre l’inégalité, la stigmatisation et la marginalisation, sans laisser personne de côté.

La table ronde s’est conclue sur un sentiment d’urgence, mais aussi de dynamique et d’opportunité pour la mise en œuvre de la stratégie Accélérer dans un mouvement de synergie et de convergence avec l’Agenda 2030, vers plus d’inclusion, de justice sociale et de stabilité au sein des sociétés.

 

Quotes

« NOUS DEVONS SAISIR L’OPPORTUNITE DES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE (ODD) POUR CHANGER LE COURS DE LA DESTINEE DE NOTRE PLANETE ET DE L’HUMANITE. LES ODD TISSENT DES LIENS ENTRE BIEN-ETRE ENVIRONNEMENTAL, BIEN-ETRE SOCIAL ET BIEN-ETRE ECONOMIQUE POUR FORMER UNE TRAME MONDIALE UNIQUE ET INTEGREE. ILS SERVENT DE TREMPLIN NOUS PERMETTANT D’APPROFONDIR ET DE CONSOLIDER NOS EFFORTS POUR EN FINIR AVEC L’EPIDEMIE DE SIDA. »

Kwesi Amissah-Arthur VICE-PRÉSIDENT DU GHANA

« JE VOUS INVITE TOUS A SAISIR L’OPPORTUNITE DE REDOUBLER D’EFFORTS CONTRE LE SIDA EN UTILISANT LES SYNERGIES GENEREES PAR LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE. ENSEMBLE, FAISONS DU PARCOURS POUR EN FINIR AVEC LE SIDA UN PARCOURS DE TRANSFORMATION SOCIALE. »

Ratu Epeli Nailatikau ANCIEN PRESIDENT DES ILES FIDJI

« AUJOURD’HUI, NOUS AVONS QUASIMENT ELIMINE LA TRANSMISSION DU VIH CHEZ LES CONSOMMATEURS DE DROGUES GRACE A UN PROGRAMME COMPLET DE REDUCTION DES RISQUES. CELA A ETE POSSIBLE UNIQUEMENT GRACE A LA COLLABORATION ENTRE LES AUTORITES DE SANTE ET LES FORCES DE POLICE ET A L’IMPLICATION DE LA SOCIETE CIVILE. »

Tania Dussey-Cavassini SECRETAIRE D’ÉTAT, AMBASSADRICE DE SANTE MONDIALE DE LA CONFEDERATION HELVETIQUE

« LES OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE REPRESENTENT UNE OPPORTUNITE IMPORTANTE DE LUTTER CONTRE LES MOTEURS STRUCTURELS QUI SOUS-TENDENT L’EPIDEMIE DE VIH. EN FINIR AVEC LE SIDA EST UNE QUESTION DE FEMMES, CAR L’ACCES DES JEUNES FEMMES ET DES FILLES A L’EDUCATION EN MATIERE DE DROITS ET DE SANTE SEXUELS ET AUX SERVICES CONNEXES FAIT PARTIE INTEGRANTE D’UNE RIPOSTE DURABLE AU VIH. »

Will Niblett DEPARTEMENT DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL, ROYAUME-UNI

Press Release

Des engagements d’action ambitieux pris lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida

La nouvelle Déclaration politique adoptée par les États membres des Nations Unies trace la voie pour mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici à 2030.

NATIONS UNIES, NEW YORK, 10 juin 2016 Lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui a eu lieu du 8 au 10 juin à New York, aux États-Unis, les États membres des Nations Unies se sont engagés à mettre en œuvre un agenda ambitieux pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030. Cette nouvelle Déclaration politique progressiste et réaliste inclut un ensemble d’objectifs spécifiques assortis d’échéances qui doivent être atteints d’ici à 2020 si le monde veut se mettre sur la voie d’accélération pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

La Réunion de haut niveau sur la fin du sida était convoquée par le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies et co-animée par la Suisse et la Zambie. Lors de son ouverture, Mogens Lykketoft, Président de l’Assemblée générale, a encouragé les États membres à s’engager dans l’action.

« Toutes les parties prenantes doivent maintenant prendre leurs responsabilités. C’est aujourd’hui que nous déclarons collectivement que nous allons mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 », a déclaré M. Lykketoft. « Nous devons accorder davantage d’attention à l’égalité et à l’inclusion, défendre les droits humains et dire non à la stigmatisation et à la discrimination ».

Lors de la séance plénière d’ouverture, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a déclaré que la riposte au sida avait été une « source d’innovation et d’inspiration » et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a mis en avant les progrès accomplis ces dernières années, avec 17 millions de personnes ayant accès au traitement antirétroviral et des baisses significatives du nombre de décès dus au sida et du nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants.

« Pour la toute première fois, nous pouvons dire qu’en Afrique on compte plus de personnes qui commencent un traitement anti-VIH que de nouvelles infections », a expliqué le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé. Il a également insisté sur l’importance de l’inclusion, en indiquant que « les portes des Nations Unies devraient être ouvertes à tous ».

Parmi les nombreux représentants de la société civile qui ont participé et se sont exprimés lors de la réunion, Loyce Maturu, une jeune femme vivant avec le VIH au Zimbabwe, a partagé son histoire inspirante pendant la session plénière, en racontant comment elle a grandi en vivant avec le VIH. « Je veux que les jeunes qui vivent avec le VIH puissent réaliser leurs rêves et concrétiser leurs espoirs pour l’avenir », a-t-elle dit.

Ndaba Mandela, l’un des petits-fils de Nelson Mandela, a parlé avec passion de sa propre expérience familiale du VIH et invité toutes les personnes présentes à agir ensemble pour mettre fin au sida d’ici à 2030. « Je suis ici pour vous demander de perpétuer l’héritage de mon grand-père, Nelson Mandela : un héritage d’unité et de leadership ».

