GAB

Le Gabon est sur la voie pour consolider les progrès accomplis dans la riposte au sida

30 novembre 2015

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a salué le Président Ali Bongo Ondimba pour son leadership sur le VIH et a partagé sa conviction que le Gabon est sur la bonne voie pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Au cours d'une rencontre avec le Président Bongo Ondimba le 28 novembre, M. Sidibé a exhorté le pays à accélérer la mise en œuvre de l'approche Accélérer de l'ONUSIDA. Le Président Bongo Ondimba a réaffirmé l'engagement du Gabon à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant et à atteindre l'objectif de traitement de l'ONUSIDA d'ici 2020.

Le Gabon a fait des progrès dans sa riposte au VIH qui a besoin d'être consolidée. Entre 2004 et 2014, le taux de nouvelles infections à VIH a baissé de plus de 64% et les décès liés au sida ont chuté de 50% bien qu'il y ait eu une augmentation inquiétante des décès liés au sida chez les adolescents. L'accès à la thérapie antirétrovirale a augmenté de façon spectaculaire, mais 53% des adultes et 72% des enfants vivant avec le VIH ont encore besoin de traitement.

Un certain nombre d'initiatives mondiales telles que HIV and cities (VIH et les villes) et All In pour mettre fin au sida chez les adolescents ont récemment été lancées par les autorités gabonaises avec le soutien de l'ONUSIDA et des partenaires. De telles initiatives aideront à traduire les engagements pour accélérer la riposte au VIH dans des actions ciblées et des résultats rapides. Accélérer la riposte au sida au Gabon contribuera également à améliorer la performance des services sanitaires et sociaux dans le pays.

Au cours de sa visite de deux jours au Gabon, M. Sidibé a également rencontré le ministre des Affaires étrangères, le Vice-premier ministre, le ministre de la Santé, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, la Première Dame et les jeunes vivant avec le VIH engagés dans un programme d'esprit d'entreprise prometteur. Il a également lancé l'initiative mondiale de l'ONUSIDA ProTestHIV qui encourage les jeunes à connaître leur statut sérologique.

Déclarations

« Nous avons besoin d'un changement de modèle. Le dépistage et le traitement du VIH doivent être décentralisés et adaptés aux besoins de la population plutôt que d'attendre que les personnes s'adaptent aux structures existantes de lutte contre le sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous avons obtenu des résultats concrets dans la riposte au sida au Gabon, mais nous ne devons pas être complaisants. Il est temps d'accélérer la riposte et atteindre notre objectif d'éliminer l'épidémie de sida. »

Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon

La star ivoirienne du football en mission pour protéger le goal avec l'ONUSIDA au Gabon

23 décembre 2014

Gervinho, footballeur ivoirien et Ambassadeur de l'ONUSIDA pour la campagne Protège le goal, a profité d'un séjour privé au Gabon pour en apprendre davantage sur l'épidémie de sida dans le pays.

Le responsable actuel de l'ONUSIDA dans le pays, Rodrigue Nze Eyo’o, a informé Gervinho des faits concernant l'épidémie nationale, des problèmes rencontrés et des succès accomplis, ainsi que du travail et du rôle de l'ONUSIDA dans le pays. Les campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage sont essentielles pour atteindre la jeunesse et les populations les plus vulnérables. Les contributions généreuses de Gervinho et son engagement jouent un rôle crucial pour faire passer les messages importants de prévention du VIH auprès d'un large public.

Lors de cette mission d'étude, Gervinho a également montré ses talents dans le maniement du ballon sur le terrain à l'occasion d'un match de football en faveur de la sensibilisation au VIH organisé par l'ONG Rainbow, avec le soutien du bureau de l'ONUSIDA au Gabon. Lors de ce match, Gervinho a eu la possibilité de s'entretenir avec des jeunes vulnérables, des orphelins, des enfants déscolarisés et des jeunes gens vivant avec le VIH sur les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne.

Déclarations

« Je suis très impressionné par leur énergie et leur courage. Les jeunes ont tant à donner et cela me révolte que nombre d'entre eux soient confrontés à la stigmatisation et à la discrimination simplement parce qu'ils vivent avec le VIH. C'est pourquoi j'ai décidé de soutenir la campagne Protège le goal. La jeunesse est notre avenir et nous devons dénoncer et combattre la stigmatisation et la discrimination associées au VIH. »

Gervinho, Ambassadeur de l'ONUSIDA pour la campagne Protège le goal

Africa Rising : rencontre entre les dirigeants pour discuter d'un développement durable qui ne laisse personne de côté

22 septembre 2014

Les moyens de réalisation du potentiel de l'Afrique pour l'avenir de tous ses peuples et la constitution d'un appui international au développement du continent ont été les principales questions évoquées lors de la première session du forum Africa Rising cette semaine à New York.

