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Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, reçoit le prix Fashion 4 Development

30 septembre 2015

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a reçu le prix Fashion 4 Development pour son travail avec l'ONUSIDA et son engagement en faveur du changement grâce à la sensibilisation sur le VIH.

Le 28 septembre, dans le cadre d'une mission officielle à New York en sa qualité d'Ambassadrice itinérante, elle a participé, en compagnie du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et de la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA Jan Beagle, au déjeuner annuel des Premières dames de Fashion 4 Development, au cours duquel le prix a été remis. Rassemblant le monde de la mode, les Premières dames, des personnalités du monde économique et des acteurs du changement mondial, l'événement, imaginé par Evie Evangelou, met en contact les gens et les communautés en faveur d'un changement positif.

Le 27 septembre, Mme Beckham a participé à l'ouverture du Social Good Summit. Organisé en marge de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, le sommet portait sur l'impact de la technologie et des nouveaux médias sur les initiatives en matière de bien social à travers le monde. Mme Beckham s'est exprimée sur l'objectif 3 des Objectifs de développement durable (ODD), promouvoir la santé et le bien-être pour tous, en soulignant à quel point l'autonomisation des femmes sera un outil important pour la cible des ODD qui vise à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Parmi les autres personnalités présentes lors de ce sommet figuraient Graça Machel, la Reine Rania de Jordanie et Amina Mohammed, Conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le programme de développement durable après 2015.

Mme Beckham a également assisté à plusieurs réunions avec l'ONUSIDA et ses partenaires lors de son séjour à New York, ainsi qu'à une rencontre émouvante avec Elijah Zacchary, 12 ans, et sa famille, qui a raconté son histoire personnelle en tant que jeune vivant avec le VIH.

Quotes

« La nouvelle tendance consiste à redonner ce qu'on a reçu et je pense que Victoria Beckham, dans son rôle d'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, est un bel exemple de la manière dont une personne influente peut donner à d'autres femmes les moyens de s'émanciper et peut utiliser sa propre plate-forme pour initier un changement positif. »

Evie Evangelou, Présidente et fondatrice de Fashion 4 Development

« Alors que le monde se réunit pour adopter les nouveaux objectifs de développement, il est temps que chacun, où qu'il se trouve, joue son rôle, pour Elijah et tous les autres enfants et adultes vivant avec le VIH et touchés par le virus. Je suis fière de travailler comme Ambassadrice itinérante aux côtés de Michel Sidibé et de son équipe à l'ONUSIDA, dans nos efforts pour concrétiser notre vision de la fin du sida d'ici 2030. »

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Le temps et l'engagement que Victoria Beckham consacre à l'ONUSIDA sont une voix puissante dans nos efforts d'élargissement et d'accélération de la riposte au sida. Je la félicite pour son prix Fashion 4 Development et je suis impatient d'entreprendre de nouvelles missions de sensibilisation à ses côtés. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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L'ONUSIDA et le PEPFAR lancent une initiative confessionnelle

01 octobre 2015

L'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont lancé une initiative sur deux ans pour travailler avec les organisations confessionnelles et renforcer leur capacité de riposte au VIH.

Dévoilée lors de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, la première phase du programme d'un montant de 4 millions de dollars va permettre d'accroître la collaboration avec les communautés religieuses dans plusieurs pays partenaires de l'ONUSIDA et du PEPFAR, dans cinq domaines principaux, à savoir : collecte, analyse et diffusion de données ; lutte contre la stigmatisation et la discrimination ; augmentation de la demande en services anti-VIH et capacité de garder les personnes sous traitement ; amélioration de la prestation de services en lien avec le VIH ; et renforcement du leadership et de la sensibilisation.

La prestation de services de santé dans le cadre confessionnel a été l'une des pierres angulaires de la riposte mondiale au VIH depuis le tout début de l'épidémie. Encore aujourd'hui, les organisations religieuses fournissent des services de santé et d'autres services de base aux communautés locales dans le monde entier. Dans la réponse aux épidémies et aux crises sanitaires, les preuves montrent que quelle que soit l'efficacité d'une riposte biomédicale, il est toujours nécessaire d'avoir une collaboration tout aussi efficace avec les communautés.