Outre les sessions plénières qui ont réuni près de 600 participants, dont 10 chefs d’État et de gouvernement et plus de 60 ministres, des personnes vivant avec le VIH, des représentants de la société civile, des organisations internationales et du secteur privé, des scientifiques et des chercheurs ont participé aux cinq tables rondes officielles et à la trentaine de manifestations parallèles destinées à traduire la nouvelle Déclaration politique en actions et en résultats.  

Ces cinq tables rondes officielles ont porté sur les thèmes suivants :

  • ‎Le sida dans le cadre des Objectifs de développement durable : s’appuyer sur la fin du sida pour la transformation sociale et le développement durable.
  • Financer et soutenir la fin du sida : la fenêtre d’opportunité.
  • Anticiper la crise latente concernant le traitement : un agenda d'action pour atteindre l’objectif 90-90-90.
  • Personne ne doit être laissé pour compte : mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination grâce à la justice sociale et à des sociétés inclusives.
  • Enfants, adolescentes et jeunes femmes : prévention des nouvelles infections à VIH.

Les participants ont appelé à ouvrir l’accès à une éducation complète à la sexualité et à des services de réduction des risques, ainsi qu’au renforcement des actions de proximité à destination des femmes, des adolescentes et des populations clés, en particulier les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transsexuelles, les détenus et les migrants.

Des annonces majeures ont été faites lors de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida en vue d’en finir avec l’épidémie d’ici à 2030.

Les États d’Unis d’Amérique ont annoncé la création d’un nouveau fonds d’investissement de 100 millions de dollars pour les populations clés, afin d’élargir l’accès aux services anti-VIH pour les professionnel(le)s du sexe, les hommes gays et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transsexuelles et les détenus. Ce nouveau fonds sera axé sur la réduction de la stigmatisation et de la discrimination, qui va permettre de donner des moyens aux leaders des communautés pour concevoir et proposer des services et augmenter la qualité des données sur les populations clés.

Yusuf K. Hamied, Président du laboratoire pharmaceutique indien CIPLA, a annoncé un programme d’assistance aux pays africains destiné à faciliter la production locale de médicaments sur ce continent.

L’ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont publié un rapport final sur les avancées réalisées depuis le lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie lors de la dernière Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH et le sida en 2011.

Depuis 2009, le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a baissé de 60 % dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne qui sont le plus touchés par l’épidémie. Afin de profiter des immenses progrès accomplis dans l’arrêt des nouvelles infections à VIH chez les enfants, l’ONUSIDA, le PEPFAR et leurs partenaires ont élaboré un cadre pour en finir avec le sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes : Start Free, Stay Free, AIDS-Free. Cette initiative fixe des objectifs ambitieux pour éliminer les nouvelles infections chez les enfants, assurer l’accès au traitement pour tous les enfants vivant avec le VIH et prévenir les nouvelles infections à VIH chez les adolescents et les jeunes femmes, afin de mettre le monde sur la bonne voie pour en finir avec l’épidémie de sida chez les jeunes femmes, les adolescents et les enfants.

L’Arménie, le Belarus et la Thaïlande ont rejoint Cuba dans le groupe des pays bénéficiaires de certificats officiels de validation de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants. La Thaïlande est le premier pays présentant une épidémie de VIH importante (450 000 personnes vivant avec le VIH en 2014) à recevoir une telle validation.

D’autres événements ont été organisés, portant sur l’agenda de la santé à plus grande échelle, notamment pour tirer les leçons des ripostes aux épidémies émergentes telles que sida, Ebola et Zika, ainsi que sur les moyens à donner aux adolescentes et aux jeunes femmes pour accéder à des services de soins intégrés, sous l’égide de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida.

Au cours de la semaine de réunion, plusieurs manifestations parallèles ont eu lieu à travers New York. Le Maire de la ville, Bill de Blasio, et la Maire de Paris, Anne Hidalgo, ont convié une trentaine de maires dans les locaux de la bibliothèque municipale de New York, afin de discuter de leurs actions pour accélérer la riposte au sida dans les grandes villes. Ils ont également échangé sur les innovations urbaines mises en œuvre par les villes intelligentes pour atteindre les Objectifs de développement durable.

En partenariat avec l’agence de presse Xinhua, un panneau d’affichage illustrant la stratégie Accélérer de l’ONUSIDA pour en finir avec le sida a orné le site emblématique de Times Square. Un service interreligieux a également été organisé, de même que plusieurs événements ciblés sur l’importance de l’implication des femmes dans des rôles de leadership dans la riposte au sida.

À la veille de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, Kenneth Cole, Président de l’amfAR et styliste de mode, a été nommé Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA. Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l’ONUSIDA, a participé aux manifestations tout au long de la semaine.

Contact

UNAIDS
Michael Hollingdale
tel. +41 79 500 2119
hollingdalem@unaids.org

Media Advisory

Réunion de haut niveau de l'assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida

QUOI Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida

QUAND Du 8 au 10 juin 2016

Au siège des Nations Unies, 1re Avenue & 46e Rue, New York, États-Unis d'Amérique

INFOS Le Président de l'Assemblée générale, Mogens Lykketoft, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et les chefs d'États et de gouvernements se joindront aux ministres, aux hauts fonctionnaires, aux représentants des organisations internationales, du secteur privé, de la société civile et des personnes vivant avec le VIH ainsi que d'autres parties prenantes lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida.