Organisé à l'Africa Center par la Fondation Mo Ibrahim, la rencontre du 22 septembre a réuni plusieurs chefs d'État africains, des partenaires des Nations Unies ainsi que des responsables de la société civile et de la communauté économique africaines.

Ils se sont intéressés à la manière d'aller au-delà des paroles sur la nécessité d'une transformation économique et d'un développement durable à large base en prenant des mesures concrètes pour en faire une réalité, notamment au regard de l'agenda pour le développement après 2015.

Une session sur les moyens d'assurer une prospérité partagée s'est penchée sur l'amélioration des investissements et de la mobilisation des ressources, la défense de l'esprit d'entreprise et l'organisation de la protection sociale. Une autre session a mis en avant le fait que le développement ne pouvait être atteint sans l'existence d'une bonne gouvernance, la paix, la sécurité et le respect des droits humains.

Tous ont admis que la garantie de la santé pour tous constituait un élément fondamental de l'évolution de l'Afrique et que la fin de l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030 était devenue un objectif réaliste. Un consensus s'est également dégagé sur le fait que l'évolution du continent ne devait pas seulement être mesurée en termes de richesse générée globale, mais au regard de l'inclusivité d'un progrès socioéconomique qui ne laisse personne de côté.

Les jeunes Africains façonnent leur avenir

27 mai 2014

Plus de 1500 jeunes, des entrepreneurs, des représentants gouvernementaux et des chefs d'Etat se sont réunis le 23 mai à Libreville, Gabon, pour le Sommet des citoyens africains. L'événement a été l'occasion pour les participants de réfléchir sur la manière d'améliorer l'avenir de l'Afrique tout en investissant dans la jeunesse et pour établir un dialogue entre les jeunes et les décideurs.

Au cours de la dernière décennie, les économies africaines ont été parmi les plus fortes croissances dans le monde, et cette tendance devrait s'accélérer au cours des prochaines décennies. Néanmoins, le problème des taux de croissance élevés avec de faibles niveaux d'investissement dans les personnes pose un défi pour le développement de l'Afrique. « Nous voulons montrer aux jeunes qu'ils sont au centre de nos préoccupations, et le dialogue doit être maintenu en permanence entre nous afin d'anticiper et de partager avec eux l'ambition de leur développement », a déclaré Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon, qui a ouvert le sommet.

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a rappelé aux participants que « l'Afrique est cours de transformation rapide et le continent doit choisir son propre paradigme. »

Les discussions ont été directement tirées des résultats d'une enquête menée par « Train my Generation » (« Forme ma génération ») sur les opinions des jeunes Africains, le fonds de formation professionnelle créé et mis en place par le New York Africa Forum (le Forum Afrique New York).

Les résultats ont montré que 90% des jeunes pensent que leurs vies sont meilleures que celles de leurs parents. Ils sont optimistes et croient que l'éducation est la clé de leur avenir. Même si la plupart des jeunes pensent qu'ils possèdent un véritable esprit de l'esprit d'entreprise, l'accès au capital pour se lancer dans les affaires reste difficile, et les problèmes économiques et le chômage sont des soucis récurrents.

Pour faire face à tous ces défis, Jeff Martin, fondateur et chef de la direction de Marques tribaux et Technologies tribaux a encouragé les jeunes en Afrique « Pensez comme citoyens du monde ». « Cela vous permettra de voir les tendances et les possibilités que d'autres personnes ne verront pas, » a-t-il ajouté.

Lors de sa visite au Gabon, M. Sidibé a également assisté à la cérémonie d'ouverture du Forum Afrique New York et a rencontré le Premier ministre du Gabon, Daniel Ona Ondo ainsi que la présidente par intérim de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza.

Le Président du Gabon s'engage à passer en revue les progrès réalisés sur la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le VIH

09 juillet 2013

Le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon lors de son allocution de commémoration du centenaire de l'hôpital Albert Schweitzer.

Le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon s'est engagé à organiser une réunion en 2013 pour passer en revue les progrès réalisés sur la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité de l'ONU sur le VIH.

L'annonce a été faite lors d'une réunion avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, qui visitait le pays pour célébrer le 100e anniversaire de l'hôpital Albert Schweitzer au Gabon.