Cette initiative confessionnelle viendra en soutien à l'élargissement des ripostes communautaires et confessionnelles, qui sont fondamentales pour atteindre les objectifs de traitement 90-90-90 ambitieux de l'ONUSIDA et les cibles 3.0 du PEPFAR axées sur l'impact, l'efficacité, la durabilité, le partenariat et les droits humains.

Cette nouvelle initiative est née en réaction aux 10 recommandations émises par des chefs religieux dans le cadre d'une consultation en avril 2015, qui a réuni plus de 50 responsables religieux venus du Kenya, du Rwanda, de l'Ouganda et de Tanzanie. Ces recommandations portent sur une responsabilisation accrue, une plus grande collaboration entre les organisations confessionnelles et les partenaires internationaux, et un meilleur accès aux données.

En septembre 2015, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, l'ONUSIDA, le PEPFAR et l'Emory University ont publié un rapport basé sur ces recommandations. Intitulé Building on firm foundations (S'appuyer sur des fondations solides), ce rapport examine en profondeur l'étendue et l'ampleur des ripostes confessionnelles dans les quatre pays.

Une série historique sur la fourniture de soins de santé par les organisations confessionnelles publiée par The Lancet en juillet 2015 appelle à mener davantage de recherches sur le travail des prestataires de soins de santé issus des organisations confessionnelles. Cette série souligne que, même si la plupart des gens savent que les groupes confessionnels fournissent des soins et un appui à des communautés souvent marginalisées, il est nécessaire d'améliorer la façon de quantifier la mesure selon laquelle ces dernières bénéficient de soins de santé. Cet aspect figure parmi les recommandations que le nouveau partenariat ONUSIDA/PEPFAR s'apprête à mettre en œuvre.

Quotes

« Les organisations confessionnelles sont des partenaires essentiels, notamment dans les domaines de la prestation de services de santé et de la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. Le partenariat avec les organisations confessionnelles est fondamental pour mettre fin à l'épidémie de sida et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Cette initiative répond directement aux recommandations des chefs religieux émises lors de la consultation en avril. Les ripostes confessionnelles au VIH sont essentielles pour mettre fin à cette épidémie. Ce n'est pas la première fois que nous entendons ces recommandations et, aujourd'hui plus que jamais, nous devons écouter, nous devons répondre et nous devons agir ensemble pour atteindre les objectifs ambitieux du PEPFAR 3.0. »

Sandra Thurman, Responsable stratégie, PEPFAR

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Les Nations Unies appellent à la fin des violences et de la discrimination à l'encontre des personnes LGBTI

29 septembre 2015

Douze entités des Nations Unies (ONU) ont publié une déclaration commune appelant à mettre un terme aux violences et à la discrimination à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI). Cette déclaration commune met en avant l'engagement interinstitutions des Nations Unies dans le travail avec les États membres en vue de protéger, respecter et faire valoir les droits des personnes LGBTI pour qu'elles puissent vivre à l'abri des violences, de la persécution, de la discrimination et de la stigmatisation. Elle appelle également les pays à abroger les lois discriminatoires.

Les personnes LGBTI sont confrontées à toute une série de violations de leurs droits humains. Les Nations Unies et d'autres institutions ont documenté les violences physiques et psychologiques largement répandues à l'encontre des personnes LGBTI dans toutes les régions, y compris meurtre, agression, séquestration, viol et violences sexuelles, ainsi que des actes de torture et de maltraitance dans un cadre institutionnel ou autre.

Dans de nombreux pays, la réponse à ces violations n'est pas adéquate, tandis que dans d'autres, les défenseurs des droits de l'homme qui combattent ces violations sont souvent persécutés et confrontés à des restrictions dans leurs activités. Le cadre législatif peut exacerber la situation, avec 76 pays qui criminalisent les relations entre adultes consentants de même sexe. Ces lois exposent les individus au risque d'arrestation arbitraire, de poursuites judiciaires, d'incarcération, voire même de peine capitale dans au moins cinq pays.

Les environnements punitifs qui marginalisent les personnes LGBTI peuvent aussi donner lieu à des problèmes considérables dans la riposte au VIH. Les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont 19 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que la population générale et la prévalence du VIH chez ces hommes est en hausse dans certaines régions, notamment en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Les femmes transsexuelles sont 49 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH.