La réunion se concentrera sur l'importance d'accélérer la riposte au VIH sur les cinq années à venir afin de diriger le monde sur la bonne voie permettant de mettre un terme à l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

Les États membres des Nations Unies devraient adopter une déclaration politique concernant la fin de l'épidémie de sida afin d'intensifier la cadence des progrès et d'atteindre un ensemble d'objectifs assortis d'échéances. Le projet de la Déclaration politique peut être consulté ici: http://www.unaids.org/en/resources/documents/2016/HLM_zero_draft

Pour en savoir plus sur les tables rondes et les manifestations parallèles, des informations actualisées seront disponibles sur : www.hlm2016aids.unaids.org

Accréditation des médias

Les médias ne possédant pas d'accréditation doivent formuler une demande auprès du Groupe des accréditations et de la liaison avec les médias à l'adresse http://www.un.org/en/media/accreditation/index.shtml. L'accréditation des médias est ouverte jusqu'au vendredi 3 juin 2016.

 

Médias – contacts

Bureau du Président de l'Assemblée générale | Ulla Oestergaard | Tél. : +1 646 388 3080 | oestergaard@un.org

Département de l'information publique de l'ONU | Francyne Harrigan | Tél. : +1 917 367 5414 | harriganf@un.org

ONUSIDA | Sophie Barton-Knott | +41 22 791 1697 / +41 79 514 6896 | bartonknotts@unaids.org

 

Diffusion sur Internet — Toutes les réunions plénières et les conférences de presse seront diffusées sur le web à l'adresse http://webtv.un.org/

 

Des photographies spécifiques à la réunion seront mises à disposition par l'intermédiaire de l’ONU et de l'ONUSIDA à l'adresse http://www.unmultimedia.org/photo/  et https://goo.gl/photos/AAVY2D9yDAHygypEA, de même que des photos d'illustration de l'ONUSIDA à l'adresse https://goo.gl/photos/SYMApCHBPHEeSryJA et à l'adresse https://goo.gl/photos/T9uBshL7VXrXf6DX7

Vidéo—Des supports documentaires seront disponibles à l'adresse https://goo.gl/kGaHu3 et sur la chaîne YouTube de l'ONUSIDA à l'adresse www.youtube.com/user/UNAIDS

Réseaux sociaux—L’ensemble de l’ONU postera des tweets avec le hashtag #HLM2016AIDS

Interviews:  UNAIDS | Sophie Barton-Knott | +41 22 791 1697 / +41 79 514 6896 | bartonknotts@unaids.org     UNAIDS | Gregory Smiley | +1 202 251 2148 | smileyg@unaids.org 

NOMINATION D'UN NOUVEL AMBASSADEUR ITINÉRANT DE L'ONUSIDA

DATE               Mardi 7 juin

HEURE / LIEU  De 11H00 à 11H30 – Salle de presse de l'ONU

ÉVÉNEMENT    Conférence de presse pour l'annonce de la nomination d'un nouvel ambassadeur itinérant international de l'ONUSIDA

CONTACT         Michael Hollingdale (hollingdalem@unaids.org

 

OUVERTURE                 

 

DATE               Mercredi 8 juin

HEURE / LIEU  De 10H00 à 11H00 – Assemblée générale des Nations Unies, Siège des Nations Unies

ÉVÉNEMENT    Séance plénière de l'Assemblée générale des Nations Unies : la feuille de route pour mettre fin au sida

Par ordre d'apparition :

Mogens Lykketoft, Président de l'Assemblée générale

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Loyce Maturu (Zimbabwe), désignée par la task-force des parties prenantes de la RHN

Personnalité éminente : (à confirmer)

 

TABLES RONDES

 

DATE               Mercredi 8 juin

HEURE / LIEU  De 11H00 à 13H00 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York

ÉVÉNEMENT    ‎Table ronde 1 – Le sida dans le cadre des Objectifs de développement durable : s'appuyer sur la fin du sida pour la transformation sociale et le développement durable

La riposte au sida est inextricablement liée et interdépendante avec l'avancée de plusieurs Objectifs de développement durable (notamment élimination de la pauvreté, égalité entre les sexes, éducation, justice et institutions inclusives), ainsi que plusieurs cibles de l'objectif relatif à la santé. Cette table ronde traitera des moyens d'exploiter au mieux ces stratégies et de diffuser les principales leçons tirées de la riposte au sida qui pourront contribuer à l'accélération des progrès dans les Objectifs de développement durable.

 

DATE               Mercredi 8 juin

HEURE / LIEU  De 15H30 à 17H30 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York

ÉVÉNEMENT    Table ronde 2 – Financer et soutenir la fin du sida : la fenêtre d'opportunité

  Accélérer l'action pour la riposte au VIH au cours des cinq prochaines années est indispensable pour mettre fin au sida d'ici à 2030. Sans financement durable et suffisant, les acquis obtenus jusqu'à présent risquent d'être perdus et l'épidémie de sida risque de se prolonger indéfiniment. Cette table ronde aura pour but d'examiner comment anticiper les investissements aussi bien dans les pays les plus touchés que dans les pays à faible prévalence, conformément aux principes de responsabilité partagée et de solidarité mondiale.

 

DATE               Jeudi 9 juin

HEURE / LIEU  De 10H30 à 12H30 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York

ÉVÉNEMENT    Table ronde 3 – Anticiper la crise latente concernant le traitement : un agenda d'action pour atteindre l'objectif 90-90-90

Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, y compris pour les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus exposées au risque, est essentiel pour le développement durable. Cette table ronde abordera la question critique de l'intensification et de la pérennisation de l'accès au traitement pour toutes les personnes vivant avec le VIH. La table ronde se penchera sur les efforts visant à atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 (à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes ayant accès au traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable) et à assurer l'accès à des médicaments et des produits de base de qualité et abordables, y compris par l'intermédiaire de l'utilisation des flexibilités ADPIC (Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce).