En 2011, le Gabon, alors Président du Conseil de sécurité comptait sur la résolution 1983 du Conseil de sécurité qui en appelait à une augmentation des efforts des États membres de l’ONU dans le cadre des missions de maintien de la paix. Elle appelle également à aligner les efforts de prévention du VIH auprès du personnel en uniforme avec les efforts visant à mettre fin à la violence sexuelle en période de conflit et au lendemain de conflits.

M. Sidibé a salué l'annonce, « le Gabon a été une vitrine pour l'Afrique ».

De gauche à droite : Declan Okpalaeke, Président du comité de pilotage de l'Association des journalistes de santé africains, Nigéria ; Irina Bokova, Directeur général, UNESCO ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

Plus de 350 personnalités, incluant des lauréats du Prix Nobel, des experts en science et en médecine, des représentants du secteur privé et de la société civile ainsi que des descendants d'Albert Schweitzer ont participé à la célébration du centenaire qui s'est tenue les 6 et 7 juillet 2013 à Lambaréné, Gabon où se trouve l'hôpital et à Libreville, la capitale du pays.

Le Dr Schweitzer est arrivé à Lambaréné en 1913. Il était considéré comme l'un des plus grands médecins humanistes du 20è siècle. L'hôpital qu'il a fondé est encore en activité ; il est aujourd'hui devenu l'un des centres régionaux pilotes. 

Les participants ont également assisté à un symposium scientifique international sur le VIH, la malaria et la tuberculose. Le Président Bongo a souligné la nécessité d'augmenter l'utilisation des technologies pour améliorer l'efficacité des soins aux patients. Il a également réaffirmé son engagement pour faire du Gabon un centre régional dédié à la santé maternelle et pédiatrique.

La prévention du VIH par le jeu : un partenariat public-privé au Gabon

29 novembre 2012

De jeunes Gabonais jouant au jeu de société interactif « Vie2Jeune ».
Photo : Aiducators4life

Selon le Ministère de la Santé du Gabon, seulement 1 jeune Gabonais sur 2 âgé de 15 à 24 ans possède des connaissances étendues sur le VIH, dans un pays où le taux de prévalence chez les jeunes de cette classe d'âge est d'environ 4,8 %, et où 15 % des jeunes ont des rapports sexuels avant l'âge de 15 ans.

Dans le cadre d'une action visant à révolutionner la prévention du VIH au Gabon, en collaboration avec l'organisation non gouvernementale Aiducators4life, le gouvernement gabonais et l'UNICEF, Shell Gabon a lancé un outil innovant visant à stimuler les débats sur le VIH chez les jeunes (de plus de 13 ans) dans le pays.

« Shell est réellement engagé pour endiguer la propagation du VIH dans ce pays », a déclaré le Directeur général de Shell Gabon, Adrian Drewett, qui a officiellement présenté le jeu de société le 3 décembre au Lycée Paul Indjendjet Gondjout de Libreville.

Ce nouvel outil est un jeu de société interactif appelé « Vie2Jeune ». Tenant compte de la culture et des coutumes gabonaises, le jeu fournit des informations pertinentes pour les jeunes sur des sujets tels que les rapports sexuels protégés, les infections sexuellement transmissibles, diverses choses à savoir sur le VIH, les grossesses chez les adolescentes et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. Environ 60 cartes d'information et 60 cartes de questions sont ainsi utilisées pour jouer.

Il s'agit d'une approche très directe et très ludique pour apprendre des choses sur le VIH

Mme Inge Tack, Coordonnatrice de l'ONUSIDA au Gabon

Ce jeu de société avait déjà été introduit avec succès en Zambie en 2009. La nouvelle version en français a été conçue par Aiducators4life en coopération avec un enseignant français en biologie et un professeur de français. Le jeu a été approuvé par des experts médicaux et testé à grande échelle dans des écoles de Libreville et de Gamba.

Le format divertissant du jeu le rend facile à accepter par de nombreuses cultures et groupes de personnes, notamment dans les régions où le taux d'alphabétisation est faible. « Il s'agit d'une approche très directe et très ludique pour apprendre des choses sur le VIH », explique la Coordonnatrice de l'ONUSIDA au Gabon, Mme Inge Tack. « Lors des tests réalisés, nous avons remarqué que cette méthode était très efficace, mais aussi très différente des méthodes actuellement employées dans les écoles ».