En plus de violer les droits humains fondamentaux des personnes LGBTI, les lois punitives restreignent gravement la capacité de ces personnes à accéder aux services anti-VIH vitaux et à d'autres services de santé. Les prestataires de services sont souvent obligés de cesser leur travail en raison du harcèlement et de la crainte d'être poursuivis en justice.

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a réaffirmé son soutien en faveur des droits des personnes LGBTI avec un message délivré lors de l'Assemblée générale des Nations Unies l'an dernier. « La défense des droits de l'homme, et la lutte contre la discrimination, est au cœur de la mission des Nations Unies. La lutte pour l'égalité des droits exige un engagement mondial. C'est pourquoi les Nations Unies travaillent activement pour combattre l'homophobie et la transphobie dans le monde entier », a-t-il déclaré.

Les entités de l'ONU ayant signé la déclaration commune sur la fin des violences et de la discrimination à l'encontre des personnes LGBTI sont les suivantes : Organisation internationale du travail (OIT), Bureau du Haut-Commissariat aux Droits de l'Homme (BHCDH), Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation de la femme (ONU Femmes), Programme alimentaire mondial (PAM), Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).

Lire la déclaration commune

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Des efforts pour une meilleure collaboration dans la santé et l'éducation dans le nouvel agenda pour le développement

27 septembre 2015

En réponse aux défis et aux opportunités liés aux Objectifs de développement durable (ODD) interconnectés, les responsables de la santé et de l'éducation du monde entier se sont réunis en marge du Sommet sur les ODD pour évoquer les façons dont les secteurs de la santé et de l'éducation peuvent collaborer et s'intégrer pour des résultats conjoints, centrés sur les individus.

Organisée par le Partenariat mondial pour l'éducation, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, l'UNICEF et l'ONUSIDA, en collaboration avec la Fondation des Nations Unies et le Global Poverty Project le 26 septembre 2015, la table ronde de haut niveau a mis en avant la nécessité d'un financement adéquat de la santé et de l'éducation pour atteindre les ODD.

Parmi les participants présents figuraient Julia Gillard, Présidente du Conseil d'administration du Partenariat mondial pour l'éducation et ex-Première ministre australienne, Gordon Brown, Envoyé spécial des Nations Unies pour l'éducation mondiale, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Ministre des Affaires étrangères éthiopien, Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial, et Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA. Les participants ont admis que mettre les individus, en particulier les femmes et les filles, au centre des efforts collectifs pour la santé et l'éducation sera la clé de la réussite des ODD.

Les adolescentes sont plus exposées au risque d'infection à VIH, surtout en Afrique subsaharienne. On estime qu'en 2014, 60 % de tous les adolescents âgés de 15 à 19 ans vivant avec le VIH étaient des filles. Des preuves solides montrent que la scolarisation des adolescentes et des jeunes femmes réduit le risque d'infection à VIH. Des jeunes femmes mieux éduquées sont aussi davantage susceptibles de différer leurs premiers rapports sexuels, d'utiliser plus souvent des préservatifs, de se marier et faire des enfants plus tard et d'avoir une meilleure capacité de travail.

Les participants ont souligné qu'un travail considérable devait être réalisé pour approfondir la collaboration entre les secteurs de la santé et de l'éducation, mais qu'il existait de bonnes expériences d'actions multisectorielles et des plates-formes sur lesquelles s'appuyer, notamment celles créées dans le cadre de la riposte mondiale au sida.

Tout en mettant l'accent sur la manière dont les acquis de la riposte au sida ont réellement maximisé l'impact d'autres résultats en matière de développement, Mme Beagle a déclaré : « La riposte au sida a démontré l'importance d'une approche multisectorielle centrée sur les individus. Dès le départ, il était clair que le VIH était bien plus qu'une question de santé. C'est une question de développement, de droits, de genre, qui porte en son cœur l'inclusion des communautés touchées et des approches basées sur les droits et sur des données probantes. Les leçons que l'on en tire peuvent être transférées non seulement dans les domaines de la santé et de l'éducation, mais aussi dans l'ensemble des ODD ».