 

DATE               Jeudi 9 juin

HEURE / LIEU  De 15H30 à 17H30 –  Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York

ÉVÉNEMENT    Table ronde 4 : Personne ne doit être laissé pour compte : mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination grâce à la justice sociale et à des sociétés inclusives

La vulnérabilité au VIH et l'impact du VIH se nourrissent de la stigmatisation et de la discrimination et sont exacerbés par l'inégalité d'accès aux biens et services sociaux. Cette table ronde examinera l'opportunité constituée par l'Agenda 2030 pour le développement durable de concrétiser la vision et les engagements sur la progression des principes d'égalité et d'inclusion et d'atteindre les objectifs en matière de santé pour les personnes vivant avec le VIH, touchées par le virus et exposées au risque d'infection à VIH.

 

DATE               Vendredi 10 juin

HEURE / LIEU  De 10H30 à 12H30 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York

ÉVÉNEMENT    Table ronde 5 – Enfants, adolescentes et jeunes femmes : prévention des nouvelles infections à VIH

            Donner les moyens aux adolescentes et aux jeunes femmes de faire valoir leurs droits, protéger leur santé sexuelle et reproductive, accéder aux services et vivre sans violence ni discrimination se trouve au cœur de l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida. Cette table ronde abordera la réponse aux besoins particuliers des enfants, des adolescentes et des jeunes femmes pour mettre fin à l'épidémie de sida.

 

MANIFESTATIONS PARALLÈLES

(CALENDRIER PROVISOIRE)

 

Lundi 6 juin

Mettre fin à l’épidémie de sida : les villes s'engagent

Lieu : New York City Public Library

De 09H30 à 16H00, uniquement sur invitation

La Maire de Paris, le Maire de New York et l'ONUSIDA, avec le soutien du MAC AIDS Fund et la collaboration d'ONU-Habitat et de l'International Association of Providers of AIDS Care, organisent un événement de haut niveau destiné à mettre en avant le rôle de leadership des villes dans la fin du sida. Cette manifestation permettra de mettre en lumière les idées et les expériences des villes intelligentes dans le monde entier et de rendre hommage à leurs progrès et leurs innovations visant à mettre fin au sida et atteindre les Objectifs de développement durable. Une trentaine de maires de grandes villes seront réunis en compagnie de représentants de la société civile, de fondations et du secteur privé.

Les médias devront être munis d'une accréditation pour cet événement.

Merci d'envoyer vos demandes d'accréditation médias à Maripat Finigan à l'adresse maripat@praytellstrategy.com.

Les médias accrédités bénéficieront d'un soutien logistique et d'un accès tout au long de la journée.

 

 

Mardi 7 juin

Les villes s'engagent : mobiliser les innovations et les financements pour mettre fin au sida

Lieu : Restaurant des délégués de l'ONU

De 8H00 à 10H00, uniquement sur invitation

Les villes représentent une part considérable du fardeau et des nouvelles infections à VIH. Après la réunion des villes engagées le 6 juin, cette session ciblera principalement les moyens mis en œuvre par les villes intelligentes pour avancer grâce à la technologie et transformer leur politique de santé et leur riposte au sida. Cette session vise à examiner les principaux défis des ripostes des villes en se concentrant sur les nouvelles technologies et les innovations dans les domaines des technologies de l'information, de la téléphonie mobile et des applications de données, les évolutions scientifiques, pharmaceutiques et de diagnostic, ainsi que les innovations financières qui aideront les villes et les États membres à accélérer leur stratégie pour mettre fin au sida. Cette table ronde animée de manière interactive mettra en lumière les leçons, les défis et les opportunités de l'utilisation des technologies, des innovations et du financement pour en finir avec le sida.

 

Le marché des innovations

De 10H00 à 12H00, uniquement sur invitation

Lieu : à définir

Le marché réunira une série d'innovateurs travaillant dans le domaine de la santé et du VIH, par exemple la Situation Room, iMonitor, mother2mother, le diagnostic sur le lieu des soins, les applications mobiles pour la santé, etc.. Plus d'une vingtaine de ces innovateurs seront présents pour faire connaître leurs innovations et le marché sera ouvert aux dirigeants municipaux, aux ministres de la santé et aux responsables de programmes qui pourront dialoguer afin de voir comment ces technologies peuvent contribuer à accélérer l'action pour en finir avec le sida dans leurs contextes respectifs.

 

VIH et sécurité : passé, présent et futur

10:00–12:00

Lieu : Salle de conférence 3, Bâtiment principal de l'ONU

Cet événement s'appuie sur les rapports relatifs à la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité, qui met en avant la nécessité d'intensifier la prévention du VIH dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l'ONU. La riposte au VIH et la prévention des violences sexuelles dans les situations d'urgence, de conflit et postérieures à un conflit sont des composantes essentielles pour mettre fin à l'épidémie de sida. Les crises humanitaires et les conflits ont provoqué l'interruption des services et de l'accès aux médicaments vitaux pour plus de 1,7 million de personnes vivant avec le VIH en 2014. Le démantèlement du tissu social lors de mouvements de population de masse ou de déplacements à l'intérieur d'un territoire augmente la vulnérabilité des femmes et des filles aux violences sexuelles et au risque de transmission du VIH.

 

La fin du sida comme menace de santé publique mondiale : vision scientifique ou science-fiction ?

13:00–15:00

Lieu : Salle de conférence 3

Mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace mondiale d'ici 2030 est une vision claire fondée sur des preuves scientifiques réelles. Pour y parvenir, il faudra continuer de faire avancer la recherche et ses applications éclairées par des données probantes dans le domaine biomédical, dans les structures et dans les comportements. La vision de l'ONUSIDA associe la science avec la constitution de partenariats, le renforcement des actions de sensibilisation, la mobilisation des ressources et la promotion des droits de l'homme, afin de parvenir à l'accès universel à la prévention, au traitement et aux soins en matière de VIH. Cette manifestation parallèle présentera les progrès accomplis à ce jour et mettra en lumière les défis actuels et futurs pour les sciences biomédicales et socio-comportementales. Elle sera l'occasion de présenter les avancées scientifiques de pointe dans le contexte d'autres perspectives de recherche qui nous permettront d'en finir avec le sida et de défendre la poursuite des investissements dans l'engagement scientifique mondial.