Shell Gabon va financer un millier de ces jeux pour les établissements d'enseignement secondaire de Gamba et Libreville. L'objectif à terme est que toutes les écoles secondaires gabonaises reçoivent ce jeu, dont l'utilité éducative vient d'être reconnue par le Ministère gabonais de l'Éducation. Le jeu sera distribué à partir de janvier 2013.

La légende du football Pelé rejoint la campagne gabonaise « CAN sans sida »

15 février 2012

Brazilian football legend Pelé joined Gabon’s “CAN without AIDS” Campaign

La Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, et Pelé pendant l'événement de la campagne « CAN sans sida ».
Photo : Josh Ponte & David Ignaszewski

Le 10 février 2012, la légende brésilienne du football Pelé a ravi des milliers de jeunes en participant à un tournoi de beach soccer organisé au Gabon, parallèlement à la Coupe d’Afrique des Nations (ou « CAN ») 2012. Après le tournoi, « le Roi » Pelé a rejoint le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon et la Première dame à un événement sur la plage organisé dans le cadre de la campagne « CAN sans sida ». 

La campagne, lancée par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba — une organisation caritative dirigée par la Première dame du Gabon — utilise le sport comme plateforme pour toucher des millions de personnes, en particulier les jeunes, avec des messages de prévention du VIH sur le territoire africain. La campagne a reçu le soutien du Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, ainsi que de Samuel Eto’o, star camerounaise du football et de Didier Ovono, capitaine de l'équipe nationale du Gabon.

Le tournoi sur la plage a rassemblé plus de 400 jeunes gabonais, présents pour lancer la dernière partie des événements de la campagne sur le sida axés sur la jeunesse. Pelé a salué une foule en délire qui portait des T-shirts avec des messages de prévention du VIH.

Je remercie la Première dame d'avoir eu l'initiative de rassembler les autorités nationales, des célébrités et des jeunes pour partager des messages de prévention du VIH par le biais du sport

Salvator Niyonzima, coordinateur de l'ONUSIDA dans le pays

L'hôte de l'événement a discouru sur la vision des « trois zéros » de l'ONUSIDA — Zéro nouvelle infection au VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida — pendant que des bénévoles distribuaient des préservatifs et des brochures d'informations sur le VIH. Au Gabon, la prévalence du VIH est de 3,5 % parmi les jeunes femmes âgés de 15 à 24 ans et de 1,4 % parmi les hommes de la même tranche d'âge.

« Je remercie la Première dame d'avoir eu l'initiative de rassembler les autorités nationales, des célébrités et des jeunes pour partager des messages de prévention du VIH par le biais du sport », a déclaré Salvator Niyonzima, coordinateur de l'ONUSIDA dans le pays. « L'ONUSIDA poursuivra sa collaboration avec la Fondation de la Première Dame après le tournoi CAN 2012, afin que la vision des « trois zéros » devienne une réalité au Gabon », a-t-il ajouté.

Brazilian football legend Pelé joined Gabon’s “CAN without AIDS” Campaign

La Première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba et des jeunes faisant le signe des « trois zéros ».
Photo : Josh Ponte & David Ignaszewski

Les gagnants du tournoi se sont vus remettre des places au premier rang pour la finale de la CAN 2012, où le Président du Gabon a révélé une statue représentant le buste de Pelé qu'il lui a dédiée.

Organisée en même temps que la Coupe d'Afrique des Nations 2012, la campagne « CAN sans sida » a atteint plus de 43 000 locaux, dont plus de 1 000 ont fait un dépistage gratuit du VIH. Avec le soutien de l'ONUSIDA, la campagne va désormais cibler la riposte au VIH au Gabon et chaque trimestre de l'année sera dédié à l'un des « trois zéros ».

« C'est POSSIBLE sans le sida » : s'adresser aux jeunes avec des messages de prévention du VIH lors de la Coupe d'Afrique des Nations de football

25 janvier 2012

De droite à gauche : la star camerounaise de football Samuel Eto'o, Issa Hayatou, le Président de la Confédération Africaine de Football, la Première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba et le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA s'est rendu au Gabon, un pays d'Afrique de l'Ouest, le 23 janvier pour apporter son soutien à une campagne innovante lancée par la fondation Sylvia Bongo Ondimba, un organisme de bienfaisance dirigé par la Première dame du Gabon.