En conclusion de la table ronde, les participants ont promis de poursuivre leur engagement, d'investir dans la santé et l'éducation des filles, de concentrer leurs efforts conjoints sur des stratégies basées sur des données probantes, d'appliquer les leçons apprises dans d'autres secteurs et de suivre les réussites. Ils ont souligné l'importance de s'appuyer sur l'élan de collaboration intersectorielle suscité par le sommet et de poursuivre le dialogue pour faire avancer davantage l'agenda sur l'intégration.

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Une aide financière pour le Fonds Robert Carr pour les réseaux de la société civile lors d'un événement de haut niveau

29 septembre 2015

Depuis plus de trente ans, c'est une société civile active, dynamique et engagée qui fait office de pivot dans la riposte mondiale au sida, et son rôle devrait devenir encore plus critique avec l'avènement des Objectifs de développement durable et de l'agenda Accélérer sur le VIH.

Le Fonds Robert Carr pour les réseaux de la société civile (RCNF) est engagé dans le renforcement des réseaux internationaux de la société civile actifs dans la lutte contre le VIH, avec une attention particulière à l'égard des populations défavorisées et marginalisées. Lors d'une réunion de haut niveau dans le cadre de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 29 septembre, soutiens et donateurs se sont rassemblés pour veiller à ce que le fonds reconstitue ses ressources pour continuer son travail vital.

Les coorganisateurs Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Deborah Birx, Ambassadrice et Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, ont rejoint le Président du Fonds Michel Kazatchkine et d'autres participants.

M. Sidibé a souligné que les organisations à assise communautaire étaient les moteurs de la riposte au sida, avec leur engagement en faveur de la sensibilisation et de la recherche, la prestation de services de qualité et l'accès aux personnes exclues. « La société civile a contribué à briser la loi du silence autour du sida. Elle joue le rôle de sentinelle et exige des résultats », a insisté M. Sidibé. « Dans cette nouvelle phase de développement durable, qui associe le travail pour une population en bonne santé et une planète saine, nous avons besoin de la société civile pour imposer la responsabilisation et assurer une responsabilité partagée. Le Fonds Robert Carr a montré que nous pouvons atteindre tout le monde et que nous pouvons créer l'engagement politique dont nous avons besoin ».

Les réalisations du RCNF ont été présentées tout au long de la réunion et plusieurs participants représentant les communautés marginalisées ont évoqué la manière dont ils en avaient profité. Parmi ces intervenants figuraient Felicita Hikuam, de l'AIDS Rights Alliance of Southern Africa, et Gai Gurung, de Youth Lead Thaïlande.

« En travaillant au niveau régional, nous renforçons les capacités des groupes locaux à assise communautaire à mettre en place des services, suivre les objectifs et recenser les lacunes tout en œuvrant pour combler ces lacunes », a expliqué Mme Hikuam. « Robert Carr était farouchement opposé au travail en silo. Avec l'appui du Fonds, nous pouvons travailler de manière intersectorielle pour créer de la solidarité et faire avancer les choses ensemble », a-t-elle ajouté.

L'Ambassadrice Birx a annoncé une nouvelle contribution du gouvernement des États-Unis à hauteur de 10 millions de dollars au Fonds. « Ce sont les organisations régionales qui donnent de l'espoir aux gens sur le terrain. Il ne faut pas sous-estimer la puissance de l'individu dans la lutte contre le sida. Telle est la vocation de ces groupes communautaires, se dresser face aux gouvernements et exiger davantage. Les ressources du Fonds servent à élever les êtres humains », a déclaré Mme Birx.

Le Fonds doit son nom au Dr Robert Carr, en hommage à ce Jamaïcain qui a joué un rôle fondamental dans les progrès de la riposte au sida et la protection des droits humains auprès des populations défavorisées à l'échelon national, régional et mondial.

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Les Premières dames d'Afrique s'engagent sur les ODD

28 septembre 2015

Lors d'un événement de haut niveau à New York le 28 septembre, l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) ont validé les Objectifs de développement durable (ODD) nouvellement adoptés et promis de redoubler d'efforts pour aider à assurer un avenir sûr et sain pour les femmes, les enfants et les jeunes.