 

Parlementaires engagés pour en finir avec le sida d'ici 2030

De 15H00 à 17H00, uniquement sur invitation

Lieu : Salle de conférence 11, Bâtiment principal de l'ONU

Les parlementaires sont bien placés pour contribuer à élargir l'accès aux services anti-VIH. Lorsque les parlementaires sont effectivement engagés dans la riposte au sida, ils sont en mesure d'apporter un leadership critique dans la concrétisation d'une nouvelle vision qui fait de la fin du sida une réalité pour leurs administrés et leur pays. Cette manifestation parallèle vise à donner aux législateurs une perception claire des principaux axes d'action qui émergeront du document final de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, ainsi que, dans la mesure du possible, des politiques qui sous-tendent le nouveau consensus mondial sur le VIH. Cet événement sera également l'occasion de dialoguer sur les moyens de mobiliser les ressources disponibles au niveau national pour mettre fin au sida et identifier les principales actions à mener par les parlements pour accélérer la riposte au sida d'ici 2020 et mettre fin au sida d'ici 2030.

 

Réunion préparatoire des jeunes

De 14H00 à 18H00, uniquement sur invitation

Lieu : Siège du Fonds des Nations Unies pour la population

La Réunion de haut niveau sur la fin du sida offre une opportunité unique de renouveler l'engagement politique absolument nécessaire pour veiller à ce que les adolescents et les jeunes ne soient pas laissés de côté dans la riposte au VIH. Il s'agit également d'assurer une participation active des jeunes à la conférence afin d'éclairer les négociations et de contribuer à une déclaration politique forte sur la fin du sida, qui tienne compte des besoins et des droits des jeunes. Cet événement apportera les informations nécessaires aux jeunes pour qu'ils puissent participer activement à la Réunion de haut niveau sur la fin du sida et identifier les opportunités d'engagement et de sensibilisation. Les participants évoqueront également les opportunités, les lacunes et les défis concernant la responsabilisation des gouvernements vis-à-vis de leurs engagements après la Réunion de haut niveau sur la fin du sida. Pour finir, cet événement sera l'occasion de discuter des priorités en matière d'éducation complète à la sexualité et de contribuer à la plate-forme d'éducation sexuelle complète en cours de développement par le Fonds des Nations Unies pour la population en collaboration avec des jeunes.

 

Stopper les nouvelles infections : un trimestre pour la prévention

15:30–17:30

Lieu : Salle de conférence 3

Malgré une baisse significative des nouvelles infections ces 15 dernières années, plus de 2 millions de nouvelles infections à VIH se produisent encore chaque année, dont les deux tiers en Afrique subsaharienne. Le rythme de la baisse des nouvelles infections s'est ralenti ces dernières années et, dans certaines régions et groupes de population, elles repartent de plus belle. Tout le monde a droit à la prévention du VIH. Appliquer ce droit commence par donner aux personnes exposées à un risque accru d'infection à VIH l'accès libre à des services de prévention du VIH efficaces.

 

Aider les plus vulnérables

18:00–19:30

Lieu : Salle de conférence 3

L'accroissement des inégalités et la nécessité d'assurer l'accès aux opportunités, aux services et au développement pour les plus marginalisés relèvent d'une question d'urgence. Cet aspect est particulièrement sensible dans le contexte global d'une croissance économique soutenue, d'un développement accru et d'une élévation du niveau de vie pour de nombreuses personnes dans les pays en développement. En effet, la lutte contre les inégalités se situe au cœur des Objectifs de développement durable adoptés par les États membres des Nations Unies en septembre 2015. Il existe un besoin urgent de revoir le financement et l'architecture mondiale de la santé et du développement afin de garantir que les systèmes de santé et de justice sociale répondent aux besoins des plus vulnérables de manière durable à l'échelle mondiale. Dans ce contexte, cette manifestation parallèle sur l'aide financière pour les plus vulnérables va étudier les mécanismes qui permettent de veiller à ce que les communautés fragiles restent au cœur de l'agenda mondial en matière de santé publique, notamment lorsque de nouvelles épidémies mondiales menacent d'accroître davantage la vulnérabilité des pays à revenu faible et intermédiaire. Cette manifestation parallèle se penchera sur les risques sociaux et économiques des personnes les plus vulnérables et appellera à de nouveaux engagements et innovations pour répondre à leurs besoins.

 

Lancement de MTV Shuga en Afrique du Sud

De 18H00 à 20H00, uniquement sur invitation

MTV Shuga, produite par la MTV Staying Alive Foundation, est une campagne transmédiatique à 360 degrés destinée à favoriser les changements de comportement, qui raconte une histoire à travers de multiples plates-formes et formats, avec des contenus uniques pour chaque plate-forme, notamment une série télévisée exclusive qui se déroule dans différentes régions d'Afrique. Les saisons 1 et 2 avaient le Kenya pour décor. Les saisons 3 et 4 se sont déroulées au Nigéria. En déplaçant la campagne MTV Shuga en Afrique du Sud, la MTV Staying Alive Foundation va pouvoir sensibiliser le pays sur les principales questions touchant les jeunes Sud-Africains, notamment VIH, santé maternelle, violences domestiques et sexistes, vie avec le VIH, rapports sexuels intergénérationnels, circoncision masculine, alcool et consommation de drogues et identité sexuelle. Récompensée par des prix, cette campagne vise principalement les collégiens et les lycéens, avec un accent particulier sur les questions concernant les jeunes filles. Les partenaires de MTV Shuga évoqueront l'impact que MTV Shuga a eu jusqu'à présent dans la diffusion de messages et le changement de comportement chez les jeunes, ainsi que les objectifs de la saison 5 de MTV Shuga en Afrique du Sud.