La campagne baptisée « C'est POSSIBLE sans le sida » utilise le sport comme plateforme pour toucher des millions de personnes sur tout le continent africain, en particulier les jeunes, avec des messages sur la prévention du VIH. Adossée à la Coupe d’Afrique des Nations (ou « CAN ») 2012 - un championnat de football co-organisé par le Gabon et la Guinée Équatoriale - la campagne est soutenue par la star camerounaise de football Samuel Eto’o et Didier Ovono, capitaine de l'équipe nationale gabonaise de football.

Lors d'une réunion dans les bureaux de la Première dame à Libreville, la capitale du Gabon, M. Sidibé a remercié Madame Sylvia Bongo Ondimba pour avoir intégré la vision des « trois zéros » de l'ONUSIDA - Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida - dans la campagne « C'est POSSIBLE sans le sida ». Il a encouragé la Première dame à poursuivre ses efforts pour renforcer la riposte au VIH au Gabon et à travers tout le continent.

« Je suis prêt à ouvrir le débat sur la dépendance au sida avec mes collègues afin de trouver des solutions locales ».

Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon

« Je suis très heureux d'être associé au Président et à la Première dame du Gabon dans cette importante campagne, » a déclaré M. Sidibé. « L'ONUSIDA poursuivra son travail avec la Fondation de la Première dame, et ce au-delà de la compétition CAN 2012, et nous souhaitons que les jeunes répondent à notre appel pour un score final de zéro, » ajoute-t-il.

À l'issue de la compétition de football à la mi-février, « C'est POSSIBLE sans le sida » se focalisera sur la riposte nationale au sida au Gabon, chaque trimestre de l'année étant dédié à l'un des « trois zéros. » L'ONUSIDA et la Fondation de la Première dame ont signé un accord pour œuvrer ensemble par le biais de cette campagne axée sur le pays.

Rencontre avec le chef d'État du Gabon

Dans une réunion séparée avec le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon le 23 janvier, M. Sidibé a félicité le chef d'État pour son engagement personnel dans la riposte au sida, sur le plan national et de manière globale. Le directeur exécutif de l'ONUSIDA a remercié le Président pour sa participation à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida en juin 2011 et pour son leadership dans l'adoption d'une résolution historique du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sida.

Pendant leurs discussions, M. Sidibé et le Président Ali Bongo Ondimba ont exprimé leurs inquiétudes sur la dépendance de l'Afrique par rapport à un financement extérieur pour la riposte au VIH. « Le niveau d'aide au développement est le reflet de notre propre engagement, » a noté le Président Ondimba. « Je suis prêt à ouvrir le débat sur la dépendance au sida avec mes collègues afin de trouver des solutions locales » a-t-il ajouté.

On estime que deux tiers des dépenses en faveur du sida en Afrique proviennent de sources extérieures. Entre 2009 et 2010, les investissements internationaux pour le sida ont chuté de 13%.

Sensibilisation au sida avec la star de football Samuel Eto’o

Plus tard dans la journée, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a tenu une conférence de presse conjointement avec Samuel Eto’o au stade Agondjé à Libreville. M. Sidibé a mis en avant qu'un joueur de football international comme Eto’o peut porter un message puissant aux jeunes en Afrique et bien au-delà, y compris en Europe de l'Est où l'épidémie de VIH progresse rapidement.

Samuel Eto'o (à gauche) et le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Lors des informations de presse, M. Eto’o a souligné la nécessité de discuter ouvertement des questions relatives au VIH et de trouver des solutions. « J'espère que le VIH cessera d'être un tabou dans nos communautés » a-t-il indiqué.

La visite au Gabon a débouché sur un geste symbolique : un lâcher de 50 000 ballons rouges et blancs au-dessus du stade en présence de la Première dame, de Samuel Eto’o, du directeur exécutif de l'ONUSIDA, du Président de la Confédération Africaine de Football, Issa Hayatou, et le directeur général de la fondation de la Première dame, Guillaume Adam.

Comprendre la transmission du VIH pour améliorer la riposte au sida en Afrique de l’Ouest

03 décembre 2008

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"Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l’Ouest"

A l’occasion de l’ouverture de la Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA), qui se déroule au Sénégal sous le thème « Réponse de l’Afrique : Faire face aux réalités », la Banque mondiale a lancé un nouveau rapport qui examine les caractéristiques des épidémies de VIH et des ripostes des pays d’Afrique de l’Ouest.