L'événement intitulé S'appuyer sur les OMD pour investir dans l'agenda pour le développement après 2015 a eu lieu lors de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies et était présidé par Gertrude Mutharika, Première dame du Malawi et Vice-présidente de l'OPDAS. Les Premières dames de tout le continent étaient présentes, aux côtés de responsables d'agences de l'ONU et d'importants bailleurs de fonds internationaux, afin d'examiner comment les ODD permettront de « finir le travail » des Objectifs du Millénaire pour le développement. Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, et Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, ont également assisté à la réunion en tant qu'invitées spéciales.

Les participants ont été rejoints par des représentants de l'initiative Fashion 4 Development (F4D), dont le but est d'utiliser l'influence du monde de la mode pour créer un changement social positif. F4D a coorganisé la réunion avec l'OPDAS, avec le soutien de l'ONUSIDA, du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) et du Fonds mondial.

L'OPDAS a évoqué son propre rôle dans l'accomplissement des ODD, reliant son plan stratégique pour 2014-2018 aux efforts mondiaux pour atteindre les nouveaux objectifs. Elle a également profité de l'occasion pour mieux se faire connaître lors de ce rassemblement mondial, dans le but de développer de nouveaux partenariats et plates-formes à travers lesquels communiquer sur ses messages, ses programmes et ses activités.

Après les présentations d'introduction, notamment par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, les participants se sont divisés en deux groupes de discussion pour travailler d'une part sur le traitement et la prévention du VIH chez les jeunes et d'autre part sur l'investissement dans la santé des femmes et des adolescents dans le cadre pour le développement après 2015.

Les Premières dames ont réaffirmé leur engagement pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la survie des mères en défendant la fin du mariage précoce et de la grossesse chez les adolescentes, en améliorant l'accès aux services anti-VIH et en veillant à ce que tous les enfants diagnostiqués séropositifs au VIH reçoivent un traitement.

Les membres de l'OPDAS se sont également engagées à mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes et à œuvrer pour que le sida ne soit plus la cause principale de décès chez les adolescents. Ces engagements devraient être les principaux domaines d'action prioritaire pour 2015 et 2016 pour les États membres de l'OPDAS et leurs partenaires.

Quotes

« Je salue l'important leadership des Premières dames d'Afrique dans le travail sur des problèmes qui semblaient impossibles à résoudre. Vous avez montré qu'ensemble, nous pouvons et nous allons mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. Nous avons atteint l'OMD 6 et nous sommes prêts aujourd'hui à poursuivre sur les ODD ensemble, sans laisser personne de côté ! »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Ensemble, en tant que Premières dames d'Afrique, en travaillant avec nos partenaires et les pays, nous parviendrons à une génération sans sida. Nous devons accélérer pour atteindre les objectifs 90-90-90 de l'ONUSIDA et veiller à ce que chaque enfant, chaque femme, tout le monde, reçoive le traitement anti-VIH, les soins et l'appui dont il a besoin. »

Gertrude Mutharika, Première dame du Malawi et Vice-Présidente de l'OPDAS

« Je remercie nos partenaires de rester dans la course pour lutter contre une épidémie de sida qui semblait insurmontable. Nous sommes parvenus à une baisse spectaculaire des nouvelles infections, mais nous devons maintenant intégrer le travail sur le sida dans les soins universels. »

Jeannette Kagame, Première dame du Rwanda

« Je remercie les Premières dames d'Afrique de ne pas abandonner la bataille contre le sida. Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers avec les avancées actuelles en matière de développement. Avec le partenariat de l'ONUSIDA et d'autres, ainsi que l'implication des dirigeants et des parents, nous pouvons parvenir à une génération sans sida en Ouganda et partout ailleurs. »

Janet Museveni, Première dame de l'Ouganda

« Que l'Organisation des Premières dames d'Afrique nous guide pour créer un mouvement mondial de Premières dames sur toute la planète, pour travailler ensemble avec nos pays et nos partenaires pour mettre fin au sida comme menace de santé publique. Je m'engage à défendre cette idée en Amérique : ensemble comme organisation mondiale nous serons plus fortes ! »