 

Service interreligieux

17:30–19:30

Lieu : Church Center, Nations Unies

L'Alliance pour la sensibilisation du Conseil œcuménique des Églises a pour mission de renforcer l'engagement des organisations confessionnelles afin qu'elles soient plus efficaces dans la défense et l'action sur les questions de justice et de droits humains lors de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida. Le service interreligieux de l'Alliance pour la sensibilisation du Conseil œcuménique des Églises sera l'occasion de se réunir dans la prière pour se souvenir de ceux que nous avons connus et qui sont morts de maladies liées au sida, réfléchir au rôle des organisations confessionnelles et des chefs religieux dans l'élaboration et la mise en œuvre d'une déclaration politique forte sur la fin du sida, s'engager sur la déclaration politique sur la fin du sida et célébrer les progrès accomplis jusqu'ici dans la riposte mondiale au sida.

 

Mercredi 8 juin

Vers une génération sans sida

13:30–15:00

Lieu : Salle de conférence 3

Il y a cinq ans, l'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida se sont joints aux pays dans un effort mondial visant à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Cet objectif a été inclus dans la Déclaration politique de l'Assemblée générale des Nations Unies de 2011 sur le sida, avec le lancement par le Secrétaire général des Nations Unies du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le « Plan mondial »). Depuis, les donateurs, les gouvernements partenaires, les organisations multilatérales, le secteur privé et la société civile ont uni leurs forces et les avancées obtenues dans la réduction de la transmission du VIH de la mère à l'enfant se sont réellement révélées historiques. Le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a diminué de manière considérable et l'objectif de mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants est en vue dans plus de 85 pays. Cette action n'a pas seulement permis de sauver d'innombrables vies et des ressources absolument nécessaires, mais c'est aussi l'une des réussites les plus fulgurantes jamais obtenue en matière de santé publique. Cet événement mettra en lumière les réalisations du Plan mondial à ce jour et les actions prioritaires pour accélérer cette riposte exceptionnelle.

 

Rompre les silos : des services intégrés pour les adolescentes et les jeunes femmes

18:30–20:30

Lieu : Salle de conférence 3

À l'échelle mondiale, on dénombre 1,2 milliard de personnes adolescentes âgées de 10 à 19 ans. Il n'y a jamais eu autant de jeunes gens. C'est la manière dont nous investissons dans la jeunesse et dont nous répondons à ses besoins et ses aspirations qui va définir notre avenir. Cependant, les maladies transmissibles et non transmissibles évitables et traitables tuent des adolescents à un taux élevé et inacceptable. Cette session exposera des exemples de politiques et de programmes innovants centrés sur les adolescents présentés par des responsables gouvernementaux, des adolescentes et des jeunes femmes, ainsi que des représentants d'organisations internationales, du secteur privé et de la communauté des donateurs. Elle sera aussi l'occasion de formuler un engagement et une action pour mobiliser les acteurs et les ressources au niveau local, national et international pour des ripostes centrées sur les adolescents, en particulier les adolescentes.

 

Jeudi 9 juin

Regroupement volontaire des brevets

09:00–10:30

Lieu : Restaurant des délégués de l'ONU

La stratégie Accélérer de l'ONUSIDA vise à atteindre des objectifs ambitieux d'ici 2020. Assurer le succès des Objectifs de développement durable, notamment celui de mettre fin à l'épidémie de sida, nécessitera une solidarité et des partenariats à l'échelle mondiale. Ces cinq dernières années, la communauté de brevets Medicines Patent Pool a contribué à l'élargissement rapide du traitement anti-VIH en accélérant l'accès à des traitements abordables dans un grand nombre de pays en développement. Cette session permettra d'analyser, du point de vue des gouvernements, des organisations internationales et des communautés, une partie des réussites du Medicines Patent Pool à ce jour et certains des problèmes qui subsistent pour veiller à ce que les nouveaux traitements soient pris en charge à l'échelle nationale, afin de contribuer à l'élargissement de l'accès et à l'amélioration des résultats des traitements.

 

Accélérer la riposte au VIH chez les consommateurs de drogues

De 08H00 à 09H30 (à confirmer)

Lieu : Salle de conférence 12 (à confirmer)

La Déclaration politique de 2011 sur le VIH et le sida incluait un objectif visant à réduire de moitié la transmission du VIH chez les consommateurs de drogues injectables avant 2015. Le but de cette manifestation parallèle est d'informer les délégués qui assistent à la Réunion de haut niveau sur la fin du sida sur les besoins sociaux et sanitaires des consommateurs de drogues injectables. Cet événement vise également à sensibiliser les responsables des politiques de lutte contre les drogues concernant l'absence d'engagements spécifiques sur la lutte contre le VIH au sein de cette population clé. Il apportera un leadership et une expérience éclairés sur les bénéfices des services de réduction des risques dans la prévention de la transmission du VIH, la nécessité d'étendre le traitement antirétroviral chez les consommateurs de drogues injectables vivant avec le VIH et la nécessité d'un environnement politique qui permette aux consommateurs de drogues injectables d'accéder aux services sanitaires et sociaux.