Intitulé "Synthèse de la réponse et épidémiologie du VIH/sida en Afrique de l’Ouest" , ce rapport examine et analyse des données de surveillance et de recherche de 15 pays d’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

Ayant pour objectif de mieux comprendre la dynamique de la transmission du VIH dans cette sous-région, le document définit notamment dans quelle mesure les épidémies de chaque pays sont concentrées ou généralisées et ce que cela implique pour la mise en place de stratégies efficaces de prévention. Le rapport affirme qu’il conviendrait de mieux cibler la prévention sur les groupes particuliers dans lesquels la transmission du VIH se produit, également parmi les professionnelles du sexe et les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes.

La nouvelle publication insiste sur la nécessité de mieux comprendre la nature complexe des rapports sexuels transactionnels en Afrique de l’Ouest. Bien des femmes qui pratiquent le commerce du sexe ne s’identifient pas comme professionnelles du sexe et elles ont également d’autres occupations. La démarcation entre rapports sexuels commerciaux et non commerciaux est floue et il est difficile de se faire une idée de la proportion d’hommes qui ont des rapports sexuels tarifés car leur sous-notification est importante.

L’importance des rapports sexuels entre hommes dans les épidémies de VIH d’Afrique de l’Ouest est de plus en plus avérée. Des proportions importantes d’hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sont également mariés et/ou ont des rapports sexuels avec d’autres femmes en ayant rarement recours aux préservatifs, ce qui constitue une passerelle de transmission du VIH entre les HSH et les femmes.

"Connaître son épidémie. Connaître sa riposte"

Le rapport a été rédigé dans le cadre du programme de travail de l’Equipe mondiale de suivi et d’évaluation du sida (GAMET) de la Banque mondiale qui aide les pays à ‘connaître leur épidémie, pour connaître leur riposte’, afin que les interventions soient soigneusement choisies et exécutées selon des priorités fondées sur une caractérisation attentive de l’épidémie de chacun des pays.

Comprendre les comportements qui entraînent le plus grand nombre de nouvelles infections est une première étape cruciale pour mettre au point une riposte axée sur les résultats et fondée sur des données concrètes, susceptible de prévenir de nouvelles infections. Il s’en suivra une meilleure allocation des ressources, facteur d’autant plus nécessaire à un moment où les perspectives économiques mondiales pourraient bien avoir un impact sur la riposte au sida.

Ces travaux ont été réalisés en partenariat entre la Banque mondiale et l’ONUSIDA et avec la collaboration des Conseils nationaux du sida et des programmes de lutte contre le sida des divers pays.

Le Président du Gabon plaidera pour la relance de la riposte au sida devant les Nations Unies

04 avril 2011


Disposé à contribuer aux solutions visant à lutter efficacement contre le VIH, le Président de la République Gabonaise annonce son soutien à un recentrage des actions de lutte contre le sida, qu’il considère comme une priorité, lors de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida.

Genève, 4 avril 2011—Le Président Gabonais Ali Bongo Ondimba a annoncé qu’il était déterminé à jouer un rôle moteur pour intensifier la riposte au sida lors de la Réunion de haut niveau sur le sida qui se tiendra au siège des Nations Unies à New York du 8 au 10 juin.

«Nous sommes à un moment critique de la riposte au sida et il est plus important que jamais de recentrer l’action sur le VIH», a déclaré le Président Ali Bongo Ondimba. «Il est irresponsable de penser que le sida est sous contrôle alors que 10 millions de personnes attendent un traitement et que plus de 7 000 sont infectées quotidiennement par le VIH.»

Ces dernières années, le Gabon a enregistré des progrès appréciables en matière de riposte au VIH ; les nouvelles infections ont baissé de plus de 25 % depuis 2001 et l’accès à la thérapie antirétrovirale s’est nettement amélioré.

A l’occasion d’une rencontre avec Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé sa volonté d’appuyer la riposte au sida. A cet effet, il souhaite que le débat sur le VIH soit au premier plan des préoccupations du Conseil de Sécurité des Nations Unies en juin 2011, le mois où le Gabon en prendra la présidence.

«Le VIH reste l’un des problèmes majeurs de notre époque et il faut le maintenir au premier plan des préoccupations politiques», a déclaré M. Sidibé. «Je rends hommage au Président Ali Bongo Ondimba pour son engagement et son rôle de premier plan dans la lutte contre le VIH. Par son implication dans la réunion de juin prochain, il contribuera de façon décisive à assurer le futur de la riposte.»

Le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé son souhait de participer à la session spéciale de Chefs d’État qui se déroulera sous l’égide du Président du Rwanda pendant la Réunion de haut niveau sur le sida. Les dirigeants réunis à cette occasion apporteront leurs contributions sur les perspectives en matière de sida, de santé et de développement.

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