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama

« Les Premières dames d'Afrique ont mis leur pouvoir au service de la lutte contre le sida et de la promotion de la santé des femmes et des enfants, avec des résultats remarquables. Ce moment est une opportunité considérable à saisir. La mise en avant de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes et des filles a trouvé un écho dans tous les événements du sommet pour l'adoption de l'agenda post-2015 comme un élément critique de progrès dans tous les autres domaines des ODD. Il existe un élan unanime pour faire avancer cet agenda et nous sommes engagés à travailler en partenariat avec l'OPDAS pour mettre fin à l'épidémie de sida et créer un monde durable et pacifique. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

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Ne laisser personne de côté dans la mise en œuvre des nouveaux ODD

25 septembre 2015

Alors que le Sommet des Nations Unies sur le développement durable se poursuit dans un esprit novateur à New York, le 25 septembre, des délégués de haut niveau ont évoqué les moyens de faire de l'accomplissement des Objectifs de développement durable (ODD) nouvellement adoptés une réalité sur le terrain.

Ce sommet de deux jours, dans le cadre de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, est basé sur une série de six dialogues interactifs destinés à explorer les principales questions au cœur de la réalisation des ODD. Chacun de ces dialogues fait intervenir des représentants des États membres, le système de l'ONU, des ONG, des organisations de la société civile, des bailleurs de fonds et le secteur privé.

Lors d'un dialogue consacré à la lutte contre les inégalités, l'émancipation des femmes et des filles et l'inclusion, les États membres ont mis en avant leur engagement en faveur de l'égalité des sexes comme force motrice pour le développement et l'accomplissement des ODD en général. La nécessité d'un meilleur accès à l'éducation ainsi que la vulnérabilité accrue des femmes dans le contexte de la migration ont également été abordées.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a souligné le fait que malgré les efforts importants déjà entrepris pour lutter contre les inégalités, il reste encore beaucoup à faire. Il a noté que de nombreuses personnes vulnérables, notamment les migrants actuels en Europe et les personnes vivant avec le VIH, sont souvent confrontées à de profondes inégalités ainsi qu'à une stigmatisation et une discrimination de grande ampleur.

M. Loures a rappelé que les femmes et les filles restent touchées de manière disproportionnée par l'épidémie de VIH, avec des adolescentes 33 % plus susceptibles de vivre avec le VIH que les garçons du même âge, et les femmes transgenre près de 50 fois plus susceptibles d'être séropositives au VIH que les autres adultes.

Toutefois, le Directeur exécutif adjoint a porté un message d'espoir en faisant remarquer que des leçons fondamentales peuvent être tirées de la riposte au sida, qui a été l'un des plus grands mouvements sociaux de l'histoire mondiale. Elle a ouvert la voie, selon lui, dans la lutte contre les inégalités, la promotion des droits humains, le rétablissement de la dignité, l'exigence d'une justice sociale et l'inclusion pour ne laisser personne de côté.

Tandis que le débat était orienté sur les moyens de mise en œuvre des objectifs, M. Loures a mis en avant les réalisations du Kenya dans la riposte au sida et le leadership personnel du Président Uhuru Kenyatta dans la promotion de politiques guidées par des données, afin d'illustrer comment des résultats positifs peuvent être obtenus.

Les cinq autres dialogues interactifs ont porté sur plusieurs thèmes majeurs : la fin de la pauvreté et de la faim, la promotion d'une croissance économique durable, la lutte contre le changement climatique, la création d'institutions responsables et inclusives et la concrétisation d'un partenariat mondial redynamisé.

Les conclusions de ces dialogues seront présentées lors de la session plénière de clôture du sommet le 27 septembre, marquant le début d'un nouveau chapitre de l'agenda mondial pour le développement.

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Lancement de la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent

27 septembre 2015

Si l'on veut atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) nouvellement adoptés, les besoins des femmes, des enfants et des adolescents doivent se trouver au cœur de l'agenda pour le développement, a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon lors du lancement d'une initiative ambitieuse à l'occasion de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent actualisée vise à veiller à ce que l'engagement des ODD à accélérer les progrès dans la baisse de la mortalité néonatale, infantile et maternelle devienne une réalité pour les femmes, les enfants et les jeunes dans le monde entier.