 

L'objectif 90-90-90 et les ressources humaines pour la santé

13:00–15:00

Lieu : Salle de conférence 3

Cette session portera sur les moyens de profiter de l'élan mondial pour parvenir à l'objectif de traitement 90-90-90, ainsi que pour accélérer les progrès vers des ressources humaines solides en faveur de la santé et du développement durable pour tous. Plus précisément, la session sera concentrée sur le caractère central de l'objectif 90-90-90 pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique et sur la manière dont l'agenda 90-90-90 peut accélérer les efforts visant à construire une main-d'œuvre pérenne dans le domaine de la santé et à faire avancer l'accès universel aux services de santé. Parmi les sujets abordés figureront la manière dont le traitement anti-VIH peut favoriser le recrutement, la formation et le déploiement d'agents de santé communautaires capables de contribuer aussi bien à l'objectif de traitement 90-90-90 qu'à l'action sur d'autres questions prioritaires de santé. Des sujets pertinents en matière politique, logistique et de droits de l'homme seront examinés. En outre, cette session abordera les discussions entamées lors de la réunion ministérielle à Addis Abeba sur l'objectif 90-90-90 et la santé durable et visera à définir les prochaines étapes et la marche à suivre.

 

Urgences sanitaires mondiales : leçons tirées de la riposte au sida pour Ebola, Zika et d'autres épidémies émergentes

18:30–20:30

Lieu : Salle de conférence 3

Il existe des similitudes frappantes entre le VIH et les épidémies récentes d'Ebola et de Zika. Au départ de toutes ces épidémies, on en sait peu sur l'origine de la propagation et le mode de transmission ; pour Ebola comme pour le sida, la mortalité était élevée au début. Ce manque de connaissances et une riposte inadaptée conduisent à la peur, la stigmatisation et la discrimination des individus et des communautés. Ces trois épidémies ont toutes montré la nécessité d'un leadership politique, d'une approche multisectorielle associant des interventions biomédicales, comportementales et structurelles, et de l'importance d'impliquer les communautés dès le départ. Cette manifestation parallèle se penchera sur les leçons tirées et la façon dont elles peuvent contribuer à renforcer les systèmes de santé et les ripostes communautaires, ainsi que sur les investissements durables à long terme dans les services et la recherche.

……….

 

Vendredi 10 juin

Ce que veulent les femmes

08:00–09:30

Lieu : Westin Hotel

La santé et le bien-être des adolescentes et des jeunes femmes n'ont jamais été autant mis en exergue dans les discours internationaux que de nos jours. Avec la fin de l'Agenda de l'ONUSIDA pour une Action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes, des filles et de l'égalité des sexes et du VIH (2010 – 2014), une nouvelle plate-forme destinée à formuler les visions et les priorités des femmes et des filles dans toute leur diversité est en cours d'élaboration afin de servir de point d'appui pour la sensibilisation, la mobilisation politique et sociale et le renforcement des actions à l'échelon national sur l'égalité des sexes et le VIH. Ce petit-déjeuner vise à réunir les mouvements de lutte pour les droits des femmes et contre le VIH afin de comprendre ce que veulent les femmes et initier un dialogue sur une feuille de route visant à mettre fin à l'épidémie de sida chez les femmes et les filles d'ici 2030.

 

Press centre

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Mettre à jour

Publication de l'avant-projet de Déclaration politique 2016 en préparation de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida

19 avril 2016

Les co-animateurs de la Réunion de haut niveau 2016 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, Patricia Mwaba Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès des Nations Unies, et Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies, ont présenté l'avant-projet de la Déclaration politique 2016 : sur la bonne voie pour en finir avec le sida à l'ère du développement durable.

Cet avant-projet est une réflexion sur les progrès accomplis jusqu'à présent dans la riposte au sida. Il définit également un agenda clair pour accélérer la riposte d'ici 2020 et mettre le monde sur la voie pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

L'avant-projet a été présenté aux États membres des Nations Unies le 18 avril. Les co-animateurs vont entamer des consultations informelles ouvertes, transparentes et inclusives sur le projet de déclaration à partir du 25 avril. Les États membres négocieront et finaliseront la déclaration au cours des prochaines semaines ; celle-ci sera ensuite présentée pour adoption lors de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida le 8 juin. Les co-animateurs organiseront également une réunion informelle avec la société civile, le secteur privé et d'autres acteurs concernés le 26 avril, qui sera diffusée sur le web en direct à l'adresse http://webtv.un.org/live/.

La Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. Elle réunira des représentants de haut niveau des États membres des Nations Unies, des personnes vivant avec le VIH, de la société civile et d'autres partenaires dans le but d'attirer l'attention du monde entier sur l'importance d'une stratégie d'accélération de la riposte au sida au cours des cinq prochaines années. La Déclaration politique adoptée lors de la réunion aura pour but d'orienter et d'encadrer la riposte au sida vers la fin de l'épidémie d'ici 2030.

Retours et commentaires concernant l'avant-projet peuvent être envoyés par e-mail au Réseau international d'organisations d'entraide et de lutte contre le sida à l'adresse HLM2016@icaso.org, au plus tard pour le vendredi 22 avril.

Press Release

Compte à rebours pour la Réunion 2016 de haut niveau sur l'éradication du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies

D'ici moins de 100 jours, des dirigeants du monde entier vont se rencontrer à New York et concentrer leurs efforts sur les façons de mettre fin une bonne fois pour toutes à l'épidémie du SIDA

GENEVE, le 2 mars 2016 — D'ici moins de 100 jours, la Réunion de haut niveau sur l'éradication du sida de 2016 de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies se tiendra à New York, aux États-Unis d'Amérique. La réunion, qui aura lieu du 8 au 10 juin, concentrera son attention sur l'importance d'accélérer la lutte contre le VIH au cours des cinq prochaines années afin de guider le monde vers la suppression de l'épidémie du SIDA d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

La réunion sera dirigée par le Président de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, Mogens Lykketoft, et animée conjointement par Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès de l'Organisation des Nations unies, et Patricia Mwaba Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies.