Lancée le 26 septembre dans le cadre du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, cette initiative s'appuie sur la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant, pilotée par le Secrétaire général en 2010 et qui a donné naissance au mouvement mondial Every Woman Every Child. Ce mouvement a galvanisé l'engagement politique, les partenariats multipartites et les actions qui ont conduit à des avancées significatives dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Néanmoins, Ban Ki-moon a rappelé aux participants que ces efforts devaient maintenant passer à la vitesse supérieure.

Afin de garantir la disponibilité des ressources nécessaires, la majeure partie des deux heures de cet événement de haut niveau a été consacrée à l'annonce des engagements stratégiques clés de dirigeants internationaux, d'organisations multilatérales, de PDG du secteur privé et d'autres partenaires.

Les jeunes ont également joué un rôle essentiel, prenant la parole pour expliquer aux participants leurs souhaits et leurs besoins pour les 15 prochaines années et ce qu'ils s'engageaient à faire pour améliorer la santé de leur génération. Des jeunes représentant le PACT, une coalition d'organisations de jeunesse soutenue par l'ONUSIDA, ainsi que Restless Development et Y-PEER, ont partagé des engagements vis-à-vis de la nouvelle Stratégie mondiale pour mettre un terme à tous les décès évitables de mères, d'enfants et d'adolescents et à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Présentée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, Ishita Chaudhry a évoqué l'importance de l'engagement des gouvernements envers les adolescents et du soutien aux jeunes pour qu'ils soient les agents du changement, afin de contribuer à la survie des mères, des enfants et des adolescents du monde entier pour qu'ils puissent vivre une vie en bonne santé.

Quotes

« La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, que je suis fier de présenter aujourd'hui, va permettre de bâtir des sociétés résilientes et en bonne santé. Nous avons montré que nos partenariats peuvent donner des résultats concrets. Moi-même, comme la totalité du système des Nations Unies, je continuerai de me consacrer à sauver et améliorer les vies des plus vulnérables d'entre nous. »

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Dans le cadre d'ACT!2015, nous nous engageons avec les gouvernements pour viser une riposte éclairée par des faits probants et guidée par des données qui soit en phase avec la réalité de la vie des jeunes et permette d'obtenir de meilleurs résultats en matière de santé. »

Aram Barra, Espolea et le PACT

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Les jeunes, leaders du changement pour mettre fin à l'épidémie de sida après 2015

24 septembre 2015

De jeunes leaders communautaires, des représentants des Nations Unies et des militants se sont réunis pour évoquer la manière dont les jeunes peuvent faire la différence dans la concrétisation pour tous, y compris les jeunes marginalisés, des Objectifs de développement durable (ODD) sur le VIH et la santé ainsi que les droits sexuels et reproductifs.

Cet événement organisé par les jeunes a eu lieu le 24 septembre en marge de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Il était coorganisé par l'ONUSIDA, le Link Up Consortium, Stop AIDS Now, le PACT, la Coalition mondiale de la jeunesse contre le VIH/sida et le Groupe de travail de la société civile sur le VIH.

Selon les participants, les ODD devront inclure les voix des jeunes pour définir des priorités nationales, élaborer et suivre des stratégies et des indicateurs et examiner les processus à tous les niveaux pour la réussite de leur mise en œuvre afin d'atteindre les objectifs.

Pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté, les participants ont également insisté sur la nécessité de mettre en place des systèmes destinés à collecter des données complètes sur les groupes reconnus comme vulnérables à la discrimination et à l'exclusion, ainsi que d'autres groupes concernés.

Le message conjoint approuvé par tous les intervenants est que la responsabilisation dirigée par la jeunesse est essentielle pour que les gouvernements progressent vers la fin de l'épidémie de sida et l'accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive.

Quotes

« Une approche basée sur les droits de l'homme est cruciale pour tous les ODD. Une partie de cette approche consiste à voir la jeunesse, en particulier la jeunesse marginalisée, impliquée de manière judicieuse dans la mise en œuvre et le suivi. Sans cela, nous ne pourrons pas appliquer cet agenda. »

Lotte Djikstra, Ambassadrice néerlandaise de la jeunesse pour les droits et la santé sexuels et reproductifs

« Nous devons travailler avec les jeunes comme des partenaires clés plutôt que comme des cibles. Cela implique de valoriser l'expertise des jeunes, soutenir le développement des compétences, embaucher des jeunes et fournir aux jeunes un espace dédié dans les organes de prise de décision. »

Cédric, Directeur exécutif RNJ+, Burundi

« Il est essentiel que nous soutenions et renforcions les capacités des organisations de jeunes pour qu'elles s'engagent au niveau national avec les ODD afin de faire persister l'élan politique et de parvenir à la fin de l'épidémie de sida. C'est ainsi qu'ensemble, nous pourrons lutter contre les inégalités dans l'accès à la santé et faire progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs. »

Mimi Melles, Programme pour la jeunesse de l'ONUSIDA

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Les chefs religieux se réunissent pour intensifier les actions sur la pauvreté et le développement

24 septembre 2015

Les communautés religieuses du monde entier se trouvent en première ligne pour pousser les sociétés à en faire plus pour lutter contre la pauvreté et atteindre les nouveaux objectifs prioritaires mondiaux en matière de développement. C'est ce message qui est ressorti d'un événement de haut niveau qui a eu lieu à la veille de l'intervention du pape devant la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies réunie à New York cette semaine.

Intitulée Réponse à l'impératif moral de mettre fin à l'extrême pauvreté et concrétiser les objectifs de développement durable (ODD), la rencontre organisée le 24 septembre a rassemblé plusieurs chefs religieux et organisations confessionnelles, ainsi que des représentants des gouvernements et des organisations multilatérales comme la Banque mondiale et les Nations Unies, notamment l'ONUSIDA.

Les participants ont exploré des moyens concrets de travailler ensemble, aux côtés des gouvernements et d'autres partenaires, afin de veiller à ce que les ODD soient concrétisés, avec des groupes confessionnels qui utiliseraient leur portée et leur influence pour faire une différence sur le terrain. Les chefs religieux ont présenté un cadre d'action afin d'aider les organisations confessionnelles à planifier et mettre en œuvre des actions spécifiques au niveau national.

D'éminents chefs religieux présents ont reconnu et présenté le rôle qu'ont traditionnellement joué ces organisations pour aider à soulager la pauvreté et s'attaquer aux questions fondamentales de santé et de développement, notamment le VIH. La riposte au sida a énormément bénéficié de leurs efforts, par exemple dans la fourniture de soins de santé et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination. C'est particulièrement le cas en Afrique subsaharienne, où les organisations confessionnelles fournissent des services à des millions de personnes vivant avec le VIH, comme l'a récemment fait valoir une série publiée par The Lancet sur la santé et la religion.

Phumzile Mabizela, Directrice exécutive d'INERELA+, le réseau mondial interreligieux des chefs religieux qui vivent avec le VIH ou sont personnellement touchés par le virus, a profité de l'occasion de cette réunion pour lancer un appel à l'action pour les organisations confessionnelles en faveur de l'accélération de la riposte au sida en Afrique australe et orientale. Elles ont promis d'exploiter le capital social qu'elles ont construit au sein de leurs communautés respectives pour promouvoir l'approche d'accélération et la mise en œuvre de programmes effectifs qui défendent un accès élargi au traitement antirétroviral ainsi qu'au dépistage et à la prévention du VIH.

Quotes

« Notre foi nous incite à réduire les inégalités et à tendre la main à ceux qui sont laissés de côté. L'agenda des ODD s'efforce de faire simplement de même. Nous devons travailler ensemble pour éradiquer la pauvreté et ne laisser personne de côté. »

Thomas Gass, Sous-Secrétaire général des Nations Unies à la coordination des politiques et aux affaires interinstitutions

« Dans certains pays, les organisations confessionnelles sont responsables de 60 % des prestations de services. Le défi que nous devons relever sera la mise en œuvre des ODD. Nous devons nous montrer humbles, mais pas vous. Les leçons apprises auprès des organisations confessionnelles nous aideront à définir la marche à suivre. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« La communauté religieuse fait office de gardien sur des questions publiques difficiles. Nous devons atteindre toutes les personnes, en particulier les jeunes femmes qui ne peuvent pas prendre leurs propres décisions concernant leur corps. Nos lieux sacrés sont-ils des lieux sûrs pour celles qui ont été victimes de violences sexuelles et de viol ? »

Phumzile Mabizela, Directrice exécutive d'INERELA+

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