« Nous sommes à un moment crucial de la lutte contre l'épidémie du SIDA, » explique Mr Lykketoft. « Tous les États membres doivent travailler ensemble à l'élaboration d'une déclaration politique forte qui créera les conditions requises pour accélérer les actions et mettre fin à l'épidémie du SIDA d'ici 2030. »

L'approche Fast-Track de l'ONUSIDA contient un ensemble d'objectifs assortis de délais, notamment pour ce qui est de réduire le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH évalué à 2 millions en 2014 à moins de 500 000 en 2020, ainsi que le nombre de décès liés au SIDA qui était de 1,2 million en 2014 à moins de 500 000 en 2020 et d'éliminer la discrimination liée au VIH.

« D'ici les cinq prochaines années, nous avons une fragile fenêtre d'opportunité pour passer à une vitesse supérieure et accélérer fermement la riposte mondiale contre le VIH afin d'en finir avec l'épidémie du SIDA, » a déclaré Michel Sidibé, le directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Cette réunion est essentielle afin d'exploiter la dynamique que nous avons mise en place et de renforcer l'engagement mondial quant à l'éradication définitive de l'épidémie ».

Le monde a un besoin urgent d'accroître maintenant les investissements en matière de lutte contre le VIH ou nous risquons de perdre les grands succès obtenus les 15 premières années de ce millénaire. En 2015,

21,7 milliards US$ ont été investis dans la lutte contre le SIDA dans des pays à revenus faibles et moyens. Ces investissements doivent augmenter au fil des ans à partir de 2015, jusqu'à représenter au maximum 40 % de plus en 2020, afin d'atteindre les objectifs de la démarche « Fast-Track ». Adopter cette conduite accélérée qui consiste à cibler les lieux géographiques et les populations et à réaffecter les ressources là où il y en a le plus besoin garantira l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH aux personnes les plus affectées. Atteindre tous les objectifs Fast-Track dans les temps permettrait que les besoins globaux estimés en matière de ressources commencent à diminuer dès 2021. Sans ces investissements en amont, l'épidémie risque de se prolonger indéfiniment.

Lors de la dernière Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale consacrée au VIH/sida, tenue en 2011, les dirigeants mondiaux avaient fixé un ambitieux objectif qui consistait à donner accès à un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes avant la fin de l'année 2015. Le Secrétaire général des Nations Unies, Mr Ban Ki-moon, a annoncé l'an dernier que non seulement l'objectif avait été atteint sinon dépassé, avec près de 16  millions de personnes ayant accès à un traitement antirétroviral à la fin du premier semestre de 2015, soit le double du chiffre de 2011.

Dans les semaines qui vont précéder la réunion du mois de juin, des personnes vivant avec et touchées par le VIH, la société civile, le secteur privé, les gouvernements et les organismes régionaux se rencontreront dans le cadre d'une série de réunions et d'évènements afin de réaffirmer les priorités de la lutte contre le VIH.

Le Compte à rebours pour la Réunion 2016 de haut niveau sur l'éradication du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies sera suivi de près sur le site Internet de l'ONUSIDA, illustré par des messages de partenaires du monde entier qui exprimeront ce que signifie pour eux l'éradication du SIDA.

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Documents

Le sida en chiffres 2015

24 novembre 2015

Le monde a enrayé et inversé la propagation du VIH. L’épidémie a été contrainte de reculer. Les nouvelles infections à VIH et les décès liés au sida ont considérablement chuté depuis le pic de l’épidémie. Maintenant la riposte franchit une étape de plus – mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.

Feature Story

Partenariat et solutions collectives pour une riposte durable au sida

30 octobre 2015

Le Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA a appelé à une solidarité mondiale renforcée et à une responsabilité partagée pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, à l'occasion d'une session thématique organisée le 28 octobre à Genève, en Suisse.

Cette session thématique, qui s'inscrit dans le cadre de la 37e réunion du Conseil, a rassemblé d'éminents intervenants représentant les gouvernements, la société civile, le secteur privé et la communauté internationale afin d'éclairer la discussion autour d'une riposte durable au sida.

Dans son discours d'ouverture, Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l'Agence de planification et de coordination du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), a déclaré que le mécanisme de gouvernance original qui a permis le succès de la riposte au sida devait être reproduit dans les questions de santé plus larges.

Les participants ont admis qu'il ne sera possible d'atteindre les objectifs liés au sida des ODD (Objectifs de développement durable) des Nations Unies qu'à travers une approche d'accélération financée en conséquence, équitable et qui réponde aux besoins des populations les plus exposées au risque d'infection à VIH.

Ces dernières années, plusieurs pays ont augmenté leurs investissements nationaux dans la lutte contre le sida à travers différents mécanismes, notamment des taxes, et concentré leurs ressources sur les programmes à fort impact. Cependant, pour atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 d'ici 2020, des fonds supplémentaires d'un montant significatif seront nécessaires.

Les participants ont reconnu que les ripostes communautaires occupent une place centrale dans la gouvernance et la mise en œuvre de la riposte au sida et qu'il est essentiel d'assurer la participation effective de la société civile, des personnes vivant avec le VIH et des autres populations clés à l'élaboration des politiques.

« Il n'y aura pas d'investissements stratégiques dans les ripostes communautaires sans changements structurels dans la manière dont les gouvernements et les donateurs attribuent les fonds. Nous avons besoin d'une approche systématique pour garantir que les fonds atteignent bien les groupes communautaires », a expliqué Alessandra Nilo, Cofondatrice et Directrice exécutive de Gestos, une organisation de lutte contre le sida basée au Brésil. « Les indices d'inclusion, d'émancipation de toutes les personnes, de transparence, de promotion et de garantie des politiques basées sur les droits seront fondamentaux », a-t-elle ajouté.

En clôturant la session, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a noté que la clé de la réussite des objectifs des ODD se trouve dans l'innovation dans les moyens de mise en œuvre. Renforcer les éléments de responsabilité partagée qui assurent le financement et consolider la gouvernance afin de garantir l'efficacité seront des facteurs critiques pour parvenir au terme de l'épidémie de sida sans laisser personne de côté.

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